Flami Birthday
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Flami Birthday
Joyeux anniversaire Flami !!! Je t'ai fais un cadeau (oui c'est encore une nouvelle mais que veux tu je t'aurais bien fais un dessin mais je sais toujours pas dessiner). Je t'ai écris un petit texte plein de référence (qui je l'espère te feront sourire) sur la rencontre entre une grande archère et une assassine aux cheveux roses. J'ai commencé ce jeux avec toi et tu as du supporter mon inefficacité lors de mes débuts et mon incompréhension totale de ce jeux (à l'époque lorsqu'elle m'emmenait aux mulous pour me faire exp je m'amuser à la pousser dans les cases sur le bord des terrain...alors qu'aujourd'hui je suis le premier à gueuler contre ceux qui font ca). Le temps passe mais je n'oublie pas les débuts du RP de Rose avec Flami. Voici donc mon cadeau...le seul point que nous n'avions jamais éclairci...leur rencontre :3
Le vent me fouette le visage tandis que la pluie ne cesse de tomber. Je cours, cherchant un abri du regard. Autour de moi les gens s’agitent sans me prêter attention. Chacun vaque à ses occupations sans se préoccuper des autres, voilà une belle représentation d’une certaine forme de mentalité présente dans ce monde…l’indifférence. Depuis combien de temps déjà je cours ? Quelques minutes depuis que la pluie s’est mise à tomber. Mais au fond on pourrait dire que je cours depuis des mois, depuis qu’il est parti, depuis qu’il m’a laissé. Je chasse cette pensée de ma tête. Allons Flamiya si tu tiens un jour à le retrouver il faut que tu abandonnes ces idées défaitiste.
Des lumières s’échappent d’un grand bâtiment et en me rapprochant j’entends les voix fortes des gens discutant, ainsi qu’une musique entrainante les portants. Une taverne…voilà exactement de quoi j’avais besoin. Je rabats un peu plus la capuche de mon long manteau sur mon visage, faisant au passage tomber quelques gouttes autour de moi. Mes pieds s’enfoncent dans de petites flaques mais je continue toujours ma course. C’est avec des chaussures boueuses et un manteau trempé que je me présente devant la porte de la taverne. Je passe la porte et entre enfin dans ce lieu que j’apprécie tant. A l’intérieur des gens sont regroupés autour de grandes tables. Ils parlent, jouent, boivent…ils vivent pleinement leur vie et profite de la fin de leur journée de travail. J’aperçois des artisans, des aventuriers, des voleurs…toutes les catégories d’un peuple sont représentées en ce lieu. Un feu brûle dans une grande cheminée réchauffant la pièce et l’âme des gens. Je retire la capuche de ma tête, laissant sortir mes cheveux turquoise trempés. Quelques mèches sont collés à mon visage, tandis que d’autres laissent tombées des petites gouttes d’eaux. L’orage m’a pris à dépourvu et je n’ai pas eu le temps de me couvrir convenablement. Il serait là il me dirait encore de me couvrir d’avantage…et je lui répondrais une nouvelle fois que ça réduis la précision de mes mouvements. Mais je me suis promis de ne plus penser à ça je chasse donc à nouveaux ces pensées. Les tables sont toutes remplies, et il ne reste plus une chaise libre. Je regarde vers le comptoir et aperçois un tabouret inoccupé. Je marche d’un pas assuré dans sa direction, montrer ses doutes ou ses faiblesses dans un lieu pareil n’est que peu conseillé. Je tire légèrement le tabouret et me pose enfin dessus. Il était tant que je m’assois, je sens mes jambes me faire souffrir. Le patron de la taverne, un vieil écaflip couvert de cicatrices, me demande ce que je veux boire. Vu sa dégaine ce doit être un ancien aventurier lui aussi. C’est ce genre de personne qui est le plus à même de diriger une taverne…et les conflits qui s’y déclenche. Je lui commande une bière, non pas par envie de me saouler mais juste pour la déguster. Il me l’apporte et je commence à lentement la boire. Autour de moi les gens parlent, hurlent et chantent…mais je ne les entends pas. Je suis loin, tellement loin de tout ça. Mon esprit s’est encore une fois égaré, et est repartis à nouveau vers lui. Blaze…jamais je n’aurais cru qu’une personne pourrait me manquer à ce point. Il s’était enfuis…pour me protéger avait-il dis. Et depuis je ne faisais que lui courir après…je l’aime toujours, et je doute que cela change un jour. Je ferais tout mon possible pour le retrouver. Il n’a pas à décider de ce qu’il doit faire pour me protéger, je suis assez grande pour le décider par moi-même.
Toujours plongée dans mes réflexions je ne l’entends pas arriver…ce n’est que lorsqu’il se décide enfin à parler que je me rends compte de sa présence :
-Et bien…que fait donc une si jolie demoiselle dans un tel lieu de débauche ? Déclare t-il d’une voix douce.
Je me retourne soudainement et le contemple de mes grands yeux turquoise. C’est un crâ…tout comme moi. Il porte un gilet en cuir marron au-dessus d’une chemise blanche. Un pantalon noir, sanglé par une grosse ceinture de cuir, vient compléter son étrange costume. Il a de longs cheveux bleus clairs attachés en queue de cheval, eu petit bouc de la même couleur pousse fièrement au milieu de son menton. Dans sa main j’aperçois une petite harpe…un barde, il ne manquait plus que ça. Il me regarde longuement puis pose un genou à terre. Il tend sa main vers moi et clame :
-Oh jeune et belle demoiselle dès que je vous ai vu mon cœur à quitter mon corps et est partis vers vous. Il vous appartient désormais faites en ce que bon vous semble. Votre beauté ne cesse de m’éblouir…oh que Crâ est bon de me mener vers si charmantes créatures !
