Poule de Cristal (One Shot à Gogo)

Salut ! je poste ici un nouveau concept pour ceux n'ayant que peu de temps pour écrire mais qui veulent s'entraîner. Le principe est simple...

Premièrement vous allez sur ce site : http://www.cfsl.net/poule-de-cristal/#

Puis vous générez des phrases aléatoires. Lorsque l'une d'elle vous plaît, vous écrivez alors une très courte nouvelle dessus.

On commentera et on s'entraînera ainsi.

Trois règles sont néanmoins placées :

-Votre texte ne doit pas dépasser les 1 000 mots (on veut que ce soit rapide à lire, immédiat, et qu'elles s’enchaînent rapidement)

-Vous devez coller au mieux avec la phrase choisie (n'en prenez pas une au pif pour écrire quelque chose de complètement différent...votre contrainte doit demeurer)

-Pas de Wakfu (et oui ! Que de l'original ici, on enchaînera les genres ainsi)

Bonne chance à tous et amusez vous !

Je commence avec quatre textes pour vous montrez comment cela peut marcher ! (pensez à marquer la phrase-contrainte en italique à la fin de la nouvelle :p)





"hey Gégé..."

"Huuum..."

"Hey...Gégé !"

"Huuuuuuuuuuum !"

"Woh Gégé tu réponds ?!"

"Gnééé...quoi ?"

Les deux hommes se situaient dans un vieux temple délabré, le genre de lieu que même les dieux semblent avoir abandonnés. Tout deux disciple de Leykha, déesse de la Nostrea Moundo...véritable monde vivant au sein d'Evosphère, ils étaient les gardiens des reliques de ce temple. Des reliques vitales pour l'équilibre du monde. Il s'agissait de la bouteille de Vin' Overitas et de la coupelle de Moït Hiéplaine. Ces deux artefacts étaient la balance de ce monde si prospère...si beau...si pai...

"Woh Gégé !"

"Quoi Benouille ...?"

"Bah j'ai la Coupelle mais pas foutu de mettre la main sur la bouteille..."

"On se l'est enquillé la bouteille"

"...QUOI ?!""

"Pas si fort woh...ça tape encore...putain de vinasse..."

"Mais...mais on est con bordel ! On va détruire ce monde avec nos hips conneries !"

"Ouais bah fais pas le malin...t'es tout autant aussi pareil bourré que moi..."

"On est foutus..."

Le monde à sa perte...non ce n'était pas là ce que pensait la petite boule de poil cachée non loin. S'approchant avec discrétion, elle se plaça devant eux en tonnant :

"Je suis Gisbille ! Dieu mineur des hallucinations alcoolique ! Je peux vous aider !"

"Euh...on suit la sréature bizarre là ?...Dis Gégé ?"

"Beh on a pas le choix...Bénouille..."

Des disciples ivres s'unissent avec une créature.

(Ah oui et une nouvelle par post, plus simple et plus clair/lisible)



"Ils vont voir ces incapables, ces bandits de bas étages...ils me vénèrent depuis des années. "mère Smith" par ci..."déesse Wesson" par là...je leur en foutrais moi.

Comprenez moi bien...c'est une bonne chose d'être vénérée...ça permet de se la péter un peu je l'admets. On entre dans des chaussures plus larges et on fait élargir notre crâne pour les portes...c'est quelque chose qu'il faut vivre au moins une fois.

Mais regardez Jésus...il a des croyants potables...LUI !

Et son cousin Raptor c'est encore mieux !

Mais moi...moi j'ai eut les Gnomes ! LES PUTAINS DE GNOMES !

C'est con un gnomes...de base hein...il y en a certains qui sont promis à de grands avenirs intellectuels à ce qu'on dit. Ils doivent faire partie des 10 % de pertes au jeu du Baby-Gnome Ball...un ravage ce sport...sport de con...sport de Gnomes. Comprennez bien...eux ce ne sont pas les joueurs hein...nan nan...les intelligens finissent en balle...putain de peuple de consenguin attardés...

