Une question de décence...
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Une question de décence...
Petit background d'un personnage venant du jeu Tera...jeu coréen aux armures si découvertes...
Cela m'aura permis de créer le personnage de Kroz...dont je partage les débuts de son aventure avec vous !
La prochaine se sera du Wakfu, mais il est toujours sympa de changer d'univers le temps d'un...regard...
(Trouverez vous la référence du nom du fameux forgeron ?)
Je pousse brutalement les deux battants de la taverne « Au bonheur des bières » et entre dans l’établissement. Je m’arrête sur le pas de la porte pour dévisager précautionneusement les individus présents…et je compte. Un…deux…trois…c’est une habitude que j’ai prise avec le temps…une façon de voir jusqu’où va la stupidité de mon peuple si… « Fiers ». Quatre…cinq…six…discret celui-là…c’est déjà mieux…les autres n’ayant que les yeux illuminés de cette lueur infâme. Sept…huit…douze…un groupe de cinq hommes, tous me fixant…sans chercher à capter mon regard bien sûr. Treize…quatorze…et avec le tavernier…quinze. Quinze personnes me reluquent avec insistance…vous vous direz peut-être que c’est beaucoup…croyez-moi…dans mon quotidien c’est un chiffre franchement faible.
A ce niveau de l’histoire je devrais me décrire physiquement…afin que l’on puisse me visualiser. Je suis une Castanic…une membre de ce peuple de guerriers à la fierté toujours en place. J’ai une taille que l’on qualifiera de moyenne, la taille parfaite pour être apte à toute situation de combat. Je possède des cheveux roses pâles. Je les ai toujours aimée ces cheveux…ils ne me gênent pas lors d’affrontements et je dois bien avouer les trouver plutôt jolis. Mes yeux sont de la même couleur, projetant des regards perçants sur quiconque s’approche d’un peu trop prêt. Comme les autres Castanics je possède deux cornes au sommet de mon crâne, celles-ci sont rouges et noires et pointent vers le ciel. On dit que ça me donne l’allure d’une démone…et j’avoue aimer cela. La simple idée de posséder un attribut pouvant inspirer la crainte ne serait-ce qu’un instant est un réel réconfort. Pour le reste…parce que c’est ça qui vous intéresse hein…je possède une poitrine plutôt…généreuse…sans tomber dans l’excès. Mes fesses sont légèrement rebondies, ça par contre je m’en serais bien passée. Ces deux attributs ne me gênent heureusement pas en combat…sinon j’aurais tentée de les modifier depuis longtemps…à ma manière. Pour ce qui est de l’intérieur de mes cuisses, pour les pervers se trouvant ici, et bien il faudra me vaincre ou m’entraver pour ne serait-ce que pouvoir vous en approcher.
Et là nous approchons de mon plus gros problème, de ce qui fait mon combat et qui me rend dingue…mon… « armure ». Alors je porte des chaussures à talons d’un jaune brillant, elles sont faîtes d’un cuir de bonne facture et semblent bien résister à l’usure…je leur accorde au moins ça. Mais je les aurais bien échangées contre des chaussures plus plates…les acrobaties en talons n’étant pas vraiment de tout repos. Juste au-dessus de ces belles chaussures se trouve un long pantalon en cuir beige. Celui-ci encaisse les petites coupures et me permet une grande liberté de mouvement, et pour cause…il ne couvre qu’une jambe sur deux ! Ma jambe gauche est ainsi complètement à nue et le pantalon dévoile une partie de mes fesses ! Mais attendez…le pire est à venir…mon haut suit la même logique. Mon flanc droit est donc entièrement recouvert…tandis qu’une plaque dorée reliée au reste du vêtement vient « cacher » mon sein gauche. Deux plaques métalliques sont fixées à ma ceinture…protégeant mes hanches. Pour résumer je me trimbale donc à moitié nue…les parties les plus « intéressantes » de mon corps faiblement dissimulées. Je ne le fais évidemment pas par choix…si je le pouvais croyez bien que je m’efforcerais de porter une tenue bien plus protectrice. Seulement voilà…les robes en tissus ne sont pas assez résistantes pour mes divers périples, et les lourdes armures masculines ne me permettent pas de dévoiler mon style de combat agile. Je me retrouve donc obligée de porter les seules armures qui me sont proposées…et celles-ci ont dut être fabriquées par des forgerons forts grivois.
Pour terminer ce tableau érotico-guerrier sachez que deux belles lames sont accrochées dans mon dos, montrant mon appartenance à la caste des guerriers, et que je me nomme Krozansherza…mais que pour éviter tout écorchage de mon nom je préfère le sobriquet…Kroz.
Je m’avance finalement dans cette taverne, les têtes se tournant à mesure que je m’avance…ne semblant pas vouloir perdre une miette du spectacle. Je visualise ma cible, un tabouret libre susceptible de cacher mon postérieur aux propriétés magnétiques…si on en croit ces regards s’y accrochant si aisément. Ça ne loupe jamais…les regards balayent mon visage avec rapidité pour venir se poser sur mes seins bougeant légèrement au rythme de mes pas. Puis, une fois que j’ai dépassé le badaud se rinçant l’œil, le regard vient se poser sur mon fessier afin d’en savourer la représentation. Ces regards me dérangent, m’agacent…et je dois faire preuve d’un self-control quasi-surhumain pour ne pas envoyer ma lame dans l’œil de tel ou tel crétin me reluquant un peu trop. Je parviens enfin au tabouret et m’assois lourdement dessus. Je m’accoude ensuite au comptoir et dissimule ma poitrine de mon bras libre. Et voilà…les regards repartent…l’intérêt que je suscite ayant subitement disparut. Ils se fichent que je sois une guerrière, que je sache me battre, que je défende mon peuple fièrement. Ils ne veulent que mes attributs féminins. Je soupire agacée et déclare d’une voix blasée :
« Patron…une bière…
-Tout de suite ma jolie ! Ça vous fera cinq pièces de cuivre ! »
Ses deux derniers mots m’arrachent une grimace de désespoir tandis que je laisse tomber ma tête en avant, laissant mon front percuter doucement le comptoir dans un petit grommellement. Foutu monde misogyne…foutues armures si découvertes…je suis une guerrière bon sang ! Pas une danseuse de charme !
Une voix légèrement suraiguë se fait entendre juste à côté de moi, je relève doucement la tête et observe ma nouvelle voisine de comptoir. C’est une Castanic blonde, ses longs cheveux tombant en cascade dans son dos. Question tenue…elle est pire que moi. Son pantalon dévoile toute sa fesse gauche et son haut laisse apparaître presque toute sa poitrine, ne cachant que le bout de ses seins pour une question de…décence…semble-t-il. Elle prend une pose fortement suggestive, se penchant en avant pour exposer ses atouts en posant un doigt sur ses lèvres entre-ouvertes, murmurant d’une voix suave :
« -Une bière…s’il vous plaît…~ »
Le sourire du tavernier s’élargit, l’homme profitant visiblement de l’instant avant de lâcher un :
« -Tout de suite ma mignonne, ça te fera deux pièces de cuivres ! »
Je fixe le tavernier soudainement, une expression indignée sur le visage. Je hurle, manquant de m’étrangler :
« -Quoi ?! Mais vous m’avez fait payer cinq pièces !
-Que veux-tu…il faut savoir mettre ses atouts en valeur ma chérie, me susurre l’autre allumeuse »
Là s’en est trop, je craque. Je passe avec une extrême délicatesse ma main dans les cheveux de la jeune femme, murmurant dans un sourire forcé :
« -Tu as raison…mettre mes atouts…en valeur… »
Je ressers brutalement ma prise et envoie violemment le visage de cette pimbêche contre le comptoir. Sa tête s’écrase avec fracas contre le meuble et je la relâche. Une petite marre de sang se forme sous son nez visiblement brisé tandis qu’elle demeure immobile…probablement inconsciente. Je crache :
« -Les voilà mes atouts ! Force, vitesse, agilité, courage et fierté ! Ce ne sont ni mes seins ni mes fesses qui m’aideront lors des combats pour l’avenir de notre peuple ! Je veux devenir une grande guerrière ! La fierté de notre nation ! Et ne pas être reconnue pour mon simple physique ! Si ton corps était ton seul atout dans cette ville alors faudra te trouver autre chose…parce qu’un nez brisé et des dents manquantes ça fait tâche avec une poitrine de rêve ! ».
J’inspire longuement pour me calmer et remarque que tous les occupants de la taverne me dévisagent désormais à demi horrifiés. Au moins ils ne me regardent plus pour mes formes…c’est déjà ça. Le tavernier hurle soudainement :
« A moi la garde ! Une folle s’en prend aux clients ! »
Je comprends qu’il est temps pour moi de filer, je fais volte-face avec agilité et m’élance dans une course gracieuse pour sortir de l’établissement. A peine arrivée dehors j’aperçois déjà un garde en armure légère s’élancer dans ma direction. Que son armure est belle, un travail d’orfèvre. Composée de plusieurs plaques brillantes rattachées entres elles par de somptueux ornements en or. L’armure semble résistante…et pourtant si souple. Le garde la portant tient une lame de bonne facture entre ses mains. Je souris et dégaine à mon tour mes deux épées. Je me mets en posture de combat et viens chercher son regard…qui est actuellement posé sur ma poitrine. Je fulmine :
« Hey ! Regarde mes deux arguments…mes lames ! »
Je charge vivement vers lui dans un coup d’estoc maîtrisé, il se ressaisit au dernier moment et vient habillement dévier ma lame. Je le contourne dans une gracieuse pirouette, sentant son regard se poser sur mes fesses durant l’action…décidément…et vient le faucher d’un formidable coup d’épée. Ma lame percute violemment sa botte gauche et le pauvre homme s’effondre au sol. Je me relève en vitesse et pose la pointe de ma lame contre sa gorge :
« Lâche ton arme et n’essaye même pas de détacher ton regard de mes yeux. Je suis une guerrière considérez moi comme tel ! »
L’homme dégluti, quel gâchis qu’un tel incompétent porte une si belle armure. J’ai déjà affrontée des hommes valeureux, des duellistes me respectant en tant que combattante et en tant que femme…mais la plupart du temps je tombe sur des adversaires faisant plus attention au mouvement de mes formes qu’à celui de mes lames. Ils ne me voient que comme une fleur…mais chez moi…même les pétales sont tranchants ! Un jour je serais l’une des plus grandes guerrières Castanic, celle qui mettra un terme à cette inégalité des sexes ! On verra les femmes comme des combattantes au même titre que les hommes, et on leur remettra des armures n’ayant pas pour simple fonction de les mettre à nues ! J’appuie un peu plus ma lame en crachant :
« Qui t’as fait cette armure ?
-Un…un forgeron du nom de Karllag, balbutie-t-il, le meilleur forgeron des Castanic ! Il ne fait que des armures pour homme…mais il faut le trouver pour qu’il la fabrique ! Il…il est toujours en déplacement…j’ai eu la chance de tomber sur lui par hasard…me…me tue pas…pitié ! »
D'un habile mouvement de jambe je lui envoie mon talon dans la tempe et l’assomme. Je m’éloigne en vitesse, la ville risque de se mettre rapidement à ma recherche. Arrivée sur la place centrale, je saute sur le premier pégase que je trouve…le volant probablement à un innocent, mais c’est pour la grande cause féministe. Je décolle vivement et prends une direction au hasard.