Son cœur m’appartiens hein…je vais donc lui faire passer le message. Je fais mine d’écraser un objet dans la paume de ma main et je vois ses yeux s’écarquiller. Je lui déclare :
-Je ne suis pas intéressée…désolé.
-Mais…mais ne croyez-vous donc pas au destin mademoiselle ? C’est lui qui m’a mis sur votre route. C’est un signe…me répond-il avec un sourire charmeur.
-J’ai quelqu’un d’autre dans ma vie monsieur…et je ne compte pas le quitter…lui dis-je en soupirant.
Il affiche une mine déçue et repars. Mon cœur est déjà pris, et ce n’est parce que l’homme que j’aime ne cesse de fuir que peux me permettre d’aller vers quelqu’un d’autre. Des hommes m’ayant abordé depuis qu’il est parti il y a eu des tas. Je reconnais au moins à celui –ci ses efforts pour faire de jolie phrases…nombreux sont ceux à ne même pas se donner cette peine.
Tentant de me changer les idées je regarde les affiches placardées sur le mur à côté de moi. Des annonces de spectacles, des avis de recherches et des demandes diverses. Je lis chacune d’elle, tentant de ne pas penser à lui…le tavernier finis par remarquer mon manège et me demande :
-Vous cherchez du travail M’dame ?
Il est vrais que mes réserves sont un peu basse en ce moment…si je veux pouvoir continuer mon voyage il me faut gagner un peu d’argent. Je lui réponds :
-Ca se pourrait en effet…
-Il me faudrait une bonne dizaine de mousse de Craqueleurs pour une de mes spécialité maison, m’annonce t’il en nettoyant un de ses verres.
-Des Craqueleurs ? Ces monstres sont un peu fort pour moi toute seule vous savez…
-Deux personnes ont déjà répondus présente à cette appel, si vous voulez vous pouvez vous joindre à eux. Je vous paierais 5 kamas pour chaque mousse que vous me ramènerez.
Après une courte réflexion j’acquiesce en silence. Cette quête ne m’enchante guère mais je n’ai pas vraiment le choix…
Je finis mon verre et paye mon dû. Je sors de la taverne et cherche un endroit où poser mon havre sac. Je finis par trouver un grand arbre pouvant me servir d’abris, et je pose mon sac à ses pieds je rentre à l’intérieur et me dirige immédiatement dans mon lit. Il me paraît si vide depuis qu’il n’est plus là…je tire la couverture sur moi et m’endors en ruminant toujours mes souvenirs.
Je me réveille tôt le lendemain, je tiens à arriver première au rendez-vous. Je n’aime pas faire attendre les gens. Je m’habille en vitesse et récupère mon arc. Je suis disciple de crâ depuis bien des années maintenant…et très vite je me suis orienté vers le maniement des flèches de feu. Flamiya…mon nom me prédestinait certainement à ce style de combat…
Je sors de mon Havre Sac et me dirige vers la taverne. Le point de rendez-vous a été fixé devant l’établissement. J’appréhende un peu le contact avec mes nouveaux compagnons d’infortunes, j’ai pour habitude de voyager seule…considérant qu’il vaut mieux être seul que mal accompagnée. Depuis son départ je n’ai eu que quelques compagnons. Une éniripsa du nom de Mikozouzou…qui a disparu elle aussi, et un Zobal étrange se faisant surnommer « Psycho-Suricate ». Il se clamait artisan et est mort dans une explosion de produits chimiques. Nous parlions souvent de la beauté des tournesols d’Amakna tous les deux, c’était un être gentil mais assez étrange. Je regarde le ciel, plus aucun nuage en vue. L’orage est passé et la journée s’annonce resplendissante. J’évite les quelques flaque boueuses, derniers souvenirs des intempéries de la veille, et arrive enfin devant la taverne.
Deux personnes attendent, moi qui pensais arrivée la première…Je reconnais l’un d’eux, il s’agit du crâ m’ayant fait des avances hier. A ma vue son visage s’illumine et il clame :
« -Le destin ne fait que nous réunir ma chère ! Alors ainsi je partagerais cette quête avec une si délicieuse jeune femme. Que cette aventure s’annonce palpitante !
-Ne commencez pas…ou je me verrais dans l’obligation d’être moins courtoise monsieur…dis-je dans un soupir. »
A côté de lui se tient une jeune sramette. Elle a des cheveux roses partant dans toutes les directions et des yeux noirs affichant de nombreux reflets lumineux. Elle porte la tenue classique des srams, une sorte de pyjama recouvrant son corps ne laissant que ses épaules à l’air libre. Son pyjama est blanc et des os roses sont peints sur ses bras et ses jambes. Elle porte par-dessus cette tenue des chaussures blanches et une petite robe de mariée. Un voile transparent vient lui couvrir les cheveux. Les srams sont censé inspirés la terreur…chose que sa dégaine ne parvient à produire. Tandis que je m’approche je vois la jeune femme se réfugier dans le dos du crâ. Elle lui tient les épaules et ne fais dépasser que la moitié supérieure de sa tête sur le côté de l’homme. Elle tremble légèrement, étrange je ne suis pourtant pas vraiment effrayante. Le crâ reprend :
« -Allons jeune demoiselle, cessez dons de m’appeler « monsieur ». Je me nomme Pasut…Pasut le barde. Et vous quel est votre nom ?
-Flamiya, lui dis-je en m’avançant toujours, ravie de vous rencontrer.
-Moi de même Dame Flamiya. Oh et la jeune femme derrière moi se nomme…
-Ro-Rosaria! Rosaria Vaneslas Sherzaïn! M-mais…mais tu peux m’appeler…Rose ! Crie la jeune sramette en faisant dépasser un peu plus sa tête…avant de se cacher complétement derrière Pasut.