Alors quand ces CONNARDS de BLIZZARD ont implentés des armes à feu dans leur jeu de MERDE...et que ces cons de gnomes ont décidés de devenir Pistoleros...et qu'ils ont choisit ma tronche pour représenter leur dieu...bah ma vie est devenue jouace je vous dis pas.

Vous me croyez pas , Ils ont inventés la crosse gnome ces idiots...c''est comme la roulette russe...à part qu'au lieu de tirer après avoir chargé une balle...il se défonce le crâne avce la crosse de leur arme.

Alors on a peut de mort...mais qu'Est-ce qu'on a de teubés...un gnôme sur deux est retardés...ils appels ça Cancer de la Crosse ces cons de médecins (eux aussi jouent à ce jeu...pas besoin de le préciser j'imagine...)

Mais je perds pas espoir...un jour...un jour ils y joueront correctement à ce foutu jeu...

J'y crois..."

Une gnome croyante déesse des pistoleros.

"Crucifié tel le messie...dans ce champs à l'abandon.

Qu'ai-je fais pour mériter ça...je n'ai pas tué ni même mentis. De mon sourire niais j'aidais les gens et ce en tout temps. Ils m'ont crucifié ici depuis des années...attendant ma mort sans doute. La faim je la ressens pas alors ça va...la soif je gère...je me rafraichis quand il pleut. Les corbeaux ont bouffés mes yeux...bon ça c'est pas vraiment le top mais je fais avec. Nan le problème c'est m'ennui. Ca rend fou l'ennui, ça détruit l'esprit au profit d'une douce folie. Je suis fou...le fou au chapeau.

Le vent se lève...peut être enfin ma chance. Ils ont tranchés mes jambes pour que je ne puisse bouger...à moi...Jack. Ils sont inhumains...et je vais vraiment finir par y rester. Je le vois se rapprocher, sa démarche patibulaire...son espèce de trident en main. Le diable en personne...un diable bedonnant à béret mais le diable quand même.

Le vent me soulève et ma croix se détache du sol...ma chance enfin ! Je roule tandis que le diable me poursuit ! roule Jack ! Roule pour sauver ta peau. Je déboule dans un sentier sous cette lune pleine et maléfique...il veut me tuer...en finir avec moi. Il n'aura pas Jack...personne ne l'aura plus. Les corbeaux sont mes amis et les voilà qui fondent sur lui tandis qu'il me lance son arme. Elle se plante dans mon ventre et ma course devient plus folle.

Je quitte enfin le sentier et ce champs des enfers...ma plait béante ouverte sur mes entrailles...et ces filaments jaunes qu'est mon sang se déversant au sol"

Un épouvantail s'enfuit d'un sentier.

Les grésillements résonnent dans le vieux scaphandre de Mobius, le vieil homme avançant d'un pas lent mais déterminé dans l'obscurité des profondeurs.

"Mob...t'es pas obligé de faire ça...on ne doit que s'occuper du territoire 57...tu sais que le 66 est dangereux..."

"Je sais Nauti...mais quelqu'un doit le faire."

"Ce n'est pas une obli..."

"Je dois le faire."

"..."

Mobius poursuivi son avancée, ne prêtant attention aux coraux et aux espèces surprenantes dansant autour de lui. Rien ne saurait entraver sa marche, pas en ce jour. Pas à Pas il se rapprochait, l'heure était aux retrouvailles.

"Pourquoi aujourd'hui Mobius..."

"Parce qu'elle est partie sous un Solstice...et que c'est sous un Solstice qu'elle renaîtra..."

"Tu es notre plus vieux planteur de corail Mob...joue pas au jeune fou..."

"La sagesse vient avec la vieillesse...je me suis jamais sentis vieux..."

Mobius regarda autour de lui, des carcasses de métales venaient entraver sa progression. Des restes de sous-marin pour la plupart. Combien d'années déjà...un siècle...deux...plus ? Quand la dernière guerre de la surface avait éclatée...que les nuages radioactifs avaient pollués l'air...forçant l'humanité à descendre dans les profondeurs aquatiques pour trouver refuge. Les premières années avaient été difficiles. L'eau se contaminant peu à peu. Quand les chercheurs avaient trouvé ce corail miraculeux...ce don de la nature qui absordait les radiations contenues dans l'eau...l'ordre des Herbes d'Eau s'était formé. Des plongeurs...des fous disait-on...des hommes qui plantaient la vie dans ces profondeurs...afin de garder l'humanité saine. Mobius était l'un d'entre eux...et ce depuis-ci longtemps...aujourd'hui était une date importante pour lui...et il honorerait cette date...

