Albynn, porte-poisse?

[...]

Soth m’a fait tomber des nues. Il est un des trois porteur, et il a Ohmnas, le numéro deux. Ca signifie que je devrais le passer au fil de ma lame dès qu’Ariz sera revenue.
J’ai jamais eu aussi peu envie de revoir une proche…

La liaison.
J’ai perdu la liaison !
Ariz a disparu, volatilisée, alors qu’il reste encore à faire. On a absolument besoin d’elle !
Si elle, elle s’est fait avoir là bas, je risque de ne pas tenir, mais à qui demander pour m’aider ?
Et si elle s’est brisée, que vais-je faire… ?

31 maisiel 970

J’en crois pas mes oreilles.
Maitre Allastal m’a à nouveau parlé du Conseil, et de Dilu. Cette dame veut asservir les trois démons, Bolas, Emrakul et Ohmna, pour ses propres profits.
Il m’a dit que je ressemblais au premier Manieur, lequel était aussi le forgeur d’Ariz.
Et aussi son père.
Saprobionte.
Mais il m’as aussi fait savoir qu’on pouvait reforger Ariz.
Je te sauverais, Ariz.

[Extrait d’un journal « Direction Zinit »]

D 3 Juinssidor 970

J’ai vu Soth et Aremys séparement, aujourd’hui.
D’après Soth, il y a un problème avec Fynch, et le roublard est mort.
Mais selon Aremys, c’est Soth qui l’a tué. Enfin, d’après la description, c’est plutôt Bolas...
Je dois aller chercher Ariz à Zinit. On compte sur moi.
J’ai vu Lou, la chef des Matouleaux. Elle tombe bien, elle, elle peut m’y emmener.
Elle m’a mené à l’auberge pour que ej prenne es provisions et tout ce qu’il me faut, et nous sommes allés au navire. A l’embarquement, il y avait Soth et Aremys qui se disputaient.
Ils se lancent des regards effryants, mais ils ont décidé d’un commun accord d’unir leur force aux mienne pour aller chercher Ariz.
Nous voguons à ton secours, Ariz.

[Extrait d’un journal « La Traversée »]


L 4 Juinssidor

Je ne savais pas que la traversée serait si longue.
Hier, le temps était magnifique. Il y avait un grand soleil, l’on avançait calmement.
A la surface de l’eau, on voyait des pichons, des esturgeons sous l’océan d’argent...
C’était beau.
De temps à autre, il fallait se battre. Quelques uns de ces monstres avaient décidé de monter sur le pont. Principalement des étoiles de mers.
Ca saute haut, ces animaux... !
Mais ce matin, on a été réveillé par des secousses monstrueuses.
Le bateau tremblait, le ciel était noir comme jamais. Des éclairs surnaturels tombaient jusque sur le pont. Fort heureusement pour nous, ces éclairs n’étaient pas mortels. Plus comme les décharges d’Asp.
Où est-il passé, au fait ? Et Murmure ?
Mais les éclairs, ce n’était pas le pire. Des monstre à l’allure de petite tornades nous ont attaqué. Tornados, selon Meuplet.
Leur chef était vraiment gros, mais on a réussit à passer.
J’ai discuté avec la vigie. Le vent est cinglant tout la haut.
Il m’a raconté que le lieux d’accostage était une plage désolé, d’où on entendait nettement les hurlement d’Ogrest. Il m’a aussi parlé d’une belle arme bleue, la Lance d’Aquabrial, pour ceux qui aspiraient à maitriser l’eau.
Une lance bleue...
Dans le brouillard, on distingue une sorte d’immense montagne.
Le Zinit.
On a décidé d’un commun accord de s’arreter ici pour camper ce soir.
C’est la plage de Zinit, noires et sombre, angoissante aussi.
Les Matouleaux sont repartis, ils disent qu’on pourra sortir tout seuls au bout...
Qu’allons-nous découvrir ici ?