-C’est noté…Rose. Enchantée. Lui dis-je en affichant un sourire bienveillant.
-M-moi de même ! Me répond-elle toujours cachée derrière son ami. »
J’arrive enfin à leur niveau et Pasut reprends :
« -Je te prie d’excuser la méfiance de Rose. Elle est un peu timide. Mais elle t’appréciera vite tu verras. Es-tu prête pour notre périple ?
-Allons-y. Dis-je avec un petit sourire. »
La zone où se situent les craqueleurs est à une bonne journée de marche. Nous voyageons donc tout le jour. Nous traversons e nombreuses plaines encore marquées par les intempéries de la veille. C’est en évitant flaques et petits débris que nous devons avancer. Sur la route nous parlons de tout et de rien. Pasut est un homme très bavard et il possède des centaines d’histoires à raconter. Des tragédies larmoyantes aux histoires les plus drôles il nous abreuve de récits en tout genre durant ce trajet. J’en apprends également un peu plus sur lui. Ancien pirate ayant survécu au naufrage de son bateau il s’était reconvertit en barde afin de continuer à arpenter ce monde. Rose se montre peu bavarde au début du voyage, marchant légèrement en retrait toujours craintive. Mais à mesure que la discussion se déroule elle gagne confiance et se met à marcher à côté de moi. Elle me parle un peu d’elle. C’est l’une des descendantes du chef de la famille Van Sherza, la plus grande famille d’assassin d’Amakna. Cette famille est réputée pour abriter des fou sanguinaires allant jusqu’à tuer leurs proches à cause d’un contrat. En regardant la jeune femme j’ai du mal à la voir tuer quelqu’un. De nombreuses fois durant le trajet elle s’arrête pour courir après un papillon ou pour admirer un beau paysage. Parfois elle se met à avoir des attitudes d’enfant, se mettant à bouder quand elle est contrariée ou insistant à de nombreuses reprises quand elle veut quelque chose. Ça lui donne un côté très attachant et je commence à vraiment apprécier cette mignonne petite bouille rose.
La nuit commence à tomber et nous nous mettons en quête d’un endroit où dormir. Le ciel est toujours dégagé aussi nous décidons de dormir à la belle étoile. Nous finissons par tomber sur une petite forêt ou passer la nuit. J’allume un feu de camp à l’aide d’une de mes flèche, ce qui ne manque pas d’impressionner Rose, tandis que Pasut pose des couvertures autour notre âtre. Nous mangeons les quelques provisions dont nous disposons tout en continuant à discuter. Rose finie par me demander :
« -Fla-Famiya ? Pou-pourquoi tu voyage toute seule…enfin…euh…je veux dire…c’est quoi la raison de ton voyage ?
-Je n’ai pas vraiment envie d’en parler, dis-je en soupirant. »
Elle affiche une mine déçue. Je ne me sens pas vraiment prête à raconter mon histoire, ces gens sont certes très gentils mais je n’aime pas parler de mon passé…ou de lui. Pasut tape dans ces mains et déclare qu’il est temps d’aller se coucher. Nous nous installons chacun sur notre couverture, et je m’endors en me laissant bercer par le crépitement des flammes.
Un mouvement à côté de moi me réveil. J’ouvre les yeux et reste sur mes gardes. Je tourne légèrement la tête…et vois Rose blottie contre moi. La jeune femme tremble légèrement et semble faire un cauchemar. Elle marmonne des paroles presque inaudibles avant de crier :
« -Non ! S’il te plait Birth ne part pas ! »
Alors la jeune sramette aurait elle aussi connue le départ d’un proche ?
« -Rose est fiancée… »
Je tourne la tête vers le feu et vois Pasut assis à côté. La lueur des braises se reflète sur son visage, lui donnant un côté presque surnaturel :
« -Alors qu’elle allait se marier son père lui a ordonné d’exécuter un contrat placé sur la tête de l’homme qu’elle aime. C’est un sacrieur du nom de Birth…Rose ne sachant que faire l’à attaquer. Birth l’a désarmé et s’est enfuit, détruisant la moitié de l’église. Depuis Rose est à sa recherche elle veut s’excuser pour ce qu’elle a fait et pouvoir de nouveau vivre avec celui qu’elle aime. J’étais l’homme chargé de la musique de son mariage quand l’incident s’est produit, et j’ai alors décidé de l’accompagner et de veiller sur elle, m’explique-t-il. »
Alors comme ça Rose court elle aussi après l’homme de sa vie. Je me rends compte que nous ne sommes pas si différente elle et moi, abandonnées et recherchant l’homme qui nous manque tellement. Je pose un regard bienveillant sur ma jeune amie et la prends délicatement dans mes bras. Je tire un peu ma couverture sur elle afin de la protéger du froid, et lui ébouriffe lentement les cheveux. Elle finit par se calmer et ses tremblements s’arrêtent. Un petit sourire bienheureux se dessine sur son visage. Pasut m’adresse un sourire reconnaissant et repars se coucher. Je me rendors également, tenant toujours la jeune sramette dans mes bras.