"Mobius...tu es à la frontière...reviens...s'il te plait..."

La frontière...les profondeurs n'avaient jamais été délimités...ce terme désignait tout autre chose désormais. La limite...la limité d'oxygène. Ce point à partir duquel le plongeur n'a plus assez d'Oxygène pour revenir...le point de non retour.

"hey Nauti...tu penses qu'elle s'est dit quoi elle à ce moment là..."

"La ville était plus proche à l'époque Mob'...elle aurait eut le temps de revenir..."

"Oui...elle aurait du...j'y vais Nauti...j'avance..."

"C'est un suicide ?"

"C'est une commémoration mon ami..."

"T'es qu'un enfoiré Mob..."

"Dis aux jeune recrues qu'elle devront me dépasser...et s'avérer moins connes que moi...Mobius...terminé..."

L'homme pressa sa main contre le casque de son scaphandre et éteignit la radio à onde aqueuse...tandis que son correspondant criait un "Arrêkrrrrrrrrr". C'est avec ce grésillement comme seul compagnon continue. il la trouve bien plus loin...à une distance où son oxygène ne demeurait que sur ses réserves. Elle était là...elle n'avait jamais bougée. Un Scaphandre...désormais cerceuil...contenant autrefois le corps d'une jeune femme. Mobius s'avança et s'agenouilla devant elle. le corps était coincé sous des débris métallique...la femme avait du être surprise par un courant fort...et n'avait jamais put se retirer de sa prison malheureuse. un accident...un stupide accident qui avait couté la vie de la fille de ce pauvre homme.

"Hey...coucou ma puce...papa est là..."

Mobius creusa juste sous le corps, lorsque le trou lui parut satisfaisant...il attrapa la besace accrochée à sa ceinture et en sortit une petite graine bleutée. Une graine de corail...la plus belle des choses de ce monde...l'outils des planteurs...

Il enterra la petite graine, la recouvrant de ce sable trempé, et alla s'installa aux côtés de la jeune femme...lui attrapant la main.

"Que ce corail...devienne le plus beau de tous...Haby..."

Il ferma les yeux et sourit. un solstice avait vu disparaître sa fille...un solstice la lui avait rendu. Il inspira alors une grande bouffée d'air...

...la dernière de ses réserves.

Des plongeurs sèment des graines dans une ville polluée, une nuit de solstice.

Grès...sable...bois...tout est à notre disposition. Mes frères, bâtissons notre œuvre pour notre dieu.

J'ai eu un signe jadis. Les oiseaux me parlaient, dessinant dans leur vol ma destinée, mon objectif. Afin de pouvoir m'élever aux titres divins, j'ai pris toutes les mesures nécessaires. J'ai rassemblé notre peuple dans ce désert de sable blanc, aride certes mais d'une pureté sans précédent. Il est de mon devoir de montrer mon allégeance à Mahir, ô dieu que nous vénérons, gardien de ce gigantesque désert. Toi qui nous donne ta force, toi qui nous a offert ces terre. Aujourd'hui, je me mets à mon ultime rituel pour te prouver ma valeur. Parmi cette immensité blanche, telle une neige ardente, je vais à l'aide de mes semblable te construire le plus beau des édifices où tu pourras siéger et où tu seras prié jour et nuit. Notre ancien temple est hélas délabré par le vent, la poussière et l'eau, et fut moult fois profané et maudit par des ennemis. Aujourd'hui je t'offre une tour qui pointera le zénith, qui  sera radiée par le soleil et qui représentera ta suprématie. Je m'appuierais sur les matériaux que m'offriront la nature, voulant être au plus proche d'elle, comme tu le souhaites depuis des siècles...