[Extrait d’un journal « La Plage Noire »]

Ma 5 juinssidor 970

Je me suis réveillé en sursaut ce matin. A cause de claquements autour du camps.
Des crabes noirs. Il y en avait partout ! Nous étions encerclés. On s’est levé de suite pour faire face à cette invasion. Leur pinces claquent dans le vide. Pleins de petits crabes, et des étoiles de mers noires.
Ils ne sont pas vraiment forts, mais nombreux. Puis Soth en a repéré un deux fois plus gros que les autres, qui portait un truc brillant dans la pince. Aremys et lui l’ont attaqué au meme moment. La flèche l’a clouée au sol, et le tatouage agrippant l’a écratelé en deux. Et tout les crabes se sont soudainements dispersés dans l’eau alentoure.
Aremys et Soth se sont tout deux précipités sur le cadavre pour voir l’objet brillant, c’est Soth qui a gagné à coup de tatouage agripant.
C’est un morceau de cercle doré. Peut-etre une monnaie d’une autre ile... ? Ou datant des temps anciens ?
Je l’ai gardée à tout hasard. Un Mémoria pourrait peut etre en faire une broche... ?
On a cuit plusieurs crabes noirs. Il n’ont pas une allure rassurant mais leur chaire est excellente.
Puis on a marché, marché, marché. Puis nous sommes arrivés face à une chute, alors on en a fait le tour.
Le tour en question a parut une éternité.
J’ai refusé de me faire porter. Pas question d’être un fardeau, au sens propre du terme.
Crabe ce midi aussi. Nous étions découragés. Nous étions devant une falaise incommensurable, craquelesque !
Il ne restait que la mer à coté. Nous devions revenir sur nos pas.
Nous smmes revenu à la cascade, donc... Le soir. Mais quelque chose avait changé. Sur un tronc à moitié pourris, un homme était assis en tailleur. Il a un étrange chapeau en forme de... bouse ?
« Hooo, bien le bonjour, vous êtes venu chercher la sérénité vous aussi ? »
Il dit être à la recherche de la sérénité, avoir perdu son panier de voyage et voudrait bien qu’on l’aide à se nourrir. Il était absent à notre premier passsage, étant à la chasse aux Surimis... le nom de ces drôles de crabes foncés.
On lui a demandé, pour le chemin. Il a dit qu’il nous le montrerait à condition qu’on retrouve les quatre morceaux de son médaillon. Un disque doré. Ce sont les gros surimis, appelé Cralbator, qui les lui ont pris. C’était ça, la pièce dorée.
La journée de marche nous a épuisés, établissement du campement ici.

[extrait d’un journal, « cralbator voleurs »]

Me 6 juinssidor 970

Nous sommes pressés d’avancer, alors dès le levé, nous sommes allés droit devant nous. Il faut trouver les trois autres « chef de bandes », les Cralbator.
Ils se sont bien cachés, on a finis par tous les trouver en fin d’après midi. Le temps de rerouver le monsieur sur sa buche, le soleil se couchait. Enfin, difficile à dire d’ici, les nuages sont très épais et ne laissent passer que des rayons de temps à autre. L’homme a ouvert grand les yeux, et a réassemblé son amulette en un... Ben, un tour de passe-passe, en fait.
En tout cas, c’était rapide.
Soth et Aremys sont peu bavards. Je pense qu’ils sont préocuppés, comme moi.
A vrai dire, sans ce monsieur, personne n’aurait parlé, je crois.
Le méditateur nous as demandé de nous tourner, pour ouvrir la cascade avec un miracle. Aremys a dit que cela sentait le piège et l’entourloupe, mais Soth a fait remarquer que, quoi qu’il arrive, on pourrait vaincre le bonhomme, alors on s’est retournés. Il y a eu un bruit comme un grand « paf », et nous as dit que c’était bon.
Effectivement, la cascade avait légèrement déviée, révélant un passage derrière.
On a marché, marché tout le long du tunnel. Le sol est humide et glacé, la marche était longue, encore.
Quelle taille fait donc cette montagne ?
Elle est immense !
On a finit par sortir du tunnel, et on a encore marché, en terrassant de nouveaux monstres verts et visqueux.
Heurk... J’avais de la chance qu’elles n’aiment pas l’eau.
Au bout d’un moment, on ne voyait plus rien, on a donc été obligé de camper une nouvelle fois.

J 7 juinssidor
Je me suis levé à cause d’un rayon de soleil. Ces derniers jours, personne n’est très bavards, alors je voudrais essayer de leur faire plaisir en rammenant le petit déjeuner. Autre chose que du crabe, de préférance. Et pour trouver autre chose, je l’ai trouvé !
[...]


Le jeune Eniripsa fouillait chaque buisson. Les branche epineuse et sèches craquaient à ses manipultaion. Pas la moindre traces d’un fruit quelconque, même pas de mûres. Des buissons s’enfuiyaient des crabes terrifiès et scandalisés du dérangement causé.
Ho, pardon surimis, je voulais pas vous déranger...
Il n’était pas question de crabe pour ce matin, au bout de trois jours, cela devenait indigeste. Il poussa le buisson pour voir derrière s’il trouvait quoi que ce soit de comestible.

