La Folie de Cyd (Fanfic choix multiple)[incomplet]
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La Folie de Cyd (Fanfic choix multiple)[incomplet]
L’équipage des Kwaks, mené par les Capitaine Cyd, est aux abois.
Ils étaient partit vers de lointaines contrées, à bord du vaisseau volant. Mais une tempête et un gigantesque Raz de marée fit chavirer le navire. Le Capitaine et le Salbatroce furent introuvables.
Les autres membres des Kwaks avaient survécus. Naora avait été jeté à l’eau à Amakna lors du chavirement. Sparki, Soda, et Blanche, ainsi que Kyjhn avaient pu descendre en catastrophe grâce aux ceinturons, mais le flux magique de Brise Quadrimentale les avait dispersé un peu partout. Albynn, Chtula et Chield ne se trouvaient pas à bord au moment fatidique. Saaul avait pu aider Chen et Ozzi à descendre du naufrage en un morceau, avant que le bateau disparaisse dans le vent avec son Capitaine. Outre était tombé à l’eau, malheur pour ce pauvre panda...
L’équipage désespérait de retrouver leur bateau, et leur Capitaine, en un morceau. Les ruines étaient nombreuse, et le Monde des Douze, vaste.
Puis, un soir, Blanche, la seconde, revint à Astrub, désespérée. Un papier accroché sur la poutre indiquait une demande de rançon :
« Equipage des Kwaks, si vous voulez revoir votre Capitaine vivant et en un morceau, venez au Bois de Gueule, à la première lune de Flovor, avec dix milles Kamas. Près du puits face à la mine, et sans gardes. »
Le soir de la lune, l’équipage se rendit au rendez-vous, et vit un homme masqué tenant leur Capitaine en garde.
L'équipage n'a pas de quoi payer la rançon. En échange, l'un des membres propose de se livrer et vendre comme esclave, et s'approche pour l'échange. Mais au dernier moment, il se jete sur le capitaine et l'entraine au fond du gouffre voisin, laissant le ravisseur à la merci de l'équipage restant...
Ils étaient partit vers de lointaines contrées, à bord du vaisseau volant. Mais une tempête et un gigantesque Raz de marée fit chavirer le navire. Le Capitaine et le Salbatroce furent introuvables.
Les autres membres des Kwaks avaient survécus. Naora avait été jeté à l’eau à Amakna lors du chavirement. Sparki, Soda, et Blanche, ainsi que Kyjhn avaient pu descendre en catastrophe grâce aux ceinturons, mais le flux magique de Brise Quadrimentale les avait dispersé un peu partout. Albynn, Chtula et Chield ne se trouvaient pas à bord au moment fatidique. Saaul avait pu aider Chen et Ozzi à descendre du naufrage en un morceau, avant que le bateau disparaisse dans le vent avec son Capitaine. Outre était tombé à l’eau, malheur pour ce pauvre panda...
L’équipage désespérait de retrouver leur bateau, et leur Capitaine, en un morceau. Les ruines étaient nombreuse, et le Monde des Douze, vaste.
Puis, un soir, Blanche, la seconde, revint à Astrub, désespérée. Un papier accroché sur la poutre indiquait une demande de rançon :
« Equipage des Kwaks, si vous voulez revoir votre Capitaine vivant et en un morceau, venez au Bois de Gueule, à la première lune de Flovor, avec dix milles Kamas. Près du puits face à la mine, et sans gardes. »
Le soir de la lune, l’équipage se rendit au rendez-vous, et vit un homme masqué tenant leur Capitaine en garde.
L'équipage n'a pas de quoi payer la rançon. En échange, l'un des membres propose de se livrer et vendre comme esclave, et s'approche pour l'échange. Mais au dernier moment, il se jete sur le capitaine et l'entraine au fond du gouffre voisin, laissant le ravisseur à la merci de l'équipage restant...
Albynn- Le Respectable
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Localisation : Devant mon ordi! T'as cru quoi?
Re: La Folie de Cyd (Fanfic choix multiple)[incomplet]
1
Cyd grommela. Un équipage d’incapable. Voilà à quoi finissaient par se réduire les Kwaks. Pour preuve, celui-ci, à moitié affalé sur lui. Un eniripsa blanc. Il ne l’avait même pas recruté lui-même. Celui-ci l’avait poussé dans le puits. Le même puits où le « ravisseur » menaçait de le balancer s’ils ne donnaient pas l’argent. Sacré comédien, le iop, d’ailleurs.
Mais bons Dieux, qu’est ce qui leur passait par la tête ? Au début, il était content : un des membres de l’équipage avait décidé de s’offrir comme otage à sa place. Puis au moment où il arrivait au niveau du ravisseur, il a hurlé un truc du genre « maintenant ! » et l’avait poussé dans le puits. Ho, au moins, il avait eu la bonne idée de planer pour ralentir la chute, mais ils auraient aussi bien pu tomber dans un puits de lave. Il s’en foutait, apparemment. Bande d’incapables.
Il se releva, s’épousseta, rajusta ses lunettes et fit le tout du lieu. Le vrai puits de lave se situait plus loin, rouge de chaleur. Le long des parois, de léger filet de roche en fusion coule vers les profondeurs. Il traina l’eni derrière un renfoncement de rocher, non visible sauf dans un angle. Il s’était assommé sur une saillie du gouffre dans la chute. Cyd avait une idée de l’utilité de celui-ci. Une utilité unique. L’occasion de se débarrasser d’un concurrent. Il ramassa une quantité maximale de plantes dans son sac et celui de son « planeur », et alla balancer le tout dans le vrai puits de lave. Des bruits de pas. Ils avaient trouvés l’échelle de corde cachée.
Un fumée âcre et épaisse s’éleva tandis que l’équipage descendait. Des cendres voletèrent doucement les longs des courants chauds.
Blanche arriva en première.
- Cyd ! Tu vas bien ?
Elle fit le tour de la salle d’un regard. La lave coulait tranquille le long des roches fendues, Cyd fixait obstinément le puits de lave d’un air grave.
- Où est Albynn ?
Il pointa devant lui. Une bouffée de fumé noire remontait, portant des volutes de cendres grises.
- Il a glissé dans le puits. Trop de chaleur, incapable de voler.
- Ho...non...
- Inutile de pleurer.
Elle fixa son air sévère. S’était-il passé quelque chose durant le crash ? Puis elle reporta à nouveau son regard sur une volée de cendre, l’air triste.
- Rentrez à Astrub. Préparez tout ce qu’il faut pour fêter mon retour. Tout de suite.
Son ton était inhabituellement si grave que personne ne protesta, même Blanche.
Il fait toujours sombre. Deux hommes, Bois de Gueule. L’un porte une cape et un masque, l’autre des lunettes et un long paquet balancé sur l’épaule. Face à face.
- Silk Mortemain ?
- Peut-être.
Le feca reconnaissait la carrure. Il s’était opposé à l’homme, à une époque où il croyait pouvoir se soucier des autres avant lui. Il lança vers le roublard ce qui avait une forme de carte de jeu :
- Voila votre cible. Naora, dit « le pêcheur ».
Sur la carte, un dessin au crayon. Un sacrieur pêchait joyeusement au bord de l’eau. Le roublard fixa la représentation fidèle puis reporta rapidement le regard sur le feca.
- Et voici mon payement.
Négligemment, Cyd lança le paquet longiforme devant les pieds du chef de Guilde. Une brume violacée entoura le roublard et l’objet, prévenant un piège contenu dans l’espèce de sac. Froissement. Silence. Exclamation étouffé. Rire. Froissement. La brume se dissipa. La fermeture à bouton du sac avait bougée. Le sac bougea légèrement de lui-même. Debout, le roublard fixa le feca d’un air goguenard.
- Quel revirement. Offrir en payement ce que l’on protégeait auparavant... Bien, je vais me charger de ton bonhomme. Le marché est assez malhonnête pour moi.
Le feca regarda le roublard partir, sans aucun air de remord. De la fermeture mal fermée dépassait une mèche blanche. Cyd se tourna et partit.
Blanche était peinée. Ils avaient récupérés Cyd, certes, mais le petit eni en avait payé le prix...
Elle n’aurait jamais dû accepter de le laisser faire. Ils auraient payés la rançon, et ils seraient tous là pour fêter le retour de Cyd.
Cyd...
Il avait l’air bien diffèrent. Lui toujours préoccupé par sa seule mécanique, voilà qu’il se changeait en... en statue de glace. Ton froid. Regard perçant. Injonctions rapides et acérées. Il ressemblait soudainement à un tyran. Et puis, ces éclairs de haine qu’il envoyait parfois à un membre d’équipage... La perte du Salbatros l’avait changé à ce point ? Assise au bar, elle n’arrivait pas franchement à s’amuser. Tous ceux situés à proximité de Cyd non plus, d’ailleurs. Il dégage une aura de sérieux inhabituelle. Il alla s’installer sur le tabouret face à elle.
- Comment vas-tu, Blanche ?
- Hm, ça va...
- Ne ment pas. Tu es tracassée.
Regard de feu, air sérieux.
- Tu as l’air d’avoir tellement changé depuis ce crash. Tu dégage une telle aura froide que tous les sentiments gèlent sur ton passage. Et je suis triste pour Albynn. Je n’aurais pas dû le laisser faire ça, même si ça nous as permis de te récupérer, j’aurais voulu que personne ne manque au retour. En plus, c’est moi qui ai accepté qu’il nous rejoigne. Il était encore jeune...
- On fera une veillée funèbre demain, si tu le souhaite. Et il savait à quoi il se risquait en rejoignant un équipage de pirates.
Il semblait dire cela pour la forme. D’un air de s’en moquer complètement. Blanche leva son regard peiné vers lui.
- Cyd, tu n’es plus le même...
- Je suis moi, Blanche. Et je t’aimerais toujours, ça ne changera jamais.
Il la prit contre elle, comme lorsqu’ils barrent ensemble. Puis il la regarda dans les yeux, serrant doucement ses épaules :
- Tu ferais mieux d’aller te coucher, tu te sentiras mieux demain.
- Oui...
Au loin, les premiers rayons d’aurore arrivent. Les lumières avant l’arrivée du soleil. Chen est de faction. Assis en tailleur au sommet du mat, il guette. Il tient un bâton de bambou en cas d’attaque inopinée. Cyd avait réussi à remettre le bateau « à flots ». Ou plutôt « à vents ». Mais en l’occurrence, le navire est incapable encore d’avancer.
Bruit mat. Bruits de pas. Il regarda le pont. Quelqu’un possédant une ceinture venait d’apparaitre sur le pont. Inconnu au bataillon. N’avait-on pas parlé d’une ceinture volée... ?
D’un bond agile, il prit appuis sur les cordages, descendis en glissant le longs des bouts et se laissa tomber doucement dans la cale. Cyd cogitait encore sur le moteur.
- Cyd ! Inconnu à bord !
- Description ?
3- L'inconnu est Albynn, ayant réussi (encore) à échapper à Silk.
4- l'inconnu est Silk, le Roublard de la veille.
Cyd grommela. Un équipage d’incapable. Voilà à quoi finissaient par se réduire les Kwaks. Pour preuve, celui-ci, à moitié affalé sur lui. Un eniripsa blanc. Il ne l’avait même pas recruté lui-même. Celui-ci l’avait poussé dans le puits. Le même puits où le « ravisseur » menaçait de le balancer s’ils ne donnaient pas l’argent. Sacré comédien, le iop, d’ailleurs.
Mais bons Dieux, qu’est ce qui leur passait par la tête ? Au début, il était content : un des membres de l’équipage avait décidé de s’offrir comme otage à sa place. Puis au moment où il arrivait au niveau du ravisseur, il a hurlé un truc du genre « maintenant ! » et l’avait poussé dans le puits. Ho, au moins, il avait eu la bonne idée de planer pour ralentir la chute, mais ils auraient aussi bien pu tomber dans un puits de lave. Il s’en foutait, apparemment. Bande d’incapables.
Il se releva, s’épousseta, rajusta ses lunettes et fit le tout du lieu. Le vrai puits de lave se situait plus loin, rouge de chaleur. Le long des parois, de léger filet de roche en fusion coule vers les profondeurs. Il traina l’eni derrière un renfoncement de rocher, non visible sauf dans un angle. Il s’était assommé sur une saillie du gouffre dans la chute. Cyd avait une idée de l’utilité de celui-ci. Une utilité unique. L’occasion de se débarrasser d’un concurrent. Il ramassa une quantité maximale de plantes dans son sac et celui de son « planeur », et alla balancer le tout dans le vrai puits de lave. Des bruits de pas. Ils avaient trouvés l’échelle de corde cachée.
Un fumée âcre et épaisse s’éleva tandis que l’équipage descendait. Des cendres voletèrent doucement les longs des courants chauds.
Blanche arriva en première.
- Cyd ! Tu vas bien ?
Elle fit le tour de la salle d’un regard. La lave coulait tranquille le long des roches fendues, Cyd fixait obstinément le puits de lave d’un air grave.
- Où est Albynn ?
Il pointa devant lui. Une bouffée de fumé noire remontait, portant des volutes de cendres grises.
- Il a glissé dans le puits. Trop de chaleur, incapable de voler.
- Ho...non...
- Inutile de pleurer.
Elle fixa son air sévère. S’était-il passé quelque chose durant le crash ? Puis elle reporta à nouveau son regard sur une volée de cendre, l’air triste.
- Rentrez à Astrub. Préparez tout ce qu’il faut pour fêter mon retour. Tout de suite.
Son ton était inhabituellement si grave que personne ne protesta, même Blanche.
Il fait toujours sombre. Deux hommes, Bois de Gueule. L’un porte une cape et un masque, l’autre des lunettes et un long paquet balancé sur l’épaule. Face à face.
- Silk Mortemain ?
- Peut-être.
Le feca reconnaissait la carrure. Il s’était opposé à l’homme, à une époque où il croyait pouvoir se soucier des autres avant lui. Il lança vers le roublard ce qui avait une forme de carte de jeu :
- Voila votre cible. Naora, dit « le pêcheur ».
Sur la carte, un dessin au crayon. Un sacrieur pêchait joyeusement au bord de l’eau. Le roublard fixa la représentation fidèle puis reporta rapidement le regard sur le feca.
- Et voici mon payement.
Négligemment, Cyd lança le paquet longiforme devant les pieds du chef de Guilde. Une brume violacée entoura le roublard et l’objet, prévenant un piège contenu dans l’espèce de sac. Froissement. Silence. Exclamation étouffé. Rire. Froissement. La brume se dissipa. La fermeture à bouton du sac avait bougée. Le sac bougea légèrement de lui-même. Debout, le roublard fixa le feca d’un air goguenard.
- Quel revirement. Offrir en payement ce que l’on protégeait auparavant... Bien, je vais me charger de ton bonhomme. Le marché est assez malhonnête pour moi.
Le feca regarda le roublard partir, sans aucun air de remord. De la fermeture mal fermée dépassait une mèche blanche. Cyd se tourna et partit.
Blanche était peinée. Ils avaient récupérés Cyd, certes, mais le petit eni en avait payé le prix...
Elle n’aurait jamais dû accepter de le laisser faire. Ils auraient payés la rançon, et ils seraient tous là pour fêter le retour de Cyd.
Cyd...
Il avait l’air bien diffèrent. Lui toujours préoccupé par sa seule mécanique, voilà qu’il se changeait en... en statue de glace. Ton froid. Regard perçant. Injonctions rapides et acérées. Il ressemblait soudainement à un tyran. Et puis, ces éclairs de haine qu’il envoyait parfois à un membre d’équipage... La perte du Salbatros l’avait changé à ce point ? Assise au bar, elle n’arrivait pas franchement à s’amuser. Tous ceux situés à proximité de Cyd non plus, d’ailleurs. Il dégage une aura de sérieux inhabituelle. Il alla s’installer sur le tabouret face à elle.
- Comment vas-tu, Blanche ?
- Hm, ça va...
- Ne ment pas. Tu es tracassée.
Regard de feu, air sérieux.
- Tu as l’air d’avoir tellement changé depuis ce crash. Tu dégage une telle aura froide que tous les sentiments gèlent sur ton passage. Et je suis triste pour Albynn. Je n’aurais pas dû le laisser faire ça, même si ça nous as permis de te récupérer, j’aurais voulu que personne ne manque au retour. En plus, c’est moi qui ai accepté qu’il nous rejoigne. Il était encore jeune...
- On fera une veillée funèbre demain, si tu le souhaite. Et il savait à quoi il se risquait en rejoignant un équipage de pirates.
Il semblait dire cela pour la forme. D’un air de s’en moquer complètement. Blanche leva son regard peiné vers lui.
- Cyd, tu n’es plus le même...
- Je suis moi, Blanche. Et je t’aimerais toujours, ça ne changera jamais.
Il la prit contre elle, comme lorsqu’ils barrent ensemble. Puis il la regarda dans les yeux, serrant doucement ses épaules :
- Tu ferais mieux d’aller te coucher, tu te sentiras mieux demain.
- Oui...
Au loin, les premiers rayons d’aurore arrivent. Les lumières avant l’arrivée du soleil. Chen est de faction. Assis en tailleur au sommet du mat, il guette. Il tient un bâton de bambou en cas d’attaque inopinée. Cyd avait réussi à remettre le bateau « à flots ». Ou plutôt « à vents ». Mais en l’occurrence, le navire est incapable encore d’avancer.
Bruit mat. Bruits de pas. Il regarda le pont. Quelqu’un possédant une ceinture venait d’apparaitre sur le pont. Inconnu au bataillon. N’avait-on pas parlé d’une ceinture volée... ?
D’un bond agile, il prit appuis sur les cordages, descendis en glissant le longs des bouts et se laissa tomber doucement dans la cale. Cyd cogitait encore sur le moteur.
- Cyd ! Inconnu à bord !
- Description ?
3- L'inconnu est Albynn, ayant réussi (encore) à échapper à Silk.
4- l'inconnu est Silk, le Roublard de la veille.
Albynn- Le Respectable
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Re: La Folie de Cyd (Fanfic choix multiple)[incomplet]
2
L’eniripsa entreprit de se relever, poussant des paumes sur le sol, se retrouvant au-dessus de son Capitaine le feca. Celui-ci ouvrit brusquement les yeux, et l’envoya bouler d’une poussée brusque du bras. Le Capitaine des Kwaks se releva et tapota les diverses partie de son armure de cuir, ôtant la poussière. Le gosse eniripsa avait roulé jusqu'à un rocher, étouffant un « aourf » à l’atterrissage. Au fond du puit de Brakmar, des trainées de laves coulaient à travers les fissures du mur. En même temps qu’il se faisait propre, le capitaine gronda :
- Dis donc, tu as de la chance que cette cheminée soit désaffectée, sinon nous étions cuits au sens propre. Tu n’as même pas vérifié avant de sauter ! Il t’arrive de réfléchir avant d’agir ?
Albynn s’agenouilla et regarda son chef, situé de dos, d’un air profondément désolé :
- Pardon... Je suis déjà tombé dans ce puits, donc je savais avant de sauter qu’il n’y avait pas de danger, hormis la chute....
Cyd fit demi-tour, se mettant face à l’eni assis au sol. Il se baissa légèrement et saisit son haut à deux poignes, au niveau de la clavicule, mettant son visage à même hauteur. L’eni ne toucha alors plus terre :
- « Hormis la chute » !?
Il était hors de ses gonds, lui hurlant dessus au possible. Durant quelque secondes, les grésillements du feu liquide ne furent plus audibles.
- Qu’est-ce que tu as dans le crâne ? Tu pensais qu’en priant Eniripsa, une volée de Corbac allait nous faire atterrir doucement ? Qu’un chariot de plume de Salbatroce s’était écrasé au fond depuis que tu étais venu ?
Terrorisé et oreilles pointues à l’horizontale, fixant le capitaine aux yeux dilatés, il balbutia :
- J-j’ai amortis l-le choc en-en planant, v-vous voyez bien qu-que ça a suffi...
- Ton « poids plume » m’est tombé dessus, tu as manqué de me briser la colonne !
Complètement terrifié, l’eniripsa ferma les yeux pour ne pas voir la colère noire du Capitaine.
- J’ai mal au dos par ta faute ! Si tu t’étais tenu tranquille, je...
Il s’arrêta. Il devait se reprendre. S’il commençait à perdre son sang-froid ainsi, l’équipage serait fichu de le reléguer au rang de « prisonnier fou » à fond de cale. Alors s’il sortait à ce gosse qu’il aurait mieux fait de se faire emmener par le kidnappeur que de lui faire mal au dos, la pilule passerait plutôt mal. Il se reprit, et déposa le petit au sol sur ses deux pieds. Surpris, le médecin redressa les oreilles et rouvrit les yeux, aux aguets, questionnant du regard.