Nous nous réveillons tôt le lendemain, nous ne sommes plus très loin des craqueleurs et le gros de la journée devrait être constitué de combat contre eux. Rose passe trente bonnes minutes à s’excuser de m’avoir déranger dans mon sommeil, bégayant des pardons à moitié audible. Je lui réponds que ce n’est pas grave et qu’elle ne m’a pas dérangée. Elle reprend son petit sourire habituel et aide Pasut à défaire le camp. Une fois nos sacs faits nous reprenons la route en direction de nos proies. Au bout d’une heure de marche les légers tremblements faisant vibrer le sol nous indiquent que nous approchons du but, et très vite le sommet du crâne d’un craqueleur apparait derrière une petite colline. Ces monstres sont toujours aussi imposants avec leur démarche lourde et leur peau résistante. Nous nous mettons au travail. Pasut utilise ses flèches de terre pour briser leur épaisse armure, j’utilise mes flèches de feu pour les affaiblir et Rose les finis au corps à corps. La sramette a beau être frêle elle n’en demeure pas moins une excellente combattante, usant d’acrobaties et de vitesse pour infliger de lourds dégâts aux monstres. Dès qu’un de nos ennemis tombe à terre je me rue vers lui et récupère la précieuse mousse. J’ai l’habitude de récolter des ressources sur les monstres…ou plutôt de récupérer leur cadavre. Dès que je vois la dépouille d’un monstre je ne peux m’empêcher de le ramasser et de le mettre dans mon sac. Certains trouveraient cette pratique un peu glauque mais je trouve que des champs entiers de monstres morts gâchent un peu le paysage. Nous récupérons très vite un stock assez imposant de mousse, et décidons de repartir. Nous marchons tout l’après-midi discutant toujours sur la route. Nous parlons de nos styles de combats respectifs, de nos exploits accomplis, de la beauté de nos armes. Quand Pasut me demande quel ancien équipement j’utilisais je me garde de lui dire que je me trimballais avant dans les habits des Riktus de Brakmar. Beaucoup trouvaient ces habits très laids, moi je les trouvais assez jolis.
En début de soirée nous décidons de monter un nouveau camp. Nous ne sommes qu’a quelque heure de marche de la taverne mais il ne vaut mieux pas se balader la nuit. Je rallume donc un feu et nous passons la soirée à festoyer. Pasut se décide enfin à sortir sa harpe et à nous chanter des balades, tandis que je mets à danser au coin du feu. Rose nous regarde amusée mais ne semble pas assez confiante pour se mettre à danser. Je finis par la tirer vers moi afin de l’obligé à se lever. Je la pousse un peu et elle se met à danser timidement. Je passe l’une des meilleures soirées depuis qu’il est partis et ça me rends heureuse. Nous finissons par nous rassoir et commençons à parler un peu plus de nous. Rose nous parle de son fiancé Birth, le décrivant comme étant un révolutionnaire au grand cœur ne cherchant que la liberté. Pasut parle de sa vie de pirate, des membres d’équipage qu’il a perdu lors du naufrage et de toutes ses soirées passé à faire la fête. Je me sens en confiance auprès de ces deux-là, aussi je décide de leur parler un peu de Blaze. Je leur raconte mon histoire, mon idylle avec ce beau sacrieur et les bons moments qu’on a passé ensemble. Puis je lui parle de sa malédiction, le fait qu’il se transforme eu mulou à la pleine lune et la fois où il m’avait attaqué. Puis son départ, quand il m’avait laissé en voulant me protéger de lui-même. A la fin de mon récit Rose me regarde les larmes aux yeux et me prends dans ses bras, me faisant un énorme câlin. Bien qu’un peu surprise je me sens rassurée, comme si cette jeune sramette diffusait une aura relaxante. Je lui rends son câlin puis nous décidons d’aller nous coucher. Je passe ma dernière soirée avec eux et sans un pincement au niveau de mon cœur.
« -Bien je pense qu’il est temps que j’y aille…dis-je avec un faible sourire »
Rose et Pasut se tiennent devant moi silencieux. Nous sommes arrivés vers midi à la taverne et avons donnés la mousse au tavernier. Satisfait de notre travail il nous a grassement payé, puis nous sommes ressortis. Mes compagnons d’aventures me regardent avec des mines tristes. L’heure du départ a sonné. Rose se jette sur moi et me prends dans ses bras me compressant dans un de ses câlins :
« -Je…je veux pas…je pas que Flami parte !!! Hurle-t-elle la tête enfouie dans mes cheveux. »
Pasut arrive derrière elle et la saisie par les épaules, tirant de toutes ses forces pour essayer de lui faire lâcher prise :
« -Allons Rose, si elle doit reprendre la route il faut la laisser faire…murmure-t-il d’une voix qui se veut rassurante.
-Non ! Je veux pas !!! »
J’ébouriffe tendrement les cheveux de la jeune femme. Je me rends compte que je ne veux pas les laisser. Je retrouve enfin des gens avec qui j’ai envie de voyager, des gens reléguant ma solitude dans un coin de mon esprit. J’ai envie d’aider Rose à retrouver celui qu’elle aime…au moins autant que de retrouver Blaze. Les deux personnes devant moi sont de formidables compagnons de route, et je ne peux que vouloir rester avec eux. Je déclare :
« -Je…je crois que je vais faire encore un petit bout de chemin avec vous. Enfin si vous me le permettez hein. »
Rose me lâche et se met à sautiller dans tous les sens. Pasut m’adresse un grand sourire et me fais signe de les suivre. Je m’avance pour arriver à leur niveau, je ne suis plus seule désormais j’ai des compagnons de route, des compagnons qui me mèneront certainement très loin…
Le vent me fouette le visage tandis que la pluie ne cesse de tomber. Je cours, cherchant un abri du regard. Autour de moi les gens s’agitent sans me prêter attention. Chacun vaque à ses occupations sans se préoccuper des autres, voilà une belle représentation d’une certaine forme de mentalité présente dans ce monde…l’indifférence. Depuis combien de temps déjà je cours ? Quelques minutes depuis que la pluie s’est mise à tomber. Mais au fond on pourrait dire que je cours depuis des mois, depuis qu’il est parti, depuis qu’il m’a laissé. Je chasse cette pensée de ma tête. Allons Flamiya si tu tiens un jour à le retrouver il faut que tu abandonnes ces idées défaitiste.