Je dois trouver Karllag…et le convaincre de me créer une armure sur-mesure. Une armure qui cachera et protégera enfin mon corps…une armure faisant de moi le symbole d’une lutte féministe pour mettre un terme à tout ce sexisme de la part des forgerons…
Je suis Krozansherza…une guerrière impitoyable au corps attirant des regards d'envie et de luxure…en ce jour je jure de changer ces regards ! Je deviendrais la fierté de mon peuple pour mes combats et non plus pour mes formes !
Cela m'aura permis de créer le personnage de Kroz...dont je partage les débuts de son aventure avec vous !
La prochaine se sera du Wakfu, mais il est toujours sympa de changer d'univers le temps d'un...regard...
(Trouverez vous la référence du nom du fameux forgeron ?)
Je pousse brutalement les deux battants de la taverne « Au bonheur des bières » et entre dans l’établissement. Je m’arrête sur le pas de la porte pour dévisager précautionneusement les individus présents…et je compte. Un…deux…trois…c’est une habitude que j’ai prise avec le temps…une façon de voir jusqu’où va la stupidité de mon peuple si… « Fiers ». Quatre…cinq…six…discret celui-là…c’est déjà mieux…les autres n’ayant que les yeux illuminés de cette lueur infâme. Sept…huit…douze…un groupe de cinq hommes, tous me fixant…sans chercher à capter mon regard bien sûr. Treize…quatorze…et avec le tavernier…quinze. Quinze personnes me reluquent avec insistance…vous vous direz peut-être que c’est beaucoup…croyez-moi…dans mon quotidien c’est un chiffre franchement faible.
A ce niveau de l’histoire je devrais me décrire physiquement…afin que l’on puisse me visualiser. Je suis une Castanic…une membre de ce peuple de guerriers à la fierté toujours en place. J’ai une taille que l’on qualifiera de moyenne, la taille parfaite pour être apte à toute situation de combat. Je possède des cheveux roses pâles. Je les ai toujours aimée ces cheveux…ils ne me gênent pas lors d’affrontements et je dois bien avouer les trouver plutôt jolis. Mes yeux sont de la même couleur, projetant des regards perçants sur quiconque s’approche d’un peu trop prêt. Comme les autres Castanics je possède deux cornes au sommet de mon crâne, celles-ci sont rouges et noires et pointent vers le ciel. On dit que ça me donne l’allure d’une démone…et j’avoue aimer cela. La simple idée de posséder un attribut pouvant inspirer la crainte ne serait-ce qu’un instant est un réel réconfort. Pour le reste…parce que c’est ça qui vous intéresse hein…je possède une poitrine plutôt…généreuse…sans tomber dans l’excès. Mes fesses sont légèrement rebondies, ça par contre je m’en serais bien passée. Ces deux attributs ne me gênent heureusement pas en combat…sinon j’aurais tentée de les modifier depuis longtemps…à ma manière. Pour ce qui est de l’intérieur de mes cuisses, pour les pervers se trouvant ici, et bien il faudra me vaincre ou m’entraver pour ne serait-ce que pouvoir vous en approcher.
Et là nous approchons de mon plus gros problème, de ce qui fait mon combat et qui me rend dingue…mon… « armure ». Alors je porte des chaussures à talons d’un jaune brillant, elles sont faîtes d’un cuir de bonne facture et semblent bien résister à l’usure…je leur accorde au moins ça. Mais je les aurais bien échangées contre des chaussures plus plates…les acrobaties en talons n’étant pas vraiment de tout repos. Juste au-dessus de ces belles chaussures se trouve un long pantalon en cuir beige. Celui-ci encaisse les petites coupures et me permet une grande liberté de mouvement, et pour cause…il ne couvre qu’une jambe sur deux ! Ma jambe gauche est ainsi complètement à nue et le pantalon dévoile une partie de mes fesses ! Mais attendez…le pire est à venir…mon haut suit la même logique. Mon flanc droit est donc entièrement recouvert…tandis qu’une plaque dorée reliée au reste du vêtement vient « cacher » mon sein gauche. Deux plaques métalliques sont fixées à ma ceinture…protégeant mes hanches. Pour résumer je me trimbale donc à moitié nue…les parties les plus « intéressantes » de mon corps faiblement dissimulées. Je ne le fais évidemment pas par choix…si je le pouvais croyez bien que je m’efforcerais de porter une tenue bien plus protectrice. Seulement voilà…les robes en tissus ne sont pas assez résistantes pour mes divers périples, et les lourdes armures masculines ne me permettent pas de dévoiler mon style de combat agile. Je me retrouve donc obligée de porter les seules armures qui me sont proposées…et celles-ci ont dut être fabriquées par des forgerons forts grivois.
Pour terminer ce tableau érotico-guerrier sachez que deux belles lames sont accrochées dans mon dos, montrant mon appartenance à la caste des guerriers, et que je me nomme Krozansherza…mais que pour éviter tout écorchage de mon nom je préfère le sobriquet…Kroz.
Je m’avance finalement dans cette taverne, les têtes se tournant à mesure que je m’avance…ne semblant pas vouloir perdre une miette du spectacle. Je visualise ma cible, un tabouret libre susceptible de cacher mon postérieur aux propriétés magnétiques…si on en croit ces regards s’y accrochant si aisément. Ça ne loupe jamais…les regards balayent mon visage avec rapidité pour venir se poser sur mes seins bougeant légèrement au rythme de mes pas. Puis, une fois que j’ai dépassé le badaud se rinçant l’œil, le regard vient se poser sur mon fessier afin d’en savourer la représentation. Ces regards me dérangent, m’agacent…et je dois faire preuve d’un self-control quasi-surhumain pour ne pas envoyer ma lame dans l’œil de tel ou tel crétin me reluquant un peu trop. Je parviens enfin au tabouret et m’assois lourdement dessus. Je m’accoude ensuite au comptoir et dissimule ma poitrine de mon bras libre. Et voilà…les regards repartent…l’intérêt que je suscite ayant subitement disparut. Ils se fichent que je sois une guerrière, que je sache me battre, que je défende mon peuple fièrement. Ils ne veulent que mes attributs féminins. Je soupire agacée et déclare d’une voix blasée :
« Patron…une bière…
-Tout de suite ma jolie ! Ça vous fera cinq pièces de cuivre ! »
Ses deux derniers mots m’arrachent une grimace de désespoir tandis que je laisse tomber ma tête en avant, laissant mon front percuter doucement le comptoir dans un petit grommellement. Foutu monde misogyne…foutues armures si découvertes…je suis une guerrière bon sang ! Pas une danseuse de charme !
Une voix légèrement suraiguë se fait entendre juste à côté de moi, je relève doucement la tête et observe ma nouvelle voisine de comptoir. C’est une Castanic blonde, ses longs cheveux tombant en cascade dans son dos. Question tenue…elle est pire que moi. Son pantalon dévoile toute sa fesse gauche et son haut laisse apparaître presque toute sa poitrine, ne cachant que le bout de ses seins pour une question de…décence…semble-t-il. Elle prend une pose fortement suggestive, se penchant en avant pour exposer ses atouts en posant un doigt sur ses lèvres entre-ouvertes, murmurant d’une voix suave :
« -Une bière…s’il vous plaît…~ »
Le sourire du tavernier s’élargit, l’homme profitant visiblement de l’instant avant de lâcher un :
« -Tout de suite ma mignonne, ça te fera deux pièces de cuivres ! »
Je fixe le tavernier soudainement, une expression indignée sur le visage. Je hurle, manquant de m’étrangler :
« -Quoi ?! Mais vous m’avez fait payer cinq pièces !
-Que veux-tu…il faut savoir mettre ses atouts en valeur ma chérie, me susurre l’autre allumeuse »
Là s’en est trop, je craque. Je passe avec une extrême délicatesse ma main dans les cheveux de la jeune femme, murmurant dans un sourire forcé :
« -Tu as raison…mettre mes atouts…en valeur… »
Je ressers brutalement ma prise et envoie violemment le visage de cette pimbêche contre le comptoir. Sa tête s’écrase avec fracas contre le meuble et je la relâche. Une petite marre de sang se forme sous son nez visiblement brisé tandis qu’elle demeure immobile…probablement inconsciente. Je crache :
« -Les voilà mes atouts ! Force, vitesse, agilité, courage et fierté ! Ce ne sont ni mes seins ni mes fesses qui m’aideront lors des combats pour l’avenir de notre peuple ! Je veux devenir une grande guerrière ! La fierté de notre nation ! Et ne pas être reconnue pour mon simple physique ! Si ton corps était ton seul atout dans cette ville alors faudra te trouver autre chose…parce qu’un nez brisé et des dents manquantes ça fait tâche avec une poitrine de rêve ! ».
J’inspire longuement pour me calmer et remarque que tous les occupants de la taverne me dévisagent désormais à demi horrifiés. Au moins ils ne me regardent plus pour mes formes…c’est déjà ça. Le tavernier hurle soudainement :
« A moi la garde ! Une folle s’en prend aux clients ! »
Je comprends qu’il est temps pour moi de filer, je fais volte-face avec agilité et m’élance dans une course gracieuse pour sortir de l’établissement. A peine arrivée dehors j’aperçois déjà un garde en armure légère s’élancer dans ma direction. Que son armure est belle, un travail d’orfèvre. Composée de plusieurs plaques brillantes rattachées entres elles par de somptueux ornements en or. L’armure semble résistante…et pourtant si souple. Le garde la portant tient une lame de bonne facture entre ses mains. Je souris et dégaine à mon tour mes deux épées. Je me mets en posture de combat et viens chercher son regard…qui est actuellement posé sur ma poitrine. Je fulmine :
« Hey ! Regarde mes deux arguments…mes lames ! »
Je charge vivement vers lui dans un coup d’estoc maîtrisé, il se ressaisit au dernier moment et vient habillement dévier ma lame. Je le contourne dans une gracieuse pirouette, sentant son regard se poser sur mes fesses durant l’action…décidément…et vient le faucher d’un formidable coup d’épée. Ma lame percute violemment sa botte gauche et le pauvre homme s’effondre au sol. Je me relève en vitesse et pose la pointe de ma lame contre sa gorge :
« Lâche ton arme et n’essaye même pas de détacher ton regard de mes yeux. Je suis une guerrière considérez moi comme tel ! »
L’homme dégluti, quel gâchis qu’un tel incompétent porte une si belle armure. J’ai déjà affrontée des hommes valeureux, des duellistes me respectant en tant que combattante et en tant que femme…mais la plupart du temps je tombe sur des adversaires faisant plus attention au mouvement de mes formes qu’à celui de mes lames. Ils ne me voient que comme une fleur…mais chez moi…même les pétales sont tranchants ! Un jour je serais l’une des plus grandes guerrières Castanic, celle qui mettra un terme à cette inégalité des sexes ! On verra les femmes comme des combattantes au même titre que les hommes, et on leur remettra des armures n’ayant pas pour simple fonction de les mettre à nues ! J’appuie un peu plus ma lame en crachant :
« Qui t’as fait cette armure ?