Nous nous attelons à la tâche. Notre foi et notre volonté nous guidera jusqu'à la fin de ce travail. La tour commence sur des bases solides, des fondations d'ébènes et un grand cercle de grès. Je la vois déjà belle et culminante, pouvant toucher les astres et s'allonger jusqu'au firmament. Les premières années passent, le sable à changé de teinte et s'est humidifié à notre sueur. Ma si belle tour est de plus en plus grande, et mal gré la fatigue, on donne chaque jour encore plus d'effort. Le grès et le marbre recouvrent tes murs, et on sent que c'est bientôt la fin de notre prouesse.

Les dernières années se terminent, voilà à peu près un demi-siècle qui s'est écoulé. Je suis aujourd'hui vieille, mais ma foi demeure toujours en moi et je suis fervente plus que jamais. Aujourd'hui, la dernière pierre se pose au sommet de cette somptueuse tour dont j'étais la chef de projet. Je n'ai plus que la force de pleurer, mais c'est des larmes de joie face à ce chef d'œuvre accompli. Je vais au dernier étage après avoir passé le long escalier en colimaçon, mes servantes m'accompagnent. Je fais un fois placée, ma dernière prière qui clôture ma vie où j'ai passé chaque heure à travailler d'arrache pied. Et alors que je rends mon dernier souffle, je sens une douce lumière qui m'entoure et me transporte vers le panthéon divin...Je laisse ainsi derrière-moi le plus beau des monuments de ce monde, qui sera admiré encore pendant des millénaires, et qui assurera la force de ma tribu pendant plusieurs générations.

Une oracle construit une tour ancienne.

Alors j'aime bien ta nouvelle Harkane, le thème est bien abordé et le texte bien construits. Un bon premier essai ^^)

Merci Birth. ^^
Bon, j'en ai chié pour trouver au maximum l'inspi' et il y a quelques tournures de phrases qui sont à mon sens mauvaises, mais c'est cool de voir que c'est apprécié.

Les tiennes aussi sont bien faites: gros coup de cœur à celle de l'épouvantail qui est pour moi la mieux construite! ^^

Quelle époque. Les chaumières, les croisades, fini, tout ça. La belle époque est mise au placard depuis très longtemps. Et ces bandes animées, là... Film, ils nomment ça. Foutaises, fadaises et niaiseries. Racontards et histoire abracadabrantesques de "magie", de "robe" et de "baguette". Larry toteur, c'était? Bah, peu importe le nom qui dénigre la formation de sorcière.
Monde pourris ou elle en était réduit, la meilleure de sa caste, à devoir prendre des boulots simples, ou dépravant!
C'est vrai que la vision des sorciers et sorcières avaient changés. Avant, on les respectait. Parfois, on les craignait. Et c'est ainsi qu'on décrivait de vieille femme vêtues de noire avec des ricannements ridicules qui succédèrent à la vérité.
La vérité, c'est que la caste des Sorces, devenu sorciers et sorcières pour les pauvres non initiés, créait et transmettait d'innombrables secret. Ecouter la terre, et les plantes. Créer des cataplasmes, des remèdes. Certains ont même eu un Don. Aussi bien d'apaiser au toucher que de rassurer par la voix.
Mais bien sûr, ce qui n'est pas compréhensible par les petites gens fait naitre des craintes, craintes qui enflent les rumeurs, rumeurs qu'on ne va même plus vérifier à cause de la crainte...
Les siècles ont passés depuis le moyen âge, et plus personne ne crois aux sorcières ou aux sorciers. Seuls des historiettes populaires restent chez les jeunes.

- De la magie, et puis quoi encore?

La femme gromella. Son art ancestral avait été réduit à néant avec la phramacie, les technologies, les religions, et tout ce qui faitsait ce 21eme siècle!
Sans formation, elle n'avait pas sa place dans le monde moderne, hors mis aux endroits où l'on doit se salire les mains. Une veine de diamant avait été localisée en Russie, et la technologie suprème des Russe neutralisait la leur. C'est pourquoi avaient-ils besoin d'une soigneuse à l'ancienne, comme elle. Ce qui l'embêtait plus, c'était qu'elle devait aussi se battre. Se battre! Une haute sorcière de son rang, en soie et talons. Elle qui aimait prendre son thé de jasmin frais aux heures précises, et s'assoir sur un canapé de velour! Mais elle n'avait pas vraiment eu le choix.

