Tiryu Lumbor,vie de peur.
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Tiryu Lumbor,vie de peur.
Terres arides… Air chaud… Ambiance malsaine… Voilà comment je résumerais Brakmar. Pour le lieu en tout cas, pas pour les habitants… Je m’appelle Tiryu. Tiryu Lumbor. Je suis né à Brakmar, malheureusement. Pourquoi Malheureusement ? Et bien vivre dans une cité pleine de criminels, d’homme calculateurs, de bandit, personnes agressives… Ce n’est pas simple. Surtout qu’en on est albinos.
Je me réveille dans mon lit, comme tout les matins. Déjà l’odeur des forges brakmariennes se fait sentir. On peut dors et déjà entendre le bruit des forgerons martelant sur leur enclume. C’est comme ça tous les matins… C’est une journée spéciale aujourd’hui. C’est mon anniversaire. J’ai 6 ans à partir de maintenant. Je me demande si maman et papa ont préparé quelque chose pour moi…
Le soleil qui perce à travers la fenêtre me fait mal aux yeux. Je me redresse en baillant, m’approchant de la fenêtre pour regarder la rue. Deux hommes semblent se battre à mort… Des marchands vendent nourriture, armes, armure et autre. La routine… Voir les gens se battre est assez habituel à Brakmar. C’est la loi du plus fort. Je m’éloigne de la fenêtre, venant enfiler ma tenue d’Eniripsa. Oh, oui j’avais oublié de vous le dire. Je suis Eniripsa… C’est aujourd’hui que maman est censée m’apprendre à maîtriser mes sorts. J’ai hâte de commencer ! Je pourrais enfin soigner et aider les gens ! Mais autre part qu’ici… Ici… l’aide est rare, même parfois mal vue par certains.
Je sors de ma chambre, descendant les escaliers d’un pas léger. A peine suis-je arriver en bas que je vais vers la cuisine, attiré par l’odeur des pains ronds que prépare maman. Je reconnaîtrais cette odeur entre mille. Je ralentis, m’approche lentement du dos de maman. Sans un bruit, je file vers son dos, attendant le bon moment pour lui faire peur. Mais malheureusement je me fais trahir, trébuchant sur notre chacha venu se frotter à mes jambes.
‘‘BOUM’’ je m’étale sur le sol, lâchant un couinement de surprise.
« Et bien ? On ne tient plus sur ses pieds ? » Je lève la tête, regardant ma mère qui me sourit. Je me relève et me jette dans ses bras pour lui faire un câlin. « Surpriiise ! » Elle rigole. J’adore son rire. Il est doux, comme tout ce qu’elle fait et ce qu’elle est. Elle est toujours gentille, attentionnée, à toujours la joie de vivre. Elle me dépose doucement sur le sol, me caressant les cheveux en me souriant. « Allez, va à table, garnement. » Ni une ni deux j’y file, avant qu’elle me rejoigne, peu de temps après, avec du pain rond et en grand verre de jus d’orange. A peine l’a t’elle posé sur la table que je m’empresse de tout manger, buvant rapidement mon verre. « Voilà, fini ! Bon, tu m’apprends à soigner ? » Je lui offre mon plus beau sourire, filant enfiler mes chaussures sans attendre la réponse.
Peu de temps elle me rejoint, enfilant aussi les siennes. « Hey, doucement ! Il n’y a pas le feu. » Elle me sourit, me tendant la main. Je m’empresse de l’attraper, sortant avec elle. A peine étions nous sortis que la plupart des regards se braquent sur moi… Ces regards que je vois à chaque fois que je sors… Ces regards menaçants qui me dévisagent comme si j’étais un monstre. Les Brakmariens n’aiment pas les gens différents ou anormaux. Je suis albinos… et pour eux je suis une erreur. Je baisse la tête, restant collé à ma mère, légèrement apeuré.
« Ne fais pas attention à eux. Avance. » Elle me sert un peu plus contre elle, m’emmenant hors de la ville, vers les champs. Après un moment nous y arrivons enfin, alors que je peux apercevoir la silhouette de mon père qui m’attend. Je souris, courant vers lui et sautant dans ses bras. « Alors mon grand ! Déjà près ? » Je hoche la tête, souriant. « Toujours ! Et en pleine forme ! » Il m’ébouriffe les cheveux, me déposant sur le sol. Après un moment de préparation, mon père sort un couteau. Je sais qu’il va se blesser exprès mais je ne m’en soucis pas, ils sont Enirpsa aussi, une entaille de rien du tout n’est pas dangereuse.