Soth s’étira de tout son log et fixa le cra aux cheveux blancs.
- Mal dormis, Duc ?
- Autant que toi, j’espère.
L’un l’autre se levèrent. Aux alentour, rien n’avait changé, les crabillons étaient incapable de passer les fossés construits autour du camp. Puis en même temps, ils demandèrent :
- Ou est Albynn ?
Un cri effroyable leur répondit. Dare-dare, les deux compèrent courrurent. A environ cent kamêtre, ils trouvèrent leur troisième camarade, assis au sol, l’air éberlué et effrayé. Ses oreilles pointues sont rabattues vers l’arrière, fixant un buisson. Soth s’approcha, et Aremys envoya une volée de flèche dans le buisson, pour faire fuir la chose effrayant qui devait s’y trouver.
- Albynn, ça va ? Qu’est ce que tu as vu ?
- Manieur, tu devrais faire plus attention, on compte sur toi.
L’eni revint à la réalité et pointa le buisson :
- Derrière, il y a un... un fantome !
Le sacrieur et le cra passèrent le buisson en force. Ils avaient étés prévenus, mais ne s’attendaient pas à tomber sur... Ca.

[.....]
C’était un fantome, plus exactement un feu follet. On dirait une grosse flamme bleue, à l’odeur de chaire avariée. J’en ai eu mal à l’estomac.
Il nous as expliqué qu’il était bloqué sur notre chemin à cause d’une malédiction. Le roi de ces choses gluantes lui interdisait de partir vers l’au-delà, et la seule chose qui pouvait le sortir d’ici était son eau étrange. Mais avant, pour attirer la bête, il fallait une baguette de sourcier, dérobée par le culte d’Ogrest.
Monsieur Soth et Aremys ont vaincus tous ces hommes qui se tenaient sur leur passage, et on a pu faire apparaitre l’animal. J’ai bien essayé de lui prendre son eau discrètement, mais rien à faire, il a fallu se battre.
Sur le chemin, a trouvé plusieurs coffres étranges, avec une sorte d’eau à moitié solide. De l’Agua, si j’en crois les écritures des coffres...
J’ignore à quoi cela sert, mais il y a mention de « l’eau se divisera et transpercera les ennemis »
On verra bien...
On a campé dans le tunnel, cette fois ci.

V 8 juinssidor

J’en ai pas cru mes yeux ce matin ! On a du affronter un... Le Dragon ! Aguabrial !
Il a dit qu’il ne pouvait plus tolérer notre avancée. Il est immense, trois fois plus haut que moi !
Il est d’un bleu magnifique, ses moustaches semblent etre constituées d’écumes. Tout trois cotes à cote, nous formons sa largeur. Il a des grandes pattes au bout rond, et des yeux en fentes blanches. Il est superbe.
Mais aussi extrêmement puissant. En deux coups d’ailes, il nous a envoyé valser loin de la sortie. Une énorme vague sortie de nulle part nous a tout bonnement clouées au sol.
Puis il s’est approché très près, tellement que j’ai pu voir son museau en forme de cœur Eniripsa. Impossible de nous lever, il nous avait pris toute notre force d’un coup. J’ai cru qu’il allait nous tuer. Puis les morceaux bleus que je gardais dans un sac à part se sont mis à bouillonner, et ont pris une forme oblongue, comme une longue aiguille.
« Ho, tu as trouvé de mes écailles, les Fragments Agua ? Mais ceci ne vous sauvera pas. Voilà ce qui arrive à ceux qui s’avanturent où ils ne peuvent aller. »
J’ai prié Eniripsa. Qu’elle me prenne si elle le veut, mais qu’elle laisse Aremys et Soth chercher Ariz !
Puis une volée de bulles nous a entourés, les étincelles bleues en leur cœur nous ont rendus des forces. Avant qu’Aguabrial n’envoie son attaque devastatrice, nous nous sommes jetés sur le cotés, à nouveau capable de marcher, même de courir. On a donc courut droit vers la sortie, Aguabrial étant trop massif pour nous y suivre.
Je l’ai entendu tonner : « Vous avez de la chance que les Douze vous aient prêté main forte ! »
Merci, Ô Douze.