- Mes excuses, petit, je suis à cran, à cause de tout ce temps à ne pas savoir ce qui vous était arrivé.
Encore sous le choc, celui-ci répondit :
- Pas...pas grave Capitaine Cyd... J’aurais dû plus m’activer pour voler...
Plus pour faire bonne figure que le rassurer, le Capitaine lui tapota la tête et se retourna à nouveau. Une corde descendait dans le gouffre. La première à descendre fut Blanche, la Seconde. Elle alla droit vers Cyd, l’air inquiet :
- Cyd ! Tu vas bien ? Le ravisseur ne t’a pas fait de mal ?
- Non, c’est bon.
Un à un, le reste de l’équipe descendit. Soda, Saaul, Chtula, Kijhn ouvraient la marche. Chen et Naora descendirent d’un pied plutôt leste, légèrement en retard.
Silence gêné. D’un pas assuré, Cyd fonça vers la corde de remontée et monta comme jamais. Les uns à la suite des autres, les membres d’équipage le suivirent, un malaise flottait entre eux. Alors qu’Al allait monter, Blanche l’arrêta :
- Al, non !
- Que...quoi ?
Elle s’approcha et passa les mains dans le dos, entreprenant de lui attacher un bandeau couleur des Kwaks, gris et jaune.
- B-Blanche ?
- C’est bon, grimpe maintenant.
Sans comprendre, l’eni entreprit de monter à tâtons. Il finit par arriver en haut, dans l’herbe du Bois de Gueule. Cyd, plus loin, regardait le cadavre au sol. Ils l’avaient massacré sans une once de pitié. Tirs de balles, coups d’armes blanches. La bosse qu’il voyait tenait surement lieu de marque de fabrique d’un lourd tonneau pandawa. Il se retourna, voyant Blanche en train de guider l’eni, faisant un large détour au niveau du cadavre.
Blanche. Si gentille, si bienveillante. Si Prévoyante.
Il la fixa alors qu’elle faisait pivoter l’eni autour du mort qu’il ne devait pas voir.
Sa Blanche, bientôt.
26 Une fête de bien retour est lancée, mais un sacrieur a quelques contacts avec Blanche...
27 la fête de bien retour est lancée. Cyd découvre alors le choix du cœur de Blanche... Inceste!
28 Un pirate d'un équipage voisin s'invite à la fête de bien retour...
29 Durant la fête, Cyd fait bien sentir ses positions aux autres, vis à vis de Blanche... Echauffourée avec un eca bleu !
L’eniripsa entreprit de se relever, poussant des paumes sur le sol, se retrouvant au-dessus de son Capitaine le feca. Celui-ci ouvrit brusquement les yeux, et l’envoya bouler d’une poussée brusque du bras. Le Capitaine des Kwaks se releva et tapota les diverses partie de son armure de cuir, ôtant la poussière. Le gosse eniripsa avait roulé jusqu'à un rocher, étouffant un « aourf » à l’atterrissage. Au fond du puit de Brakmar, des trainées de laves coulaient à travers les fissures du mur. En même temps qu’il se faisait propre, le capitaine gronda :
- Dis donc, tu as de la chance que cette cheminée soit désaffectée, sinon nous étions cuits au sens propre. Tu n’as même pas vérifié avant de sauter ! Il t’arrive de réfléchir avant d’agir ?
Albynn s’agenouilla et regarda son chef, situé de dos, d’un air profondément désolé :
- Pardon... Je suis déjà tombé dans ce puits, donc je savais avant de sauter qu’il n’y avait pas de danger, hormis la chute....
Cyd fit demi-tour, se mettant face à l’eni assis au sol. Il se baissa légèrement et saisit son haut à deux poignes, au niveau de la clavicule, mettant son visage à même hauteur. L’eni ne toucha alors plus terre :
- « Hormis la chute » !?
Il était hors de ses gonds, lui hurlant dessus au possible. Durant quelque secondes, les grésillements du feu liquide ne furent plus audibles.
- Qu’est-ce que tu as dans le crâne ? Tu pensais qu’en priant Eniripsa, une volée de Corbac allait nous faire atterrir doucement ? Qu’un chariot de plume de Salbatroce s’était écrasé au fond depuis que tu étais venu ?
Terrorisé et oreilles pointues à l’horizontale, fixant le capitaine aux yeux dilatés, il balbutia :
- J-j’ai amortis l-le choc en-en planant, v-vous voyez bien qu-que ça a suffi...
- Ton « poids plume » m’est tombé dessus, tu as manqué de me briser la colonne !
Complètement terrifié, l’eniripsa ferma les yeux pour ne pas voir la colère noire du Capitaine.
- J’ai mal au dos par ta faute ! Si tu t’étais tenu tranquille, je...
Il s’arrêta. Il devait se reprendre. S’il commençait à perdre son sang-froid ainsi, l’équipage serait fichu de le reléguer au rang de « prisonnier fou » à fond de cale. Alors s’il sortait à ce gosse qu’il aurait mieux fait de se faire emmener par le kidnappeur que de lui faire mal au dos, la pilule passerait plutôt mal. Il se reprit, et déposa le petit au sol sur ses deux pieds. Surpris, le médecin redressa les oreilles et rouvrit les yeux, aux aguets, questionnant du regard.
- Mes excuses, petit, je suis à cran, à cause de tout ce temps à ne pas savoir ce qui vous était arrivé.
Encore sous le choc, celui-ci répondit :
- Pas...pas grave Capitaine Cyd... J’aurais dû plus m’activer pour voler...
Plus pour faire bonne figure que le rassurer, le Capitaine lui tapota la tête et se retourna à nouveau. Une corde descendait dans le gouffre. La première à descendre fut Blanche, la Seconde. Elle alla droit vers Cyd, l’air inquiet :
- Cyd ! Tu vas bien ? Le ravisseur ne t’a pas fait de mal ?
- Non, c’est bon.
Un à un, le reste de l’équipe descendit. Soda, Saaul, Chtula, Kijhn ouvraient la marche. Chen et Naora descendirent d’un pied plutôt leste, légèrement en retard.
Silence gêné. D’un pas assuré, Cyd fonça vers la corde de remontée et monta comme jamais. Les uns à la suite des autres, les membres d’équipage le suivirent, un malaise flottait entre eux. Alors qu’Al allait monter, Blanche l’arrêta :
- Al, non !
- Que...quoi ?
Elle s’approcha et passa les mains dans le dos, entreprenant de lui attacher un bandeau couleur des Kwaks, gris et jaune.
- B-Blanche ?
- C’est bon, grimpe maintenant.
Sans comprendre, l’eni entreprit de monter à tâtons. Il finit par arriver en haut, dans l’herbe du Bois de Gueule. Cyd, plus loin, regardait le cadavre au sol. Ils l’avaient massacré sans une once de pitié. Tirs de balles, coups d’armes blanches. La bosse qu’il voyait tenait surement lieu de marque de fabrique d’un lourd tonneau pandawa. Il se retourna, voyant Blanche en train de guider l’eni, faisant un large détour au niveau du cadavre.
Blanche. Si gentille, si bienveillante. Si Prévoyante.
Il la fixa alors qu’elle faisait pivoter l’eni autour du mort qu’il ne devait pas voir.
Sa Blanche, bientôt.
26 Une fête de bien retour est lancée, mais un sacrieur a quelques contacts avec Blanche...
27 la fête de bien retour est lancée. Cyd découvre alors le choix du cœur de Blanche... Inceste!
28 Un pirate d'un équipage voisin s'invite à la fête de bien retour...
29 Durant la fête, Cyd fait bien sentir ses positions aux autres, vis à vis de Blanche... Echauffourée avec un eca bleu !
Albynn- Le Respectable
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Re: La Folie de Cyd (Fanfic choix multiple)[incomplet]
3
- Description ?
- Petit, blanc, eniripsa. Habits principalement verts.
Il leva le regard.
- Attrape cet espion, sans bruit. J’arrive.
Le sommet du soleil darda ses rayons le long du pont. Sur celui-ci, trois personnes. Droit comme un arbre de transmission, Cyd interrogeais l’eniripsa blanc, fermement retenu par le panda Chen.
- Qui es-tu et d’où viens-tu ?
- Monsieur Cyd, je vous l’ai déjà dit ! Je m’appelle Albynn, et je fais partis des Kwaks ! C’est Blanche qui m’a engagée ! Vous vous rappelez... ? Albynn.... ?
- Mensonge. Albynn est mort en me sauvant. Tu penses nous duper parce que tu lui ressemble ? J’ai déjà vu des gens lui ressemblant, et tu ne peux qu’être l’un d’eux. Il n’y pas d’autre explication.
- Monsieur Cyd...
- Supposons que tu sois Albynn. Comment peux-tu avoir survécu à la chute dans la lave ? Tout ceux présents ont vu ses cendre remonter du puits.
L’eniripsa blanc baissa les oreilles. Intérieurement, il avait peur de comprendre le comportement de Cyd.
- Vous m’avez fait passé pour mort, puis livré à Silk Mortemain...
Le reste de la phrase fut noyée dans le haussement de ton du Capitaine :
- Grotesque. Blanche a dû raconter plusieurs fois cette histoire. Tout le monde sais que je me suis battu avec ce roublard pour sortir Albynn de ses sales pattes. Et je ne gagnerais rien à m’allier avec ce genre de personnage. Assez de mensonges.
Des curieux étaient sortis de la cale, réveillés par le soleil levant. Sacrieurs, pandas feca et sram faisaient ronde autour de l’interrogatoire. Personne ne pipait mot. Cyd tendis un foulard Kwaks à un panda pas loin.
- Outre, bâillonne-moi ce sosie-espion. Il m’insupporte au plus haut point.
- Monsieur Cyd ! Hurla le concerné.
L’eni refusait de se laisser faire. Quand Outre approchait de sa tête, il se penchait dans le sens opposé. D’autre membres de l’équipage vinrent en aide à Chen, maintenant l’espion, bras en croix et à genoux au sol, limitant ses mouvements. Chen le maintenait par le bras gauche. Un sacrieur le coinçait au sol en appuyant sur ses épaules. Une sram lui tenait le second bras. Le panda Outre, bien qu’encore saoul, avait réussi à coller le bâillon sur la bouche du brailleur. Il n’arrivait plus qu’à émettre des « hmmm » de protestation.
Cyd regarda le soleil se levant. Le long de la plaine s’étiraient chaque rayon. Il sourit, tendis la main pour ôter la ceinture de téléportation du prisonnier et déclara :
- Les gars, je pense que vous allez vous amusez. Sortez la planche.
Un pioussin voletait, boule de plume grise sur le ciel bleu. Une grosse masse en plein ciel attira sa curiosité. Il se percha sur un cordage du bateau volant et observa.
Une planche, ou plutôt LA planche avait été sortie, pendante au-dessus du vide. Pas du tout rassuré, un eni bâillonné, poignets attachés dans le dos, fixait le sol situé très loin en contrebas, sous la planche en question. Le Capitaine souris d’un air très peu engageant. Etrangement, les membres d’équipages sont silencieux. Tous ceux qui avaient connus le Capitaine lui trouvaient maintenant un air à figer un Corbac sur place. Chen ne pouvait pas s’empêcher de trouver le Capitaine Cyd très diffèrent de ce qu’on racontait dans les histoires. Blanche et Naora n’ont pourtant pas réputation de faire dans les légendes. Et il pouvait sentir une aura noire venant du Capitaine, et une aura paisible mais emplie de terreur chez l’espion. Bien que son maitre lui ai dit que les aura se camouflent, la sentir dénote immédiatement de la nature de son porteur. Cyd nourrissait peut-être une haine particulière contre l’intrus ? Néanmoins, à son gout, quelque chose clochait fortement dans la situation. Mais il ne pouvait pas s’opposer directement au Capitaine. Discrètement, il s’éloigna de la cohue et descendis vers la cale.
L’eni avait du mal à tenir debout sur la planche, mais l’envie de survivre l’y maintenait. Il s’était visiblement battu avant d’arriver. Accrocs, égratignures, cheveux ébouriffés et pleins de brindilles. Il est déjà fatigué, en conclu le Capitaine. Une bourrasque passa. Le « planchaire » s’arqua, penché vers le bateau, pied décalés et parallèles, tel un skateur prêt à s’élancer. Cyd pensait qu’il tomberait vite, mais il a un fichu équilibre de survie. Il tendit la main gauche à plat vers l’équipage.
- Donnez-moi une arme. Tout de suite.
Etrangement, même si personne ne porte d’armes sur le pont, un sabre sortis de nulle part et passa de main en main jusqu’au feca. Il était bien décidé à se débarrasser du gêneur. Ceux qui le connaissent bien sauront de suite que c’est vraiment lui, et ce gosse est trop franc pour ne pas être cru à ses dépens. Une bonne crêpe au sol, voilà qui le tiendra au silence éternel.
Il grimpa sur l’entrée de la planche, sabre tendu.
- Bien, je te laisse le choix : perdre la tête ou sauter.
L’ « intrus » fixa la pointe, puis regarda le sol loin en bas. Choix relativement simple. Il regarda une dernière fois le Capitaine, espérant un peu de miséricorde. L’équipage chuchota.
- Silence, les Kwaks.
Le capitaine se rapprocha, frôlant la portée d’attaque. L’eni se décala au-dessus du vide et disparu à vue. Puis un éclair noir passa par-dessus la rambarde, poursuivant le garçon en chute libre. Bruit mat. Chuchotements. Cyd se décala le long de la planche. Ainsi positionné, il pouvait voir tout le flanc du bateau. Une longue trainée d’encre solide retenait l’eni le long du navire. La trainée tendue passait par-dessus le bastingage est se perdait au milieu de l’équipage.
- Dispersez-vous.
5- le sauveur est le neveu de Blanche, Sparki.
6- le sauveur est Ozzi, garde du corps parmi les Kwaks.
- Description ?
- Petit, blanc, eniripsa. Habits principalement verts.
Il leva le regard.
- Attrape cet espion, sans bruit. J’arrive.
Le sommet du soleil darda ses rayons le long du pont. Sur celui-ci, trois personnes. Droit comme un arbre de transmission, Cyd interrogeais l’eniripsa blanc, fermement retenu par le panda Chen.
- Qui es-tu et d’où viens-tu ?
- Monsieur Cyd, je vous l’ai déjà dit ! Je m’appelle Albynn, et je fais partis des Kwaks ! C’est Blanche qui m’a engagée ! Vous vous rappelez... ? Albynn.... ?
- Mensonge. Albynn est mort en me sauvant. Tu penses nous duper parce que tu lui ressemble ? J’ai déjà vu des gens lui ressemblant, et tu ne peux qu’être l’un d’eux. Il n’y pas d’autre explication.
- Monsieur Cyd...
- Supposons que tu sois Albynn. Comment peux-tu avoir survécu à la chute dans la lave ? Tout ceux présents ont vu ses cendre remonter du puits.
L’eniripsa blanc baissa les oreilles. Intérieurement, il avait peur de comprendre le comportement de Cyd.
- Vous m’avez fait passé pour mort, puis livré à Silk Mortemain...
Le reste de la phrase fut noyée dans le haussement de ton du Capitaine :
- Grotesque. Blanche a dû raconter plusieurs fois cette histoire. Tout le monde sais que je me suis battu avec ce roublard pour sortir Albynn de ses sales pattes. Et je ne gagnerais rien à m’allier avec ce genre de personnage. Assez de mensonges.
Des curieux étaient sortis de la cale, réveillés par le soleil levant. Sacrieurs, pandas feca et sram faisaient ronde autour de l’interrogatoire. Personne ne pipait mot. Cyd tendis un foulard Kwaks à un panda pas loin.
- Outre, bâillonne-moi ce sosie-espion. Il m’insupporte au plus haut point.
- Monsieur Cyd ! Hurla le concerné.
L’eni refusait de se laisser faire. Quand Outre approchait de sa tête, il se penchait dans le sens opposé. D’autre membres de l’équipage vinrent en aide à Chen, maintenant l’espion, bras en croix et à genoux au sol, limitant ses mouvements. Chen le maintenait par le bras gauche. Un sacrieur le coinçait au sol en appuyant sur ses épaules. Une sram lui tenait le second bras. Le panda Outre, bien qu’encore saoul, avait réussi à coller le bâillon sur la bouche du brailleur. Il n’arrivait plus qu’à émettre des « hmmm » de protestation.
Cyd regarda le soleil se levant. Le long de la plaine s’étiraient chaque rayon. Il sourit, tendis la main pour ôter la ceinture de téléportation du prisonnier et déclara :
- Les gars, je pense que vous allez vous amusez. Sortez la planche.
Un pioussin voletait, boule de plume grise sur le ciel bleu. Une grosse masse en plein ciel attira sa curiosité. Il se percha sur un cordage du bateau volant et observa.
Une planche, ou plutôt LA planche avait été sortie, pendante au-dessus du vide. Pas du tout rassuré, un eni bâillonné, poignets attachés dans le dos, fixait le sol situé très loin en contrebas, sous la planche en question. Le Capitaine souris d’un air très peu engageant. Etrangement, les membres d’équipages sont silencieux. Tous ceux qui avaient connus le Capitaine lui trouvaient maintenant un air à figer un Corbac sur place. Chen ne pouvait pas s’empêcher de trouver le Capitaine Cyd très diffèrent de ce qu’on racontait dans les histoires. Blanche et Naora n’ont pourtant pas réputation de faire dans les légendes. Et il pouvait sentir une aura noire venant du Capitaine, et une aura paisible mais emplie de terreur chez l’espion. Bien que son maitre lui ai dit que les aura se camouflent, la sentir dénote immédiatement de la nature de son porteur. Cyd nourrissait peut-être une haine particulière contre l’intrus ? Néanmoins, à son gout, quelque chose clochait fortement dans la situation. Mais il ne pouvait pas s’opposer directement au Capitaine. Discrètement, il s’éloigna de la cohue et descendis vers la cale.
L’eni avait du mal à tenir debout sur la planche, mais l’envie de survivre l’y maintenait. Il s’était visiblement battu avant d’arriver. Accrocs, égratignures, cheveux ébouriffés et pleins de brindilles. Il est déjà fatigué, en conclu le Capitaine. Une bourrasque passa. Le « planchaire » s’arqua, penché vers le bateau, pied décalés et parallèles, tel un skateur prêt à s’élancer. Cyd pensait qu’il tomberait vite, mais il a un fichu équilibre de survie. Il tendit la main gauche à plat vers l’équipage.
- Donnez-moi une arme. Tout de suite.
Etrangement, même si personne ne porte d’armes sur le pont, un sabre sortis de nulle part et passa de main en main jusqu’au feca. Il était bien décidé à se débarrasser du gêneur. Ceux qui le connaissent bien sauront de suite que c’est vraiment lui, et ce gosse est trop franc pour ne pas être cru à ses dépens. Une bonne crêpe au sol, voilà qui le tiendra au silence éternel.
Il grimpa sur l’entrée de la planche, sabre tendu.
- Bien, je te laisse le choix : perdre la tête ou sauter.
L’ « intrus » fixa la pointe, puis regarda le sol loin en bas. Choix relativement simple. Il regarda une dernière fois le Capitaine, espérant un peu de miséricorde. L’équipage chuchota.
- Silence, les Kwaks.
Le capitaine se rapprocha, frôlant la portée d’attaque. L’eni se décala au-dessus du vide et disparu à vue. Puis un éclair noir passa par-dessus la rambarde, poursuivant le garçon en chute libre. Bruit mat. Chuchotements. Cyd se décala le long de la planche. Ainsi positionné, il pouvait voir tout le flanc du bateau. Une longue trainée d’encre solide retenait l’eni le long du navire. La trainée tendue passait par-dessus le bastingage est se perdait au milieu de l’équipage.
- Dispersez-vous.
5- le sauveur est le neveu de Blanche, Sparki.
6- le sauveur est Ozzi, garde du corps parmi les Kwaks.
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Re: La Folie de Cyd (Fanfic choix multiple)[incomplet]
4
- Un roublard, du genre à masque noir et blanc.
- Ha, je l’attendais. Reste là à vérifier deux minutes que le moteur ne se remet pas à bouillir.