-Un…un forgeron du nom de Karllag, balbutie-t-il, le meilleur forgeron des Castanic ! Il ne fait que des armures pour homme…mais il faut le trouver pour qu’il la fabrique ! Il…il est toujours en déplacement…j’ai eu la chance de tomber sur lui par hasard…me…me tue pas…pitié ! »
D'un habile mouvement de jambe je lui envoie mon talon dans la tempe et l’assomme. Je m’éloigne en vitesse, la ville risque de se mettre rapidement à ma recherche. Arrivée sur la place centrale, je saute sur le premier pégase que je trouve…le volant probablement à un innocent, mais c’est pour la grande cause féministe. Je décolle vivement et prends une direction au hasard.
Je dois trouver Karllag…et le convaincre de me créer une armure sur-mesure. Une armure qui cachera et protégera enfin mon corps…une armure faisant de moi le symbole d’une lutte féministe pour mettre un terme à tout ce sexisme de la part des forgerons…
Je suis Krozansherza…une guerrière impitoyable au corps attirant des regards d'envie et de luxure…en ce jour je jure de changer ces regards ! Je deviendrais la fierté de mon peuple pour mes combats et non plus pour mes formes !
Dernière édition par Birth le Mar 3 Mar - 11:21, édité 4 fois
Re: Une question de décence...
Alors là...tout simplement...j'adore, franchement je pense que la majorité des personnages de ce jeu pourrait penser comme ça si ils auraient eu conscience de ce qu'ont leurs fait subir.
Court, bien écrit, précis, bref tout ce qu'il faut pour mettre l'eau a la bouche et donner envie de découvrir ce perso en jeu.
Je posterais le BG de Tenathy dans le coin un de ces quatre...faut juste que j'y pense...que j'y...*oublie*
Court, bien écrit, précis, bref tout ce qu'il faut pour mettre l'eau a la bouche et donner envie de découvrir ce perso en jeu.
Je posterais le BG de Tenathy dans le coin un de ces quatre...faut juste que j'y pense...que j'y...*oublie*
Opheliana- L’Idéaliste
- Messages : 94
Date d'inscription : 05/09/2014
Re: Une question de décence...
Enorme ! Juste énorme ! Fait leur payer leur misogyne ! !
J'espère qu'il y aura encore de la baston <3
J'espère qu'il y aura encore de la baston <3
Liroka- L’Idéaliste
- Messages : 16
Date d'inscription : 12/10/2014
Age : 27
Re: Une question de décence...
Excellent! Tout bonnement excellent!
Bluefox82- L’Utopiste
- Messages : 296
Date d'inscription : 04/09/2014
Age : 28
Localisation : Dans mon humble demeure, ou dans une auberge quelconque, tant que je peux boire et écouter les bardes.
Re: Une question de décence...
Troooop drole! xD
Comment délirer dans un monde sans décence! XD
Comment délirer dans un monde sans décence! XD
Albynn- Le Respectable
- Messages : 1259
Date d'inscription : 19/10/2014
Age : 32
Localisation : Devant mon ordi! T'as cru quoi?
Re: Une question de décence...
C'est malin maintenant j'ai envie de jouer à Tera!
Sonoryth- L’Idéaliste
- Messages : 1
Date d'inscription : 28/02/2015
Re: Une question de décence...
[Hop je commence un journal RP des aventures de Kroz, ce perso étant devenu l'un de mes préféré.
Un grand merci pour tout vos retours ça me fait toujours plaisir
En espérant que cette suite vous plaise, on commence au troisième jour de son périple !]
Journal de Kroz : Jour 3
Trois jours déjà que je suis partie…commençant ma quête de l’armure décente. Ma première destination fut l’île de l’Aube, la zone n’étant pas bien vaste j’étais persuadée d’en faire vite le tour ! J’ai vite déchantée…il me fallut bien deux jours complets pour en venir à bout. Peut-être ai-je été trop gentille…aidant toutes les personnes que je rencontrais. Mais qu’est-ce que j’y peux…dès qu’une personne me fait un signe et engage une conversation en me regardant dans les yeux, je me sens si redevable que je me décide à l’aider ! J’ai donc combattus diverses créatures, les passants au fil de mes lames avec une aisance jubilatoire. Je ne suis pas une guerrière exceptionnelle, il me reste beaucoup à apprendre, mais je me débrouille relativement bien ! J’ai également servie de messagère entre les différents habitants de l’île…mais en général les personnes que l’on me demandait de voir étaient sur ma route…donc ça ne me dérangeait pas vraiment. Ce qui me dérangeait plus, par contre, ce fut les diverses récompenses que les gens m’offraient en remerciement. Les pièces de cuivre et d’argent étaient les bienvenues ! De même que les somptueuses lames que certains marchands me confièrent ! Mais quand on passait aux tenues que l’on me donnait en cadeau…j’eus le plaisir de les voir me tendre une demi-tenue similaire à la mienne mais en divers coloris différents. Je les prenais alors, un sourire forcé sur mes lèvres, réprimant l’irrésistible envie que la seule chose que je pouvais combattre avec ces tenues grivoises…c’était la pudeur !
Enfin…je fini mon exploration de l’île sans trouver le fameux Karllag. Je me doutais que ma quête ne serait pas aussi simple…aussi je ne fus pas trop attristée. Reprenant un pégase, je me décidais à aller me renseigner dans la ville la plus proche, Velika.
Et là il faut que je vous parle des trajets en pégase…un vrai régal dans ma condition. Un cheval volant reste un cheval…plein de soubresauts…de mouvements brusques…bref…de gestes faisant « rebondir » son cavalier sur son dos. Et quand vous n’avez réellement qu’une fesse de protégée…et bien croyez bien que le voyage vous parait long…et douloureux.
Enfin parvenue à Vélika, je me décidais à déambuler dans la ville. Je cherchais une tenue ne serait-ce qu’un poil plus correcte…rien. Des robes m’arrivant en haut des cuisses…des sous-vêtements de combats…mais aucune armure susceptible de pouvoir me recouvrir d’avantage. Je décidais donc de rester avec ma demi-armure…résignée.
Au milieu de la foule grouillant dans ces lieux, je me sentais épiée de toutes parts. Ma tenue n’était pas vraiment protectrice…ça je le savais déjà…mais en plus elle ne m’aide pas à passer inaperçue. Comme à mon habitude je dénombrais les regards s’arrêtant sur mes formes…grossière erreur. Je perdis rapidement le compte, entre ces murs j’étais une cible de choix pour les amateurs de belles courbes…je fuyais donc le centre pour retourner à la station pégase.
La ville étant grande, je décidais de ne pas en faire mon lieu d’exploration pour l’instant. Je préfère me concentrer d’abord sur des lieux modestes, avant d’attaquer les grandes villes. En cela le hameau de Boquillon me semblait-être une bonne idée. En plus…moins de monde voulait dire moins de regard sur ce que ma tenue exposait…et cela m’arrangeait bien.
Nouveau trajet en pégase…nouvelles douleurs au postérieur. Je crois même avoir poussée quelques jurons à mon arrivée, ce qui ne manqua pas d’attirer les regards sur moi…mais ceux-ci étaient plus amusés que grivois !
La ville contenait nombre de réfugiés…je les aidai au mieux. Ils me remercièrent en m’appelant « grande guerrière »…je crois que j’ai rougis…un peu. Après avoir aidée les personnes aux alentours dans divers travaux, afin de recevoir argent et information, je décidais de m’enfoncer un peu dans les terres. Je récupérais donc un cheval…et modifiais ma théorie. Les chevaux ne sont pas comme les pégases…question malmenage d’arrière-train…ils sont pires…
Je faisais donc un rapide tour de la zone, poussant grognement et jurons à l’encontre de mon stupide pantalon, avant de revenir à Boquillon en voyant le soleil se coucher. Je décidais de profiter du spectacle que m’offrait la nature adossée à l’usine de la ville…et c’est là qu’elles débarquèrent…
« Tu peux pas te rhabiller ?! »
Cette phrase vint casser mon instant d’émerveillement, aussi décidais-je de tourner la tête en direction de sa provenance. Mes yeux se posèrent sur…et bien…rah j’ai honte de le dire tant l’ironie est palpable…sur la poitrine à demi-découverte d’une Amane…
Je ne le voulais pas, je le jure ! Si je combats ces regards pervers…ce n’est pas pour le faire moi-même ! Mais il faut comprendre…j’étais assise…elle debout…et les Amane ne sont pas réputés pour être des nains…mes yeux se sont posés sur ce qui était le plus visible ! C’est une histoire de cône de vision et…raaah laissez tomber…c’était un accident de toute manière…
La jeune femme aux allures de géante avait de longs cheveux noirs coiffés en une imposante queue de cheval, et ses yeux orange me fixaient froidement. Elle portait un kimono blanc…visiblement trop petit pour elle puisqu’elle ne pouvait le fermer, laissant le haut de son corps en partie visible. Au moins avait-elle eut le droit à un pantalon entier…un joli pantalon…pas à ma taille…bien sûr. En même temps…son pied devait bien faire à lui seul la taille de ma tête…
Un disque flottait dans son dos, c’était une sorcière.
J’ai alors prit alors le temps de lui expliquer pourquoi je portais cette tenue…le combat qu’elle symbolisait pour moi…si au début elle semblait sceptique, elle finit par comprendre mes raisons. Je lui racontais mon début d’aventure, ma recherche de l’armure de mes rêves et mon envie de changement au sein de ma ville…puis du monde…
Elle déclara alors, amusée, que seule je ne pourrais jamais mener un tel combat, et je savais qu’elle n’avait pas tort. Je lui ai donc proposé de se joindre à moi…et elle m’a demandée ce qu’elle avait à y gagner. La cause féminine semblant ne pas être sa priorité…et vu qu’elle portait déjà une tenue plus décente que la mienne, je lui proposais un duel. Si je gagnais elle m’accompagnerait dans mon périple, si elle gagnait elle pouvait me demander ce qu’elle voulait…sauf mes lames. Une vraie guerrière ne se sépare jamais de ses armes ! Elle a acceptée et nous avons engagées le combat.
Elle m’a donné du fil à retordre, sa constitution naturelle palliant aux habituelles lacunes défensives des sorcières. Elle fit pleuvoir un déluge de flammes et de glace sur moi, et je mis à disposition toute l’agilité que me permettait ma tenue affriolante. A bout de souffle, je parvins à la vaincre. Elle tint sa parole et jura de se joindre à ma quête.
Une autre Castanic arriva par la suite, une Mystique. Elle portait une robe ridiculement courte et je me doutais que le moindre coup de vent la soulevant mettrait mal à l’aise la pauvre femme. Elle parlait d’une voix enjouée, se plaignant de la taille de ses vêtements et rêvant d’en porter des plus adaptée. Elle gardait un garde mécanique à ses côtés, expliquant qu’il assurait sa protection. Je ne la comprenais que trop bien. Sa joie de vivre était impressionnante et elle accepta presque immédiatement de nous suivre. Elle s’appelait Lawna, tandis que l’Amane se nommait Miäma.
Nous formions désormais un trio de femme se battant contre la vision purement sexiste qu’affichait une grande partie des hommes de ce monde. Notre combat semblait noble et nous étions prêtes à en découdre !