On est arrivé à une grande grotte, et au bout, la sortie. Ou plutôt, une autre grotte. On s’est arrété un moment devant les restes d’un feu de camp. Soth aussi avait du mal à croire qu’on avait rencontré un dragon. Mais le Duc nous as dit que nous n’avions pas le temps de nous reposer, et on a avancé.
La grotte est aussi sombre que les précédente, l’eau est verte et visqueuse. Pourvu qu’on trouve une source quelque part...
Plus loin, on s’est arrété devant un squelette. Je pensais que c’était les restes d’un chafer, mais monsieur Aremys a dit que c’était un cadavre d’homme. Et que c’était la preuve de la présence d’un monstre abominable.
Pourtant, on ne voit strictement rien ici. Les seuls animaux possédant la capacité d’invisibilité sont les prespics, et ils aiment les endroits chauds et ouverts, tout le contraire d’ici.
J’ai eu le malheur de voir les monstres en question plus loin. En fait, ce que je prenais pour des stalagmites sont des animaux de roches. Soth et Aremys m’ont aidé à me defendre. Des cailloux sont tombés du plafond, pile sur moi. Ca fait mal au crane.
J’ai bien réfléchis ces derniers jours. En tant que Manieur, je suis l’ennemi de Dilu, mais si elle veut dominer les Trois, elle aura besoin de moi et d’Ariz... Sauf si elle refuse de prendre le risque que je les tue.
J’en ai parlé avec Soth et Aremys, on a fait une pause exprès pour. Monsieur Aremys a confirmé mes dires, elle voudra me manipuler pour mettre les démons à ses ordres. C’est aussi une manipulatrice, et une enutrofette aux cheveux blancs.
Pas le choix, en attendant d’avoir mieux, je devrais me méfier de toutes les enutrofettes...
On a avancé durant des heures et des heures, j’ai cessé de compter le temps.
Et dans ce lieux sinistre et gluant, parmis les cadavres humains, j’ai trouvé Ariz…
Brisée.

[....]

Ariz est brisée, et on a absolument besoin d’elle pour exorciser les Trois.
La lumière de la bénédiction s’est envolée, et l’âme d’Ariz résonne à peine.
Coute que coute, c’est à moi de jouer, et à moi seul. Pour n’importe qui d’autre, c’est une bète épée bénie. Moi, j’entraperçoit Ariz.
Moi, et rien que moi.
J’ai pris mes outils et suis partit. J’ai trois jours maximum pour forger une arme digne d’elle.
Hélas, ca ne me suffira pas pour apprendre à forger une épée, encore moins une épée capable de tenir une âme et une bénédiction…
Ariz changera d’enveloppe, pas le choix. J’ai opté pour un arc, et je le forgerais dans la source de Wakfu.

[...]
Ariz a un nouveau corps. Enfin, en un sens.
L’épée lumineuse laisse place à un arc bleuté. J’ai réussi le transfert d’âme, puisque Ariz m’a répondu. Elle a inspecté ce qu’elle est devenue, et m’a dit que j’avais fais un travail remarquable.
Elle s’est excusée pour son coup de tête, et a dit que ca ne se reproduirait pas.
De mon coté, je lui ai expliqué que je suis allée la chercher au zinit, en compagnie d’Aremys et de Soth.
Soth et Bolas ne sont pas dangereux pour l’instant. En revanche, je dois absolument trouver le numéro un, Emrakul.
Cette chasse me fatigue, je fais des pauses aux Folies Bergères de temps à autre, en espérant voir maitre Allastal. Il aura peut-être des renseignements.
Je trouve grande soeur Blanche un peu irrascible, ces temps ci. Je crois que la gestion lui pose des soucis, surtout depuis la mort de Nezorf...
Messire Nezorf, par ma faute...
J'ai vu ce roublard qui a explicitement dit vouloir attaquer les Folies Bergères. Sûr de moi et de la force de messire Nezorf, je lui ai dis qu'il ne pourra jamais commetre son forfait tant qu'il sera là.
Et maintenant, je l'ai vu... Il a dit qu'il avait tué Nezorf dans les égouts, et que rien l'empècherais de voler la caisse.
Si je n'avais pas été tant fanfaron, il serait encore vivant!