Silk regarda le bureau-cabine d’un tour du regard. Intéressant, comme endroit. Des livres, plusieurs glyphes trainant sur un coffre. Une porte fermée menant à la cabine de couchage du Capitaine. Un bureau à paperasse. Dessus, des parchemins de brouillons, une bouteille d’encre, une plume. Assis dans son fauteuil molletonné, Cyd regarda le roublard resté debout. Menton posé sur ses bras croisés, ses coudes reposent sur la table.
- Bon, qu’est-ce que tu veux ?
- Ho, on ne peut juste passer dire bonjour, demanda le roublad d’un air presque innocent.
Cyd soupira, exaspéré.
- Venant d’un roublard, impossible. Encore moins de vous. Alors, qu’est-ce que vous voulez ?
Le roublard ria un coup. Le nouveau Cyd ressemblait bien à un Brâkmarien pur sucre, comme son impression le lui avait dit. Il passa sa main, poussant sa cape, le long de son ceinturon, et décrocha une bourse de cuir, fermée par deux cordons, qui alla voler directement vers le bureau. Pur reflexe, Cyd déclencha un glyphe Armure Arc-en-ciel, s’attendant à une bombe. Une armure de pur métal gris le recouvrit, la protection des yeux et les gants luisent d’un éclat arc-en-ciel. Silk se marra.
- Inutile de paniquer, ce n’est pas une bombe.
22 la bourse contient de l’argent
23 la bourse contient un morceau de corde
- Un roublard, du genre à masque noir et blanc.
- Ha, je l’attendais. Reste là à vérifier deux minutes que le moteur ne se remet pas à bouillir.
Silk regarda le bureau-cabine d’un tour du regard. Intéressant, comme endroit. Des livres, plusieurs glyphes trainant sur un coffre. Une porte fermée menant à la cabine de couchage du Capitaine. Un bureau à paperasse. Dessus, des parchemins de brouillons, une bouteille d’encre, une plume. Assis dans son fauteuil molletonné, Cyd regarda le roublard resté debout. Menton posé sur ses bras croisés, ses coudes reposent sur la table.
- Bon, qu’est-ce que tu veux ?
- Ho, on ne peut juste passer dire bonjour, demanda le roublad d’un air presque innocent.
Cyd soupira, exaspéré.
- Venant d’un roublard, impossible. Encore moins de vous. Alors, qu’est-ce que vous voulez ?
Le roublard ria un coup. Le nouveau Cyd ressemblait bien à un Brâkmarien pur sucre, comme son impression le lui avait dit. Il passa sa main, poussant sa cape, le long de son ceinturon, et décrocha une bourse de cuir, fermée par deux cordons, qui alla voler directement vers le bureau. Pur reflexe, Cyd déclencha un glyphe Armure Arc-en-ciel, s’attendant à une bombe. Une armure de pur métal gris le recouvrit, la protection des yeux et les gants luisent d’un éclat arc-en-ciel. Silk se marra.
- Inutile de paniquer, ce n’est pas une bombe.
22 la bourse contient de l’argent
23 la bourse contient un morceau de corde
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Re: La Folie de Cyd (Fanfic choix multiple)[incomplet]
5
- Dispersez-vous.
Les uns les autres se poussèrent, montrant un jeune sacrieur roux au bout des tatouages. Le petit Sparki.
- Tu feras pas de mal à tonton Albynn. Tata Blanche serait pas contente.
Cyd s’avança, prêt à trancher les lignes noires à coup de sabre rouillé. Un cri venant des cabines l’arrêta dans sa course.
- Cyd ! Sparki !
Chen revenait, accompagné de Blanche paniquée. Son regard couru de Sparki à Cyd, face à face...ou presque étant donné la taille du neveu.
- Chen ? Où est Albynn ?
Celui-ci tourna la tête vers la planche vide, puis répondit, mal à l’aise.
- Il était... sur la planche.
Sparki fit un signe à sa tante et pointa le bastingage en direction des tatouages :
- Tonton Albynn fait de la balançoire.
Pour Albynn, le choix était évident. Même fatigué et avec le froid mordant, il avait plus de chance de survivre à cette chute qu’à un coupage de tête. En battant assez vite des ailes, il pouvait surement ralentir assez ou se décaler au-dessus d’un petit court d’eau. Il avait opté pour le saut. Il ne s’était pas franchement attendu à être suspendu dans les airs, pas loin du flanc de bois. Quelque chose tirait sur sa chemise. Il ne pouvait pas s’être accroché à un clou. De un, il avait dévié de son point de départ, et mémé s’il s’était rapproché du bois, il ne le touchait pas. Il sentit un petit coup sur l’épaule et tourna la tête. Une sorte de ficelle composée de symbole venait de s’y accrocher. Un tatouage sacrieur. On le remontait. Cyd avait-il changé d’avis ?
En croisant son regard à sa gauche, il comprit que non. Une voix claire lui faisait des reproches.
- Non, mais qu’est-ce qui te prend ?
- J’ai vu Albynn tomber dans le puits, de mes yeux. Je ne supporte pas les menteurs et les espions.
Le balancé n’arrivait pas à décoller les yeux du Capitaine. Celui-ci lui lança un regard perçant, tandis que Blanche lui enlevait le bâillon noir et jaune. Le panda Chen dégrippait les liens, Sparki rappela ses tatouages sombres. Al ne pouvait pas s’empêcher de fixer le regard du Capitaine.
« La longueur de ta vie dépend de ce que tu vas raconter maintenant. »
L’eni avait déjà vu ce genre de regard. Ce devait être ni la première ni la dernière fois qu’on le menaçait indirectement.
- Al, tu vas bien ! Comment as-tu survécu ?
Il ouvrit la bouche pour répondre. Ses paroles sortirent quelques secondes après :
- J’ai glissé dans le puits, mais y’avait une corniche et je me suis accroché...
- Ha, et explique comment as-t-on vu une fumée noire et des cendres remonter ?
Le Chef Kwaks n’en démordait pas. Personne ne devait comprendre ce qu’il avait voulu faire disparaitre. La seule garantie qu’il avait en ce moment, c’était la peur de l’eni face à un Capitaine aux pleins pouvoirs, ou presque.
- Mon sac s’est ouvert et mes ressources sont tombés dans la lave, je vous ai dit...
« Je vous ai dit », nota Cyd. Bien, il justifiait lui-même le « malentendu ».
- Comme c’est pratique. Et pourquoi ne pas avoir appelé au secours ?
- Je...Je ne savais pas que vous étiez encore en haut....
Il fixa le sol, oreilles basses, l’air embarrassé.
- Ouai, bonne excuse... Sur la planche, le menteur.
- Cyd !
Blanche lui lança un regard scandalisé.
- Tu devrais le savoir, depuis le temps, il y a un moyen simple de vérifier si c’est vraiment Albynn !
Elle attrapa le concerné par la main, un éclair de métal fendit l’air. Du sang blanc goutta doucement au sol. Elle venait de faire une coupure sur le bras d’Albynn. Selon les sacrieur, le sang ne ment pas. En ce cas-ci, le sang disait vrai.
- Mais tu ne pouvais pas en parler, idiot ?
- Je...
Blanche le lâcha, et il se soigna avec une bulle d’eau. Cyd s’avança et lui fila une claque dans le dos.
- Bon retour, le mort. Mais évite de disparaitre, la prochaine fois, vu ?
Les oreilles pointues de l’eni restèrent baissées devant le regard foudroyant. En apparence, un Capitaine heureux de retrouver un membre d’équipage. Intérieurement, il lui lançait : « Parle, et ce seront tes dernières paroles. »
Blanche se mit à le pousser brusquement vers la cale :
- Tu ferais mieux d’aller te reposer ! Aller, en avant marche !
- Ou-oui...
7- Chen est un panda vaillant, au coeur porté par le Kung Fu, le respect et la Justice, et décide de discuter avec Blanche pour avoir le fin mot de l'histoire.
8-Ozzi prend très à coeur son rôle de Protecteur. Cyd a l'air de devenir une menace pour l'équipage. Discussion avec Blanche.
- Dispersez-vous.
Les uns les autres se poussèrent, montrant un jeune sacrieur roux au bout des tatouages. Le petit Sparki.
- Tu feras pas de mal à tonton Albynn. Tata Blanche serait pas contente.
Cyd s’avança, prêt à trancher les lignes noires à coup de sabre rouillé. Un cri venant des cabines l’arrêta dans sa course.
- Cyd ! Sparki !
Chen revenait, accompagné de Blanche paniquée. Son regard couru de Sparki à Cyd, face à face...ou presque étant donné la taille du neveu.
- Chen ? Où est Albynn ?
Celui-ci tourna la tête vers la planche vide, puis répondit, mal à l’aise.
- Il était... sur la planche.
Sparki fit un signe à sa tante et pointa le bastingage en direction des tatouages :
- Tonton Albynn fait de la balançoire.
Pour Albynn, le choix était évident. Même fatigué et avec le froid mordant, il avait plus de chance de survivre à cette chute qu’à un coupage de tête. En battant assez vite des ailes, il pouvait surement ralentir assez ou se décaler au-dessus d’un petit court d’eau. Il avait opté pour le saut. Il ne s’était pas franchement attendu à être suspendu dans les airs, pas loin du flanc de bois. Quelque chose tirait sur sa chemise. Il ne pouvait pas s’être accroché à un clou. De un, il avait dévié de son point de départ, et mémé s’il s’était rapproché du bois, il ne le touchait pas. Il sentit un petit coup sur l’épaule et tourna la tête. Une sorte de ficelle composée de symbole venait de s’y accrocher. Un tatouage sacrieur. On le remontait. Cyd avait-il changé d’avis ?
En croisant son regard à sa gauche, il comprit que non. Une voix claire lui faisait des reproches.
- Non, mais qu’est-ce qui te prend ?
- J’ai vu Albynn tomber dans le puits, de mes yeux. Je ne supporte pas les menteurs et les espions.
Le balancé n’arrivait pas à décoller les yeux du Capitaine. Celui-ci lui lança un regard perçant, tandis que Blanche lui enlevait le bâillon noir et jaune. Le panda Chen dégrippait les liens, Sparki rappela ses tatouages sombres. Al ne pouvait pas s’empêcher de fixer le regard du Capitaine.
« La longueur de ta vie dépend de ce que tu vas raconter maintenant. »
L’eni avait déjà vu ce genre de regard. Ce devait être ni la première ni la dernière fois qu’on le menaçait indirectement.
- Al, tu vas bien ! Comment as-tu survécu ?
Il ouvrit la bouche pour répondre. Ses paroles sortirent quelques secondes après :
- J’ai glissé dans le puits, mais y’avait une corniche et je me suis accroché...
- Ha, et explique comment as-t-on vu une fumée noire et des cendres remonter ?
Le Chef Kwaks n’en démordait pas. Personne ne devait comprendre ce qu’il avait voulu faire disparaitre. La seule garantie qu’il avait en ce moment, c’était la peur de l’eni face à un Capitaine aux pleins pouvoirs, ou presque.
- Mon sac s’est ouvert et mes ressources sont tombés dans la lave, je vous ai dit...
« Je vous ai dit », nota Cyd. Bien, il justifiait lui-même le « malentendu ».
- Comme c’est pratique. Et pourquoi ne pas avoir appelé au secours ?
- Je...Je ne savais pas que vous étiez encore en haut....
Il fixa le sol, oreilles basses, l’air embarrassé.
- Ouai, bonne excuse... Sur la planche, le menteur.
- Cyd !
Blanche lui lança un regard scandalisé.
- Tu devrais le savoir, depuis le temps, il y a un moyen simple de vérifier si c’est vraiment Albynn !
Elle attrapa le concerné par la main, un éclair de métal fendit l’air. Du sang blanc goutta doucement au sol. Elle venait de faire une coupure sur le bras d’Albynn. Selon les sacrieur, le sang ne ment pas. En ce cas-ci, le sang disait vrai.
- Mais tu ne pouvais pas en parler, idiot ?
- Je...
Blanche le lâcha, et il se soigna avec une bulle d’eau. Cyd s’avança et lui fila une claque dans le dos.
- Bon retour, le mort. Mais évite de disparaitre, la prochaine fois, vu ?
Les oreilles pointues de l’eni restèrent baissées devant le regard foudroyant. En apparence, un Capitaine heureux de retrouver un membre d’équipage. Intérieurement, il lui lançait : « Parle, et ce seront tes dernières paroles. »
Blanche se mit à le pousser brusquement vers la cale :
- Tu ferais mieux d’aller te reposer ! Aller, en avant marche !
- Ou-oui...
7- Chen est un panda vaillant, au coeur porté par le Kung Fu, le respect et la Justice, et décide de discuter avec Blanche pour avoir le fin mot de l'histoire.
8-Ozzi prend très à coeur son rôle de Protecteur. Cyd a l'air de devenir une menace pour l'équipage. Discussion avec Blanche.
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Re: La Folie de Cyd (Fanfic choix multiple)[incomplet]
6
La masse se fendit en deux. Au centre, complètement essoufflé de s‘être précipité en courant quatre à quatre sur les marche, le sacrieur Ozzi avait balancé ses tatouages, jouant à la récu-pêche. Al pendait au milieu du ciel, seulement retenu par les tatouages du garde du corps.
- Je ne te laisserais pas commettre un meurtre de sang-froid, Cyd. Jamais.
- Dis donc, de quoi je me mêle ?
Cyd avança délibérément vers les tatouages, dans la ferme intention de les couper à coup de machette. D’un coup de fulgurance, Ozzi se mit devant lui. Ses yeux sans pupilles étaient tournés en sa direction, sa peau virait presque au gris sous les rayons rasant du jour. Il brandis sa lame pointue en direction du Capitaine. En contrebas, l’eni cru tomber pour de bon. Rapproché de la rambarde, Ozzi restait face au Capitaine, arme en main.
- Tu restes où tu es.
- Tu sauves les espions, maintenant ?
- Non, je sauve un membre d’équipage.
Il se mit à tirer en vérifiant que Cyd n’approchait pas. Arrivé en haut, il fit revenir l’eni sur le pont en le tirant pas le col arrière et lui colla les pieds au sol. En face, Cyd rageait. S’il s’obstinait trop, cela finirait par être suspect. Blanche arriva par les escaliers, prévenu par son neveu Sparki et le panda Chen.
- Al !
- Il va bien, Blanche.
La sacrieuse couru néanmoins à l’aide d’Ozzi, aux prises avec les cordes de poignets. Cyd restait debout, serrant imperceptiblement le poing. Impossible de se débarasser du gêneur dans ces conditions. Alors que Blanche manquait d’étouffer le rescapé dans sa volumineuse poitrine, Ozzi gardait le Capitaine à l’œil, fixait le Capitaine d’un air sévère. De son côté, l’eniripsa n’arrivait pas non plus à quitter Cyd des yeux. Son regard le disait clairement : « Parle, et ça sera la dernière fois que tu le fait. »
- Désolé de pas avoir prévenu plus tôt, Blanche...
- L’essentiel est que tu sois revenu.
La sacrieuse le tint par les épaules, l’emmenant loin de la cohue.
- Tu doit avoir faim, je t’emmène dans la cambuse prendre un morceau ! D’accord ?
- Oui, Grande-soeur...
De son côté, Ozzi les regarda partir, et fixa son regard sur le Capitaine. Celui-ci s’obstinait à fixer l’eni dans le dos d’un regard noir.
Noir comme la mort.
7- Chen est un panda vaillant, au coeur porté par le Kung Fu, le respect et la Justice, et décide de discuter avec Blanche pour avoir le fin mot de l'histoire.
8-Ozzi prend très à coeur son rôle de Protecteur. Cyd a l'air de devenir une menace pour l'équipage. Discussion avec Blanche.
La masse se fendit en deux. Au centre, complètement essoufflé de s‘être précipité en courant quatre à quatre sur les marche, le sacrieur Ozzi avait balancé ses tatouages, jouant à la récu-pêche. Al pendait au milieu du ciel, seulement retenu par les tatouages du garde du corps.
- Je ne te laisserais pas commettre un meurtre de sang-froid, Cyd. Jamais.
- Dis donc, de quoi je me mêle ?
Cyd avança délibérément vers les tatouages, dans la ferme intention de les couper à coup de machette. D’un coup de fulgurance, Ozzi se mit devant lui. Ses yeux sans pupilles étaient tournés en sa direction, sa peau virait presque au gris sous les rayons rasant du jour. Il brandis sa lame pointue en direction du Capitaine. En contrebas, l’eni cru tomber pour de bon. Rapproché de la rambarde, Ozzi restait face au Capitaine, arme en main.
- Tu restes où tu es.
- Tu sauves les espions, maintenant ?
- Non, je sauve un membre d’équipage.
Il se mit à tirer en vérifiant que Cyd n’approchait pas. Arrivé en haut, il fit revenir l’eni sur le pont en le tirant pas le col arrière et lui colla les pieds au sol. En face, Cyd rageait. S’il s’obstinait trop, cela finirait par être suspect. Blanche arriva par les escaliers, prévenu par son neveu Sparki et le panda Chen.
- Al !
- Il va bien, Blanche.
La sacrieuse couru néanmoins à l’aide d’Ozzi, aux prises avec les cordes de poignets. Cyd restait debout, serrant imperceptiblement le poing. Impossible de se débarasser du gêneur dans ces conditions. Alors que Blanche manquait d’étouffer le rescapé dans sa volumineuse poitrine, Ozzi gardait le Capitaine à l’œil, fixait le Capitaine d’un air sévère. De son côté, l’eniripsa n’arrivait pas non plus à quitter Cyd des yeux. Son regard le disait clairement : « Parle, et ça sera la dernière fois que tu le fait. »
- Désolé de pas avoir prévenu plus tôt, Blanche...
- L’essentiel est que tu sois revenu.
La sacrieuse le tint par les épaules, l’emmenant loin de la cohue.
- Tu doit avoir faim, je t’emmène dans la cambuse prendre un morceau ! D’accord ?
- Oui, Grande-soeur...
De son côté, Ozzi les regarda partir, et fixa son regard sur le Capitaine. Celui-ci s’obstinait à fixer l’eni dans le dos d’un regard noir.
Noir comme la mort.
7- Chen est un panda vaillant, au coeur porté par le Kung Fu, le respect et la Justice, et décide de discuter avec Blanche pour avoir le fin mot de l'histoire.
8-Ozzi prend très à coeur son rôle de Protecteur. Cyd a l'air de devenir une menace pour l'équipage. Discussion avec Blanche.
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7
Blanche se mit à le pousser brusquement vers la cale :
- Tu ferais mieux d’aller te reposer ! Aller, en avant marche !
- Ou-oui...
Chen suivit discrètement. Lui avait entendu le premier témoignage, complètement différent de la scène qui venait de se passer. Prudence est mère de sureté, disait son Maitre. Mieux valait comploter dans l’ombre que de faire capoter une potentielle révolte en agissant directement. Mais il savait que le Capitaine ne ressemblait pas, ou plus, au fameux gars que l’on lui avait décrit. Nom d’une chopine, il en aurait le cœur net.
Nuit noire sur le pont. Une lumière dans la cabine de la seconde.
- Je ne comprends pas ce qui passe par la tête de Cyd. Tu es sur que c’est ce qu’a dit Albynn ?
- Demoiselle Blanche, mes paroles rapportent ce que mes oreilles me communiquent. Celles-ci ont pû être abusées, mais j’en doute fortement. Et je ne me permettrait pas de mentir sur un sujet qui semble aussi grave.
- Oui, mais pourquoi livrer Al à ce roublard ? Ce peut être soit pour l’argent, soit pour se débarrasser de lui. Al a la poisse, et il a toujours des oreilles attentives... Parfois trop. Ce doit être pour ça qu’il a voulu s’en débarrasser.
Une seule bougie allumée au centre de la pièce. Assis en tailleur, la sacrieuse Blanche sur son lit, le pandawa Chen au sol, cogitaient aux évènements. Albynn avait maintenu ses positions, même une fois dans la cale. Il était évident qu’il avait une frousse bleue du Capitaine. Al est honnête. Même lorsqu’il ment, cela se voit. En l’occurrence, le mensonge sur sa disparition se voyait comme ses ailes au milieu de son dos, mais il refusait de dire vrai. Et vu comment il cachait mal ce mensonge, c’était forcement parce qu’il y était forcé.
- Al est aussi têtu qu’honnête. Si cela atteint à la vie de quelqu’un, il va garder longtemps ce secret.
- N’aurait-il pas fallu insister d’avantage pour obtenir la vérité ?
- Il doit avoir ses raisons de se taire. Je ne veux pas le forcer. Ca doit déjà être assez dur comme ça, pour lui. Et je soupçonne Cyd de lui mettre la pression par la menace.