Puis il arriva…un Haut-Elfe Mystique dont le nom m’échappe. Il s’adressa à Lawna, jugeant que Miäma et moi étions les serviteurs de la Mystique. Au moins il ne nous voyait pas que comme un assemblage de belles courbes…c’était déjà pas mal…je crois. Il était hautain et lui expliquer notre cause fut un réel défi. Il finit par reconnaitre qu’il y avait un problème puisque lui-même ne parvenait pas à fermer se tunique, et qu’il sentait le vent froid sur son torse nu. Je réprimai l’envie de lui crier que lui au moins n’avait pas deux bosses attirant tous les regards à cet emplacement, et lui proposait de se joindre à nous.
Il demanda, à l’image de Miäma, ce qu’il y gagnerait. Je tentais de l’amadouer avec des promesses de prestige et de dinés mondains…mais le bougre était ermite et ne se nourrissait que de champignons au fin fond des bois…Je lançais alors, pour plaisanter, qu’il verrait du pays avec nous…et il accepta de nous suivre. J’avoue ne pas trop avoir compris…mais ça nous faisait tout de même une personne de plus !
En s’éloignant il déclara qu’il avait hâte de nous aider…surtout en observant le changement de nos tenus quand nous auront nos nouvelles armures. Mon sang ne fit qu’un tour et je me lançai sur lui pour le frapper…jusqu’à ce que Miäma attrape ma tête dans sa grosse main et me soulève du sol…Je battis donc mes jambes dans le vide.
Le Mystique ordonna à ma nouvelle amie de me relâcher…et elle le fit. Je me jetai de nouveau sur mon opposant et il appela son propre garde mécanique. Je m’arrêtai net en soupirant, encore épuisée de mon précédent combat, et fis la morale à mon nouveau compagnon. Il n’avait pas la même lueur dans le regard que les pervers que je croisais habituellement…aussi je mettais ça sur le compte de la plaisanterie. Après s’être mises d’accord sur l’endroit où se retrouver plus tard, je quittais les deux jeunes femmes pour aller dormir.
Sur le chemin de l’auberge la plus proche je croisai un ouvrier qui se mit à faire une osculation de mon postérieur...comprenez...à reluquer cette zone rendue sensible par des heures de trajets. Je craquai donc, ayant retenue ma colère trop longtemps, et fit rencontrer mon genou et son entre-jambe. Il s’affaissa dans un couinement tandis que je rentrais enfin dans l’auberge pour une bonne nuit de repos.
J’avais désormais des compagnons de route…légèrement plus habillés que moi mais toujours dans un esprit d’exposition de nos formes. Enfin…sauf pour le Haut-Elfe bien sur…qui n’avait rien de bien heureux à exposer.
Un grand merci pour tout vos retours ça me fait toujours plaisir
En espérant que cette suite vous plaise, on commence au troisième jour de son périple !]
Journal de Kroz : Jour 3
Trois jours déjà que je suis partie…commençant ma quête de l’armure décente. Ma première destination fut l’île de l’Aube, la zone n’étant pas bien vaste j’étais persuadée d’en faire vite le tour ! J’ai vite déchantée…il me fallut bien deux jours complets pour en venir à bout. Peut-être ai-je été trop gentille…aidant toutes les personnes que je rencontrais. Mais qu’est-ce que j’y peux…dès qu’une personne me fait un signe et engage une conversation en me regardant dans les yeux, je me sens si redevable que je me décide à l’aider ! J’ai donc combattus diverses créatures, les passants au fil de mes lames avec une aisance jubilatoire. Je ne suis pas une guerrière exceptionnelle, il me reste beaucoup à apprendre, mais je me débrouille relativement bien ! J’ai également servie de messagère entre les différents habitants de l’île…mais en général les personnes que l’on me demandait de voir étaient sur ma route…donc ça ne me dérangeait pas vraiment. Ce qui me dérangeait plus, par contre, ce fut les diverses récompenses que les gens m’offraient en remerciement. Les pièces de cuivre et d’argent étaient les bienvenues ! De même que les somptueuses lames que certains marchands me confièrent ! Mais quand on passait aux tenues que l’on me donnait en cadeau…j’eus le plaisir de les voir me tendre une demi-tenue similaire à la mienne mais en divers coloris différents. Je les prenais alors, un sourire forcé sur mes lèvres, réprimant l’irrésistible envie que la seule chose que je pouvais combattre avec ces tenues grivoises…c’était la pudeur !
Enfin…je fini mon exploration de l’île sans trouver le fameux Karllag. Je me doutais que ma quête ne serait pas aussi simple…aussi je ne fus pas trop attristée. Reprenant un pégase, je me décidais à aller me renseigner dans la ville la plus proche, Velika.
Et là il faut que je vous parle des trajets en pégase…un vrai régal dans ma condition. Un cheval volant reste un cheval…plein de soubresauts…de mouvements brusques…bref…de gestes faisant « rebondir » son cavalier sur son dos. Et quand vous n’avez réellement qu’une fesse de protégée…et bien croyez bien que le voyage vous parait long…et douloureux.
Enfin parvenue à Vélika, je me décidais à déambuler dans la ville. Je cherchais une tenue ne serait-ce qu’un poil plus correcte…rien. Des robes m’arrivant en haut des cuisses…des sous-vêtements de combats…mais aucune armure susceptible de pouvoir me recouvrir d’avantage. Je décidais donc de rester avec ma demi-armure…résignée.
Au milieu de la foule grouillant dans ces lieux, je me sentais épiée de toutes parts. Ma tenue n’était pas vraiment protectrice…ça je le savais déjà…mais en plus elle ne m’aide pas à passer inaperçue. Comme à mon habitude je dénombrais les regards s’arrêtant sur mes formes…grossière erreur. Je perdis rapidement le compte, entre ces murs j’étais une cible de choix pour les amateurs de belles courbes…je fuyais donc le centre pour retourner à la station pégase.
La ville étant grande, je décidais de ne pas en faire mon lieu d’exploration pour l’instant. Je préfère me concentrer d’abord sur des lieux modestes, avant d’attaquer les grandes villes. En cela le hameau de Boquillon me semblait-être une bonne idée. En plus…moins de monde voulait dire moins de regard sur ce que ma tenue exposait…et cela m’arrangeait bien.
Nouveau trajet en pégase…nouvelles douleurs au postérieur. Je crois même avoir poussée quelques jurons à mon arrivée, ce qui ne manqua pas d’attirer les regards sur moi…mais ceux-ci étaient plus amusés que grivois !
La ville contenait nombre de réfugiés…je les aidai au mieux. Ils me remercièrent en m’appelant « grande guerrière »…je crois que j’ai rougis…un peu. Après avoir aidée les personnes aux alentours dans divers travaux, afin de recevoir argent et information, je décidais de m’enfoncer un peu dans les terres. Je récupérais donc un cheval…et modifiais ma théorie. Les chevaux ne sont pas comme les pégases…question malmenage d’arrière-train…ils sont pires…
Je faisais donc un rapide tour de la zone, poussant grognement et jurons à l’encontre de mon stupide pantalon, avant de revenir à Boquillon en voyant le soleil se coucher. Je décidais de profiter du spectacle que m’offrait la nature adossée à l’usine de la ville…et c’est là qu’elles débarquèrent…
« Tu peux pas te rhabiller ?! »
Cette phrase vint casser mon instant d’émerveillement, aussi décidais-je de tourner la tête en direction de sa provenance. Mes yeux se posèrent sur…et bien…rah j’ai honte de le dire tant l’ironie est palpable…sur la poitrine à demi-découverte d’une Amane…
Je ne le voulais pas, je le jure ! Si je combats ces regards pervers…ce n’est pas pour le faire moi-même ! Mais il faut comprendre…j’étais assise…elle debout…et les Amane ne sont pas réputés pour être des nains…mes yeux se sont posés sur ce qui était le plus visible ! C’est une histoire de cône de vision et…raaah laissez tomber…c’était un accident de toute manière…
La jeune femme aux allures de géante avait de longs cheveux noirs coiffés en une imposante queue de cheval, et ses yeux orange me fixaient froidement. Elle portait un kimono blanc…visiblement trop petit pour elle puisqu’elle ne pouvait le fermer, laissant le haut de son corps en partie visible. Au moins avait-elle eut le droit à un pantalon entier…un joli pantalon…pas à ma taille…bien sûr. En même temps…son pied devait bien faire à lui seul la taille de ma tête…
Un disque flottait dans son dos, c’était une sorcière.
J’ai alors prit alors le temps de lui expliquer pourquoi je portais cette tenue…le combat qu’elle symbolisait pour moi…si au début elle semblait sceptique, elle finit par comprendre mes raisons. Je lui racontais mon début d’aventure, ma recherche de l’armure de mes rêves et mon envie de changement au sein de ma ville…puis du monde…
Elle déclara alors, amusée, que seule je ne pourrais jamais mener un tel combat, et je savais qu’elle n’avait pas tort. Je lui ai donc proposé de se joindre à moi…et elle m’a demandée ce qu’elle avait à y gagner. La cause féminine semblant ne pas être sa priorité…et vu qu’elle portait déjà une tenue plus décente que la mienne, je lui proposais un duel. Si je gagnais elle m’accompagnerait dans mon périple, si elle gagnait elle pouvait me demander ce qu’elle voulait…sauf mes lames. Une vraie guerrière ne se sépare jamais de ses armes ! Elle a acceptée et nous avons engagées le combat.
Elle m’a donné du fil à retordre, sa constitution naturelle palliant aux habituelles lacunes défensives des sorcières. Elle fit pleuvoir un déluge de flammes et de glace sur moi, et je mis à disposition toute l’agilité que me permettait ma tenue affriolante. A bout de souffle, je parvins à la vaincre. Elle tint sa parole et jura de se joindre à ma quête.
Une autre Castanic arriva par la suite, une Mystique. Elle portait une robe ridiculement courte et je me doutais que le moindre coup de vent la soulevant mettrait mal à l’aise la pauvre femme. Elle parlait d’une voix enjouée, se plaignant de la taille de ses vêtements et rêvant d’en porter des plus adaptée. Elle gardait un garde mécanique à ses côtés, expliquant qu’il assurait sa protection. Je ne la comprenais que trop bien. Sa joie de vivre était impressionnante et elle accepta presque immédiatement de nous suivre. Elle s’appelait Lawna, tandis que l’Amane se nommait Miäma.
Nous formions désormais un trio de femme se battant contre la vision purement sexiste qu’affichait une grande partie des hommes de ce monde. Notre combat semblait noble et nous étions prêtes à en découdre !
Puis il arriva…un Haut-Elfe Mystique dont le nom m’échappe. Il s’adressa à Lawna, jugeant que Miäma et moi étions les serviteurs de la Mystique. Au moins il ne nous voyait pas que comme un assemblage de belles courbes…c’était déjà pas mal…je crois. Il était hautain et lui expliquer notre cause fut un réel défi. Il finit par reconnaitre qu’il y avait un problème puisque lui-même ne parvenait pas à fermer se tunique, et qu’il sentait le vent froid sur son torse nu. Je réprimai l’envie de lui crier que lui au moins n’avait pas deux bosses attirant tous les regards à cet emplacement, et lui proposait de se joindre à nous.
Il demanda, à l’image de Miäma, ce qu’il y gagnerait. Je tentais de l’amadouer avec des promesses de prestige et de dinés mondains…mais le bougre était ermite et ne se nourrissait que de champignons au fin fond des bois…Je lançais alors, pour plaisanter, qu’il verrait du pays avec nous…et il accepta de nous suivre. J’avoue ne pas trop avoir compris…mais ça nous faisait tout de même une personne de plus !