[...]
Maitre Allastal est visiblement inquiet. Il dit que les tensions au sein du Conseil prennent des ampleurs inquiétantes, et que Dilu refuse de l’écouter. Mais il est convaincu qu’il réussira à rammener la bonne entente, et que tout se passera bien.
Soth m’a appris qu’il avait réussit à se débarasser de Bolas. Comment, je l’ignore. Il a refusé de répondre.
Mais Ariz me confirme la chose, Bolas a disparu de lui.
Grande sœur Blanche est venue moi voir, avec un air grave. Elle m’a entrainé chez elle, pour parler.
Elle a commencé par me dire que Maitre Allastal lui avait parlé de ma mission. Et qu’elle était profondément désolée.
J’ai cru qu’elle allait m’annoncer une catastrophe, comme le fait qu’elle doive fermer les Folies Bergères.
Mais c’était pas une catastrophe. Mais un cataclysm.
Emrakul, c’est elle. Ses sautes d’humeurs, ces derniers temps, c’est à cause de lui. Il prend doucement son contrôle, elle ne peut plus le rejeter.
Grande sœur Blanche…
Je suis obligé de tuer grande sœur Blanche pour sauver des inconnus.
J'aurais fuis comme un lâche, si Grande Soeur n'était pas partie avant en disant qu'elle règlerais le problème seule.

[...]
Je ne sais pas quoi faire. Je tourne en rond.
Maitre Allastal et Aremys sont introuvables, pas possible de leur demander quoi faire. Ariz partage ma peine, mais son esprit dit comme le mien : qu’est-ce qu’une vie pour en sauver des centaines ?
Pourtant, quand je me dis ça, j’ai plus envie de pleurer qu’autre chose.
Je craque pour de bon en croisant Soda, m’annonçant que Blanche est morte suicidée.
Suicidée… morte pour moi…
Morte avec Emrakul pour moi.
J’ai hurlé ma douleur et mes larmes, mais maintenant, ma mission est terminée.

[...]
Déambulant dans Astrub, soudainement, je me fais bousculer par un homme en capuche, en pleine course. Nos regards se sont croisés un instant, je suis certain de le connaitre.
Il est poursuivi par deux hommes, portant des bottes de fer forgé et une cape beige. J’ai aussi cru voir un blason en forme d’écu blanc sur fond bleu sur eux.
Le Conseil.
Que veulent-ils à cet homme, je l’ignore. Je suppose que ça ne me regarde pas. Peut-être un simple vol à l’étalage.
C’est que plus tard, au détour d’un village, que j’ai compris que je faisais fausse route.
L’homme en capuche, assis par terre, haletais de fatigue. Adossé à la pierre, j’ai pu voir son visage.
C’est le duc Aremys.
Il m’a tout raconté, et ça ne présage rien de bon…
Allastal, durant les négotiations, se serait fait attaquer à mort par Dilu, qui a imposé son pouvoir sur le Conseil. Les rares membres du Conseil au courant ont fuis ensemble, avant de risque de se faire déclarer traitres. Un shisme a eu lieu, séparant le Conseil, sous la coupe totale de Dilu, des Réfugiers, d’anciens membres du Conseil au courant du véritable objectif de Dilu.
Aremys tremble come une feuille. Ils sont pourchassés par leurs anciens camarade et n’ont rien ni personne pour les aider. Ils n’ont aucune chance de franchir la garde du Conseil pour approcher Dilu, et perdent progressivement leurs membres.
Je l’ai aidé à repartir avec une femme, maigre à faire peur, parlant d’une enfant morte.
Dilu est une source de danger, encore.
Je pense que mon rôle de Manieur n’est pas terminé.

[...]
J’ai un plan.
Je ne suis pas du Conseil, et ils ne me connaissent pas. Je projette donc de me faire recruter chez eux.
La suite risque d’être un tantinet longue, mais je suis prêt. Le principe est de gravir les échelons jusqu’a arriver au grade de Garde du corps.
Et de là, je pourrais supprimer Dilu, au nom des Réfugiés, des morts et de la liberté.
Mon premier pas consiste à me faire remarquer par le Conseil. J’ai réussi avec deux gardes, feintant de vouloir être recruté pour protéger mon « frère ».
Plus qu’a attendre une réponse.

[...]
Il ne faut pas sous estimer son ennemie.
Si je suppose qu’elle me connait et attend que je me jette dans la gueule du mulou, je dois trouver un moyen pour que Ariz ne tombe pas dans ses mains.
Elle ignore probablement à quoi ressemble la nouvelle Ariz. J’ai donc confié une mission à Khaltos : prendre les morceaux restant de l’ancienne Ariz, et la reforger.
Il m’a prévenu que cela risquait de prendre du temps. Mais durant ce temps, j’ai le champs libre pour me faire bien voir de ceux qui me recrutent.
L’idée la plus affreuse que je puisse avoir me trotte en tête : tuer quelqu’un de sang froid.