- Evidemment, attaquer en étant caché par le brouillard et la grèle, c'est intelligent, mais on se gèle les orties, ici...

Une protestation inaudible s'éleva.

-Ho, silence, y'a que moi qui rouspère, ici! Il fallait pas venir avec tes petits copains dans notre mine, mon petit gars!

Une sorcière délicate étrangle des envahisseurs aux alentours d'une carrière, malgré la grêle.

Au grès du temps, on se déplace. Les humains nous maudissent après notre passage, nous ne laissons que pleurs et dévastation.
Hé bien moi, je me soulève contre cette injustice. J'aime la nature, car elle m'a créée. J'aime les humains, ces drole d'animaux sur deux pattes.
Mais ce que j'aime par dessus tout, ce sont les oiseaux.
Fiers animaux, capable de marcher, nager et voler. Ils sont les seuls à pouvoir nous suivre dans nos voyages. Leurs cri annoncent la terre en vue. Leur piaillement accompagne la faune qui s'éveille. Leurs couleurs embellit le ciel que je cotoie chaque seconde de mon existance.
Hélas, mes bras puissants les volent dans leur plumes et les écrasent au sol, pauvres petits être fragile. Alors ils me fuient comme la peste.
J'ai alors usé de mes bras puissants pour récolte des mouches, des tas et des tas de mouches. Et depuis, les oiseaux m'aiment, et viennent me voir. Mes collègues, eux, se moquent de moi, disant que les piaillements et autre cuicuis couvent ma voix.
Mais je m'en moque, leur compagnie m'est moins agréable que celle de ces boules de plumes.
Hélas, je ne peux toujours pas me maitriser vis-à-vis de la pauvre humanité. Faute d'éviter les dégats, hé bien, je vais frapper là où ça les arrange. Les oiseaux m'ont murmuré qu'un certain jeune David devait affronter leur pire ennemis, pour la vie ou la mort. Un monstre géants, énormissime comme moi, mais qui prend plaisir à commetre des massacres humains.
J'aime les humains, et je suis en chemin pour les aider. Et sitôt le géant en vue, je fond sur ma proie...
Une tempête piaillante étrangle un goliath.

Il l'a vu arriver depuis le lointain. Enfin de la visite! Il est toujours bloqué avec son papa, plus fort et imposant que lui. Les voisins ne font pas plus attention à eux qu'à l'espace où ils se promènent. Mais pourla première fois, il allait même pouvoir rencontrer une nouvelle espèce!
Ils sont loin, pour le moment. Il est énorme, et crache de la fumée. Le petit a peur de se faire brûler, surtout que maigrichon comme il est, il disparaîtra vite. Il n'a plus trop d'appétit, à force de rester reclus ainsi.
Lentement, il arrive. Et progressivement, s'approche. Le père pousse son fils, inquiet qu'il se fasse bousculer.

-Personne ne touche à mon fils, dit-il en percutant le nouvel arrivant.

Le fils entend de multiple cris. L'inconnu n'est pas seul, il porte plusieurs espèce sur lui, des sortes de parasites paniqués. Le fils, lui, est triste. Il les trouve rigolos, ces parasites, même s'il ne comprend pas grand chose à leur cris. Surtout ce spécimen rose au cri aigu. Il se penche doucement en guise de salut, faisant chuter le haut de son chapeau sur l'arrivant.
Un iceberg maigre salue une danseuse.

- "AAAH ! NARTHOS NOUS ENVAHIT !"

Des calamars volant.



#Hentai-sama

Un éléphant, un hippopotame et un rhinocéros se tenaient là, tremblants en plein milieu de la savane face à leurs ravisseurs. Ces derniers à l'apparence très grande et trapue, les yeux injectés de sang, le visage marqué par le temps et tous vêtus de haillons inspiraient la crainte chez les pachydermes apeurés.
C'était des trolls, et mal gré le fait qu'ils aient une allure et un parler menaçant, ils étaient juste en discussion avec les trois animaux.