En s’éloignant il déclara qu’il avait hâte de nous aider…surtout en observant le changement de nos tenus quand nous auront nos nouvelles armures. Mon sang ne fit qu’un tour et je me lançai sur lui pour le frapper…jusqu’à ce que Miäma attrape ma tête dans sa grosse main et me soulève du sol…Je battis donc mes jambes dans le vide.
Le Mystique ordonna à ma nouvelle amie de me relâcher…et elle le fit. Je me jetai de nouveau sur mon opposant et il appela son propre garde mécanique. Je m’arrêtai net en soupirant, encore épuisée de mon précédent combat, et fis la morale à mon nouveau compagnon. Il n’avait pas la même lueur dans le regard que les pervers que je croisais habituellement…aussi je mettais ça sur le compte de la plaisanterie. Après s’être mises d’accord sur l’endroit où se retrouver plus tard, je quittais les deux jeunes femmes pour aller dormir.
Sur le chemin de l’auberge la plus proche je croisai un ouvrier qui se mit à faire une osculation de mon postérieur...comprenez...à reluquer cette zone rendue sensible par des heures de trajets. Je craquai donc, ayant retenue ma colère trop longtemps, et fit rencontrer mon genou et son entre-jambe. Il s’affaissa dans un couinement tandis que je rentrais enfin dans l’auberge pour une bonne nuit de repos.
J’avais désormais des compagnons de route…légèrement plus habillés que moi mais toujours dans un esprit d’exposition de nos formes. Enfin…sauf pour le Haut-Elfe bien sur…qui n’avait rien de bien heureux à exposer.
Dernière édition par Birth le Mar 26 Jan - 16:09, édité 2 fois
Re: Une question de décence...
Une seule chose : j'adore ce journal, j'adore ce personnage, et j'ai vraiment hâte de faire le prochain RP ! xD
Concernant le journal en lui même juste quelques remarques à faire. En effet, certains évènement ne sont pas retranscrit forcément correctement. A titre d'exemple, mon personnage était arrivé avant votre combat, en même temps que l'Amane à peut prêt... Et non ensuite. Mais ça ne gêne en rien la lecture, et le journal est très bien comme ça. ^^
Concernant le journal en lui même juste quelques remarques à faire. En effet, certains évènement ne sont pas retranscrit forcément correctement. A titre d'exemple, mon personnage était arrivé avant votre combat, en même temps que l'Amane à peut prêt... Et non ensuite. Mais ça ne gêne en rien la lecture, et le journal est très bien comme ça. ^^
Shiki Van Shërza- Les Fondateurs
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Localisation : Sufokia
Re: Une question de décence...
Ouaip je m'en souviens mais je trouvais la présentation plus simple ainsi
Re: Une question de décence...
Oui, je trouve aussi, et tu a eu raison. ^^
Shiki Van Shërza- Les Fondateurs
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Re: Une question de décence...
Eh ben...moi j'en dis que c'est tout bien tout ça, un journal et de la lecture a chaque RP de fait, je trouve ça très sympa, hâte d'en faire partis ! :3
Opheliana- L’Idéaliste
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Re: Une question de décence...
"qui n'avait rien de bien heureux à exposer"
Et paaaaf!
Toujours aussi drole, quand même! ^^
Et paaaaf!
Toujours aussi drole, quand même! ^^
Albynn- Le Respectable
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Re: Une question de décence...
Petit message rapide avant que Birth est le temps de poster la suite !
Sans spoil... Je peux vous dire que le journal du jour promet, on a eu du gros RP hier soir, et bien sympa en plus. ^^
[HS]
Et j'hésite à écrire quelque chose sur Lawna aussi du coup... Mais ça ne sera sans doute pas un journal... Et pas sur le même ton... Oh que non. Mais je ne dirais rien pour le moment, j'ai même pas décider si je le faisais ou non. x)
[/HS]
Sans spoil... Je peux vous dire que le journal du jour promet, on a eu du gros RP hier soir, et bien sympa en plus. ^^
[HS]
Et j'hésite à écrire quelque chose sur Lawna aussi du coup... Mais ça ne sera sans doute pas un journal... Et pas sur le même ton... Oh que non. Mais je ne dirais rien pour le moment, j'ai même pas décider si je le faisais ou non. x)
[/HS]
Shiki Van Shërza- Les Fondateurs
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Age : 30
Localisation : Sufokia
Re: Une question de décence...
[Merci des retours, la suite du journal, je suis pas satisfais du tout du résultat]
Journal de Kroz : Jour 4
Le réveil à l’auberge fut des plus agréables, et après un petit déjeuner rapide je me dirigeais vers le moulin où j’étais sensée retrouver mes compagnons. Vêtue de mon éternelle demi-armure, j’attendis donc les deux filles. Elles ne tardèrent pas à me rejoindre, Lawna suivant Miäma. Après une plaisanterie loupée, j’avais appelée Miäma « ma grosse » ce qui après réflexion était une idée stupide doublée d’une lacune de mon instinct de survie, que je rattrapai au mieux pour ne pas m’en prendre une…nous nous mîmes en route.
Nous avions conclues qu’en aidant les gens aux alentours de Boquillon nous finirions certainement par avoir des certitudes concernant la présence, ou non, de Karllag dans les environs. Je sifflai donc mon cheval, celui-ci arrivant tout joyeux…tu m’étonnes…son arrière-train se porterait bien…lui. D’un saut agile je me mettais en scelle et faisais partir ma monture, habillement rebaptisée « Tap’Qu’Hue », au galop.
Après un temps qui me parut interminable nous arrivâmes prêt d’une rivière, un pont l’enjambant. Ni une, ni deux, je sautais de mon cheval pour me précipiter vers l’eau…mon postérieur fortement endolori par le trajet. Après un court instant d’hésitation, le temps de vérifier que l’eau n’était pas glacée principalement, je sautais tête la première dans la rivière. Sa douce fraicheur me fit un bien fou, venant calmer mes douleurs, aussi décidai-je de nager un peu. Lawna me rejoint peu de temps après, désireuse elle aussi de se rafraichir. Nous passâmes un certain dans l’eau, a simplement profiter de l’instant, avant de retourner sur la berge. Je montai sur un gros rocher et me secouai dans tous les sens pour éparpiller les gouttes d’eaux glissant sur ma peau. Dans cette action j’envoie par inadvertance ces gouttelettes sur une Amane silencieuse assise à côté de moi. Elle grogne légèrement sans quitter la rivière des yeux. Je l’ai trouvée étrange…et j’étais loin de me douter de ce qui allait m’arriver…
Mais je reprends. L’Amane était plutôt grande pour son peuple…comprenez donc plus grande que moi d’une bonne tête et demi…au moins ! Son visage montrait sa jeunesse, et se révélait assez expressif. Ses yeux, d’un bleu splendide, contrastaient parfaitement avec sa peau…et ses longs cheveux rouges, coiffés en deux longues queues-de-cheval, venaient compléter ce visage inspirant autant la joie de vivre que la combativité. Elle portait une armure lourde…lui couvrant toute la poitrine…et un pantalon…couvrant ses formes arrière. J’admets…j’ai ressentis de la jalousie. C’était la deuxième Amane que je croisais et qui était bien mieux vêtue que moi. J’ai alors engagée la conversation avec elle, lui demandant où elle avait obtenu son armure. Elle me répondit qu’elle l’avait eu dans la capitale de sa nation, et qui je le voulais elle pourrait m’emmener là-bas pour m’en faire une. C’était une solution oui…mais une part moi-même…un peu mégalo…veut obtenir une armure du meilleur forgeron de ce monde !
Nous sommes ensuite parties sur l’indécence de mon armure, puis en véritable débat féministe. Elle me soutenait que si une femme est une grande guerrière elle sera respectée. De mon côté je lui expliquai ma visions, les regards que subissaient les guerrières Castanics et l’inégalité avec les hommes. Le débat dura un certain temps, tandis que Miäma s’impatientait et s’en prenait aux monstres en attendant. Elle finit par accepter de nous suivre, ne partageant pas forcément mon point de vue mais nous trouvant sympathiques. Elle se présenta alors, se nommant Kianestra. Nous remontâmes donc sur nos fidèles, mais douloureuses, montures et repartirent dans notre exploration de la zone.
En chemin, afin d’aider divers marchands, nous nous occupons d’un groupe de nains récalcitrants avant d’engager une lutte féroce contre des…licornes. Croyez bien que rien qu’à l’idée de pouvoir user de mes lames contre des créatures chevalines, mon sang ne fit qu’un tour. Je combattus donc avec une sorte d’ardeur personnelle…ne faisant que peu attention à mes autres compagnons.
Suite à cette lutte acharnée…nous nous arrêtâmes à côté d’une fontaine. Miäma en profita pour aller se laver un peu plus loin, et nous en profitâmes Lawna, Kianestra et moi pour apprendre à nous connaître un peu plus. Un marchand passa par là et me proposa une armure de cuir jaune légèrement plus habillée. Je lui achetai aussitôt et partis à l’écart pour l’enfiler. Je ne suis pas quelqu’un d’une pudeur extrême…mais je n’aime pas vraiment montrer mon corps nu. Cette nouvelle tenue remonte jusqu’à la moitié de mes seins, cachant donc mes formes tout en laissant un espace ou poser l’œil. Une seule jambe est toujours couverte, et ma fesse gauche semble plus que jamais se montrer. Une somptueuse écharpe vient compléter cet ensemble certes plus habillé…mais néanmoins toujours grivois.
Je me réinstallai à côtés des deux jeunes femmes et nous commençâmes à parler de nos goûts. Kia aimait le rouge, moi le bleu et Lawna…partis soudainement alors que j’attendais sa réponse. J’avoue ne pas avoir compris pourquoi. Nous poursuivîmes donc notre conversation avec Kia, parlant cette fois-ci de nos armes et de nos préférences de combat. Le temps passa sans que je m’en aperçoive, ponctué par mes petits coups que je donnai dans son épaule pour la taquiner. Kia était drôle, forte…une femme, une vrai !
Je finis par lui proposer un duel, qu’elle refuse. Elle m’expliqua qu’elle n’était pas vraiment partante pour attaquer une amie. Amie…ce mot fut étrange pour moi…je n’ai pas vraiment l’habitude de l’entendre. Je lui proposai donc de sceller notre amitié nouvelle d’un coup de son espadon contre des mes deux lames. Un sceau amical de guerrière ! Je plaçai donc mes lames et elle abattit la sienne. Le choc fut brutal mais je ne lâchai pas mes armes. Elle s’excusa tandis que je la surnommai « copine bourinne » ce qui ne manqua pas de nous faire rire toutes les deux. Nous rejoignîmes les deux autres filles et repartîmes en expédition.
Durant le reste de l’après-midi nous aidâmes de nouveau des marchands et effectuâmes nombre de quêtes. Ainsi nous affrontâmes des champignons, escortâmes un marchand, terrassâmes une sorte de démon…je crois…et autres joyeusetés ! Je profitai de ce temps pour épier discrètement Kia. Et je vous voir venir…bande malins…non je n’observais pas ses formes mais bien son style de combat ! Celui-ci était brutal, puissant…aussi impressionnant qu’elle.