[...]
J'ai retrouvé les deux gardes du Conseil qui chassaient Aremys, Ehet et Drakan. Leur capitaine, Soremys, m'a engagé et confié un équipement de garde.
Drakan, le iop, nous conduit sur le chemin de Brakmastrub. On regarde à droite à gauche, et on vérifie qu'il ne se passe rien.
Dans leur conversation, je comprend qu'ils font partit de ceux qui ne savent rien des dessous de Dilu. Ils se contente de protéger Astrub des malfrats visibles.
En tout, il y a quatre brigades: une par point cardinal, avec la nation liée. La mienne est celel du Sud, et nous sommes six en tout: Le capitaine, Drakan, Ehet le crâ, moi, et deux solitaires qui ont souvent des missions en solo, des jumeaux.
Bref, pas grand chose pour le moment.

[...]
Aujourd'hui, nous sommes allés dans les sous-sols. Chose que j'ai trouvé étrange. Encore plus lorsqu'ils ont parlé desurveiller les artéfacts.
Apparemment, il s'agit des colliers des Porteurs, les humains qui avaient les Démons. Ils sont liés aux porteurs, et permettent une liaison avec les Trois.
Il leur manque celui de grande soeur Blanche, evidemment. Le capitaine soupire: ils risquent de passer un mauvais quart d'heure si jamais ils ne le trouvent pas...
Même si je savais, je ne dirais rien. Cette histoire de collier n'est pas grâve tant qu'il en manque un, et il n'y a aucune chance qu'ils le trouve. Ils les ont rassemblés et emmenés.
Moi, j'ai profité de leurs doutes pour "innocemment" leur faire caresser l'idée que Dilu leur cachait quelque chose...
J'avais peur de me dévoiler et de tout leur expliquer: il y avait plus de chance qu'ils ne me croient pas et me livrent à Dilu, plutôt qu'ils coopèrent.

[...]
Le capitaine m'a chargé d'une mission: trouver une garde du corps pour Dilu, qui doit venir en personne dans quelques semaines.
Si seulement je pouvais trouver une connaissance qui puisse m'aider dans ma mission...
Je cherche, mais je ne trouve pas. Je doute que, même un ami, trouve correcte que je tue la personne que je lui ai demandé de protéger. Je ne vois pas non plus qui pourrait accepter cette mission en sachant ce que je vais faire...
Drakan et Ehet ont l'air inquiet, à propos d'une histoire d'un clan à protéger. Tout les trois, on monte la garde, pendant qu'on entend le capitaine et Dilu se disputer fortement.
Je peux pas agir maintenant, sous leurs nez. Ils m'arrèteraient avant, et je serais grillé...
Je me contente de tourner en rond autour de l'ambassade. Il y a une tension étrange...

[...]
Ronde en solitaire. par manque d'effectif, on nous a envoyer faire des rondes en solitaires.
Une chance, car je suis tombé sur Aremys. Le duc déchu n'en mène pas large, il a l'air épuisé. C'est à peine s'il tiens debout.
Il fait les gros yeux en voyant ma tenue, alors je lui ai expliqué.
Il m'avait dit de pas prendre de risques, et j'ai foncé dedans, tête baissée. Je pensais qu'il allait me dire que c'était de la folie, mais non.
Ses yeux ont brillés d'espoire, et il a dit que c'était une idée géniale.
Il compte sur moi. Je suis surement son dernier espoir pour briser l'ennemi de l'intérieur.
Je dois pas le déçevoir, lui et tout ces rebels en déperdition.

[...]
Ehet et Drakan sont affligés. Apparemment, Dilu a envoyé des membres du Conseil en expédition punitive sur un camps de Réfugié, soumis au Conseil.
Quand je dis punitif, c'est qu'il n'en reste rien. Eparpillé, volé, rasé.
Ce qui choque mes "collègues", c'est que l'expédition punitive n'avait pas lieu d'être: Dilu manquait juste de fonds pour continuer sa recherche sur les Trois.
A nouveau, le capitaine est convoqué à l'ambassade. Ehet et moi faisons les rondes, encore. Et a nouveau, les cris et les hurlements.
Puis, il est sortit, d'un air accablé. On a commencé à descendre la rue, en silence.
Puis le capitaine s'est relevé, disant que ça suffisait, qu'elle était allée trop loin.
Les autre sont approuvés, et il a été décidé que je devais repartir comme de rien, vers le sud. Qu'au moins, je ne sois pas mélé à leur décision.
J'ai compris trop tard. Armes en main, ils ont chargé l'ambassade en hurlant. j'ai entendu de bref bruits de férailles, puis plus rien.
J'ai fuis au sud.
Je suis le seul survivant de la Brigade de Brakmastrub.