De chaque côté des deux groupes partait un argumentaire sur un sujet commun: le partage de territoire et le partage de ressources.
D'un côté, les pachydermes, qui d'un ton faible et intimidé revendiquait le fait que la mare la plus proche ainsi que les acacias les bordant leur appartenait de droit, eux herbivores siégeant depuis des lustres en ces lieux.
De l'autre côté, les trolls aux intentions belliqueuses, rageaient, clamant de leur voix puissante qu'ils avaient besoin de ces terres pour installer leur campement, et que les gazelles et les antilopes venant s'abreuver ici étaient leur source de nourriture capitale.
Chacun de ces monstre haussa le ton, tous en cœur, déclarant non sans vergogne et avec arrogance que s'il ne pouvait y avoir entente entre les deux partis, ce serait la guerre. Et ils avaient la supériorité physique.
Les pachydermes blêmirent, leur respiration s'accéléra en même temps que le battement de leur cœur, ils voulaient à tout prix éviter un tel litige qui causerait leur mort. Reculant sous ces menaces, l'angoisse montante, ils bégayaient: la confiance leur quittait peu à peu.
Mais alors, l'un d'entre eux, par le biais d'une once de courage, décida de revenir, avançant d'un pas: c'était l'éléphant, lui géant de la savane aux défenses d'ivoire. Ses pattes tremblaient de nervosité, et il prit la parole:

"Nous ne pouvons partir, ceci est le seul endroit vivable disponible. Mais, soyons un peu plus civilisés, on pourrait éventuellement cohabiter, n'Est-ce pas? dit-il d'une voix peu assurée."

Ses camarades remarquèrent son courage modèle, décidant de suivre le pas, et venant appuyer son argumentaire. Les trolls, impressionnés par cette résistance, cette proposition, se regardèrent. L'un d'eux s'avança, gardant un regard haut sur eux, avec un léger mépris:

"Et qu'avez-vous à proposer, créatures inférieures?
-Soyons tacites, on pourrait s'entre-aider! De vos puissant bras, vous pourriez creuser la terre, et dévier le cours d'eau afin de former un deuxième bassin; et vous pourriez rendre les berges fertiles, et permettre à la végétation de se développer pour que nous puissions s'alimenter. Quant à nous, nous nous regrouperons, et chasserons les antilopes, zèbres et gazelles qui trônent ailleurs pour les ramener ici. Vous auriez donc une source de nourriture plus importante, à la limite de la corne d'abondance! dit l'éléphant, regagnant sa rhétorique."

Surpris par le discours, les trolls se concertèrent dans un coin. Ils revinrent, esquissant finalement un sourire, paraissant enfin un peu moins "méchant", et l'un deux acquiesça.
Et c'est ainsi qu'ils cohabitèrent, s'aident les un les autres, telle une des plus étranges mais des plus merveilleuses symbioses que l'on puisse voir entre le règne animal et le règne fantastique.

Des pachydermes peureux débattent avec des trolls agressifs.

Excellent le tiens Albynn x')

Merci, pas mal le tiens non plus, j'aime l'idée de cohabitation entre espèces!
En espérant pour eux que ça dure! xD