Chen observa la bougie. La flamme dansait légèrement. Il perçut une odeur qui lui semblait familière, plutôt apaisante en l’occurrence. Il reporta son attention sur Blanche :
- Parlez-moi de cette rencontre. Il vous a soigné, vous et le Capitaine, donc ?
- Oui. Plus tard, j’ai aperçu une affiche de recherche de tête d’albinos, alors je l’ai prévenu. Ce que je n’avais pas prévu, c’est qu’on le cherchait de manière particulière. Ce type, Silk Mortemain, a débarqué deux ou trois jours après et l’a mis aux arrêts...
La lune brille sur le pont. Un homme seul y est resté. Un sacrieur, allongé sur le dos. Une ligne pend dans le vide, bricolée pour attraper les oiseaux passants. Il a posé son chapeau sur son visage pour dormir. Un éclat argenté passa au dessus du chapeau. Une lame reflète la lune. Quelqu’un d’armé approche. Le sacrieur ne bougea pas d’un poil.
9- Naora se fait tuer par l'agresseur armé
10-Naora, ne veillant que d'un oeil, attrape son agresseur.
Blanche se mit à le pousser brusquement vers la cale :
- Tu ferais mieux d’aller te reposer ! Aller, en avant marche !
- Ou-oui...
Chen suivit discrètement. Lui avait entendu le premier témoignage, complètement différent de la scène qui venait de se passer. Prudence est mère de sureté, disait son Maitre. Mieux valait comploter dans l’ombre que de faire capoter une potentielle révolte en agissant directement. Mais il savait que le Capitaine ne ressemblait pas, ou plus, au fameux gars que l’on lui avait décrit. Nom d’une chopine, il en aurait le cœur net.
Nuit noire sur le pont. Une lumière dans la cabine de la seconde.
- Je ne comprends pas ce qui passe par la tête de Cyd. Tu es sur que c’est ce qu’a dit Albynn ?
- Demoiselle Blanche, mes paroles rapportent ce que mes oreilles me communiquent. Celles-ci ont pû être abusées, mais j’en doute fortement. Et je ne me permettrait pas de mentir sur un sujet qui semble aussi grave.
- Oui, mais pourquoi livrer Al à ce roublard ? Ce peut être soit pour l’argent, soit pour se débarrasser de lui. Al a la poisse, et il a toujours des oreilles attentives... Parfois trop. Ce doit être pour ça qu’il a voulu s’en débarrasser.
Une seule bougie allumée au centre de la pièce. Assis en tailleur, la sacrieuse Blanche sur son lit, le pandawa Chen au sol, cogitaient aux évènements. Albynn avait maintenu ses positions, même une fois dans la cale. Il était évident qu’il avait une frousse bleue du Capitaine. Al est honnête. Même lorsqu’il ment, cela se voit. En l’occurrence, le mensonge sur sa disparition se voyait comme ses ailes au milieu de son dos, mais il refusait de dire vrai. Et vu comment il cachait mal ce mensonge, c’était forcement parce qu’il y était forcé.
- Al est aussi têtu qu’honnête. Si cela atteint à la vie de quelqu’un, il va garder longtemps ce secret.
- N’aurait-il pas fallu insister d’avantage pour obtenir la vérité ?
- Il doit avoir ses raisons de se taire. Je ne veux pas le forcer. Ca doit déjà être assez dur comme ça, pour lui. Et je soupçonne Cyd de lui mettre la pression par la menace.
Chen observa la bougie. La flamme dansait légèrement. Il perçut une odeur qui lui semblait familière, plutôt apaisante en l’occurrence. Il reporta son attention sur Blanche :
- Parlez-moi de cette rencontre. Il vous a soigné, vous et le Capitaine, donc ?
- Oui. Plus tard, j’ai aperçu une affiche de recherche de tête d’albinos, alors je l’ai prévenu. Ce que je n’avais pas prévu, c’est qu’on le cherchait de manière particulière. Ce type, Silk Mortemain, a débarqué deux ou trois jours après et l’a mis aux arrêts...
La lune brille sur le pont. Un homme seul y est resté. Un sacrieur, allongé sur le dos. Une ligne pend dans le vide, bricolée pour attraper les oiseaux passants. Il a posé son chapeau sur son visage pour dormir. Un éclat argenté passa au dessus du chapeau. Une lame reflète la lune. Quelqu’un d’armé approche. Le sacrieur ne bougea pas d’un poil.
9- Naora se fait tuer par l'agresseur armé
10-Naora, ne veillant que d'un oeil, attrape son agresseur.
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Re: La Folie de Cyd (Fanfic choix multiple)[incomplet]
8
Ozzi tournait en rond. Cyd devenait de plus en plus...taré était le mot. Il s’en prenait d’abord au plus faible. C’est toujours ainsi qu’agissent les mercenaires et tueurs. Les plus faibles, les plus simples à faire disparaitre, ceux qu’on ne voit pratiquement pas... Blanche avait forcé le mioche à quitter le pont et à aller se reposer.
« Qui vole un œuf vole une Moogre » dit le proverbe. Aujourd’hui l’eni, demain le ménestrel... Puis il ne restera plus un membre d’équipage si personne ne l’arrête. Mais quelle peut être sa motivation ?
Son regard se posa sur la massive porte de bois de la Seconde. Il frappa doucement.
Blanche essayait de se changer les idées devant un livre. Une peine parfaitement inutile. Le comportement de Cyd la laissait perplexe. Que dire de celui de l’eni qui avait obstinément gardé le silence ? Elle se tourna un coup, cherchant un position de sieste. Impossible de fermer l’œil. Un double coup sur la porte l’obligea à se lever.
Ozzi était doublement embêté. Embêté de ne savoir par quoi commencer, et embêté de déranger la seconde dans une tenue légère. Elle avait passé une veste longue, assis au bord de son lit, attentive au sacrieur noir.
- Cyd est devenu dangereux pour son propre équipage. Toi qui est la plus proche de lui, sais-tu pourquoi ?
- Je me posais la même question.
Le sacrieur croisa les bras. Ses tatouages paraissaient gris par rapport au noir de sa peau.
- J’ai bien eu affaire à des victimes et des tueurs. Je sais que le petit Al a toujours une raison d’avoir peur, mais je sais reconnaitre cette peur ci.
- Quelle peur ?
Comment expliquer ? C’est plus un sentiment qu’un raisonnement.
- La Mort, ou la Faucheuse. On la représente souvent sous une allure de sram de l’ère des œufs de Dofus. Ou comme un chafer à cape. Hé bien, quand j’ai regardé Cyd et Albynn.... Tu as vu son regard ?
- Auquel ?
Le sacrieur se gratta la tête.
- Aux deux. Pendant un instant, j’ai cru voir la Faucheuse à la place de Cyd. Il a fixé Al dans le dos, et le petit marchait comme en portant un poids énorme. C’est comme un xélor qui sait qu’il va mourir bientôt mais pas exactement quand. Il sait que la Mort le suit sans le lâcher, et il ne peut pas s’en défaire. Il ne cesse juste de se demander quand elle va passer à l’action, et que même s’il s’y prépare, il sera toujours surpris au moment fatal.
Blanche le fixa. Elle voyait bien le nouveau regard de Cyd dans des orbites vides... A glacer le sang sur place !
- Oui, je vois ce que tu veux dire. Donc à ton avis, Cyd a une raison de s’en prendre à Bybynn ?
- Oui, mais je ne vois pas laquelle.
Blanche se frotta le dessous du menton en réfléchissant. Entre Cyd et Naora, elle aurait pu dire l’origine de la rivalité qui tenait du meurtre visuel, mais entre Cyd et Albynn.. ? Ou peut etre qu’il confondait son affection fraternel avec de l’amour ?
- Je considère Al comme un petit frère, mais il a peut être pris cela autrement.
- De la jalousie ?
Elle leva son regard vers le sacrieur interloqué.
- C’est possible, non ?
Le sacrieur leva les yeux au plafond. C’était bien possible, en effet. Après tout, ce ne serait pas le premier crime passionnel qui passerait par là... Ne disait-on pas qu’Ogrest avait ravagé les Terres pour l’amour d’une femelle ?
La lune brille sur le pont. Un homme seul y est resté. Un sacrieur, allongé sur le dos. Une ligne pend dans le vide, bricolée pour attraper les oiseaux passants. Il a posé son chapeau sur son visage pour dormir. Un éclat argenté passa au-dessus du chapeau. Une lame reflète la lune. Quelqu’un d’armé approche. Le sacrieur ne bougea pas d’un poil.
9- Naora se fait tuer par l'agresseur armé
10-Naora, ne veillant que d'un oeil, attrape son agresseur.
Ozzi tournait en rond. Cyd devenait de plus en plus...taré était le mot. Il s’en prenait d’abord au plus faible. C’est toujours ainsi qu’agissent les mercenaires et tueurs. Les plus faibles, les plus simples à faire disparaitre, ceux qu’on ne voit pratiquement pas... Blanche avait forcé le mioche à quitter le pont et à aller se reposer.
« Qui vole un œuf vole une Moogre » dit le proverbe. Aujourd’hui l’eni, demain le ménestrel... Puis il ne restera plus un membre d’équipage si personne ne l’arrête. Mais quelle peut être sa motivation ?
Son regard se posa sur la massive porte de bois de la Seconde. Il frappa doucement.
Blanche essayait de se changer les idées devant un livre. Une peine parfaitement inutile. Le comportement de Cyd la laissait perplexe. Que dire de celui de l’eni qui avait obstinément gardé le silence ? Elle se tourna un coup, cherchant un position de sieste. Impossible de fermer l’œil. Un double coup sur la porte l’obligea à se lever.
Ozzi était doublement embêté. Embêté de ne savoir par quoi commencer, et embêté de déranger la seconde dans une tenue légère. Elle avait passé une veste longue, assis au bord de son lit, attentive au sacrieur noir.
- Cyd est devenu dangereux pour son propre équipage. Toi qui est la plus proche de lui, sais-tu pourquoi ?
- Je me posais la même question.
Le sacrieur croisa les bras. Ses tatouages paraissaient gris par rapport au noir de sa peau.
- J’ai bien eu affaire à des victimes et des tueurs. Je sais que le petit Al a toujours une raison d’avoir peur, mais je sais reconnaitre cette peur ci.
- Quelle peur ?
Comment expliquer ? C’est plus un sentiment qu’un raisonnement.
- La Mort, ou la Faucheuse. On la représente souvent sous une allure de sram de l’ère des œufs de Dofus. Ou comme un chafer à cape. Hé bien, quand j’ai regardé Cyd et Albynn.... Tu as vu son regard ?
- Auquel ?
Le sacrieur se gratta la tête.
- Aux deux. Pendant un instant, j’ai cru voir la Faucheuse à la place de Cyd. Il a fixé Al dans le dos, et le petit marchait comme en portant un poids énorme. C’est comme un xélor qui sait qu’il va mourir bientôt mais pas exactement quand. Il sait que la Mort le suit sans le lâcher, et il ne peut pas s’en défaire. Il ne cesse juste de se demander quand elle va passer à l’action, et que même s’il s’y prépare, il sera toujours surpris au moment fatal.
Blanche le fixa. Elle voyait bien le nouveau regard de Cyd dans des orbites vides... A glacer le sang sur place !
- Oui, je vois ce que tu veux dire. Donc à ton avis, Cyd a une raison de s’en prendre à Bybynn ?
- Oui, mais je ne vois pas laquelle.
Blanche se frotta le dessous du menton en réfléchissant. Entre Cyd et Naora, elle aurait pu dire l’origine de la rivalité qui tenait du meurtre visuel, mais entre Cyd et Albynn.. ? Ou peut etre qu’il confondait son affection fraternel avec de l’amour ?
- Je considère Al comme un petit frère, mais il a peut être pris cela autrement.
- De la jalousie ?
Elle leva son regard vers le sacrieur interloqué.
- C’est possible, non ?
Le sacrieur leva les yeux au plafond. C’était bien possible, en effet. Après tout, ce ne serait pas le premier crime passionnel qui passerait par là... Ne disait-on pas qu’Ogrest avait ravagé les Terres pour l’amour d’une femelle ?
La lune brille sur le pont. Un homme seul y est resté. Un sacrieur, allongé sur le dos. Une ligne pend dans le vide, bricolée pour attraper les oiseaux passants. Il a posé son chapeau sur son visage pour dormir. Un éclat argenté passa au-dessus du chapeau. Une lame reflète la lune. Quelqu’un d’armé approche. Le sacrieur ne bougea pas d’un poil.
9- Naora se fait tuer par l'agresseur armé
10-Naora, ne veillant que d'un oeil, attrape son agresseur.
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Re: La Folie de Cyd (Fanfic choix multiple)[incomplet]
9
Le vent s’engouffra dans les voiles pliées. Il fait nuit, les bonnes gens dorment. Un bateau volant. Le pont. Odeur de fer. Silence.
Quelqu’un reste debout. Au sol, une tache de vin. Du vin ? Il n’y a pas de tonneau dans les environs. La trainée tombe dans la rigole. Elle vient du bord du pont. Quelqu’un est alongé au sol. La tache de vin prend naissance sous son dos. Du sang. L‘homme au sol ne bouge plus. Le tueur est resté à coté, observant le cadavre. Un coup de vent envoya voler le chapeau de paille légèrement détrempé de sang. Le pont souillé ne se gêna pas pour absorber en son bois le sang du guetteur du soir. Une partie du pirate fera toujours parti du navire. Une minuscule mare se créait au dessus de l’arme blanche ensanglantée. Dans un « plic plic » de goutte à goutte, la lame perdait les quelques gouttes rouges volées à leur propriétaire.
32- le Meurtrier.
33- assassin involontaire.
34- assassin forcé.
Le vent s’engouffra dans les voiles pliées. Il fait nuit, les bonnes gens dorment. Un bateau volant. Le pont. Odeur de fer. Silence.
Quelqu’un reste debout. Au sol, une tache de vin. Du vin ? Il n’y a pas de tonneau dans les environs. La trainée tombe dans la rigole. Elle vient du bord du pont. Quelqu’un est alongé au sol. La tache de vin prend naissance sous son dos. Du sang. L‘homme au sol ne bouge plus. Le tueur est resté à coté, observant le cadavre. Un coup de vent envoya voler le chapeau de paille légèrement détrempé de sang. Le pont souillé ne se gêna pas pour absorber en son bois le sang du guetteur du soir. Une partie du pirate fera toujours parti du navire. Une minuscule mare se créait au dessus de l’arme blanche ensanglantée. Dans un « plic plic » de goutte à goutte, la lame perdait les quelques gouttes rouges volées à leur propriétaire.
32- le Meurtrier.
33- assassin involontaire.
34- assassin forcé.
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Re: La Folie de Cyd (Fanfic choix multiple)[incomplet]
10
->7 Chen trouvait le silence oppressant. Pas le silence, mais plutôt comme une extension de non bruit. Il fixa à nouveau la flamme. Il se leva et s’approcha de la fenêtre. Il l’ouvrit.
- Alors vous pensez que ce roublard ne va pas le lâcher avant d’avoir accomplis son « travail » ? Qu’est-ce que Cyd pourrait y gagner ?
- S’il avait juste voulu se débarrasser de Al, il n’aurait pas pris la peine de l’offrir à Silk. Il voulait surement obtenir quelque chose de celui-ci. Mais que fais-tu ?
Chen saisit la bougie, plateau en main, il alla vers la fenêtre et lança l’objet par l’encadrement. Le vent éteignis la mèche. Il inspira un grand coup dans le noir.
- Bougie aux épices pour mieux dormir. Mon Maitre en utilisait pour me faire dormir malgré les douloureuses blessures d’entrainement. Blanche, quelqu’un tiens à ce que personne ne se réveille cette nuit !
->8 Ozzi se leva.
- Il doit bien y avoir quelqu’un qui en sais plus que nous, ici.
- Saaul, surement.
- Ha ?
Le sacrieur noir attendit une explication, mais Blanche passa à côté rapidement et poussa la porte.
- Saaul est très persuasif, s’il a regardé Al en lui posant des questions, il lui aura forcément répondu. Et je pense que Naora doit avoir des idées sur ce problème de jalousie, il remarque ce genre de choses, lui.
Ozz posa la main sur ses armes en descendant. Un frisson l’envahissait.
- Mon sang me dit que quelque chose se trame. Le sang sacrieur ne ment jamais.
- J’en sais quelque chose, Ozzi. Court, descend, grouille !
Naora était debout, dans l'ombre. Son agresseur est attaché avec du fil de pêche. Il n'a pas laché son arme, et ne pipe mot.
L'arme sur sa trachée doit y être pour quelque chose. Du fil de pêche. Pratique pour couper ou étrangler.
On ne dors jamais que d'un œil et de cinq piège.
- Franchement, Cyd, tu croyais vraiment que j'allais me relâcher au point de me laisser me faire tuer dans le noir?
Saaul n'arrivait pas à dormir. Une forte odeur épicée lui chatouille le nez. Qui avait eu la bonne idée de se parfumer ce soir?
Il fixe la cale, plongé dans le noir. En apparence, tout le monde dors.
Impossible de savoir si certains ne voulaient pas dormir ou attendaient le sommeil, allongés dans leur hamac ou sur leur matelas...
Pour sa part, Saaul aimait changer de lieu de sommeil. En général, il dors contre un mur ou un poteau, assis et main sur la garde, prêt à toutes éventualités.
Plus au fond, d’autres ne dormait pas non plus. Un membre des Kwaks avait faillis passer à tabac, ce matin.
Par le Chef lui-même. Un Kwaks ne peut donc pas compter sur son chef pour avoir la vie sauve ? Etrre engagé ne veux pas dire que l’on est accepté ?
Rageant. Le Chef avait anormalement changé. Tout le monde l'avait vu mais personne ne le disait. Il devenait dangereux.
11- Naora se trompe, l'inconnu est juste Al qui venait le prévenir du danger.
12- Fin nez, Naora a reussit à coincer Cyd alors qu'il venait le tuer dans son sommeil.
->7 Chen trouvait le silence oppressant. Pas le silence, mais plutôt comme une extension de non bruit. Il fixa à nouveau la flamme. Il se leva et s’approcha de la fenêtre. Il l’ouvrit.
- Alors vous pensez que ce roublard ne va pas le lâcher avant d’avoir accomplis son « travail » ? Qu’est-ce que Cyd pourrait y gagner ?
- S’il avait juste voulu se débarrasser de Al, il n’aurait pas pris la peine de l’offrir à Silk. Il voulait surement obtenir quelque chose de celui-ci. Mais que fais-tu ?
Chen saisit la bougie, plateau en main, il alla vers la fenêtre et lança l’objet par l’encadrement. Le vent éteignis la mèche. Il inspira un grand coup dans le noir.
- Bougie aux épices pour mieux dormir. Mon Maitre en utilisait pour me faire dormir malgré les douloureuses blessures d’entrainement. Blanche, quelqu’un tiens à ce que personne ne se réveille cette nuit !
->8 Ozzi se leva.
- Il doit bien y avoir quelqu’un qui en sais plus que nous, ici.
- Saaul, surement.
- Ha ?
Le sacrieur noir attendit une explication, mais Blanche passa à côté rapidement et poussa la porte.
- Saaul est très persuasif, s’il a regardé Al en lui posant des questions, il lui aura forcément répondu. Et je pense que Naora doit avoir des idées sur ce problème de jalousie, il remarque ce genre de choses, lui.
Ozz posa la main sur ses armes en descendant. Un frisson l’envahissait.
- Mon sang me dit que quelque chose se trame. Le sang sacrieur ne ment jamais.
- J’en sais quelque chose, Ozzi. Court, descend, grouille !
Naora était debout, dans l'ombre. Son agresseur est attaché avec du fil de pêche. Il n'a pas laché son arme, et ne pipe mot.
L'arme sur sa trachée doit y être pour quelque chose. Du fil de pêche. Pratique pour couper ou étrangler.
On ne dors jamais que d'un œil et de cinq piège.
- Franchement, Cyd, tu croyais vraiment que j'allais me relâcher au point de me laisser me faire tuer dans le noir?
Saaul n'arrivait pas à dormir. Une forte odeur épicée lui chatouille le nez. Qui avait eu la bonne idée de se parfumer ce soir?
Il fixe la cale, plongé dans le noir. En apparence, tout le monde dors.
Impossible de savoir si certains ne voulaient pas dormir ou attendaient le sommeil, allongés dans leur hamac ou sur leur matelas...