[...]
J'ai cherché dans les tréfonds des égouts. Les artéfacts manquent tous à l'appel. Qu'en ont ils fait? QUi les as maintenant? je l'ignore.
Je ne sais pas non plus comment faire pour monter en grade, maintenant que ma brigade entière a été décimée. Les jumeaux restent toujours introuvable, les autres garde ssont de vrais gostof.
Est-ce qu'il ne reste que Dilu et moi, face à face?

[...]
J'ai reçu une dépèche de l'ambassade. Dilu m'y attend.
Mon coeur bat à tout rompre. M'a-t-elle découvert? Sur quoi vais-je tomber, là bas?
Dilu en personne.
C'est une femme agée mais robuste, elle a des cheveux argentés mais se tiens droit et fière. Sa cape vole au vent, et ses bottes de fer résonnent sur le sol.
Je décide de jouer mon jeu d'infiltreur jusqu'au bout, je ne peux pas attaquer en public.
Je suis un lâche.
Elle me félicite, et me donne officiellement le grade de capitaine et garde du corps, pour avoir été le seul de la brigade à ne pas avoir trahis.
Je repense aux hurelemnts de Drakan et Ehet lors de l'assaut, et mon sang bout de rage. Ca ne s'améliore pas en pensant à Aremys et maitre Allastal.
Elle dit avoir besoin d'une escorte jusqu'au bibliotemple, et compte sur moi.
Trop de monde là bas pour agir, encore.
Je guette et veille, j'attend mon bon moment...
Celui-ci vient lorsque nous rentrons à l'ambassade. Je dégaine Ariz, et encoche une flèche magique. Calmement, elle me considère.
"Ainsi donc, c'est toi..."
Elle se doutais de quelque chose, ça se voit dans son regard.
"C'est fini, Dilu. Il ne reste que vous et moi. Jamais vous n'userez des trois primordiaux pour vos desseins."
Elle soupire. Puis me plains d'avoir dû porter une mission si lourde pour mon âge, et me propose de m'aider. Avec mes capacités de Manieur, je serais plus à même qu'elle pour tenir les Trois, et elle se chargerait du reste.
Je ne suis pas dupe. Je tire la corde d'Ariz, je vais lacher... Juste au moment où on m'appel à l'entrée.
"Manieur!"
Sous mon air surpris arrivent une bande de rebels, Aremys en tête. Visiblement, ils attendaient que Dilu soit acculée pour agir.
Mais surtout, il y a Maitre Allastal avec eux. Apparement, il a échappé à l'assassinat et s'est secrètement caché chez les Rebels.
Il fait emmener Dilu. Puis tous me remercient, Maitre Allastal en premier, et annonce que ma mission est terminée. Il m'offre un collier qui a appartenu au premier Manieur, un médaillon orné d'un dragon et d'une femme.
Ma mission est terminée... Vraiment?
Qu'est ce que Dilu est allée faire au biblio avec cette boite?

[Fin de la saga Deamon Hunter]

29 javian 973

Je marche sur un fil de pêche tendu à des centaines de hauteurs.
Je n’ai pas le droit de me rater, sinon, c’en est fait de moi.
Je sais que je joue un jeu dangereux… Très dangereux.