En début de soirée nous rentrâmes à la ville la plus proche pour enfin nous poser…n’ayant toujours pas obtenues la moindre information sur Karllag. Miäma décida de partir de son côté pour la soirée, et nous nous installâmes toute les trois prêt d’un bosquet. Nous nous lançâmes alors dans une nouvelle grande discussion ! J’expliquai tout le bonheur que me procurais ma nouvelle armure, allant jusqu’à me rouler au sol dans ma jubilation…je suis quelqu’un d’expressive…on ne juge pas ! Puis nous partîmes dans une sorte de délire en comparant nos armes comme des hommes comparant leur *Mot raturé énergiquement, probablement de honte*
Je ris tellement que je finis par lâcher un petit « Je vous aime les filles ». Lawna me répondit la même chose, et Kia parut gênée. Elle expliqua que ça lui faisait tout drôle d’entendre ça de la part d’une belle femme…et…je commençai à rougir. Kia, le remarquant, se mit donc à lancer toute une suite de compliments à mon égard…rapidement rejoint par Lawna. Je tentai de répliquer en les deux à tour de rôle…mais n’y fit. Les compliments sur ma beauté se succédèrent donc…ne faisant qu’accentuer la rougeur de mes joues. Je suis terriblement gênée quand l’on me complimente sur mon physique…surtout si on choisit bien les mots prononcés.
Tentant d’échapper à cela je décidai de me cacher dans un buisson, mais les attaques reprirent de plus belles. Les compliments pleuvaient sans que je sache réellement comment m’en défendre. Mes joues n’étaient que rougeurs et mon cœur battait la chamade. Je décidai alors de sortir en trombe des buissons pour leur montrer si j’étais si belle que ça ! M’extirpant de la végétation je ne fis pas attention aux branches basses qui vinrent s’accrocher sur mon haut, au niveau de ma poitrine, et qui le baissèrent. Kia ne tarda pas à me faire remarquer que mes seins étaient désormais visibles…y ajoutant bien sur un nouveau compliment. Je retournai donc me cacher dans les buissons, morte de honte, en remontant rapidement mon haut. L’Amana taquine entra dans la végétation pour venir me chercher, continuant à m’encenser. Je lui lâchai que sa poitrine était très belle elle aussi…comprenant réellement le sens de mes mots sitôt ceux-ci prononcés. Je plaquai donc mes mains contre ma bouche, priant pour que Kia n’ait rien entendu. Elle me demanda de répéter ma phrase, je le fis donc d’une toute petite voix…et elle me souleva pour me jeter sur son épaule. Je me débattis du mieux que je pus…sans réel succès…et elle me reposa entre elle et Lawna. Cette dernière, pour ajouter une couche à ma honte, déclara qu’il y avait de l’amour dans l’air. Kia se figea et vint s’agenouiller devant moi, me fixant dans les yeux en me demandant si cela était vrai…patientant un temps interminable en attendant ma réponse. Si je l’aimais…elle me demandait si je l’aimais. Je me suis mise à trembler, laissant couler quelques larmes, et à frotter mon annulaire droit…les souvenirs surgissant...étais-je réellement capable d’aimer à nouveau…
*Passage illisible tant les mots sont décousus, de petites tâches d’eau ayant imbibées le papier en de nombreux endroits. La page étant en partie déchirée, tandis que le contenu d’un encrier a été projeté sur la suivante. De nombreuses ratures recouvrant les diverses lignes, comme des coups d’épées donnés rageusement. Un seul mot demeurant intact, comme si quelqu’un avait cherchée à tout prix à l’épargné.
« Natö »
Une jeune Castanic dévêtue étant à demi allongée sur le bureau, dormant d’un sommeil agité à côté de son journal ouvert*
Journal de Kroz : Jour 4
Le réveil à l’auberge fut des plus agréables, et après un petit déjeuner rapide je me dirigeais vers le moulin où j’étais sensée retrouver mes compagnons. Vêtue de mon éternelle demi-armure, j’attendis donc les deux filles. Elles ne tardèrent pas à me rejoindre, Lawna suivant Miäma. Après une plaisanterie loupée, j’avais appelée Miäma « ma grosse » ce qui après réflexion était une idée stupide doublée d’une lacune de mon instinct de survie, que je rattrapai au mieux pour ne pas m’en prendre une…nous nous mîmes en route.
Nous avions conclues qu’en aidant les gens aux alentours de Boquillon nous finirions certainement par avoir des certitudes concernant la présence, ou non, de Karllag dans les environs. Je sifflai donc mon cheval, celui-ci arrivant tout joyeux…tu m’étonnes…son arrière-train se porterait bien…lui. D’un saut agile je me mettais en scelle et faisais partir ma monture, habillement rebaptisée « Tap’Qu’Hue », au galop.
Après un temps qui me parut interminable nous arrivâmes prêt d’une rivière, un pont l’enjambant. Ni une, ni deux, je sautais de mon cheval pour me précipiter vers l’eau…mon postérieur fortement endolori par le trajet. Après un court instant d’hésitation, le temps de vérifier que l’eau n’était pas glacée principalement, je sautais tête la première dans la rivière. Sa douce fraicheur me fit un bien fou, venant calmer mes douleurs, aussi décidai-je de nager un peu. Lawna me rejoint peu de temps après, désireuse elle aussi de se rafraichir. Nous passâmes un certain dans l’eau, a simplement profiter de l’instant, avant de retourner sur la berge. Je montai sur un gros rocher et me secouai dans tous les sens pour éparpiller les gouttes d’eaux glissant sur ma peau. Dans cette action j’envoie par inadvertance ces gouttelettes sur une Amane silencieuse assise à côté de moi. Elle grogne légèrement sans quitter la rivière des yeux. Je l’ai trouvée étrange…et j’étais loin de me douter de ce qui allait m’arriver…
Mais je reprends. L’Amane était plutôt grande pour son peuple…comprenez donc plus grande que moi d’une bonne tête et demi…au moins ! Son visage montrait sa jeunesse, et se révélait assez expressif. Ses yeux, d’un bleu splendide, contrastaient parfaitement avec sa peau…et ses longs cheveux rouges, coiffés en deux longues queues-de-cheval, venaient compléter ce visage inspirant autant la joie de vivre que la combativité. Elle portait une armure lourde…lui couvrant toute la poitrine…et un pantalon…couvrant ses formes arrière. J’admets…j’ai ressentis de la jalousie. C’était la deuxième Amane que je croisais et qui était bien mieux vêtue que moi. J’ai alors engagée la conversation avec elle, lui demandant où elle avait obtenu son armure. Elle me répondit qu’elle l’avait eu dans la capitale de sa nation, et qui je le voulais elle pourrait m’emmener là-bas pour m’en faire une. C’était une solution oui…mais une part moi-même…un peu mégalo…veut obtenir une armure du meilleur forgeron de ce monde !
Nous sommes ensuite parties sur l’indécence de mon armure, puis en véritable débat féministe. Elle me soutenait que si une femme est une grande guerrière elle sera respectée. De mon côté je lui expliquai ma visions, les regards que subissaient les guerrières Castanics et l’inégalité avec les hommes. Le débat dura un certain temps, tandis que Miäma s’impatientait et s’en prenait aux monstres en attendant. Elle finit par accepter de nous suivre, ne partageant pas forcément mon point de vue mais nous trouvant sympathiques. Elle se présenta alors, se nommant Kianestra. Nous remontâmes donc sur nos fidèles, mais douloureuses, montures et repartirent dans notre exploration de la zone.
En chemin, afin d’aider divers marchands, nous nous occupons d’un groupe de nains récalcitrants avant d’engager une lutte féroce contre des…licornes. Croyez bien que rien qu’à l’idée de pouvoir user de mes lames contre des créatures chevalines, mon sang ne fit qu’un tour. Je combattus donc avec une sorte d’ardeur personnelle…ne faisant que peu attention à mes autres compagnons.
Suite à cette lutte acharnée…nous nous arrêtâmes à côté d’une fontaine. Miäma en profita pour aller se laver un peu plus loin, et nous en profitâmes Lawna, Kianestra et moi pour apprendre à nous connaître un peu plus. Un marchand passa par là et me proposa une armure de cuir jaune légèrement plus habillée. Je lui achetai aussitôt et partis à l’écart pour l’enfiler. Je ne suis pas quelqu’un d’une pudeur extrême…mais je n’aime pas vraiment montrer mon corps nu. Cette nouvelle tenue remonte jusqu’à la moitié de mes seins, cachant donc mes formes tout en laissant un espace ou poser l’œil. Une seule jambe est toujours couverte, et ma fesse gauche semble plus que jamais se montrer. Une somptueuse écharpe vient compléter cet ensemble certes plus habillé…mais néanmoins toujours grivois.
Je me réinstallai à côtés des deux jeunes femmes et nous commençâmes à parler de nos goûts. Kia aimait le rouge, moi le bleu et Lawna…partis soudainement alors que j’attendais sa réponse. J’avoue ne pas avoir compris pourquoi. Nous poursuivîmes donc notre conversation avec Kia, parlant cette fois-ci de nos armes et de nos préférences de combat. Le temps passa sans que je m’en aperçoive, ponctué par mes petits coups que je donnai dans son épaule pour la taquiner. Kia était drôle, forte…une femme, une vrai !
Je finis par lui proposer un duel, qu’elle refuse. Elle m’expliqua qu’elle n’était pas vraiment partante pour attaquer une amie. Amie…ce mot fut étrange pour moi…je n’ai pas vraiment l’habitude de l’entendre. Je lui proposai donc de sceller notre amitié nouvelle d’un coup de son espadon contre des mes deux lames. Un sceau amical de guerrière ! Je plaçai donc mes lames et elle abattit la sienne. Le choc fut brutal mais je ne lâchai pas mes armes. Elle s’excusa tandis que je la surnommai « copine bourinne » ce qui ne manqua pas de nous faire rire toutes les deux. Nous rejoignîmes les deux autres filles et repartîmes en expédition.
Durant le reste de l’après-midi nous aidâmes de nouveau des marchands et effectuâmes nombre de quêtes. Ainsi nous affrontâmes des champignons, escortâmes un marchand, terrassâmes une sorte de démon…je crois…et autres joyeusetés ! Je profitai de ce temps pour épier discrètement Kia. Et je vous voir venir…bande malins…non je n’observais pas ses formes mais bien son style de combat ! Celui-ci était brutal, puissant…aussi impressionnant qu’elle.
En début de soirée nous rentrâmes à la ville la plus proche pour enfin nous poser…n’ayant toujours pas obtenues la moindre information sur Karllag. Miäma décida de partir de son côté pour la soirée, et nous nous installâmes toute les trois prêt d’un bosquet. Nous nous lançâmes alors dans une nouvelle grande discussion ! J’expliquai tout le bonheur que me procurais ma nouvelle armure, allant jusqu’à me rouler au sol dans ma jubilation…je suis quelqu’un d’expressive…on ne juge pas ! Puis nous partîmes dans une sorte de délire en comparant nos armes comme des hommes comparant leur *Mot raturé énergiquement, probablement de honte*
Je ris tellement que je finis par lâcher un petit « Je vous aime les filles ». Lawna me répondit la même chose, et Kia parut gênée. Elle expliqua que ça lui faisait tout drôle d’entendre ça de la part d’une belle femme…et…je commençai à rougir. Kia, le remarquant, se mit donc à lancer toute une suite de compliments à mon égard…rapidement rejoint par Lawna. Je tentai de répliquer en les deux à tour de rôle…mais n’y fit. Les compliments sur ma beauté se succédèrent donc…ne faisant qu’accentuer la rougeur de mes joues. Je suis terriblement gênée quand l’on me complimente sur mon physique…surtout si on choisit bien les mots prononcés.