Pour sa part, Saaul aimait changer de lieu de sommeil. En général, il dors contre un mur ou un poteau, assis et main sur la garde, prêt à toutes éventualités.
Plus au fond, d’autres ne dormait pas non plus. Un membre des Kwaks avait faillis passer à tabac, ce matin.
Par le Chef lui-même. Un Kwaks ne peut donc pas compter sur son chef pour avoir la vie sauve ? Etrre engagé ne veux pas dire que l’on est accepté ?
Rageant. Le Chef avait anormalement changé. Tout le monde l'avait vu mais personne ne le disait. Il devenait dangereux.
11- Naora se trompe, l'inconnu est juste Al qui venait le prévenir du danger.
12- Fin nez, Naora a reussit à coincer Cyd alors qu'il venait le tuer dans son sommeil.
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Re: La Folie de Cyd (Fanfic choix multiple)[incomplet]
11
- Alors, tu as trop peur pour nier?
- M-m'sieur Naora...
- Albynn!?
Naora vérifia l’allure de son prisonnier. Sans aucun doute, sous la lueur de la lune, c'était bien l'eniripsa. Il le lâcha et défit les tours de fils.
- Sacrénom, qu'est-ce que tu fais là? Je t'ai pris pour un agresseur! Et cette arme... ?
- Pardon, j’avais peur de tomber sur... mais il faut vraiment que l'on parte! J'ai mentis ce matin...
Naora soupira, d’un air légèrement exaspéré.
- On s'en doute tous. Le problème c'est qu'on ne sait pas pourquoi.
L'eni leva les yeux d'un air implorant, ses oreilles pointues aplaties à l’horizontale.
- On doit partir d'ici, monsieur Naora! Cyd m'avait livré à Silk Mortemain pour payer votre meurtre! Il faut partir tout de suite!
- Diable, on parle de moi?
Blanche fit le tour de la cale du regard. Il ne fait pas totalement sombre. Dans le gris ambiant, on distingue quelques silhouettes noirâtres, la plupart dans des hamacs, les autres au sol. Froissement. Blanche alluma son Feu personnel. Plusieurs membres se retournèrent à la vue de la lumière.
- Quelque chose ne va pas, Blanche ?
- Saaul. Toi qui perçoit tout, qui est sortis d’ici ?
Le vampyre entreprit de se relever :
- Sodä est partie emmerder Veldron à la taverne, comme d’hab. Ou alors elle picole.
Chield refuse toujours de dormir avec tout le monde, soi-disant que « trop de monde attire l’attention ». De toute manière, il est trop grand pour rentrer dans un hamac. Sparki fait surement la sieste en haut du mat, et Chtula devrait revenir de sa recharge de nourriture.
Une voix claire le héla :
- Te fiche pas de moi, Saaul, tu sais très bien que je suis pas en train d’emmerder Vel’ mais que j’ai déménagé à l’autre bout de la salle pour voir ta sale bobine !
- Chut, bon sang, y’a qui essayent de dormir !
Saaul se mit debout.
- Si tu essayes juste, les conversations ne devraient pas te déranger.
Blanche fit le tour de la cale une nouvelle fois. D’autres personnes manquaient à l’appel. Qui?
- Ne t’inquiète pas, si quelque chose se passait, je l’aurait entendu ou sentis.
Il releva brusquement la tête. Il venait de percevoir quelque chose. Enjambant les ronfleurs au sol, un sram dans un hamac se releva et disparu soudainement.
- Kijhn, tu n’es pas toujours obligé de te remplacer par un double, lanca Blanche.
- Chut je dors, dit la voix du concerné planqué derrière des caisses.
Saaul ignora tout le monde et commença à gravir les marche d’un air déterminer.
- Saaul ? Qu’est ce qui se passe.
- Une odeur. Une odeur de fer. Quelqu’un se bat sur le pont !
13-Naora VS Cyd
14-Albynn VS Cyd
15-Albynn/Naora VS Cyd
- Alors, tu as trop peur pour nier?
- M-m'sieur Naora...
- Albynn!?
Naora vérifia l’allure de son prisonnier. Sans aucun doute, sous la lueur de la lune, c'était bien l'eniripsa. Il le lâcha et défit les tours de fils.
- Sacrénom, qu'est-ce que tu fais là? Je t'ai pris pour un agresseur! Et cette arme... ?
- Pardon, j’avais peur de tomber sur... mais il faut vraiment que l'on parte! J'ai mentis ce matin...
Naora soupira, d’un air légèrement exaspéré.
- On s'en doute tous. Le problème c'est qu'on ne sait pas pourquoi.
L'eni leva les yeux d'un air implorant, ses oreilles pointues aplaties à l’horizontale.
- On doit partir d'ici, monsieur Naora! Cyd m'avait livré à Silk Mortemain pour payer votre meurtre! Il faut partir tout de suite!
- Diable, on parle de moi?
Blanche fit le tour de la cale du regard. Il ne fait pas totalement sombre. Dans le gris ambiant, on distingue quelques silhouettes noirâtres, la plupart dans des hamacs, les autres au sol. Froissement. Blanche alluma son Feu personnel. Plusieurs membres se retournèrent à la vue de la lumière.
- Quelque chose ne va pas, Blanche ?
- Saaul. Toi qui perçoit tout, qui est sortis d’ici ?
Le vampyre entreprit de se relever :
- Sodä est partie emmerder Veldron à la taverne, comme d’hab. Ou alors elle picole.
Chield refuse toujours de dormir avec tout le monde, soi-disant que « trop de monde attire l’attention ». De toute manière, il est trop grand pour rentrer dans un hamac. Sparki fait surement la sieste en haut du mat, et Chtula devrait revenir de sa recharge de nourriture.
Une voix claire le héla :
- Te fiche pas de moi, Saaul, tu sais très bien que je suis pas en train d’emmerder Vel’ mais que j’ai déménagé à l’autre bout de la salle pour voir ta sale bobine !
- Chut, bon sang, y’a qui essayent de dormir !
Saaul se mit debout.
- Si tu essayes juste, les conversations ne devraient pas te déranger.
Blanche fit le tour de la cale une nouvelle fois. D’autres personnes manquaient à l’appel. Qui?
- Ne t’inquiète pas, si quelque chose se passait, je l’aurait entendu ou sentis.
Il releva brusquement la tête. Il venait de percevoir quelque chose. Enjambant les ronfleurs au sol, un sram dans un hamac se releva et disparu soudainement.
- Kijhn, tu n’es pas toujours obligé de te remplacer par un double, lanca Blanche.
- Chut je dors, dit la voix du concerné planqué derrière des caisses.
Saaul ignora tout le monde et commença à gravir les marche d’un air déterminer.
- Saaul ? Qu’est ce qui se passe.
- Une odeur. Une odeur de fer. Quelqu’un se bat sur le pont !
13-Naora VS Cyd
14-Albynn VS Cyd
15-Albynn/Naora VS Cyd
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Re: La Folie de Cyd (Fanfic choix multiple)[incomplet]
12
- Bordel !
Comment ce fichu pêcheur avait pu anticiper son attaque de nuit ? Ficelé comme un saucisson, le Capitaine rageait.
- Je veille sur mes arrière, « chef ».
- Lâche-moi, c’est un ordre.
Naora manqua de s’étouffer de rire.
- Tu penses franchement que je vais t’obéir ?
- Ho que oui !
Sans vergogne, le bonhomme lui écrasa le pieds. Le bruit sourd se propagea dans le bis du pont.
- Aie ! Non, mais tu penses réellement que ça va m’arreter, ça ?
Une ombre passa parmis les autres. Une voix sourde s’éleva.
- Un coup de pied, peut-être pas, mais un coup de tromblon...
Détonation.
Blanche poussa la porte massive. L’équipage pionçait, en tout cas pour la plupart.
- Saaul, tu es reveillé ?
- Si je ne l’était pas, je le serais maintenant.
Blanche fit le tour des couchettes et hamacs à vue.
- Qui manque à l’appel ?
Une lampe à huile à l’odeur de pichon grillé s’alluma. Lusieurs ormeurs et dormeuses rouspétèrent, d’autres se frotèrent les yeux. Blanche avisa deux couchette vides.
- Où sont Naora et Chtula ?
Parmis ceux qui se frottaient les yeux, le petit eni blanc répondit :
- Mademoiselle Chtula a dit qu’elle reviendrais tard dans la nuit... Une personne à voir... Qu’est ce qui se passe, grande-sœur ?
- Et Naora ?
Ce fut au tour de Chield de répondre :
- Tu l’as mit au tour de garde, pour cette nuit, donc il est sur le pont.
- Ho, donc tout vas...
Il y eu un « bang ».
Saaul sauta sur ses pieds, comme tiré par des fils. L’eniripsa Albynn se releva, oreilles tendus et droites. Un « bouge pas frérot, j’y vais » signala l’approche du grand xelor bleu. Une suite de pas fit apparaitre la roublarde Soda, et un panda à moitié saoul.
- Quelqu’un s’en prend à Naora !
Montant quatre à quatre les escaliers, les uns les autres montèrent au plus vite.
Mais néanmoins trop tard.
L’équipage au complet assista à l’enterrement. Alignés en rang d’oignon, les Kwaks priaient d’un air solennel.
Tous hors mis un. Le jeune soigneur fixait le Capitaine.
Le corps de Naora avait été trouvé sur le pont, une balle lui traversant la tête. Tout l’équipage avait vu le Roublard qui se battait avec Cyd s’enfuir en sautant par-dessus le bastingage. Une volée d’ombre l’avait emporté dans la nuit.
Mais le jeune eniripsa avait entendu Cyd demander à ce même roublard de tuer Naora, chose qui était maintenant irréversible.
Il ne pouvait pas faire comme de rien. Il fallait qu’il le dise.
Il détourna rapidement la tête, et ferma les yeux en priant.
Cyd avait tué Naora, comme il l’avait prévu, mais une chose n’était surement pas dans son plan : le fait qu’il ai échappé au Roublard en ayant entendu la demande du Capitaine. En l’occurrence, il était en danger, mais il n’agirait pas au grand jour : ce serait se compromettre. Il avait peu de temps pour réussir à faire croire à sa version.
L’eni regarda à nouveau le grand feca. Celui-ci avait tourné la tête, et lui lança un sourire de carnivore. Le gamin lui renvoya un regard qui se voulait noir.
Il savait qu’il ne pourrait pas fuir seulement comme ça, à moins de partir pour toujours.
48-Albynn décide de mettre le feca au grand jour
49- Albynn décide de fuir les Kwaks et ses connaissances pour toujours.
- Bordel !
Comment ce fichu pêcheur avait pu anticiper son attaque de nuit ? Ficelé comme un saucisson, le Capitaine rageait.
- Je veille sur mes arrière, « chef ».
- Lâche-moi, c’est un ordre.
Naora manqua de s’étouffer de rire.
- Tu penses franchement que je vais t’obéir ?
- Ho que oui !
Sans vergogne, le bonhomme lui écrasa le pieds. Le bruit sourd se propagea dans le bis du pont.
- Aie ! Non, mais tu penses réellement que ça va m’arreter, ça ?
Une ombre passa parmis les autres. Une voix sourde s’éleva.
- Un coup de pied, peut-être pas, mais un coup de tromblon...
Détonation.
Blanche poussa la porte massive. L’équipage pionçait, en tout cas pour la plupart.
- Saaul, tu es reveillé ?
- Si je ne l’était pas, je le serais maintenant.
Blanche fit le tour des couchettes et hamacs à vue.
- Qui manque à l’appel ?
Une lampe à huile à l’odeur de pichon grillé s’alluma. Lusieurs ormeurs et dormeuses rouspétèrent, d’autres se frotèrent les yeux. Blanche avisa deux couchette vides.
- Où sont Naora et Chtula ?
Parmis ceux qui se frottaient les yeux, le petit eni blanc répondit :
- Mademoiselle Chtula a dit qu’elle reviendrais tard dans la nuit... Une personne à voir... Qu’est ce qui se passe, grande-sœur ?
- Et Naora ?
Ce fut au tour de Chield de répondre :
- Tu l’as mit au tour de garde, pour cette nuit, donc il est sur le pont.
- Ho, donc tout vas...
Il y eu un « bang ».
Saaul sauta sur ses pieds, comme tiré par des fils. L’eniripsa Albynn se releva, oreilles tendus et droites. Un « bouge pas frérot, j’y vais » signala l’approche du grand xelor bleu. Une suite de pas fit apparaitre la roublarde Soda, et un panda à moitié saoul.
- Quelqu’un s’en prend à Naora !
Montant quatre à quatre les escaliers, les uns les autres montèrent au plus vite.
Mais néanmoins trop tard.
L’équipage au complet assista à l’enterrement. Alignés en rang d’oignon, les Kwaks priaient d’un air solennel.
Tous hors mis un. Le jeune soigneur fixait le Capitaine.
Le corps de Naora avait été trouvé sur le pont, une balle lui traversant la tête. Tout l’équipage avait vu le Roublard qui se battait avec Cyd s’enfuir en sautant par-dessus le bastingage. Une volée d’ombre l’avait emporté dans la nuit.
Mais le jeune eniripsa avait entendu Cyd demander à ce même roublard de tuer Naora, chose qui était maintenant irréversible.
Il ne pouvait pas faire comme de rien. Il fallait qu’il le dise.
Il détourna rapidement la tête, et ferma les yeux en priant.
Cyd avait tué Naora, comme il l’avait prévu, mais une chose n’était surement pas dans son plan : le fait qu’il ai échappé au Roublard en ayant entendu la demande du Capitaine. En l’occurrence, il était en danger, mais il n’agirait pas au grand jour : ce serait se compromettre. Il avait peu de temps pour réussir à faire croire à sa version.
L’eni regarda à nouveau le grand feca. Celui-ci avait tourné la tête, et lui lança un sourire de carnivore. Le gamin lui renvoya un regard qui se voulait noir.
Il savait qu’il ne pourrait pas fuir seulement comme ça, à moins de partir pour toujours.
48-Albynn décide de mettre le feca au grand jour
49- Albynn décide de fuir les Kwaks et ses connaissances pour toujours.
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Re: La Folie de Cyd (Fanfic choix multiple)[incomplet]
13
Naora avait perdu le soigneur de vue. Une volée de nuage bouchait la seule source de lumière de la nuit. Il distinguait juste la forme noir de l’adversaire. Rien d’autre ne bougeait. « Le gosse a dû fuir. » Il avait entendu des sifflements avant de perdre son allié de vue. Surement le mécanisme de ceinture mit en marche.
Il remarqua que Cyd le poussait à s’approcher du bastingage. Il voulait surement le faire passer par-dessus bord, mais de toute manière il avait encore sa ceinture. Par prudence, il recula vers les mats, au milieu du pont. Cyd pouvait bien avoir détruit sa ceinture avec une autre machine... de quoi est capable ce feca ?
Une voix le prévint au fur et à mesure où il venait vers le centre du pont. Dans son dos.
- Restez... près des haubans...
- Al ?
Toujours aux prises avec le capitaine qui n’en démordait pas, Naora envoya son hameçon s’accrocher aux cordes des haubans et se laissa porter par-dessus le feca. Celui-ci grommela. Naora regarda dans le noir, entre les mats.
- Hey, petit, où es-tu ? Aides-moi un peu !
- Tu ferais mieux de te soucier de toi, pêcheur.
Cyd se mit en position d’attaque, pieds rivé au sol. Une lame rapide sortis de son mécanisme feca et manqua le pêcheur de peu, tranchant une corde du filet des haubans. Naora fit une mouvement de haut en bas et l’hameçon se décrocha, puis il envoya le crochet valdinguer vers Cyd. Plutôt que d’essayer de parer l’attaque et de perdre son mécanisme, Cyd se baissa, roula et tira à nouveau. N’ayant pas eu le temps de viser, la lame le manqua une fois de plus. Assuré, Naora se mit à courir sur la barrière de bois. Eloigné, le feca ne pourrait plus lui tirer dessus. Cyd envoya une volée de bruine droit devant lui. Le pecheur descendit du bois et sauta sur le planché. Pas question de glisser bêtement dans le vide. Il balnça une coup de pied jetée que cyd reussit à eviter en pivotant. Sang pour sang. Le pecheur s’immola, illuminant le pont. Le temps d’un instant, Naora vit ce qui se tramait au centre du navire.
- Merde !
Saaul se précipitait dans les escaliers, suivit de près de Blanche, Chen, Ozzi, Soda et le reste de la clique en somme.
- Albynn et Naora manquent à l’appel !
- Naora a pris le tour de garde de ce soir. Il fait donc forcément partis de ceux qui se battent là-haut.
Blanche freina net devant la cabine du capitaine et enfonça la porte d’un solide coup de pied.
- Cyd !?
La chambre était vide. Désordre indescriptible. Des feuilles volaient dans le courant d’air de la fenêtre, certaines déchirées en deux. Le coffre habituellement fermé et rangé restait ouvert, vêtement mis en pagaille. Du fils de pêche traine au sol, parfois débité en petits morceaux. Un live de nœuds marin est posé sur le bureau, à côté de la bouteille d’encre ouverte, en train de sécher. La cabine de couchage est ouverte et vide.
- Cyd n’est pas là non plus !
- On monte, vite ! Ca n’annonce rien de bon !
16- Al est tombé dans un piège, l'empéchant de se battre.
17- mort de trouille, l'eni s'est enfuit vers la cale chercher du renfort.
Naora avait perdu le soigneur de vue. Une volée de nuage bouchait la seule source de lumière de la nuit. Il distinguait juste la forme noir de l’adversaire. Rien d’autre ne bougeait. « Le gosse a dû fuir. » Il avait entendu des sifflements avant de perdre son allié de vue. Surement le mécanisme de ceinture mit en marche.
Il remarqua que Cyd le poussait à s’approcher du bastingage. Il voulait surement le faire passer par-dessus bord, mais de toute manière il avait encore sa ceinture. Par prudence, il recula vers les mats, au milieu du pont. Cyd pouvait bien avoir détruit sa ceinture avec une autre machine... de quoi est capable ce feca ?
Une voix le prévint au fur et à mesure où il venait vers le centre du pont. Dans son dos.
- Restez... près des haubans...
- Al ?
Toujours aux prises avec le capitaine qui n’en démordait pas, Naora envoya son hameçon s’accrocher aux cordes des haubans et se laissa porter par-dessus le feca. Celui-ci grommela. Naora regarda dans le noir, entre les mats.
- Hey, petit, où es-tu ? Aides-moi un peu !
- Tu ferais mieux de te soucier de toi, pêcheur.
Cyd se mit en position d’attaque, pieds rivé au sol. Une lame rapide sortis de son mécanisme feca et manqua le pêcheur de peu, tranchant une corde du filet des haubans. Naora fit une mouvement de haut en bas et l’hameçon se décrocha, puis il envoya le crochet valdinguer vers Cyd. Plutôt que d’essayer de parer l’attaque et de perdre son mécanisme, Cyd se baissa, roula et tira à nouveau. N’ayant pas eu le temps de viser, la lame le manqua une fois de plus. Assuré, Naora se mit à courir sur la barrière de bois. Eloigné, le feca ne pourrait plus lui tirer dessus. Cyd envoya une volée de bruine droit devant lui. Le pecheur descendit du bois et sauta sur le planché. Pas question de glisser bêtement dans le vide. Il balnça une coup de pied jetée que cyd reussit à eviter en pivotant. Sang pour sang. Le pecheur s’immola, illuminant le pont. Le temps d’un instant, Naora vit ce qui se tramait au centre du navire.
- Merde !
Saaul se précipitait dans les escaliers, suivit de près de Blanche, Chen, Ozzi, Soda et le reste de la clique en somme.
- Albynn et Naora manquent à l’appel !
- Naora a pris le tour de garde de ce soir. Il fait donc forcément partis de ceux qui se battent là-haut.
Blanche freina net devant la cabine du capitaine et enfonça la porte d’un solide coup de pied.
- Cyd !?
La chambre était vide. Désordre indescriptible. Des feuilles volaient dans le courant d’air de la fenêtre, certaines déchirées en deux. Le coffre habituellement fermé et rangé restait ouvert, vêtement mis en pagaille. Du fils de pêche traine au sol, parfois débité en petits morceaux. Un live de nœuds marin est posé sur le bureau, à côté de la bouteille d’encre ouverte, en train de sécher. La cabine de couchage est ouverte et vide.
- Cyd n’est pas là non plus !
- On monte, vite ! Ca n’annonce rien de bon !