Nous sommes en l'an 4000. Absolument tout a été dépioté, mouliné, et passé dans l'informatique. Tant et tant qu'on arrivait à démoléculariser des objets et les envoyer par le Cloud. Un véritable Cloud, une enorme zone nuageuse dans le ciel qui crépitait d'artifice et d'électricité.
Et avec cette invention, les atentats devienrent bien plus simple. Envoyer une bombe démolécularisée et instable, et boum.
Les quartiers, les villes, les pays entiers avaient sautés ainsi. Digne d'un film apocalyptique, l'espère humaine s'était fait sauter la cervelle.
Toute? Non. Comme dans toute l'historie de la vie humaine, il y avait les privilègiés, et les oubliés. Et cette fois, les oubliés, les pauvres, et le tiers-monde avait survécu. Pourquoi leur envoyer des bombes, à eux? Eux qui n'ont rien, à peine la vie?
C'est ainsi que le Cloud se retrouva seul, sans rien ni personne pour le sécuriser. Les objets postés qui n'avaient pû être reçu étaient débarqué directement au sol, dans des fracas d'éclairs. Ainsi naissaient des empilements de robots ménagers intelligents, de pizza, ou de courses. Et parfois, lorsqu'un éclaire dépositaire percuttait un objet, une fusion se faisait.
Le malheureux africain avait eu les plumes roussies par l'éclair proche. Son masque de bois s'était fendu, une fois sortit de sa foret protectrice de champignons géant. En effet, le Cloud masquait trop souvent le soleil, laissant les plantes et animaux nocturnes pulluler dans les alentours des villes. Le malhgeureux ne voulait que tenter de rammener de la nourriture, abondante dans cette zone dangereuse. Hélas, pas dangereuse pour rien. Le corps humain est un conducteur d'électricité, et il arrivait trop souvent que les éclairs tombent sur les explorateurs.
Mais quelque chose ne voulait pas le laisser tomber là. Une chose jaune et orange, éblouissante malgrès quelques taches sombres qui voguaient à sa surface. Des tâches sombres qui composaient des chiffres, et des séquences incompréhensibles par quiconque.
Une chose née du Cloud par hasard, par la chute d'un éclair sur une carte de programme d'intelligence artificielle. Une chose qu'on ne pouvait même pas penser matérialisable par sa nature même.
On dit souvent de ne pas jouer avec le feu, mais face à cet objet et à la technologie, un enfant ignare peut faire des découvertes étonnantes...
Une flamme cryptée déplace un chaman du côté de champignons géants, un matin.

Installé dans son arbre, il ne pouvait rien faire d'autre qu'attendre. A Bourg Illusion, comme partout ailleurs, on appréciait les pokemon. Mais surtout, ici, l'on appréciait les plus beaux Papillusions. Chaque année, un Chenipan était offert aux enfants fêtant leurs dix ans. Et chaque année aussi avait lieu la procession des Papillusion. Chaque enfant venait marcher, chanter ou danser à sa plus belle façon, avec son compagnon. Un joli papillusion décoré de roses volait en tête, suivit de sa jolie maitresse, la reine de fleurs. Le duo suivant avait adopté un style boudhiste, un petit garçon en toge orange et une cymbale géante, couronné d'un papillusion replié comme pour la prière. La maitresse suivante faisait passer son papillusion pour un cerf-volant, les rubans attachés aux pattes de l'animal flottant à tour de bras.
De son coté, lui était dans l'arbre et râlait. Condamné à attendre sans pouvoir bouger de son perchoir. Il voulait bien y aller, mais en plus d'être bloqué ici, il était trop maigre pour tenir par lui-même. Cela lui semblait tellement injuste, surtout qu'il avait aussi envie de s'amuser.
Alors il passait sa colère en criant, même si ses sons étaient étouffés dans la soie. Un jour aussi, il irait dans cette procession!
Un cocon malingre crie sur une procession.

Du bleu. Du bleu marine. Dans un monde silencieux, on s'ennuie enormement. Surtout quand on est un malheureux cephalopode. On pretend qu'un calamar coupé en deux donne deux calamar. En tout cas, lui n'avait jamais trouvé ça difficile. Quand a ses amis, ils se composait d'une seule chose, une immense forme noire qu'il suivait partout. Il essayait bien de parler avec, mais il ne l'entendait jamais. Pour preuve, ses propres paroles étaient tellement fortes qu'il devait être immense, par delà le plafond qui change de couleur. Son ton était grave, et puissant, composé de syllabes qui font trembler la mer. Et son déplacement, lui, silencieux. Et quelque soit le temps, il restait debout sur le plafond, alors que lui avait du mal a le suivre dans les courants tumultueux.
Mais cette fois, ce ne fut pas l’étrange objet gris et brillant qui chuta au fond de l'eau. Non. Cette fois, c'est plusieurs objets. Plusieurs objets qui bougent e se meuvent, lentement mais surement.
Des êtres vivants! De nouveaux amis!
C’était ce que le calamar se disait en zigzaguant joyeusement entre les pieds qui avançaient doucement.

Un calamar divisible salue des zombies.