Lashet avait disparu depuis hier, mais je pensais pas découvrir ce que j’ai entendu en demandant à Rey Birth de m’aider à le trouver.
Je pensais qu’il lui était juste arrivé un incident de retour… Pas de découvrir que l’école est en fait un moyen de « sauver » les enfants du chaos.
Chaïlte, c’est le nom du groupe. Et Rey Birth est à leur tête.
Ou plutôt… Sayana.
J’ai cru avaler ma langue de nombreuses fois durant cette discussion. C’est une femme, le premier amour de Birth, et elle l’accuse d’être un monstre égoïste qui lui a volé son titre. Elle et son groupe veulent protéger les enfants, les élever comme des gens purs et sans soucis. Et pour ça, ils doivent d’abord leur prendre leurs souvenirs.
J’ai eu très mal en entendant ça… J’ai de la chance de ne pas être coléreux de nature, j’ai plus eu de peine que de haine. Heureusement, sinon je n’aurais pas pû jouer jusqu’au bout…
Je suis un imbécile de paria, mais je veux retrouver Lashet… Peu importe qu’il m’ait oublié, des souvenirs, on en reforgera.
Il reste Lashet.
Je joue à un jeu dangereux pour récupérer mon fils, et tous les enfants qu’ils ont emmené.
Comme nous, ils sont convaincus d’avoir la bonne manière…
Je me questionne. Peut-être est-ce la bonne solution, la leur ?
Non… Non, je n’y crois pas entièrement. Ce n’est pas en fuyant le monde qu’ils se construiront. Un jour, ils voudront explorer l’au-delà de leurs murs. Ils seront en quête de liberté. Et ça, ils ne peuvent pas leurs en priver.
Un enfant a besoin d’une famille, pas d’un orphelinat géant. C’est complètement utopique, ça n’arrivera jamais : tous les aimer avec le même amour. Il y aura forcément des privilégiés, parce que c’est humain. Il y aura des jalousies, car un enfant jeune n’aime pas tout partager.
Et quand ils seront en âge d’aimer, d’avoir leurs propres enfants ? Il faudra erradiquer leur mémoire une fois l’enfant né, et le mettre dans la cours avec les autres ?
Erradiquer l’amour, la joie d’une famille, pour le bien d’une génération qui finira en inceste et en incompréhension de la vie ?
Non, on ne peut pas leur faire fuir le monde… Ils voudront forcement y aller un jour.

Je vais jouer les agents doubles. Pourquoi je ne met pas Get Free au courant ?
Je ne sais pas trop… J’ai toujours du mal à imaginer Rose accepter de jouer le jeu, surtout avec un tel prix.
Quand à Birth… S’il apprend q’uil se bat contre elle, ça le détruira. Et je vois mal les autres tenir leur langue : même s’il le font, ils seront génés devant Rose et Birth.
J’ai vu nos plans tomber à l’eau, à Astrub, parce que je n’ai pas pû me taire… Si je n’en avait parlé à Yue, peut-être qu’on en serait pas là. Si je n’avais parlé en public avec Core, Baoshi ne nous aurait pas posé de soucis…
C’est la faute à ma grande bouche… Et je le tiendrais fermée, cette fois.
Je suis un traitre pour Get Free, je suis un traitre pour Chaïlte. Et bien que je sois rongé de culpabilité, je ne baisserais pas les yeux devant les miens.
Je serais prêt à payer mes trahisons, si je sauver ces enfants…
Ou je trépasserais en traître.

Sayana a dit que mon cœur était pur…
Pourtant, je me sens souillé comme jamais.
Si j’échoue, je n’aurais pas à vivre avec leur regard lourds… Et si je réussis, j’espère de tout cœur que les miens pourront me pardonner…
Dois-je laisser ce message codé à Birth, ou non ? Après tout, je vais commettre le pire des actes possible…
Lui voler sa fille.

30 javian 973

Je pense savoir comment dérouler mon plan.
Sayana a dit qu'elle viendrait à 22H demain, chercher les enfants. Enfin, "les"... Il n'y a que Saya...
Je me promet d'en prendre soin, une fois partit.
A 22H, donc, Sayana va arriver. Elle va me voir avec Saya, et verra qu'il n'y a pas d'autre enfant. On se mettra donc en route.
Je compte sur ma brave cervelle pour se souvenir de tout.
Sur place, j'effectuerais les reconnaissances necessaires. Get Free verra bien vite la supercherie, de son coté. J'espère que mon message passera bien à Birth: j'y compare Get Free et Chaïlte avec la première armée de Birth et les gardes de Brakmar. Et moi, à Birth.
Chaïlte, c'est l'armée révolutionnaire, et moi, Birth. Car je vais pousser Chaïlte à se détruire sur Get Free.
A notre prochaine rencontre, inévitable, je ferais front face à Get Free, aux cotés de Chaïlte... Et au moment propice, je met à terre le feca et le panda, et je me lance sur Sayana.

Une fois Chaïlte battu sans regret, on ira délivrer les enfants...
Mais qu'est ce qu'on fera de ceux en plus des nôtres?
Je ne sais pas...