Tentant d’échapper à cela je décidai de me cacher dans un buisson, mais les attaques reprirent de plus belles. Les compliments pleuvaient sans que je sache réellement comment m’en défendre. Mes joues n’étaient que rougeurs et mon cœur battait la chamade. Je décidai alors de sortir en trombe des buissons pour leur montrer si j’étais si belle que ça ! M’extirpant de la végétation je ne fis pas attention aux branches basses qui vinrent s’accrocher sur mon haut, au niveau de ma poitrine, et qui le baissèrent. Kia ne tarda pas à me faire remarquer que mes seins étaient désormais visibles…y ajoutant bien sur un nouveau compliment. Je retournai donc me cacher dans les buissons, morte de honte, en remontant rapidement mon haut. L’Amana taquine entra dans la végétation pour venir me chercher, continuant à m’encenser. Je lui lâchai que sa poitrine était très belle elle aussi…comprenant réellement le sens de mes mots sitôt ceux-ci prononcés. Je plaquai donc mes mains contre ma bouche, priant pour que Kia n’ait rien entendu. Elle me demanda de répéter ma phrase, je le fis donc d’une toute petite voix…et elle me souleva pour me jeter sur son épaule. Je me débattis du mieux que je pus…sans réel succès…et elle me reposa entre elle et Lawna. Cette dernière, pour ajouter une couche à ma honte, déclara qu’il y avait de l’amour dans l’air. Kia se figea et vint s’agenouiller devant moi, me fixant dans les yeux en me demandant si cela était vrai…patientant un temps interminable en attendant ma réponse. Si je l’aimais…elle me demandait si je l’aimais. Je me suis mise à trembler, laissant couler quelques larmes, et à frotter mon annulaire droit…les souvenirs surgissant...étais-je réellement capable d’aimer à nouveau…
*Passage illisible tant les mots sont décousus, de petites tâches d’eau ayant imbibées le papier en de nombreux endroits. La page étant en partie déchirée, tandis que le contenu d’un encrier a été projeté sur la suivante. De nombreuses ratures recouvrant les diverses lignes, comme des coups d’épées donnés rageusement. Un seul mot demeurant intact, comme si quelqu’un avait cherchée à tout prix à l’épargné.
« Natö »
Une jeune Castanic dévêtue étant à demi allongée sur le bureau, dormant d’un sommeil agité à côté de son journal ouvert*
Re: Une question de décence...
Oh... Et bien contrairement à ce que tu dit au début, je trouve ce journal là très bien aussi, croit moi ! ^^
ça retranscrit bien les évènements, et c'est toujours bien de voir ça du point de vu de Kroz ! Et la fin nous en apprend même un peu plus sur elle, encore mieux ! ^^
J'ai été étonné qu'il manque une partie des évènements vers la fin, mais en lisant la fin j'ai comprit pourquoi, et c'est logique du coup, pauvre Kroz. :/
ça retranscrit bien les évènements, et c'est toujours bien de voir ça du point de vu de Kroz ! Et la fin nous en apprend même un peu plus sur elle, encore mieux ! ^^
J'ai été étonné qu'il manque une partie des évènements vers la fin, mais en lisant la fin j'ai comprit pourquoi, et c'est logique du coup, pauvre Kroz. :/
Shiki Van Shërza- Les Fondateurs
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Localisation : Sufokia
Re: Une question de décence...
Les souvenirs furent violent elle s'endormie épuisée avant d'avoir put raconter la fin de la soirée (Qu'elle écrira plus tard me permettant de traiter ce passage avec le plus d'investissement car il compte énormément)
Re: Une question de décence...
Justement, j'avais comprit, ne t'en fais pas. ^^
Dernière édition par Shikilacela Van Shërza le Mer 4 Mar - 21:07, édité 1 fois (Raison : Partie inutile retirée. ^^)
Shiki Van Shërza- Les Fondateurs
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Localisation : Sufokia
Re: Une question de décence...
Heeeey ! Moi je dis que cette partie est bien, très bien même, je ne vois pas en quoi elle est pas satisfaisante, justement elle donne envie d'en savoir plus...ce que peut être...nous allons réussir a avoir.
Bref toujours aussi bien écrit même si, il manque a certain endroit des parties de phrases '-'
Sinon continue comme ça, ont prend toujours autant de plaisir a le lire (enfin je prend, je ne voudrais pas parler pour les autres !)
Bref toujours aussi bien écrit même si, il manque a certain endroit des parties de phrases '-'
Sinon continue comme ça, ont prend toujours autant de plaisir a le lire (enfin je prend, je ne voudrais pas parler pour les autres !)
Opheliana- L’Idéaliste
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Re: Une question de décence...
Bah vu que je suis pas très doué pour les commentaires tout ce que j'ai à dire c'est que ca m'en apprend plus (et j'en suis content) sur ce qu'il s'est passé hier soir quand j'étais parti dormir '-' et que c'est cool d'en apprendre plus sur elle surtout la fin. Donc voila au fait je sais pas pourquoi tu disais que c'était foiré moi j'aime beaucoup :p
Tuveno- L’Idéaliste
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Re: Une question de décence...
Les deux parties sont aussi bien écrites l'une que l'autre, c'est agréable à lire, c'est fluide.
On peut remarquer un contraste/changement d'ambiance: là où on restait dans un registre plutôt comique dans le "jour 3", où on fait principalement la connaissance des divers protagonistes, on arrive sur un registre un poil plus sérieux, romantique au niveau du "jour 4".
La transition entre les deux styles est bien mené, ce qui fait que ça nous rebute pas.
Et bien évidemment, le personnage de Kroz est juste génial, il me tarde d'en apprendre plus sur elle. ^^
On peut remarquer un contraste/changement d'ambiance: là où on restait dans un registre plutôt comique dans le "jour 3", où on fait principalement la connaissance des divers protagonistes, on arrive sur un registre un poil plus sérieux, romantique au niveau du "jour 4".
La transition entre les deux styles est bien mené, ce qui fait que ça nous rebute pas.
Et bien évidemment, le personnage de Kroz est juste génial, il me tarde d'en apprendre plus sur elle. ^^
Bluefox82- L’Utopiste
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Localisation : Dans mon humble demeure, ou dans une auberge quelconque, tant que je peux boire et écouter les bardes.
Re: Une question de décence...
[La fin du jour 4 ! Et j'en suis heureux cette fois-ci. Kroz devient un personnage qui me plait énormément on dirait...
Merci pour vos retours précédent, ça m'a fait chaud au coeur ! Je prends le temps d'y répondre pour une fois !
Ophe : Je suis heureux de t'avoir donné envie d'en savoir plus sur Kroz, c'est que j'ai réussi mon coups !
Saha : Oui ce journal sera pratique pour garder des traces de nos RP :p
Hark' : Miciiiiiii un mélange des styles pour ce passage, j'espère qu'il sera bien dosé :/
Plein de bisous à tous et vala la suite ! ]
Amour
Je me suis endormie…emportée par le flot de mes souvenirs. La question de Kia…la blague de Lawna…elles avaient ouvert la porte menant à mon passé…et tandis que je courrais pour fuir une réponse qui m’aurait fait du mal, m’éloignant de mes amies par la même occasion, mes haines me revenaient en tête.
Je hais les hommes…*La fin de la phrase ayant été raturée*
Je hais la magie…*Une fois encore raturée, laissant le mot « Personne » intact néanmoins*
Je hais mes courbes…*Raturé avec férocité, le papier s’en étant retrouvé troué*
Je me hais…pour les trois raisons citées plus haut…bilan néfaste du début de ma vie…femme haïssable que j’étais.
Je courrai donc, les larmes roulant le long de mes joues pour s’écraser au sol derrière moi. Je crois que j’ai hurlée…je ne sais plus trop. Mes souvenirs de ce moment sont vagues. Je me vois quitter mes amies, j’ai un souvenir fugace de ma course puis…plus rien.
Quand je suis revenue à moi…j’étais assise sur un promontoire rocheux. Lawna était blottie contre moi, et Kia me tenait dans ses bras. Elles avaient réussi à me retrouver alors. Je sanglotais toujours, répétant inlassablement les haines que je possédais…comme si cela pouvait les conjurer à jamais. Lawna sembla attristée en entendant ma haine de la magie. Je la rassurais entre deux sanglots, je n’avais rien contre les mages. Mes sentiments s’emballant, je leur expliquais ma haine de l’amour…du fait qu’ l’on aimait qu’une fois et que ma chance était passée. Kia me rassura, disant qu’elle n’avait certes jamais connus l’amour…mais qu’elle savait que cela m’arriverait de nouveau. Lawna restait à mes côtés également…mais rien n’y faisait, mes sanglots s’amplifiaient et je commençai à hoqueter. Je déclarai d’une voix plaintive que personne ne voudrait de moi de toute façon…que je n’étais qu’une féministes colérique poussant jurons sur jurons avec un passé la rongeant. Les deux femmes me rassurèrent à nouveau, me disant qu’elles étaient là pour moi et qu’elles ne les lâcheraient pas. Je les adore…vraiment.
Puis Kia m’expliqua que je n’aurais pas à chercher l’amour…je n’ai pas compris sur le coup…elle me tenait toujours dans ses bras tandis que je me blottissais contre elle instinctivement. Je la fixais, mes yeux roses grands ouverts, attendant qu’elle m’explique d’avantage. Elle chercha ses mots sans parvenir à un résultat probant, aussi demanda-t-elle de l’aide Lawna. Cette dernière eut un comportement étrange, elle soupirait et semblait plus bougonne. Elle déclara que c’était à Kianestra de m’expliquer, et l’Amane me relâcha doucement. Elle s’éloigna en silence, me laissant perdue avec mon amie Castanic.
Je harcelai alors Lawna de questions…essayant de comprendre ce qu’il se passait. Elle finit par me déclarer que Kia avait certainement quelques sentiments pour moi.