Des lumières s’échappent d’un grand bâtiment et en me rapprochant j’entends les voix fortes des gens discutant, ainsi qu’une musique entrainante les portants. Une taverne…voilà exactement de quoi j’avais besoin. Je rabats un peu plus la capuche de mon long manteau sur mon visage, faisant au passage tomber quelques gouttes autour de moi. Mes pieds s’enfoncent dans de petites flaques mais je continue toujours ma course. C’est avec des chaussures boueuses et un manteau trempé que je me présente devant la porte de la taverne. Je passe la porte et entre enfin dans ce lieu que j’apprécie tant. A l’intérieur des gens sont regroupés autour de grandes tables. Ils parlent, jouent, boivent…ils vivent pleinement leur vie et profite de la fin de leur journée de travail. J’aperçois des artisans, des aventuriers, des voleurs…toutes les catégories d’un peuple sont représentées en ce lieu. Un feu brûle dans une grande cheminée réchauffant la pièce et l’âme des gens. Je retire la capuche de ma tête, laissant sortir mes cheveux turquoise trempés. Quelques mèches sont collés à mon visage, tandis que d’autres laissent tombées des petites gouttes d’eaux. L’orage m’a pris à dépourvu et je n’ai pas eu le temps de me couvrir convenablement. Il serait là il me dirait encore de me couvrir d’avantage…et je lui répondrais une nouvelle fois que ça réduis la précision de mes mouvements. Mais je me suis promis de ne plus penser à ça je chasse donc à nouveaux ces pensées. Les tables sont toutes remplies, et il ne reste plus une chaise libre. Je regarde vers le comptoir et aperçois un tabouret inoccupé. Je marche d’un pas assuré dans sa direction, montrer ses doutes ou ses faiblesses dans un lieu pareil n’est que peu conseillé. Je tire légèrement le tabouret et me pose enfin dessus. Il était tant que je m’assois, je sens mes jambes me faire souffrir. Le patron de la taverne, un vieil écaflip couvert de cicatrices, me demande ce que je veux boire. Vu sa dégaine ce doit être un ancien aventurier lui aussi. C’est ce genre de personne qui est le plus à même de diriger une taverne…et les conflits qui s’y déclenche. Je lui commande une bière, non pas par envie de me saouler mais juste pour la déguster. Il me l’apporte et je commence à lentement la boire. Autour de moi les gens parlent, hurlent et chantent…mais je ne les entends pas. Je suis loin, tellement loin de tout ça. Mon esprit s’est encore une fois égaré, et est repartis à nouveau vers lui. Blaze…jamais je n’aurais cru qu’une personne pourrait me manquer à ce point. Il s’était enfuis…pour me protéger avait-il dis. Et depuis je ne faisais que lui courir après…je l’aime toujours, et je doute que cela change un jour. Je ferais tout mon possible pour le retrouver. Il n’a pas à décider de ce qu’il doit faire pour me protéger, je suis assez grande pour le décider par moi-même.
Toujours plongée dans mes réflexions je ne l’entends pas arriver…ce n’est que lorsqu’il se décide enfin à parler que je me rends compte de sa présence :
-Et bien…que fait donc une si jolie demoiselle dans un tel lieu de débauche ? Déclare t-il d’une voix douce.
Je me retourne soudainement et le contemple de mes grands yeux turquoise. C’est un crâ…tout comme moi. Il porte un gilet en cuir marron au-dessus d’une chemise blanche. Un pantalon noir, sanglé par une grosse ceinture de cuir, vient compléter son étrange costume. Il a de longs cheveux bleus clairs attachés en queue de cheval, eu petit bouc de la même couleur pousse fièrement au milieu de son menton. Dans sa main j’aperçois une petite harpe…un barde, il ne manquait plus que ça. Il me regarde longuement puis pose un genou à terre. Il tend sa main vers moi et clame :
-Oh jeune et belle demoiselle dès que je vous ai vu mon cœur à quitter mon corps et est partis vers vous. Il vous appartient désormais faites en ce que bon vous semble. Votre beauté ne cesse de m’éblouir…oh que Crâ est bon de me mener vers si charmantes créatures !
Son cœur m’appartiens hein…je vais donc lui faire passer le message. Je fais mine d’écraser un objet dans la paume de ma main et je vois ses yeux s’écarquiller. Je lui déclare :
-Je ne suis pas intéressée…désolé.
-Mais…mais ne croyez-vous donc pas au destin mademoiselle ? C’est lui qui m’a mis sur votre route. C’est un signe…me répond-il avec un sourire charmeur.
-J’ai quelqu’un d’autre dans ma vie monsieur…et je ne compte pas le quitter…lui dis-je en soupirant.
Il affiche une mine déçue et repars. Mon cœur est déjà pris, et ce n’est parce que l’homme que j’aime ne cesse de fuir que peux me permettre d’aller vers quelqu’un d’autre. Des hommes m’ayant abordé depuis qu’il est parti il y a eu des tas. Je reconnais au moins à celui –ci ses efforts pour faire de jolie phrases…nombreux sont ceux à ne même pas se donner cette peine.
Tentant de me changer les idées je regarde les affiches placardées sur le mur à côté de moi. Des annonces de spectacles, des avis de recherches et des demandes diverses. Je lis chacune d’elle, tentant de ne pas penser à lui…le tavernier finis par remarquer mon manège et me demande :
-Vous cherchez du travail M’dame ?