16- Al est tombé dans un piège, l'empéchant de se battre.
17- mort de trouille, l'eni s'est enfuit vers la cale chercher du renfort.
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Re: La Folie de Cyd (Fanfic choix multiple)[incomplet]
14
L’un l’autre, en entendant la voix, s’était décalés, Naora côté mats et Al vers la rembarde. Bloqué, l’eni recula le long du bois, Cyd reporta donc son attention sur lui. Pas de témoins. Celui-ci passerait rapido à la casserole.
Il enclencha immédiatement son jet de lame. L’eni réussi à se pencher sur le coté juste avant, une mèche de cheveux décolorée chuta au sol.
- Capitaine Cyd... !
Le feca ne prit pas la peine de lui répondre, les fecarteau s’enchainaient, poussant l’ennemi vers la poupe.
[...]
L’un l’autre, en entendant la voix, s’était décalés, Naora côté mats et Al vers la rembarde. Bloqué, l’eni recula le long du bois, Cyd reporta donc son attention sur lui. Pas de témoins. Celui-ci passerait rapido à la casserole.
Il enclencha immédiatement son jet de lame. L’eni réussi à se pencher sur le coté juste avant, une mèche de cheveux décolorée chuta au sol.
- Capitaine Cyd... !
Le feca ne prit pas la peine de lui répondre, les fecarteau s’enchainaient, poussant l’ennemi vers la poupe.
[...]
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Re: La Folie de Cyd (Fanfic choix multiple)[incomplet]
16
Naora était estomaqué. Cyd est vraiment sérieux. Jamais il n’aurait pensé qu’il essaye un jours de tuer froidement. Et encore, lui, il pouvait le comprendre, vis-à-vis de Blanche, mais menacer d’autres membres d’équipage...
- Tu es complètement fou !
Cyd ne s’embarrassa pas de discussion et continua ses attaques. Il essayait de pousser Naora dans ses glyphes, sans succès. Usant de sa fidèle canne à pêche, le sacrieur volait de cordage en cordage le long du pont. Il n’avait pas la berlue, Cyd avait tendu un piège, et en reculant, le gamin était tombé en plein dedans. S’il ne voulait pas y tomber aussi, il devait rester à tout prix près des haubans. Soudainement, Cyd tira sur un levier de son mécanisme. Une gerbe enflammée fila droit sur le pecheur qui partis en roulée boulé pour eviter la chose. Malheureusement, sa ligne avait brulée.
« Qu’à cela ne tienne... »
Une longue trainée d’encre remonta le long de la canne. Allongés ainsi, les tatouages sacrieurs n’auraient même pas pu tenir sans l’aide du manche de bois.
Cyd repartis à l’attaque à coup de bruine, le pont devenait glissant. Pour éviter un coup large, Naora se baissa et faucha l’espace devant lui, espérant faire tomber Cyd. Les tatouages s’aggripèrent sur la cheville du capitaine, et Naora tira un coup sec, le faisant trébucher. Alors qu’il s’apprêtait à lui donner un coup au sol, une forte lumière suivit d’un cri l’obligea à se protéger les yeux. Cyd en profita pour tendre le bras et lancer une autre attaque... qui fut déviée par le garde du corps noir, Ozzi. La dague projetée alla se planter dans le bois de la rembarde du pont, et Cyd ré-appuya de suite sur le mécanisme.
Plus de lame.
Il saisit le poignet du protecteur, lequel recula en pensant à une attaque, l’aidant involontairement à se relever. Cyd repris ses assauts à coup d’épée d’acier trempé.
Le groupe de cale, Saaul tenant la lanterne en tête, n’en croyait pas ses yeux.
18-Le piège est mortel.
19- le piège est juste présent pour attraper un ennemi, et faire passer l'autre pour l'agresseur.
Naora était estomaqué. Cyd est vraiment sérieux. Jamais il n’aurait pensé qu’il essaye un jours de tuer froidement. Et encore, lui, il pouvait le comprendre, vis-à-vis de Blanche, mais menacer d’autres membres d’équipage...
- Tu es complètement fou !
Cyd ne s’embarrassa pas de discussion et continua ses attaques. Il essayait de pousser Naora dans ses glyphes, sans succès. Usant de sa fidèle canne à pêche, le sacrieur volait de cordage en cordage le long du pont. Il n’avait pas la berlue, Cyd avait tendu un piège, et en reculant, le gamin était tombé en plein dedans. S’il ne voulait pas y tomber aussi, il devait rester à tout prix près des haubans. Soudainement, Cyd tira sur un levier de son mécanisme. Une gerbe enflammée fila droit sur le pecheur qui partis en roulée boulé pour eviter la chose. Malheureusement, sa ligne avait brulée.
« Qu’à cela ne tienne... »
Une longue trainée d’encre remonta le long de la canne. Allongés ainsi, les tatouages sacrieurs n’auraient même pas pu tenir sans l’aide du manche de bois.
Cyd repartis à l’attaque à coup de bruine, le pont devenait glissant. Pour éviter un coup large, Naora se baissa et faucha l’espace devant lui, espérant faire tomber Cyd. Les tatouages s’aggripèrent sur la cheville du capitaine, et Naora tira un coup sec, le faisant trébucher. Alors qu’il s’apprêtait à lui donner un coup au sol, une forte lumière suivit d’un cri l’obligea à se protéger les yeux. Cyd en profita pour tendre le bras et lancer une autre attaque... qui fut déviée par le garde du corps noir, Ozzi. La dague projetée alla se planter dans le bois de la rembarde du pont, et Cyd ré-appuya de suite sur le mécanisme.
Plus de lame.
Il saisit le poignet du protecteur, lequel recula en pensant à une attaque, l’aidant involontairement à se relever. Cyd repris ses assauts à coup d’épée d’acier trempé.
Le groupe de cale, Saaul tenant la lanterne en tête, n’en croyait pas ses yeux.
18-Le piège est mortel.
19- le piège est juste présent pour attraper un ennemi, et faire passer l'autre pour l'agresseur.
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Re: La Folie de Cyd (Fanfic choix multiple)[incomplet]
17
Saaul percuta quelqu’un qui descendait. Il y eu une cascade de gamelles derrière lui. Le vampyre secoua la tête, et regarda qui l’avait percuté. Les deux yeux rouges terrifiés ne laissaient aucun doute. Albynn, évidemment.
- M-monsieur Saaul ! Cyd et Naora se battent !
- Vire de là !
D’un mouvement large de bras, il l’envoya valser contre le mur des escaliers et se releva. L’eni glissa contre le mur de bois. Blanche s’arreta pour lui demander des comptes :
- Sais-tu pourquoi ils se battent ?
- J’ai voulu prévenir monsieur Naora que Cyd voulait le tuer. Je le sais parce qu’il m’a donné à Silk comme paiement pour qu’il le tue. Et puis Cyd était derrière nous !
La dernière personne venait de doubler Blanche. Elle ne tenait pas à ce qu’ils se battent à mort, mais elle les en savait capable. Ces deux-là se haïssent depuis un moment par sa faute.
- Tu bouges pas de là, on aura surement besoin de toi en entier, vu ?
- Ou-oui...
L’eni resta campé ici. Il avait déjà amené assez d’ennuis en désobéissant comme ça.
Blanche arriva en dernière. Une main ferme la plaqua au sol, en lui poussant sur le crâne.
- Attention !
Un sifflement passa pas loin, il y eu le « crac » d’un tonneau qui se fend. Un liquide mordoré se répendit au sol. Un baril de rhum venait d’exploser.
De tout côté, cela pétaradait. Il y avait un leger bruit dans les courtes plages de silence, un grésillement. Plusieurs, en fait.
Le pêcheur s’immola, illuminant le pont. Le temps d’un instant, Naora vit ce qui se tramait au centre du navire.
- Merde !
Cyd avait installé une enfilade folle de trucs machins. Ou plus exactement, de poudre à canoon, de fils et pistoroubs. Ce devait être pour ça que le gamin l’avait prévenu avant de filer. Il aurait dû préciser d’éviter le feu. Trop tard.
Une ficelle s’est enflammée.
Un à un, les pistoroubs se déclenchaient, les tonnelets de poudre exposants, emplit de quincailleries. Tout le monde s’est abrité au possible. Les uns derrière les tonneaux, ou dos aux mats. Deux trois sous les escaliers. Saaul avait repoussé Blanche à l’abris de l’escalier descendant.
- Saaul ! C’est quoi ce bordel ?
- Cyd a préparé un piège pour être sûr de tuer ses ennemis, on dirait. Bouge surtout pas, impossible de savoir où vont et viennent ces trucs. Ta tête serait éclatée comme une Nodkoko !
Blanche et le vampyre restèrent donc côte à côte, attendant que le feu cesse. Puis il y eut un silence. Saaul tendit l’oreille pointue. Plus aucun grésillement.
- Maintenant, vite !
Il se releva, et Blanche le suivit, ôtant les mains de ses tympans. Ils virent Naora plus à gauche, abrité derrière le mât. Une ombre lui fusa droit dessus.
- Attention Naora !
La silhouette à cape, sortie de derrière les caisses de vivres trainant sur le pont, lui avait sauté au cou.
Blanche et Saaul partirent à la rescousse, alors que les autres émergeaient.
40-Homygaaaaaaaaad !? (NB : pas tapay !!)
41-neutralisation des deux castagneurs
Saaul percuta quelqu’un qui descendait. Il y eu une cascade de gamelles derrière lui. Le vampyre secoua la tête, et regarda qui l’avait percuté. Les deux yeux rouges terrifiés ne laissaient aucun doute. Albynn, évidemment.
- M-monsieur Saaul ! Cyd et Naora se battent !
- Vire de là !
D’un mouvement large de bras, il l’envoya valser contre le mur des escaliers et se releva. L’eni glissa contre le mur de bois. Blanche s’arreta pour lui demander des comptes :
- Sais-tu pourquoi ils se battent ?
- J’ai voulu prévenir monsieur Naora que Cyd voulait le tuer. Je le sais parce qu’il m’a donné à Silk comme paiement pour qu’il le tue. Et puis Cyd était derrière nous !
La dernière personne venait de doubler Blanche. Elle ne tenait pas à ce qu’ils se battent à mort, mais elle les en savait capable. Ces deux-là se haïssent depuis un moment par sa faute.
- Tu bouges pas de là, on aura surement besoin de toi en entier, vu ?
- Ou-oui...
L’eni resta campé ici. Il avait déjà amené assez d’ennuis en désobéissant comme ça.
Blanche arriva en dernière. Une main ferme la plaqua au sol, en lui poussant sur le crâne.
- Attention !
Un sifflement passa pas loin, il y eu le « crac » d’un tonneau qui se fend. Un liquide mordoré se répendit au sol. Un baril de rhum venait d’exploser.
De tout côté, cela pétaradait. Il y avait un leger bruit dans les courtes plages de silence, un grésillement. Plusieurs, en fait.
Le pêcheur s’immola, illuminant le pont. Le temps d’un instant, Naora vit ce qui se tramait au centre du navire.
- Merde !
Cyd avait installé une enfilade folle de trucs machins. Ou plus exactement, de poudre à canoon, de fils et pistoroubs. Ce devait être pour ça que le gamin l’avait prévenu avant de filer. Il aurait dû préciser d’éviter le feu. Trop tard.
Une ficelle s’est enflammée.
Un à un, les pistoroubs se déclenchaient, les tonnelets de poudre exposants, emplit de quincailleries. Tout le monde s’est abrité au possible. Les uns derrière les tonneaux, ou dos aux mats. Deux trois sous les escaliers. Saaul avait repoussé Blanche à l’abris de l’escalier descendant.
- Saaul ! C’est quoi ce bordel ?
- Cyd a préparé un piège pour être sûr de tuer ses ennemis, on dirait. Bouge surtout pas, impossible de savoir où vont et viennent ces trucs. Ta tête serait éclatée comme une Nodkoko !
Blanche et le vampyre restèrent donc côte à côte, attendant que le feu cesse. Puis il y eut un silence. Saaul tendit l’oreille pointue. Plus aucun grésillement.
- Maintenant, vite !
Il se releva, et Blanche le suivit, ôtant les mains de ses tympans. Ils virent Naora plus à gauche, abrité derrière le mât. Une ombre lui fusa droit dessus.
- Attention Naora !
La silhouette à cape, sortie de derrière les caisses de vivres trainant sur le pont, lui avait sauté au cou.
Blanche et Saaul partirent à la rescousse, alors que les autres émergeaient.
40-Homygaaaaaaaaad !? (NB : pas tapay !!)
41-neutralisation des deux castagneurs
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Re: La Folie de Cyd (Fanfic choix multiple)[incomplet]
18
La lampe éclairait la scène. Ozzi jouait le bouclier de Naora. A chaque attaque, il renvoyait une parade sèche bien placée. Entre le grand mat et le mât de misaine, un entrelacs chaotique de fils. Des centaines de fils de pêches tendus entre les mats. Des boucles y ont faites, puis fixées au sol. Un simple pied, percuté sur le fil déclencheur, avait lâché les poids de tous côtés des mâts, laissant monter les boucles libre. Celles-ci s’étaient agrippées à tout ce qui passait.
L’eni, suspendu comme un moskito dans une toile d’arakne, laissait goutter son sang le long de chaque attache des fils coupants. Bras droit à moitié en l’air, des gouttes sanguines blanches coulent le long du poignet blessé. Une dizaine de boucles se sont accrochées sur lui. Les plus grandes lui ont ceinturées la taille. Les plus petites se sont contentées des bras ou des jambes. Chaque boucle rentre dans la chaire, taillant la peau tendre jusqu’au sang. Une boucle a pût s’accrocher le long de son cou. La peau de velours d’une aile a été râpée jusqu’au cartilage. Une boucle s’y est accroché en emmenant la protection superficielle, sous le poids du gosse.
Pour Saaul, ceci ressemble à un concert. Un concert olfactif. Il reste une odeur de peur dans l’air. L’odeur de métal provient du sang qui tombe goutte à goutte sur le plancher. Dans des « plics » incessants, le semblant de lailait tache le sol. Les blessures sont nombreuses, mais aucune n’est mortelle. Même la blessure au cou n’a pas atteint la veine jugulaire. Yeux fermés, il flotte en l’air.
Blanche mit les mains sur la bouche d’horreur.
- Il faut le descendre de là, le soigner ! Saaul, bouge-toi !
- Tu veux que j’aille voler dans ce fatras, demanda le concerné en pointant les fils. Je risque surtout de m’y emmêler aussi. Sans compter qu’il reste surement d’autres pièges de ce genre.
Blanche fit un mouvement de cercle à l’aide de ses bras.
- Bon, je vais transposer alors.
Cyd se retourna et hurla alors que Blanche faisait le geste de transposition.
- Blanche, non !!
20-Cyd empèche Blanche de lancer sa transposition en prenant sa place.
21-Personne n'a le temps de réagir, et Blanche se retrouve à la place de Al.
La lampe éclairait la scène. Ozzi jouait le bouclier de Naora. A chaque attaque, il renvoyait une parade sèche bien placée. Entre le grand mat et le mât de misaine, un entrelacs chaotique de fils. Des centaines de fils de pêches tendus entre les mats. Des boucles y ont faites, puis fixées au sol. Un simple pied, percuté sur le fil déclencheur, avait lâché les poids de tous côtés des mâts, laissant monter les boucles libre. Celles-ci s’étaient agrippées à tout ce qui passait.
L’eni, suspendu comme un moskito dans une toile d’arakne, laissait goutter son sang le long de chaque attache des fils coupants. Bras droit à moitié en l’air, des gouttes sanguines blanches coulent le long du poignet blessé. Une dizaine de boucles se sont accrochées sur lui. Les plus grandes lui ont ceinturées la taille. Les plus petites se sont contentées des bras ou des jambes. Chaque boucle rentre dans la chaire, taillant la peau tendre jusqu’au sang. Une boucle a pût s’accrocher le long de son cou. La peau de velours d’une aile a été râpée jusqu’au cartilage. Une boucle s’y est accroché en emmenant la protection superficielle, sous le poids du gosse.
Pour Saaul, ceci ressemble à un concert. Un concert olfactif. Il reste une odeur de peur dans l’air. L’odeur de métal provient du sang qui tombe goutte à goutte sur le plancher. Dans des « plics » incessants, le semblant de lailait tache le sol. Les blessures sont nombreuses, mais aucune n’est mortelle. Même la blessure au cou n’a pas atteint la veine jugulaire. Yeux fermés, il flotte en l’air.
Blanche mit les mains sur la bouche d’horreur.
- Il faut le descendre de là, le soigner ! Saaul, bouge-toi !
- Tu veux que j’aille voler dans ce fatras, demanda le concerné en pointant les fils. Je risque surtout de m’y emmêler aussi. Sans compter qu’il reste surement d’autres pièges de ce genre.
Blanche fit un mouvement de cercle à l’aide de ses bras.
- Bon, je vais transposer alors.
Cyd se retourna et hurla alors que Blanche faisait le geste de transposition.
- Blanche, non !!
20-Cyd empèche Blanche de lancer sa transposition en prenant sa place.
21-Personne n'a le temps de réagir, et Blanche se retrouve à la place de Al.
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Re: La Folie de Cyd (Fanfic choix multiple)[incomplet]
19
Entre le mât de misaine et le mât central s’étendait un réseau de boucles. Poisseux par nature, Albynn avait marché sur la corde qui fit remonter les fils, le coinçant lamentablement dans les airs. Il essayait de ne pas bouger, redoutant que la boucle sur son cou ne l’étrangle. Il fit néanmoins un mouvement de tête, cherchant la provenance de la lumière, au sol.
- Blanche ! Hrgl...
La sacrieuse dit d’un ton ferme :
- Ne bouge surtout pas, tu vas juste parvenir à t’étrangler. Saaul ?
Le concerné pris appuis au sol, deux bosses prenant forme dans son dos, et il sauta. En même temps, une paire d’aile eniripsa se dégagèrent de son haut. Il alla se mettre face au prisonnier, et le fixa yeux dans les yeux.
- Chaque fil tire de manière égale ?
- Je pense que oui...
Stationnant au même point, il dégaina un de ses sabres.
- Vous autres, aller aider Ozzi. Il faut stopper Cyd.
Il tint son épée à la verticale, devant lui, et posa deux doigts de la main gauche sur le plat de la lame. Il s’agissait de couper tous les fils en même temps. D’un large mouvement, il envoya sa lame trancher les fils du côté gauche, et dans le même mouvement, fit passe le tranchant au-dessus de sa tête vers le côté droit. Sous la lumière de la lanterne, un demi-cercle de lumière se construisit autour de l’eni le temps du passage de l’épée.
Tranchés net, les fils tendus se rétractèrent en forme de boucle, laissant l’eni tomber droit sur le sol.
[...]
Entre le mât de misaine et le mât central s’étendait un réseau de boucles. Poisseux par nature, Albynn avait marché sur la corde qui fit remonter les fils, le coinçant lamentablement dans les airs. Il essayait de ne pas bouger, redoutant que la boucle sur son cou ne l’étrangle. Il fit néanmoins un mouvement de tête, cherchant la provenance de la lumière, au sol.
- Blanche ! Hrgl...
La sacrieuse dit d’un ton ferme :
- Ne bouge surtout pas, tu vas juste parvenir à t’étrangler. Saaul ?
Le concerné pris appuis au sol, deux bosses prenant forme dans son dos, et il sauta. En même temps, une paire d’aile eniripsa se dégagèrent de son haut. Il alla se mettre face au prisonnier, et le fixa yeux dans les yeux.
- Chaque fil tire de manière égale ?
- Je pense que oui...
Stationnant au même point, il dégaina un de ses sabres.
- Vous autres, aller aider Ozzi. Il faut stopper Cyd.
Il tint son épée à la verticale, devant lui, et posa deux doigts de la main gauche sur le plat de la lame. Il s’agissait de couper tous les fils en même temps. D’un large mouvement, il envoya sa lame trancher les fils du côté gauche, et dans le même mouvement, fit passe le tranchant au-dessus de sa tête vers le côté droit. Sous la lumière de la lanterne, un demi-cercle de lumière se construisit autour de l’eni le temps du passage de l’épée.
Tranchés net, les fils tendus se rétractèrent en forme de boucle, laissant l’eni tomber droit sur le sol.
[...]
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Re: La Folie de Cyd (Fanfic choix multiple)[incomplet]
20
Cyd se retrouvait accroché à la place qu’occupait Albynn juste avant. Celui-ci était maintenant étendu au sol, décroché de la fausse toile géante. Blanche, poussée hors de sa transposition, regarda Cyd.