Ca me fit l’effet d’un coup de massue…je restai là, pantoise, mon cerveau tentant tant bien que mal d’assembler les divers mots qu’avait prononcée la Castanic. Quand je compris enfin tout ce qu’ils représentaient…l’espoir…la joie…l’envie…je m’élançai vers le bord de mon promontoire. En contrebas j’aperçus Kia qui semblait pensive. Je murmurai son nom…elle ne se retourna pas…je déclarai son nom d’une voix plus forte…elle ne se retournera pas…je hurlai son nom en fermant les yeux…elle se retourna enfin. Je continuai dans mon hurlement, lui annonçant que moi aussi je ressentais quelque chose, que l’amour me faisais peur et que je ne savais où nous mènerait tout ça…mais que je voulais nous laisser une chance…une chance d’être ensembles…
Elle acquiesça dans un sourire en me tendant les bras…cette femme que je ne connaissais que depuis peu, qui avait fait plus pour moi en une journée que la majorité de mes connaissances en une vie. Cette femme qui l’espace d’un instant, de ses doux compliments, m’avait fait aimer mon corps. Cette femme forte, qui m’avait protégée tandis que mon masque de fierté et d’apparente force s’était brisé. Cette femme qui me plaisait indéniablement…et que je voulais rejoindre…
Je sautai donc dans le vide, Lawna étant déjà arrivée en bas quand à elle. Kia me réceptionna sur un bras étrangement blessé et poussa un court grognement de douleur tandis que je m’excusais platement. Je passai mes bras autour de son cou en lui souriant tendrement. Pour une fois je remerciai mentalement la hauteur de mes talons, qui me permettait de l’atteindre plus facilement. Nous nous regardâmes longuement, profitant de ce petit un instant assez magique. Aucune de nous ne savait que faire de plus, mais cette simple petite étreinte semblait nous suffire. Lawna nous observait, silencieuse, je la remerciais à haute voix pour son aide. Elle me sourit en retour, visiblement heureuse pour nous.
La fatigue me rattrapant, j’expliquais à ma nouvelle *Nombreux mots raturés, la jeune femme ayant visiblement eut du mal à trouver un mot juste, semblant s’être décidée sur «Amoureuse »* qu’il fallait que j’aille dormir. Elle me répondit qu’elle ne dormait pas beaucoup, mais qu’elle veillerait sur moi pendant mes temps de sommeil. Je lui répondais sur un ton amusé qu’elle me verrait ronfler et baver dans mon sommeil…quelle imbécile ! J’ai le chic pour ruiner toute situation romantique moi…
Cela la fit rire et elle me répondit que ça lui allait. Je déposai un rapide baiser sur son front, murmurant un « Ma copine bourrine…~ » affectueux, saluais Lawna d’un geste de la main…et m’éloignais pour rentrer à l’auberge et écrire mon journal…
Enfin…pour me remémorer mes souvenirs douloureux, pleurer longuement, partir dans une crise et m’endormir exténuée sur mon bureau…
Mais ces souvenirs…Kia pourrait peut-être me les faire oublier…je suis différente avec elle…moins guerrière…moins bougonne…plus féminine…
Je ne sais pas ce qui m’arrive…mais…ça ne me déplait pas…
*Un petit cœur ayant été dessiné en bas de la page, probablement durant une rêverie de sa propriétaire…rêverie causée par une certaine Amane.*
Merci pour vos retours précédent, ça m'a fait chaud au coeur ! Je prends le temps d'y répondre pour une fois !
Ophe : Je suis heureux de t'avoir donné envie d'en savoir plus sur Kroz, c'est que j'ai réussi mon coups !
Saha : Oui ce journal sera pratique pour garder des traces de nos RP :p
Hark' : Miciiiiiii un mélange des styles pour ce passage, j'espère qu'il sera bien dosé :/
Plein de bisous à tous et vala la suite ! ]
Amour
Je me suis endormie…emportée par le flot de mes souvenirs. La question de Kia…la blague de Lawna…elles avaient ouvert la porte menant à mon passé…et tandis que je courrais pour fuir une réponse qui m’aurait fait du mal, m’éloignant de mes amies par la même occasion, mes haines me revenaient en tête.
Je hais les hommes…*La fin de la phrase ayant été raturée*
Je hais la magie…*Une fois encore raturée, laissant le mot « Personne » intact néanmoins*
Je hais mes courbes…*Raturé avec férocité, le papier s’en étant retrouvé troué*
Je me hais…pour les trois raisons citées plus haut…bilan néfaste du début de ma vie…femme haïssable que j’étais.
Je courrai donc, les larmes roulant le long de mes joues pour s’écraser au sol derrière moi. Je crois que j’ai hurlée…je ne sais plus trop. Mes souvenirs de ce moment sont vagues. Je me vois quitter mes amies, j’ai un souvenir fugace de ma course puis…plus rien.
Quand je suis revenue à moi…j’étais assise sur un promontoire rocheux. Lawna était blottie contre moi, et Kia me tenait dans ses bras. Elles avaient réussi à me retrouver alors. Je sanglotais toujours, répétant inlassablement les haines que je possédais…comme si cela pouvait les conjurer à jamais. Lawna sembla attristée en entendant ma haine de la magie. Je la rassurais entre deux sanglots, je n’avais rien contre les mages. Mes sentiments s’emballant, je leur expliquais ma haine de l’amour…du fait qu’ l’on aimait qu’une fois et que ma chance était passée. Kia me rassura, disant qu’elle n’avait certes jamais connus l’amour…mais qu’elle savait que cela m’arriverait de nouveau. Lawna restait à mes côtés également…mais rien n’y faisait, mes sanglots s’amplifiaient et je commençai à hoqueter. Je déclarai d’une voix plaintive que personne ne voudrait de moi de toute façon…que je n’étais qu’une féministes colérique poussant jurons sur jurons avec un passé la rongeant. Les deux femmes me rassurèrent à nouveau, me disant qu’elles étaient là pour moi et qu’elles ne les lâcheraient pas. Je les adore…vraiment.
Puis Kia m’expliqua que je n’aurais pas à chercher l’amour…je n’ai pas compris sur le coup…elle me tenait toujours dans ses bras tandis que je me blottissais contre elle instinctivement. Je la fixais, mes yeux roses grands ouverts, attendant qu’elle m’explique d’avantage. Elle chercha ses mots sans parvenir à un résultat probant, aussi demanda-t-elle de l’aide Lawna. Cette dernière eut un comportement étrange, elle soupirait et semblait plus bougonne. Elle déclara que c’était à Kianestra de m’expliquer, et l’Amane me relâcha doucement. Elle s’éloigna en silence, me laissant perdue avec mon amie Castanic.
Je harcelai alors Lawna de questions…essayant de comprendre ce qu’il se passait. Elle finit par me déclarer que Kia avait certainement quelques sentiments pour moi.
Ca me fit l’effet d’un coup de massue…je restai là, pantoise, mon cerveau tentant tant bien que mal d’assembler les divers mots qu’avait prononcée la Castanic. Quand je compris enfin tout ce qu’ils représentaient…l’espoir…la joie…l’envie…je m’élançai vers le bord de mon promontoire. En contrebas j’aperçus Kia qui semblait pensive. Je murmurai son nom…elle ne se retourna pas…je déclarai son nom d’une voix plus forte…elle ne se retournera pas…je hurlai son nom en fermant les yeux…elle se retourna enfin. Je continuai dans mon hurlement, lui annonçant que moi aussi je ressentais quelque chose, que l’amour me faisais peur et que je ne savais où nous mènerait tout ça…mais que je voulais nous laisser une chance…une chance d’être ensembles…
Elle acquiesça dans un sourire en me tendant les bras…cette femme que je ne connaissais que depuis peu, qui avait fait plus pour moi en une journée que la majorité de mes connaissances en une vie. Cette femme qui l’espace d’un instant, de ses doux compliments, m’avait fait aimer mon corps. Cette femme forte, qui m’avait protégée tandis que mon masque de fierté et d’apparente force s’était brisé. Cette femme qui me plaisait indéniablement…et que je voulais rejoindre…
Je sautai donc dans le vide, Lawna étant déjà arrivée en bas quand à elle. Kia me réceptionna sur un bras étrangement blessé et poussa un court grognement de douleur tandis que je m’excusais platement. Je passai mes bras autour de son cou en lui souriant tendrement. Pour une fois je remerciai mentalement la hauteur de mes talons, qui me permettait de l’atteindre plus facilement. Nous nous regardâmes longuement, profitant de ce petit un instant assez magique. Aucune de nous ne savait que faire de plus, mais cette simple petite étreinte semblait nous suffire. Lawna nous observait, silencieuse, je la remerciais à haute voix pour son aide. Elle me sourit en retour, visiblement heureuse pour nous.
La fatigue me rattrapant, j’expliquais à ma nouvelle *Nombreux mots raturés, la jeune femme ayant visiblement eut du mal à trouver un mot juste, semblant s’être décidée sur «Amoureuse »* qu’il fallait que j’aille dormir. Elle me répondit qu’elle ne dormait pas beaucoup, mais qu’elle veillerait sur moi pendant mes temps de sommeil. Je lui répondais sur un ton amusé qu’elle me verrait ronfler et baver dans mon sommeil…quelle imbécile ! J’ai le chic pour ruiner toute situation romantique moi…
Cela la fit rire et elle me répondit que ça lui allait. Je déposai un rapide baiser sur son front, murmurant un « Ma copine bourrine…~ » affectueux, saluais Lawna d’un geste de la main…et m’éloignais pour rentrer à l’auberge et écrire mon journal…
Enfin…pour me remémorer mes souvenirs douloureux, pleurer longuement, partir dans une crise et m’endormir exténuée sur mon bureau…
Mais ces souvenirs…Kia pourrait peut-être me les faire oublier…je suis différente avec elle…moins guerrière…moins bougonne…plus féminine…
Je ne sais pas ce qui m’arrive…mais…ça ne me déplait pas…
*Un petit cœur ayant été dessiné en bas de la page, probablement durant une rêverie de sa propriétaire…rêverie causée par une certaine Amane.*
Re: Une question de décence...
Que dire, que dire, que dire... Et bien c'est juste génial comme partie !
On ressent bien tout les sentiments du personnages, ses doutes, ses hésitations, son douloureux passé... J'adore ! ^^
Et puis au moins, ça permet à ceux qui était là d'en savoir plus sur la manière dont elle a vécu tout ça. :p
Oh, et... Pauvre Lawna d'ailleurs, qui faisait semblant que tout allais bien, et n'a pas manquer de pousser Kroz vers Kia, malgré ses sentiments, et le fait qu'elle a souffert quand même un peu. :')
On ressent bien tout les sentiments du personnages, ses doutes, ses hésitations, son douloureux passé... J'adore ! ^^
Et puis au moins, ça permet à ceux qui était là d'en savoir plus sur la manière dont elle a vécu tout ça. :p
Oh, et... Pauvre Lawna d'ailleurs, qui faisait semblant que tout allais bien, et n'a pas manquer de pousser Kroz vers Kia, malgré ses sentiments, et le fait qu'elle a souffert quand même un peu. :')
Shiki Van Shërza- Les Fondateurs
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Localisation : Sufokia
Re: Une question de décence...
Haooonnn~
C'est trop mognooooon~
*coeur d'artichaut*
C'est trop mognooooon~
*coeur d'artichaut*
Albynn- Le Respectable
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Localisation : Devant mon ordi! T'as cru quoi?
Re: Une question de décence...
Vraiment beau et touchant comme texte, encore une fois tu changes de registre, passant du romantique au romantique-dramatique, nostalgique, et ce avec toujours une bonne transition.
A partir d maintenant, je veux vraiment en savoir plus sur le passé de Kroz, car il y a beaucoup de mystères qui planent autour de ton perso, et on peut se poser une liste de questions assez étendue!
La suite!!!
A partir d maintenant, je veux vraiment en savoir plus sur le passé de Kroz, car il y a beaucoup de mystères qui planent autour de ton perso, et on peut se poser une liste de questions assez étendue!
La suite!!!
Bluefox82- L’Utopiste
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Localisation : Dans mon humble demeure, ou dans une auberge quelconque, tant que je peux boire et écouter les bardes.
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