Il est vrais que mes réserves sont un peu basse en ce moment…si je veux pouvoir continuer mon voyage il me faut gagner un peu d’argent. Je lui réponds :
-Ca se pourrait en effet…
-Il me faudrait une bonne dizaine de mousse de Craqueleurs pour une de mes spécialité maison, m’annonce t’il en nettoyant un de ses verres.
-Des Craqueleurs ? Ces monstres sont un peu fort pour moi toute seule vous savez…
-Deux personnes ont déjà répondus présente à cette appel, si vous voulez vous pouvez vous joindre à eux. Je vous paierais 5 kamas pour chaque mousse que vous me ramènerez.
Après une courte réflexion j’acquiesce en silence. Cette quête ne m’enchante guère mais je n’ai pas vraiment le choix…
Je finis mon verre et paye mon dû. Je sors de la taverne et cherche un endroit où poser mon havre sac. Je finis par trouver un grand arbre pouvant me servir d’abris, et je pose mon sac à ses pieds je rentre à l’intérieur et me dirige immédiatement dans mon lit. Il me paraît si vide depuis qu’il n’est plus là…je tire la couverture sur moi et m’endors en ruminant toujours mes souvenirs.
Je me réveille tôt le lendemain, je tiens à arriver première au rendez-vous. Je n’aime pas faire attendre les gens. Je m’habille en vitesse et récupère mon arc. Je suis disciple de crâ depuis bien des années maintenant…et très vite je me suis orienté vers le maniement des flèches de feu. Flamiya…mon nom me prédestinait certainement à ce style de combat…
Je sors de mon Havre Sac et me dirige vers la taverne. Le point de rendez-vous a été fixé devant l’établissement. J’appréhende un peu le contact avec mes nouveaux compagnons d’infortunes, j’ai pour habitude de voyager seule…considérant qu’il vaut mieux être seul que mal accompagnée. Depuis son départ je n’ai eu que quelques compagnons. Une éniripsa du nom de Mikozouzou…qui a disparu elle aussi, et un Zobal étrange se faisant surnommer « Psycho-Suricate ». Il se clamait artisan et est mort dans une explosion de produits chimiques. Nous parlions souvent de la beauté des tournesols d’Amakna tous les deux, c’était un être gentil mais assez étrange. Je regarde le ciel, plus aucun nuage en vue. L’orage est passé et la journée s’annonce resplendissante. J’évite les quelques flaque boueuses, derniers souvenirs des intempéries de la veille, et arrive enfin devant la taverne.
Deux personnes attendent, moi qui pensais arrivée la première…Je reconnais l’un d’eux, il s’agit du crâ m’ayant fait des avances hier. A ma vue son visage s’illumine et il clame :
« -Le destin ne fait que nous réunir ma chère ! Alors ainsi je partagerais cette quête avec une si délicieuse jeune femme. Que cette aventure s’annonce palpitante !
-Ne commencez pas…ou je me verrais dans l’obligation d’être moins courtoise monsieur…dis-je dans un soupir. »
A côté de lui se tient une jeune sramette. Elle a des cheveux roses partant dans toutes les directions et des yeux noirs affichant de nombreux reflets lumineux. Elle porte la tenue classique des srams, une sorte de pyjama recouvrant son corps ne laissant que ses épaules à l’air libre. Son pyjama est blanc et des os roses sont peints sur ses bras et ses jambes. Elle porte par-dessus cette tenue des chaussures blanches et une petite robe de mariée. Un voile transparent vient lui couvrir les cheveux. Les srams sont censé inspirés la terreur…chose que sa dégaine ne parvient à produire. Tandis que je m’approche je vois la jeune femme se réfugier dans le dos du crâ. Elle lui tient les épaules et ne fais dépasser que la moitié supérieure de sa tête sur le côté de l’homme. Elle tremble légèrement, étrange je ne suis pourtant pas vraiment effrayante. Le crâ reprend :
« -Allons jeune demoiselle, cessez dons de m’appeler « monsieur ». Je me nomme Pasut…Pasut le barde. Et vous quel est votre nom ?
-Flamiya, lui dis-je en m’avançant toujours, ravie de vous rencontrer.
-Moi de même Dame Flamiya. Oh et la jeune femme derrière moi se nomme…
-Ro-Rosaria! Rosaria Vaneslas Sherzaïn! M-mais…mais tu peux m’appeler…Rose ! Crie la jeune sramette en faisant dépasser un peu plus sa tête…avant de se cacher complétement derrière Pasut.
-C’est noté…Rose. Enchantée. Lui dis-je en affichant un sourire bienveillant.
-M-moi de même ! Me répond-elle toujours cachée derrière son ami. »
J’arrive enfin à leur niveau et Pasut reprends :
« -Je te prie d’excuser la méfiance de Rose. Elle est un peu timide. Mais elle t’appréciera vite tu verras. Es-tu prête pour notre périple ?
-Allons-y. Dis-je avec un petit sourire. »
La zone où se situent les craqueleurs est à une bonne journée de marche. Nous voyageons donc tout le jour. Nous traversons e nombreuses plaines encore marquées par les intempéries de la veille. C’est en évitant flaques et petits débris que nous devons avancer. Sur la route nous parlons de tout et de rien. Pasut est un homme très bavard et il possède des centaines d’histoires à raconter. Des tragédies larmoyantes aux histoires les plus drôles il nous abreuve de récits en tout genre durant ce trajet. J’en apprends également un peu plus sur lui. Ancien pirate ayant survécu au naufrage de son bateau il s’était reconvertit en barde afin de continuer à arpenter ce monde. Rose se montre peu bavarde au début du voyage, marchant légèrement en retrait toujours craintive. Mais à mesure que la discussion se déroule elle gagne confiance et se met à marcher à côté de moi. Elle me parle un peu d’elle. C’est l’une des descendantes du chef de la famille Van Sherza, la plus grande famille d’assassin d’Amakna. Cette famille est réputée pour abriter des fou sanguinaires allant jusqu’à tuer leurs proches à cause d’un contrat. En regardant la jeune femme j’ai du mal à la voir tuer quelqu’un. De nombreuses fois durant le trajet elle s’arrête pour courir après un papillon ou pour admirer un beau paysage. Parfois elle se met à avoir des attitudes d’enfant, se mettant à bouder quand elle est contrariée ou insistant à de nombreuses reprises quand elle veut quelque chose. Ça lui donne un côté très attachant et je commence à vraiment apprécier cette mignonne petite bouille rose.