- Cyd ! Pourquoi ?
Il ria d’un ton amer. Saaul n’aurait pas été étonné de voir pousser des crocs de loups ou de vampires dans la mâchoire du nouveau Cyd. Soda, d’une poigne adroite, envoya son boomerang trancher les fils, espérant ne rien déclencher de plus. Cyd tomba simplement au sol, parmi un fatras de fils trainassant le long du plancher. Ozzi et Naora se rapprochèrent, gardant leurs armes en mains au cas où le feca se relèverait.
- Quelle ironie... Mourir dans mon propre piège... Pourquoi? Parce que je préfère mourir à ta place, Blanche.
Blanche se rapprocha et le tira hors du champ du piège. Taillades et taillades s’enchainaient le long de la peau maronne, la changeant en une série de rapiècements. Elle parla rapidement, en montrant Albynn, allongé au sol.
- On va te soigner, c’est pas un malheureux piège de fils qui va te tuer ! Regarde, Al va bien, on va te soigner aussi !
Saaul s’accroupis à coté de Blanche, et ne fit rien de plus. Dans leur dos, Ozzi avait la tête baissée ver le sol. Machinalement, Soda faisait tourner son boomerang de gêne. Blanche leva son regard vers Saaul le médecin.
- Qu’est-ce que tu attends !? Soigne-le ! Aller !
- Blanche. C’est inutile.
La Seconde avait les larmes aux yeux. Pourquoi ne faisaient ils rien ? Elle hurla :
- C’est un ordre, Saaul !
Il fit non de la tête, d’un air impuissant. Puis il lui montra un morceau de fil. Une goutte de sang blanc y perla. D’une légère couleur verte.
- Ces fils sont empoisonnées, Blanches, et avec la surface, ce piège est mortel rapidement. On ne peut rien faire.
- Mais Al a survécu à ça, cria-t-elle en pointant dans son dos l’eni allongé sur le sol.
Saaul la regarda dans les yeux, d’un air de regret, et secoua la tête. Dans leur dos, le pêcheur posa un genou au sol et passa la main autour du cou de l’eni. Vu de loin, il semblait l’étrangler. Blanches se tourna, s’adressant au pêcheur :
- Il...Il a survécu...hein ?
- Blanche, il est déjà froid, laissa tomber Naora.
Blanche se laissa glisser jusqu’au niveau de l’ancien petit protégé. Elle lui prit la main, espérant trouver un battement. La main était effectivement froide. Pas le moindre battement.
- Non... Al...
Violemment, fuyant cette idée, elle se retourna vers le Capitaine qui respirait mal, et se déplaça en trainant des genoux au sol.
- Il y a un moyen, c’est certain ! Saaul, tu as un moyen, pas vrai ?
L’air grave, le médecin secoua la tête. Il n’aurait jamais le temps, ne serait-ce que de concocter un essais de soin. Et contrairement à Al, ses soins ne s’élaboraient pas le long de la branche eau : il lui était impossible de prendre de l’eau et d’extraire de force le liquide mortel. Il doutait même que cette technique soit efficace. Après tout, le poison était dispersé de toute part, dans chaque blessure causée par les fils tranchants.
Le reste de l’équipage s’endeuillait déjà. Les uns, comme Ozzi ou Soda, gardaient tête basse. Naora accrochait un petit talisman, un poisson-chacha de couleur doré, sur le haut en lambeau du soigneur mort. Il lui en restait, dont un qu’il prévoyait pour Cyd. Les autres retiraient leur chapeaux. Sparki tenait donc son chapeau de paille en main, pas entièrement conscient du drame. Chen regardait la scène d’un air grave. Plus au fond, le ménestrel Kijhn entama une complainte.
- Cyd...
Le Capitaine réussit à sourire, pour sa dernière fois.
- Pardon, Blanche.
Ultime effort de volonté, il remonta assez pour frôler ses lèvres. Blanche sentis le contact déjà froid, d’un léger arrière-gout de plante.
- Je t’aime.
Le capitaine sombra dans la mort, sans son navire. Il ne restait plus qu’un corps vide sur le pont. Des uns des autres se mirent à pleurer, ceux qui ne le faisaient pas montraient toute leur peine au possible. Naora s’approcha, et glissa le poisson protecteur sous la chemise du mort. Il irradiait encore de chaleur. Puis il vint serrer Blanche, cherchant à lui donner du réconfort.
Au loin, un vol de Corbac s’enfuit lorsqu’un pur cri de désespoir fendit l’air. Dans leur cervelle de piaf résonne encore le nom hurlé de « Cyd ».
30 Blanche et Noara
31 Blanche, la Capitaine.
Cyd se retrouvait accroché à la place qu’occupait Albynn juste avant. Celui-ci était maintenant étendu au sol, décroché de la fausse toile géante. Blanche, poussée hors de sa transposition, regarda Cyd.
- Cyd ! Pourquoi ?
Il ria d’un ton amer. Saaul n’aurait pas été étonné de voir pousser des crocs de loups ou de vampires dans la mâchoire du nouveau Cyd. Soda, d’une poigne adroite, envoya son boomerang trancher les fils, espérant ne rien déclencher de plus. Cyd tomba simplement au sol, parmi un fatras de fils trainassant le long du plancher. Ozzi et Naora se rapprochèrent, gardant leurs armes en mains au cas où le feca se relèverait.
- Quelle ironie... Mourir dans mon propre piège... Pourquoi? Parce que je préfère mourir à ta place, Blanche.
Blanche se rapprocha et le tira hors du champ du piège. Taillades et taillades s’enchainaient le long de la peau maronne, la changeant en une série de rapiècements. Elle parla rapidement, en montrant Albynn, allongé au sol.
- On va te soigner, c’est pas un malheureux piège de fils qui va te tuer ! Regarde, Al va bien, on va te soigner aussi !
Saaul s’accroupis à coté de Blanche, et ne fit rien de plus. Dans leur dos, Ozzi avait la tête baissée ver le sol. Machinalement, Soda faisait tourner son boomerang de gêne. Blanche leva son regard vers Saaul le médecin.
- Qu’est-ce que tu attends !? Soigne-le ! Aller !
- Blanche. C’est inutile.
La Seconde avait les larmes aux yeux. Pourquoi ne faisaient ils rien ? Elle hurla :
- C’est un ordre, Saaul !
Il fit non de la tête, d’un air impuissant. Puis il lui montra un morceau de fil. Une goutte de sang blanc y perla. D’une légère couleur verte.
- Ces fils sont empoisonnées, Blanches, et avec la surface, ce piège est mortel rapidement. On ne peut rien faire.
- Mais Al a survécu à ça, cria-t-elle en pointant dans son dos l’eni allongé sur le sol.
Saaul la regarda dans les yeux, d’un air de regret, et secoua la tête. Dans leur dos, le pêcheur posa un genou au sol et passa la main autour du cou de l’eni. Vu de loin, il semblait l’étrangler. Blanches se tourna, s’adressant au pêcheur :
- Il...Il a survécu...hein ?
- Blanche, il est déjà froid, laissa tomber Naora.
Blanche se laissa glisser jusqu’au niveau de l’ancien petit protégé. Elle lui prit la main, espérant trouver un battement. La main était effectivement froide. Pas le moindre battement.
- Non... Al...
Violemment, fuyant cette idée, elle se retourna vers le Capitaine qui respirait mal, et se déplaça en trainant des genoux au sol.
- Il y a un moyen, c’est certain ! Saaul, tu as un moyen, pas vrai ?
L’air grave, le médecin secoua la tête. Il n’aurait jamais le temps, ne serait-ce que de concocter un essais de soin. Et contrairement à Al, ses soins ne s’élaboraient pas le long de la branche eau : il lui était impossible de prendre de l’eau et d’extraire de force le liquide mortel. Il doutait même que cette technique soit efficace. Après tout, le poison était dispersé de toute part, dans chaque blessure causée par les fils tranchants.
Le reste de l’équipage s’endeuillait déjà. Les uns, comme Ozzi ou Soda, gardaient tête basse. Naora accrochait un petit talisman, un poisson-chacha de couleur doré, sur le haut en lambeau du soigneur mort. Il lui en restait, dont un qu’il prévoyait pour Cyd. Les autres retiraient leur chapeaux. Sparki tenait donc son chapeau de paille en main, pas entièrement conscient du drame. Chen regardait la scène d’un air grave. Plus au fond, le ménestrel Kijhn entama une complainte.
« L’un comme l’autre, poussé par folie
Folie d’aimer
Folie de protéger
Ce soir, deux y laisserons la vie »
Blanche regarda la capitaine, yeux dans les yeux. Ses larmes s’écrasaient en grosse gouttes sur le plancher et les vêtements du capitaine qui s’éteignait.Folie d’aimer
Folie de protéger
Ce soir, deux y laisserons la vie »
- Cyd...
Le Capitaine réussit à sourire, pour sa dernière fois.
- Pardon, Blanche.
Ultime effort de volonté, il remonta assez pour frôler ses lèvres. Blanche sentis le contact déjà froid, d’un léger arrière-gout de plante.
- Je t’aime.
Le capitaine sombra dans la mort, sans son navire. Il ne restait plus qu’un corps vide sur le pont. Des uns des autres se mirent à pleurer, ceux qui ne le faisaient pas montraient toute leur peine au possible. Naora s’approcha, et glissa le poisson protecteur sous la chemise du mort. Il irradiait encore de chaleur. Puis il vint serrer Blanche, cherchant à lui donner du réconfort.
Au loin, un vol de Corbac s’enfuit lorsqu’un pur cri de désespoir fendit l’air. Dans leur cervelle de piaf résonne encore le nom hurlé de « Cyd ».
30 Blanche et Noara
31 Blanche, la Capitaine.
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Re: La Folie de Cyd (Fanfic choix multiple)[incomplet]
22
La bourse atterris en un « cling » sur le bois de la table. Cyd vida le contenu clinquant de la bourse. Quelques pièces partirent en roulant le long des nervures du bois de saule.
- De l’argent ? Pourquoi ?
- Disons un très léger remboursement.
Cyd croisa les bras sur la table, l’air attentif.
- Je t’écoute.
- C’est une partie de la somme que l’on m’a offert afin de relâcher le gosse blanc.
Cyd se leva, paniqué. Il se releva d’un bond, et claqua les mains sur la table. Il hurla.
- Vous avez relâchez Albynn !? Mais vous êtes malade !?
Ce n’était pas prévu dans ses plans, pas du tout. Il l’avait juste attaché et bâillonné, il avait donc entendu le travail confié à Silk. Il ne suffirait pas de beaucoup de temps pour qu’il rapplique et prévienne Naora. Ce gosse est un sale protecteur.
Silk brandit son arme vers lui :
- On se calme, je ne suis pas là pour éliminer un potentiel « client », que ce soit le signataire d’un contrat.... ou la victime.
Cyd s’obligea à se rassoir calmement. Le Mortemain sous entendait clairement qu’il ne voulait pas le tuer si c’était pour passer à côté d’un contrat qu’il pouvait lui confier, on qu’on pouvait déposer sur sa tête.
- J’ai plus à y gagner personnellement en relâchant ce gamin. Tout d’abord, j’y gagne l’argent que l’on m’a donné pour le relâcher. De deux, la prime de capture sur sa tête est toujours là, je peux donc le récupérer plus tard. Il n’est pas très puissant, ce sera aisé de l’attraper. Et de trois....
Il pointa l’arme vers le plafond et se rapprocha du bureau. Il s’y assis, le bras sur la cuisse, gardant l’arme pointée dans la direction du Capitaine, et murmura face à lui :
- Il m’est d’avis que vous êtes prêt à payer le prix fort pour que je vous en débarrasse...
- Trois contrats pour une seule tête. Une bonne affaire, en effet. Mais qui me dit que vous ne le relâcherez pas à nouveau, si je vous engage pour le liquider ?
Le grand roublard reprit appuis sur ses jambes et s’ôta du bureau. Il sourit d’un air malsain.
- Vous m’avez offert ce gosse en paiement la première fois, sans me dire que je devais le tuer. J’avais donc le droit de le laisser partir, puisqu’on me payait pour cela.
- Et donc ?
- Donc si vous m’engagez pour le liquider, je peux vous garantir que vous ne le reverrez jamais. Ni lui, ni son nom, même sur une tombe.
Cyd grommela. Ce roublard a vraiment des idées arrêtés sur les contrats, mais son raisonnement tenait parfaitement debout.
- Et puis, ce gosse a osé me toucher. Il le payera donc de sa vie. Personne n’attaque un Mortemain sans en payer le prix fort.
Cyd réfléchit quelques secondes et demanda :
- Et qui savait que vous aviez ce gosse et vous a payé pour le relâcher ?
- Ses parents.
Le feca faillis en tomber à la renverse de son fauteuil. Indigné, il dit d’un ton sévère :
- Cette fois, je sais que vous mentez. Il l’a dit lui-même la première fois que nous nous sommes vu, il a vécu dans la rue, après s’être enfuis de son orphelinat.
Le roublard souria.
- Mais il a omit de vous dire que ses parents biologiques, le couple Körudo, faisait partit de ma guilde. Je les ai engagés, ils sont même devenus Officiers. Des mercenaires poursuivant un but sont bien plus utiles et efficaces que ceux se targuant de libertés. Ils ont du tout donner pour que je laisse partir ce môme.
- Et qu’est-ce qui vous dit qu’ils ne le protègent pas ? Trois, dont deux mercenaires.... C’est difficile à avoir, seul contre eux.
Le roublard pouffa carrément. Il avait vraiment des centaines de longueurs d’avance sur ce capitaine à la ramasse.
- La première fois que je l’ai vu, ce mini médecin a avoué sous sérum de vérité qu’il préférait mourir que d’avoir affaire avec eux. A supposé qu’ils l’aient emmené, il se sera échappé. Et s’ils le retiennent prisonnier quelque part... Il mourra de faim après le « malheureux incident » qui tombera sur ses parents.
24 Cyd accepte et confie un contrat de chasse à Silk
25 Cyd refuse, préférant s’occuper lui-même du problème
La bourse atterris en un « cling » sur le bois de la table. Cyd vida le contenu clinquant de la bourse. Quelques pièces partirent en roulant le long des nervures du bois de saule.
- De l’argent ? Pourquoi ?
- Disons un très léger remboursement.
Cyd croisa les bras sur la table, l’air attentif.
- Je t’écoute.
- C’est une partie de la somme que l’on m’a offert afin de relâcher le gosse blanc.
Cyd se leva, paniqué. Il se releva d’un bond, et claqua les mains sur la table. Il hurla.
- Vous avez relâchez Albynn !? Mais vous êtes malade !?
Ce n’était pas prévu dans ses plans, pas du tout. Il l’avait juste attaché et bâillonné, il avait donc entendu le travail confié à Silk. Il ne suffirait pas de beaucoup de temps pour qu’il rapplique et prévienne Naora. Ce gosse est un sale protecteur.
Silk brandit son arme vers lui :
- On se calme, je ne suis pas là pour éliminer un potentiel « client », que ce soit le signataire d’un contrat.... ou la victime.
Cyd s’obligea à se rassoir calmement. Le Mortemain sous entendait clairement qu’il ne voulait pas le tuer si c’était pour passer à côté d’un contrat qu’il pouvait lui confier, on qu’on pouvait déposer sur sa tête.
- J’ai plus à y gagner personnellement en relâchant ce gamin. Tout d’abord, j’y gagne l’argent que l’on m’a donné pour le relâcher. De deux, la prime de capture sur sa tête est toujours là, je peux donc le récupérer plus tard. Il n’est pas très puissant, ce sera aisé de l’attraper. Et de trois....
Il pointa l’arme vers le plafond et se rapprocha du bureau. Il s’y assis, le bras sur la cuisse, gardant l’arme pointée dans la direction du Capitaine, et murmura face à lui :
- Il m’est d’avis que vous êtes prêt à payer le prix fort pour que je vous en débarrasse...
- Trois contrats pour une seule tête. Une bonne affaire, en effet. Mais qui me dit que vous ne le relâcherez pas à nouveau, si je vous engage pour le liquider ?
Le grand roublard reprit appuis sur ses jambes et s’ôta du bureau. Il sourit d’un air malsain.
- Vous m’avez offert ce gosse en paiement la première fois, sans me dire que je devais le tuer. J’avais donc le droit de le laisser partir, puisqu’on me payait pour cela.
- Et donc ?
- Donc si vous m’engagez pour le liquider, je peux vous garantir que vous ne le reverrez jamais. Ni lui, ni son nom, même sur une tombe.
Cyd grommela. Ce roublard a vraiment des idées arrêtés sur les contrats, mais son raisonnement tenait parfaitement debout.
- Et puis, ce gosse a osé me toucher. Il le payera donc de sa vie. Personne n’attaque un Mortemain sans en payer le prix fort.
Cyd réfléchit quelques secondes et demanda :
- Et qui savait que vous aviez ce gosse et vous a payé pour le relâcher ?
- Ses parents.
Le feca faillis en tomber à la renverse de son fauteuil. Indigné, il dit d’un ton sévère :
- Cette fois, je sais que vous mentez. Il l’a dit lui-même la première fois que nous nous sommes vu, il a vécu dans la rue, après s’être enfuis de son orphelinat.
Le roublard souria.
- Mais il a omit de vous dire que ses parents biologiques, le couple Körudo, faisait partit de ma guilde. Je les ai engagés, ils sont même devenus Officiers. Des mercenaires poursuivant un but sont bien plus utiles et efficaces que ceux se targuant de libertés. Ils ont du tout donner pour que je laisse partir ce môme.
- Et qu’est-ce qui vous dit qu’ils ne le protègent pas ? Trois, dont deux mercenaires.... C’est difficile à avoir, seul contre eux.
Le roublard pouffa carrément. Il avait vraiment des centaines de longueurs d’avance sur ce capitaine à la ramasse.
- La première fois que je l’ai vu, ce mini médecin a avoué sous sérum de vérité qu’il préférait mourir que d’avoir affaire avec eux. A supposé qu’ils l’aient emmené, il se sera échappé. Et s’ils le retiennent prisonnier quelque part... Il mourra de faim après le « malheureux incident » qui tombera sur ses parents.
24 Cyd accepte et confie un contrat de chasse à Silk
25 Cyd refuse, préférant s’occuper lui-même du problème
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Re: La Folie de Cyd (Fanfic choix multiple)[incomplet]
23
La bourse avait atterris sur le bureau dans un bruit feutré. Tendant prudemment la main portant son glyphe, Cyd ramena la bourse vers lui et versa son contenu sur la table. Une morceau de corde, en nœud coulant. Le nœud est tiré, coinçant une touffe de cheveux blancs. Cyd leva le regard, d’un air interrogateur.
- Ce qui signifie ?
- Rien, je pensais que vous aviez besoin de chance. Et les cordes de pendus sont réputées pour porter bonheur.
Alors, c’était donc ça. Il reporta à nouveau sn regard vers la corde et la mèche. Il soupira, retira un bras de sous son menton, main en l’air, yeux plissés :
- Et que voulez-vous que cela me fasse ? Si vous essayez de me donner des remords, sachez que les pions sont faits pour être sacrifiés, alors la perte de ce membre d’équipage ne m’affecte strictement pas. Et c’était seulement un médecin de remplacement. Je ne le connaissais même pas personnellement.
Silk joua à celui qui n’avait rien entendu. D’un air profondément attristé, il regarda son arme à feu :
- C’était vraiment un moment tragique. Les Brâkmariens n’ont aucune pitié, ils l’ont bombardé de cucurbitacées... Ils ont dû le relever trois fois tellement le sol glissait. Il était trempé de larmes.
Il caressa le canon de son arme, et entreprit d’ouvrir la sécurité.
- Puis ils l’ont fait monter sur le tabouret. L’échafaud n’était pas prévu pour un si petit gosse. Il pleurait, tremblait, en hurlant qu’il était innocent. Un pur moment de tragédie comme je les aime.
- Vous êtes complètement fou.
Le fou l’ignora, mettant une munition rouge dans l’arme maintenant ouverte.
- Le plus drôle, c’est qu’il s’est pendu deux fois. Il a essayé de voler pour relâcher la tension sur la corde, avant que le bourreau lui coupe les ailes d’un coup de machette. Tu aurais du voir ça, Cyd. Il a poussé un hurlement à en fendre la céramique en deux avant qu’il soit interrompu par un « argl » quand la corde s’est complètement resserrée sur sa petite gorge déjà à moitié bleue.