La nuit commence à tomber et nous nous mettons en quête d’un endroit où dormir. Le ciel est toujours dégagé aussi nous décidons de dormir à la belle étoile. Nous finissons par tomber sur une petite forêt ou passer la nuit. J’allume un feu de camp à l’aide d’une de mes flèche, ce qui ne manque pas d’impressionner Rose, tandis que Pasut pose des couvertures autour notre âtre. Nous mangeons les quelques provisions dont nous disposons tout en continuant à discuter. Rose finie par me demander :
« -Fla-Famiya ? Pou-pourquoi tu voyage toute seule…enfin…euh…je veux dire…c’est quoi la raison de ton voyage ?
-Je n’ai pas vraiment envie d’en parler, dis-je en soupirant. »
Elle affiche une mine déçue. Je ne me sens pas vraiment prête à raconter mon histoire, ces gens sont certes très gentils mais je n’aime pas parler de mon passé…ou de lui. Pasut tape dans ces mains et déclare qu’il est temps d’aller se coucher. Nous nous installons chacun sur notre couverture, et je m’endors en me laissant bercer par le crépitement des flammes.
Un mouvement à côté de moi me réveil. J’ouvre les yeux et reste sur mes gardes. Je tourne légèrement la tête…et vois Rose blottie contre moi. La jeune femme tremble légèrement et semble faire un cauchemar. Elle marmonne des paroles presque inaudibles avant de crier :
« -Non ! S’il te plait Birth ne part pas ! »
Alors la jeune sramette aurait elle aussi connue le départ d’un proche ?
« -Rose est fiancée… »
Je tourne la tête vers le feu et vois Pasut assis à côté. La lueur des braises se reflète sur son visage, lui donnant un côté presque surnaturel :
« -Alors qu’elle allait se marier son père lui a ordonné d’exécuter un contrat placé sur la tête de l’homme qu’elle aime. C’est un sacrieur du nom de Birth…Rose ne sachant que faire l’à attaquer. Birth l’a désarmé et s’est enfuit, détruisant la moitié de l’église. Depuis Rose est à sa recherche elle veut s’excuser pour ce qu’elle a fait et pouvoir de nouveau vivre avec celui qu’elle aime. J’étais l’homme chargé de la musique de son mariage quand l’incident s’est produit, et j’ai alors décidé de l’accompagner et de veiller sur elle, m’explique-t-il. »
Alors comme ça Rose court elle aussi après l’homme de sa vie. Je me rends compte que nous ne sommes pas si différente elle et moi, abandonnées et recherchant l’homme qui nous manque tellement. Je pose un regard bienveillant sur ma jeune amie et la prends délicatement dans mes bras. Je tire un peu ma couverture sur elle afin de la protéger du froid, et lui ébouriffe lentement les cheveux. Elle finit par se calmer et ses tremblements s’arrêtent. Un petit sourire bienheureux se dessine sur son visage. Pasut m’adresse un sourire reconnaissant et repars se coucher. Je me rendors également, tenant toujours la jeune sramette dans mes bras.
Nous nous réveillons tôt le lendemain, nous ne sommes plus très loin des craqueleurs et le gros de la journée devrait être constitué de combat contre eux. Rose passe trente bonnes minutes à s’excuser de m’avoir déranger dans mon sommeil, bégayant des pardons à moitié audible. Je lui réponds que ce n’est pas grave et qu’elle ne m’a pas dérangée. Elle reprend son petit sourire habituel et aide Pasut à défaire le camp. Une fois nos sacs faits nous reprenons la route en direction de nos proies. Au bout d’une heure de marche les légers tremblements faisant vibrer le sol nous indiquent que nous approchons du but, et très vite le sommet du crâne d’un craqueleur apparait derrière une petite colline. Ces monstres sont toujours aussi imposants avec leur démarche lourde et leur peau résistante. Nous nous mettons au travail. Pasut utilise ses flèches de terre pour briser leur épaisse armure, j’utilise mes flèches de feu pour les affaiblir et Rose les finis au corps à corps. La sramette a beau être frêle elle n’en demeure pas moins une excellente combattante, usant d’acrobaties et de vitesse pour infliger de lourds dégâts aux monstres. Dès qu’un de nos ennemis tombe à terre je me rue vers lui et récupère la précieuse mousse. J’ai l’habitude de récolter des ressources sur les monstres…ou plutôt de récupérer leur cadavre. Dès que je vois la dépouille d’un monstre je ne peux m’empêcher de le ramasser et de le mettre dans mon sac. Certains trouveraient cette pratique un peu glauque mais je trouve que des champs entiers de monstres morts gâchent un peu le paysage. Nous récupérons très vite un stock assez imposant de mousse, et décidons de repartir. Nous marchons tout l’après-midi discutant toujours sur la route. Nous parlons de nos styles de combats respectifs, de nos exploits accomplis, de la beauté de nos armes. Quand Pasut me demande quel ancien équipement j’utilisais je me garde de lui dire que je me trimballais avant dans les habits des Riktus de Brakmar. Beaucoup trouvaient ces habits très laids, moi je les trouvais assez jolis.
En début de soirée nous décidons de monter un nouveau camp. Nous ne sommes qu’a quelque heure de marche de la taverne mais il ne vaut mieux pas se balader la nuit. Je rallume donc un feu et nous passons la soirée à festoyer. Pasut se décide enfin à sortir sa harpe et à nous chanter des balades, tandis que je mets à danser au coin du feu. Rose nous regarde amusée mais ne semble pas assez confiante pour se mettre à danser. Je finis par la tirer vers moi afin de l’obligé à se lever. Je la pousse un peu et elle se met à danser timidement. Je passe l’une des meilleures soirées depuis qu’il est partis et ça me rends heureuse. Nous finissons par nous rassoir et commençons à parler un peu plus de nous. Rose nous parle de son fiancé Birth, le décrivant comme étant un révolutionnaire au grand cœur ne cherchant que la liberté. Pasut parle de sa vie de pirate, des membres d’équipage qu’il a perdu lors du naufrage et de toutes ses soirées passé à faire la fête. Je me sens en confiance auprès de ces deux-là, aussi je décide de leur parler un peu de Blaze. Je leur raconte mon histoire, mon idylle avec ce beau sacrieur et les bons moments qu’on a passé ensemble. Puis je lui parle de sa malédiction, le fait qu’il se transforme eu mulou à la pleine lune et la fois où il m’avait attaqué. Puis son départ, quand il m’avait laissé en voulant me protéger de lui-même. A la fin de mon récit Rose me regarde les larmes aux yeux et me prends dans ses bras, me faisant un énorme câlin. Bien qu’un peu surprise je me sens rassurée, comme si cette jeune sramette diffusait une aura relaxante. Je lui rends son câlin puis nous décidons d’aller nous coucher. Je passe ma dernière soirée avec eux et sans un pincement au niveau de mon cœur.
« -Bien je pense qu’il est temps que j’y aille…dis-je avec un faible sourire »
Rose et Pasut se tiennent devant moi silencieux. Nous sommes arrivés vers midi à la taverne et avons donnés la mousse au tavernier. Satisfait de notre travail il nous a grassement payé, puis nous sommes ressortis. Mes compagnons d’aventures me regardent avec des mines tristes. L’heure du départ a sonné. Rose se jette sur moi et me prends dans ses bras me compressant dans un de ses câlins :
« -Je…je veux pas…je pas que Flami parte !!! Hurle-t-elle la tête enfouie dans mes cheveux. »
Pasut arrive derrière elle et la saisie par les épaules, tirant de toutes ses forces pour essayer de lui faire lâcher prise :
« -Allons Rose, si elle doit reprendre la route il faut la laisser faire…murmure-t-il d’une voix qui se veut rassurante.
-Non ! Je veux pas !!! »
J’ébouriffe tendrement les cheveux de la jeune femme. Je me rends compte que je ne veux pas les laisser. Je retrouve enfin des gens avec qui j’ai envie de voyager, des gens reléguant ma solitude dans un coin de mon esprit. J’ai envie d’aider Rose à retrouver celui qu’elle aime…au moins autant que de retrouver Blaze. Les deux personnes devant moi sont de formidables compagnons de route, et je ne peux que vouloir rester avec eux. Je déclare :
« -Je…je crois que je vais faire encore un petit bout de chemin avec vous. Enfin si vous me le permettez hein. »
Rose me lâche et se met à sautiller dans tous les sens. Pasut m’adresse un grand sourire et me fais signe de les suivre. Je m’avance pour arriver à leur niveau, je ne suis plus seule désormais j’ai des compagnons de route, des compagnons qui me mèneront certainement très loin…
Re: Flami Birthday
Alors premier point : JOYEUX ANNIVERSAIRE FLAMI !!
et deuxième point : OH YEAH , PASUT THE BARDE !
et deuxième point : OH YEAH , PASUT THE BARDE !
Ihephe- Les Fondateurs
- Messages : 360
Date d'inscription : 13/10/2013
Age : 30
Localisation : Problament ici dans la taverne, sinon dans une aventure
Re: Flami Birthday
Rose est toujours aussi charmante...
Happy Birthday Flami' ! ^^
Happy Birthday Flami' ! ^^
Imalthée- L’Activiste
- Messages : 170
Date d'inscription : 04/11/2013
Age : 25
Localisation : En train de glander quelque part... Sûrement ici!
Re: Flami Birthday
HA QUE MERCI ;A;
C'est trop génial Pierre ! Il y a trop de trucs trop cools dans ce texte xD Le coup des cadavres m'a tué perso :'D
MERCI MERCI !!
ET MEILLEURS VOEUX A TOUS !!
C'est trop génial Pierre ! Il y a trop de trucs trop cools dans ce texte xD Le coup des cadavres m'a tué perso :'D
MERCI MERCI !!
ET MEILLEURS VOEUX A TOUS !!
Re: Flami Birthday
Content qu'elle t'es plus ^^, moi ca m'a fais plaisir d'écrire sur ton perso. Certains disent que mes histoires sont bien et à cela je réponds qu'avec les personnages qu'on me laisse utiliser ce n'est pas étonnant. Ils sont attachant et raconter leurs histoires me passionne toujours autant ^^
Re: Flami Birthday
Que dire à part que tout a déjà été dit par les autres x)
Nouvelle très sympa en tout cas ! ^^
Et (encore une fois) joyeux Anniversaire Flami ^^
Nouvelle très sympa en tout cas ! ^^
Et (encore une fois) joyeux Anniversaire Flami ^^
Shiki Van Shërza- Les Fondateurs
- Messages : 473
Date d'inscription : 13/10/2013
Age : 30
Localisation : Sufokia
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