Cyd n’avait pas bougé d’un pouce. Main jointe devant son visage, doigts croisés les uns dans les autres, il semblait attendre la fin de la tirade glauque. Pourtant, Silk perçut les jointures blanchies. Cyd serrait les poings, visiblement énervé. Des remords ?
- Il a bien essayé d’atteindre le sol avec les pieds, mais c’était inutile. Corde trop courte. Puis quand il a cessé de bougé, ils l’ont fait descendre. Ils l’ont tondus, déshabillé, et découpé en rondelle. Le plus beau moment je trouve. J’ai vu sa tête voler comme une boufbawl avant de se faire bruler dans un feu de camp. Ha, vraiment, quel beau spectacle.
Une larme, apparemment d’émotion émue, glissa de sous son masque. Ha, depuis combien de temps n’avait-il pas assisté à pareil tragédie ? La peur à l’état brut, les supplications emplies de larmes !
Cyd mit les pieds sur son bureau, croisant les bras, il toisa Silk comme on regarde un chienchien particulièrement crasseux.
- C’est bon ? vous avez fini ?
Il ne se leva pas de rage, son ton était parfaitement calme. Légèrement surpris, le roublard n’en laissa tout de même rien paraitre.
- C’était tout. Il me semblait que vous trouveriez ça intéressant de savoir comme votre deuxième médecin, le petit Albynn, était mort après que vous me l’ayez livré.
- Super, dit Cyd. Maintenant tirez-vous, j’ai un équipage à gérer.
Devant la porte de la cabine, Silk rangea son arme à sa ceinture.
- Tssss. Haaa, lala, je suis déçu, déçu, déçu.
Il ricana clairement. Au final, il n’était pas si déçu que cela. Avoir vu le capitaine se forcer à rester calme le faisait jubiler au plus haut point. De sa manche, il sortis une tout petite pipette en verre, avec une poire caoutchouteuse.
- Les fausses larmes, ça donne toujours un effet très énervant sur ce genre de faux méchants.
Il ria doucement, repensant au Capitaine, forcé de se contenir pour sauver les apparences. Du remord refoulé. Oui, rien de plus blessant. La culpabilité, quelle belle arme. Elle ronge les sangs et les esprits, rendant fou le ou la coupable...
Un bruit de verre brisé, suivit d’un hurlement de rage. Il entendit distinctement un « merde ! » avant un bruit de grincement et un « pouf » sonores. Cyd s’était donc affalé de dépit dans son fauteuil ?
« Hé bien, cher Capitaine, on a du regret ? »
Silk aimait ça. La torture. Morale, mentale, physique. Qu’il soient victime ou coupable, tous y auraient droit. Tous. Aujourd’hui, deux personnes en avaient fait les frais à cause de lui. Une victime et son coupable.
Le double de Mortemain disparu dans un nuage violacé, sa dernière expression de victoire figée dans l’air.
Soda se dirigeait d’un pas assuré vers la taverne. La tension trop palpable au navire la mettait absolument mal à l’aise. Avec un peu de chance, Isaak serait sur place, prêt à la réconforter...
Elle passa près des charrettes en marchant. Deux roublards, comme elle, discutaient. Son œil entrainé repéra des étoffes Brâkmarienne, de couleurs rouges et noires.
- J’adore les pendaisons, c’est tellement typique.
- Il a été pendu pour quoi au fait ?
L’autre le regarda et éclata de rire.
- Depuis quand il faut une raison pour pendre à Brâkmar ?
Il se marra.
- Ouai, si ça se trouve, il s’est juste mouché devant un garde, ce sale gosse !
Son collègue suivis son rire moqueur. Alors qu’elle allait passer, elle perçut des éclats brillants et sauta immediatement sur le coté. Il y eu une sorte de gargouillis, puis Soda regarda ce qui s’était passé.
Sortis de l’ombre, un couple eniripsa venait de refroidir les deux Brâkmariens hilares. L’un comme l’autre ont des yeux brillants. L’homme porte un casque rouge et une cape Brâkmarienne. Sur son épée huilée, le sang refuse de s’accrocher et tombe entièrement au sol. Sa collègue a coupé la trachée de sa victime à coup de deux dague d’acier trempé. Leurs yeux reflète une envie de vengeance. Tous deux la fixent du regard. L’homme la pointa du bout de l’épée.
- Dit du mal de Albynn et je te tue.
Soda se leva doucement.
- Je n’ai pas de raison de dire du mal de notre défunt médecin d’équipage.
- Ha. Vous êtes des Kwaks.
La roublarde les jaugea à vue. Apparemment pas très fort pour les attaques de front. Mais expert en attaque furtives ou ruses. Des Eniripsa à vocation Sramiennes ?
L’un et l’autre rangèrent leur armes. Vu de plus près, Soda put voir qu’ils étaient mal en point. Le casque et la cape de l’homme sont déchirés. Ses habits présentent de grandes balafres, il a pris un coup sur le crane qui l’oblige à fermer l’œil, faute d’y recevoir du sang. Il cache tout ses cheveux dans son casque, et a la peau mat, très foncée. La demoiselle est tout son contraire. Elle lui faisait penser à la seconde, Blanche : peau et cheveux couleurs laitlait, cachés sous le chapeau pointus, une cape maronne déchirée en deux. Elle boitille. Elle baissa la tete vers sa main. Serrant le poing comme une damnée, elle tient un morceau de tissus vert clair froissé et quelques cheveux blancs. Elle se mit à sangloter doucement, et l’homme vint la serrer dans ses bras.
- Silk le payera, Maure. Je te l’ai promis.
Soda considéra le couple d’un air presque affligé.
- Et qui êtes vous ?
- Arsen et Maure Körudo. Nous étions les parents d’Albynn.
- Ho. Donc vous savez qu’il est mort dans la lave...
D’un mouvement sec, l’homme releva la tête. Son regard brulait de rage.
- C’est ça, moquez-vous aussi. Vous avez déjà l’air antipathique, pour une amie d’Albynn.
- Me moquer ? Qu’est ce que vous racontez ?
L’eniripsa raffermis sa prise sur sa compagne. Au sol, les deux cadavres souillaient la terre de leur sang Brâkmarien.
- Vous savez qu’il est mort pendu, ne me parlez donc pas de lave.
- Pendu !?
Sous son masque, la roublarde ouvrit grand les yeux. Qu’est-ce qu’ils racontaient ? Cyd avait été catégorique, pourtant.
Bien trop catégorique, en effet. De plus, le capitaine semblait bien moins préoccupé par sa mécanique qu’auparavant. Il se contentais d’observer tout l’équipage à tout bout de champ, d’un air presque... Roublard.
- Expliquez-vous.
L’eniripsa du nom d’Arsen lache sa compagne, en la regardant dans les yeux. Plus tranquile, la dame alla s’occuper des deux cadavres.
- Silk Mortemain est un roublard Brâkmarien. C’était aussi notre chef de guilde Hier, il a rammené Albynn comme prisonnier. Il sait que nous tenons à lui, et il n’a rien dit. Lorsque nous nous en somme apperçu, on lui as demandé des comptes, bien sur. Il a dit qu’il se fichait de ce qu’on pensait, et qu’il allait le livrer à Brâkmar. On sais qu’il a été recherché pour des accusations bidons. Il était donc évidant qu’il allait se faire lyncher. Les Brâkmariens ne sont pas pour la Justice, ils ne se soucieraient même pas de revoir le procès truqué d’Astrub.
Il entreprit de nettoyer son arme souillée. Les gouttes n’accrochaient pas facilement à l’huile recouvrant la lame. Un coup de chiffon suffit à retirer le sang restant.
- On a voulu discuter calmement. Il n’a rien voulu entendre, alors on a essayé la force. Il nous a laissé dans le caniveau comme des bouftous morts. On a fini par revenir, mais trop tard. On a juste eu le temps de le voir au gibet. Silk, cet enfoiré, riait à côté. Il a toujours aimé faire souffrir. Ca été pire quand il nous as vu. Il jubilait.
La demoiselle revint, son arme nette aussi. Un peu de fumée âcre s’élavait de sa cape, qui avait dû trainer dans un foyer. La fumée noirâtre traine au sol tellement elle est lourde de cochonneries. Le rouquin soupira.
- Ils l’ont descendu. On a couru, mais les Brakmarien se sont précipités comme des malades. On a juste eu la capacité d’attraper un morceau de son haut partant en lambeau et Maure avait réussi à saisir une touffe de cheveux. Mais ils ont sorti les couteaux et... Il n’est rien resté du corps après leurs jeux.
La mère prit parole, doucement.
- Et cet enflure de Mortemain riait, riait, encore et encore. Et on va lui faire payer, à lui et au salopard qui l’a livré.
Soda les regarda, son regard perçant à travers son masque chercha une race de mensonge. Elle ne vit rien d’autre qu’un couple ivre de rage et de douleur.
- Et qui serait le, ou la livreuse ?
- Silk nous l’a marmonné, rien que pour le plaisir de nous savoir en train de nous battre contre son ancien client, je suppose.
Arsen fixa la roublarde d’un air très franc et sérieux.
- Il s’appel Cyd.
Naora sifflait. Quelle belle journée pour la pêche. Il regarda sa belle canne à pêche, toujours en l’état neuf. Puis il fixa l’eau sombre, clapotant avec le vent.[...]
La bourse avait atterris sur le bureau dans un bruit feutré. Tendant prudemment la main portant son glyphe, Cyd ramena la bourse vers lui et versa son contenu sur la table. Une morceau de corde, en nœud coulant. Le nœud est tiré, coinçant une touffe de cheveux blancs. Cyd leva le regard, d’un air interrogateur.
- Ce qui signifie ?
- Rien, je pensais que vous aviez besoin de chance. Et les cordes de pendus sont réputées pour porter bonheur.
Alors, c’était donc ça. Il reporta à nouveau sn regard vers la corde et la mèche. Il soupira, retira un bras de sous son menton, main en l’air, yeux plissés :
- Et que voulez-vous que cela me fasse ? Si vous essayez de me donner des remords, sachez que les pions sont faits pour être sacrifiés, alors la perte de ce membre d’équipage ne m’affecte strictement pas. Et c’était seulement un médecin de remplacement. Je ne le connaissais même pas personnellement.
Silk joua à celui qui n’avait rien entendu. D’un air profondément attristé, il regarda son arme à feu :
- C’était vraiment un moment tragique. Les Brâkmariens n’ont aucune pitié, ils l’ont bombardé de cucurbitacées... Ils ont dû le relever trois fois tellement le sol glissait. Il était trempé de larmes.
Il caressa le canon de son arme, et entreprit d’ouvrir la sécurité.
- Puis ils l’ont fait monter sur le tabouret. L’échafaud n’était pas prévu pour un si petit gosse. Il pleurait, tremblait, en hurlant qu’il était innocent. Un pur moment de tragédie comme je les aime.
- Vous êtes complètement fou.
Le fou l’ignora, mettant une munition rouge dans l’arme maintenant ouverte.
- Le plus drôle, c’est qu’il s’est pendu deux fois. Il a essayé de voler pour relâcher la tension sur la corde, avant que le bourreau lui coupe les ailes d’un coup de machette. Tu aurais du voir ça, Cyd. Il a poussé un hurlement à en fendre la céramique en deux avant qu’il soit interrompu par un « argl » quand la corde s’est complètement resserrée sur sa petite gorge déjà à moitié bleue.
Cyd n’avait pas bougé d’un pouce. Main jointe devant son visage, doigts croisés les uns dans les autres, il semblait attendre la fin de la tirade glauque. Pourtant, Silk perçut les jointures blanchies. Cyd serrait les poings, visiblement énervé. Des remords ?
- Il a bien essayé d’atteindre le sol avec les pieds, mais c’était inutile. Corde trop courte. Puis quand il a cessé de bougé, ils l’ont fait descendre. Ils l’ont tondus, déshabillé, et découpé en rondelle. Le plus beau moment je trouve. J’ai vu sa tête voler comme une boufbawl avant de se faire bruler dans un feu de camp. Ha, vraiment, quel beau spectacle.
Une larme, apparemment d’émotion émue, glissa de sous son masque. Ha, depuis combien de temps n’avait-il pas assisté à pareil tragédie ? La peur à l’état brut, les supplications emplies de larmes !
Cyd mit les pieds sur son bureau, croisant les bras, il toisa Silk comme on regarde un chienchien particulièrement crasseux.
- C’est bon ? vous avez fini ?
Il ne se leva pas de rage, son ton était parfaitement calme. Légèrement surpris, le roublard n’en laissa tout de même rien paraitre.
- C’était tout. Il me semblait que vous trouveriez ça intéressant de savoir comme votre deuxième médecin, le petit Albynn, était mort après que vous me l’ayez livré.
- Super, dit Cyd. Maintenant tirez-vous, j’ai un équipage à gérer.
Devant la porte de la cabine, Silk rangea son arme à sa ceinture.
- Tssss. Haaa, lala, je suis déçu, déçu, déçu.
Il ricana clairement. Au final, il n’était pas si déçu que cela. Avoir vu le capitaine se forcer à rester calme le faisait jubiler au plus haut point. De sa manche, il sortis une tout petite pipette en verre, avec une poire caoutchouteuse.
- Les fausses larmes, ça donne toujours un effet très énervant sur ce genre de faux méchants.
Il ria doucement, repensant au Capitaine, forcé de se contenir pour sauver les apparences. Du remord refoulé. Oui, rien de plus blessant. La culpabilité, quelle belle arme. Elle ronge les sangs et les esprits, rendant fou le ou la coupable...
Un bruit de verre brisé, suivit d’un hurlement de rage. Il entendit distinctement un « merde ! » avant un bruit de grincement et un « pouf » sonores. Cyd s’était donc affalé de dépit dans son fauteuil ?
« Hé bien, cher Capitaine, on a du regret ? »
Silk aimait ça. La torture. Morale, mentale, physique. Qu’il soient victime ou coupable, tous y auraient droit. Tous. Aujourd’hui, deux personnes en avaient fait les frais à cause de lui. Une victime et son coupable.
Le double de Mortemain disparu dans un nuage violacé, sa dernière expression de victoire figée dans l’air.
Soda se dirigeait d’un pas assuré vers la taverne. La tension trop palpable au navire la mettait absolument mal à l’aise. Avec un peu de chance, Isaak serait sur place, prêt à la réconforter...
Elle passa près des charrettes en marchant. Deux roublards, comme elle, discutaient. Son œil entrainé repéra des étoffes Brâkmarienne, de couleurs rouges et noires.
- J’adore les pendaisons, c’est tellement typique.
- Il a été pendu pour quoi au fait ?
L’autre le regarda et éclata de rire.
- Depuis quand il faut une raison pour pendre à Brâkmar ?
Il se marra.
- Ouai, si ça se trouve, il s’est juste mouché devant un garde, ce sale gosse !
Son collègue suivis son rire moqueur. Alors qu’elle allait passer, elle perçut des éclats brillants et sauta immediatement sur le coté. Il y eu une sorte de gargouillis, puis Soda regarda ce qui s’était passé.
Sortis de l’ombre, un couple eniripsa venait de refroidir les deux Brâkmariens hilares. L’un comme l’autre ont des yeux brillants. L’homme porte un casque rouge et une cape Brâkmarienne. Sur son épée huilée, le sang refuse de s’accrocher et tombe entièrement au sol. Sa collègue a coupé la trachée de sa victime à coup de deux dague d’acier trempé. Leurs yeux reflète une envie de vengeance. Tous deux la fixent du regard. L’homme la pointa du bout de l’épée.
- Dit du mal de Albynn et je te tue.
Soda se leva doucement.
- Je n’ai pas de raison de dire du mal de notre défunt médecin d’équipage.
- Ha. Vous êtes des Kwaks.
La roublarde les jaugea à vue. Apparemment pas très fort pour les attaques de front. Mais expert en attaque furtives ou ruses. Des Eniripsa à vocation Sramiennes ?
L’un et l’autre rangèrent leur armes. Vu de plus près, Soda put voir qu’ils étaient mal en point. Le casque et la cape de l’homme sont déchirés. Ses habits présentent de grandes balafres, il a pris un coup sur le crane qui l’oblige à fermer l’œil, faute d’y recevoir du sang. Il cache tout ses cheveux dans son casque, et a la peau mat, très foncée. La demoiselle est tout son contraire. Elle lui faisait penser à la seconde, Blanche : peau et cheveux couleurs laitlait, cachés sous le chapeau pointus, une cape maronne déchirée en deux. Elle boitille. Elle baissa la tete vers sa main. Serrant le poing comme une damnée, elle tient un morceau de tissus vert clair froissé et quelques cheveux blancs. Elle se mit à sangloter doucement, et l’homme vint la serrer dans ses bras.
- Silk le payera, Maure. Je te l’ai promis.
Soda considéra le couple d’un air presque affligé.
- Et qui êtes vous ?
- Arsen et Maure Körudo. Nous étions les parents d’Albynn.
- Ho. Donc vous savez qu’il est mort dans la lave...
D’un mouvement sec, l’homme releva la tête. Son regard brulait de rage.
- C’est ça, moquez-vous aussi. Vous avez déjà l’air antipathique, pour une amie d’Albynn.
- Me moquer ? Qu’est ce que vous racontez ?
L’eniripsa raffermis sa prise sur sa compagne. Au sol, les deux cadavres souillaient la terre de leur sang Brâkmarien.
- Vous savez qu’il est mort pendu, ne me parlez donc pas de lave.
- Pendu !?
Sous son masque, la roublarde ouvrit grand les yeux. Qu’est-ce qu’ils racontaient ? Cyd avait été catégorique, pourtant.
Bien trop catégorique, en effet. De plus, le capitaine semblait bien moins préoccupé par sa mécanique qu’auparavant. Il se contentais d’observer tout l’équipage à tout bout de champ, d’un air presque... Roublard.
- Expliquez-vous.
L’eniripsa du nom d’Arsen lache sa compagne, en la regardant dans les yeux. Plus tranquile, la dame alla s’occuper des deux cadavres.
- Silk Mortemain est un roublard Brâkmarien. C’était aussi notre chef de guilde Hier, il a rammené Albynn comme prisonnier. Il sait que nous tenons à lui, et il n’a rien dit. Lorsque nous nous en somme apperçu, on lui as demandé des comptes, bien sur. Il a dit qu’il se fichait de ce qu’on pensait, et qu’il allait le livrer à Brâkmar. On sais qu’il a été recherché pour des accusations bidons. Il était donc évidant qu’il allait se faire lyncher. Les Brâkmariens ne sont pas pour la Justice, ils ne se soucieraient même pas de revoir le procès truqué d’Astrub.
Il entreprit de nettoyer son arme souillée. Les gouttes n’accrochaient pas facilement à l’huile recouvrant la lame. Un coup de chiffon suffit à retirer le sang restant.
- On a voulu discuter calmement. Il n’a rien voulu entendre, alors on a essayé la force. Il nous a laissé dans le caniveau comme des bouftous morts. On a fini par revenir, mais trop tard. On a juste eu le temps de le voir au gibet. Silk, cet enfoiré, riait à côté. Il a toujours aimé faire souffrir. Ca été pire quand il nous as vu. Il jubilait.
La demoiselle revint, son arme nette aussi. Un peu de fumée âcre s’élavait de sa cape, qui avait dû trainer dans un foyer. La fumée noirâtre traine au sol tellement elle est lourde de cochonneries. Le rouquin soupira.
- Ils l’ont descendu. On a couru, mais les Brakmarien se sont précipités comme des malades. On a juste eu la capacité d’attraper un morceau de son haut partant en lambeau et Maure avait réussi à saisir une touffe de cheveux. Mais ils ont sorti les couteaux et... Il n’est rien resté du corps après leurs jeux.
La mère prit parole, doucement.
- Et cet enflure de Mortemain riait, riait, encore et encore. Et on va lui faire payer, à lui et au salopard qui l’a livré.
Soda les regarda, son regard perçant à travers son masque chercha une race de mensonge. Elle ne vit rien d’autre qu’un couple ivre de rage et de douleur.
- Et qui serait le, ou la livreuse ?
- Silk nous l’a marmonné, rien que pour le plaisir de nous savoir en train de nous battre contre son ancien client, je suppose.
Arsen fixa la roublarde d’un air très franc et sérieux.
- Il s’appel Cyd.
Naora sifflait. Quelle belle journée pour la pêche. Il regarda sa belle canne à pêche, toujours en l’état neuf. Puis il fixa l’eau sombre, clapotant avec le vent.[...]
Albynn- Le Respectable
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