Après tout… Que pourrais-je craindre au milieu des champs, avec mes parents… ? Nous… Somme seuls… Je grimace, pris d’un mauvais sentiment. Comme une impression de danger… Alors que je secoue la tête pour m’enlever cette stupide idée de mon crâne, mon moment d’absence est vite interrompu. J’entends un bruit de tir… J’écarquille les yeux, apeuré. Mon sang se glace et les larmes montent… Je vois ma mère s’écrouler au sol, une tache rouge au niveau de l’abdomen. Une tâche rouge… Que jamais je n’oublierais…
Je me réveille dans mon lit, comme tout les matins. Déjà l’odeur des forges brakmariennes se fait sentir. On peut dors et déjà entendre le bruit des forgerons martelant sur leur enclume. C’est comme ça tous les matins… C’est une journée spéciale aujourd’hui. C’est mon anniversaire. J’ai 6 ans à partir de maintenant. Je me demande si maman et papa ont préparé quelque chose pour moi…
Le soleil qui perce à travers la fenêtre me fait mal aux yeux. Je me redresse en baillant, m’approchant de la fenêtre pour regarder la rue. Deux hommes semblent se battre à mort… Des marchands vendent nourriture, armes, armure et autre. La routine… Voir les gens se battre est assez habituel à Brakmar. C’est la loi du plus fort. Je m’éloigne de la fenêtre, venant enfiler ma tenue d’Eniripsa. Oh, oui j’avais oublié de vous le dire. Je suis Eniripsa… C’est aujourd’hui que maman est censée m’apprendre à maîtriser mes sorts. J’ai hâte de commencer ! Je pourrais enfin soigner et aider les gens ! Mais autre part qu’ici… Ici… l’aide est rare, même parfois mal vue par certains.
Je sors de ma chambre, descendant les escaliers d’un pas léger. A peine suis-je arriver en bas que je vais vers la cuisine, attiré par l’odeur des pains ronds que prépare maman. Je reconnaîtrais cette odeur entre mille. Je ralentis, m’approche lentement du dos de maman. Sans un bruit, je file vers son dos, attendant le bon moment pour lui faire peur. Mais malheureusement je me fais trahir, trébuchant sur notre chacha venu se frotter à mes jambes.
‘‘BOUM’’ je m’étale sur le sol, lâchant un couinement de surprise.
« Et bien ? On ne tient plus sur ses pieds ? » Je lève la tête, regardant ma mère qui me sourit. Je me relève et me jette dans ses bras pour lui faire un câlin. « Surpriiise ! » Elle rigole. J’adore son rire. Il est doux, comme tout ce qu’elle fait et ce qu’elle est. Elle est toujours gentille, attentionnée, à toujours la joie de vivre. Elle me dépose doucement sur le sol, me caressant les cheveux en me souriant. « Allez, va à table, garnement. » Ni une ni deux j’y file, avant qu’elle me rejoigne, peu de temps après, avec du pain rond et en grand verre de jus d’orange. A peine l’a t’elle posé sur la table que je m’empresse de tout manger, buvant rapidement mon verre. « Voilà, fini ! Bon, tu m’apprends à soigner ? » Je lui offre mon plus beau sourire, filant enfiler mes chaussures sans attendre la réponse.
Peu de temps elle me rejoint, enfilant aussi les siennes. « Hey, doucement ! Il n’y a pas le feu. » Elle me sourit, me tendant la main. Je m’empresse de l’attraper, sortant avec elle. A peine étions nous sortis que la plupart des regards se braquent sur moi… Ces regards que je vois à chaque fois que je sors… Ces regards menaçants qui me dévisagent comme si j’étais un monstre. Les Brakmariens n’aiment pas les gens différents ou anormaux. Je suis albinos… et pour eux je suis une erreur. Je baisse la tête, restant collé à ma mère, légèrement apeuré.
« Ne fais pas attention à eux. Avance. » Elle me sert un peu plus contre elle, m’emmenant hors de la ville, vers les champs. Après un moment nous y arrivons enfin, alors que je peux apercevoir la silhouette de mon père qui m’attend. Je souris, courant vers lui et sautant dans ses bras. « Alors mon grand ! Déjà près ? » Je hoche la tête, souriant. « Toujours ! Et en pleine forme ! » Il m’ébouriffe les cheveux, me déposant sur le sol. Après un moment de préparation, mon père sort un couteau. Je sais qu’il va se blesser exprès mais je ne m’en soucis pas, ils sont Enirpsa aussi, une entaille de rien du tout n’est pas dangereuse.
Après tout… Que pourrais-je craindre au milieu des champs, avec mes parents… ? Nous… Somme seuls… Je grimace, pris d’un mauvais sentiment. Comme une impression de danger… Alors que je secoue la tête pour m’enlever cette stupide idée de mon crâne, mon moment d’absence est vite interrompu. J’entends un bruit de tir… J’écarquille les yeux, apeuré. Mon sang se glace et les larmes montent… Je vois ma mère s’écrouler au sol, une tache rouge au niveau de l’abdomen. Une tâche rouge… Que jamais je n’oublierais…
Lashet- L’Activiste
- Messages : 165
Date d'inscription : 11/12/2014
Re: Tiryu Lumbor,vie de peur.
Je panique. Ce que je redoutais le plus viens d'arriver... Je serre contre moi le corps sans vie de ma mère... Ma merveilleuse mère, gentille, souriante... Adorable. Mon père tente de me tirer, mais je ne veux pas. Je ne peux pas laisser le corps de maman ici ! Trop tard. Le roublard viens froidement abattre mon père d'une balle en plein crâne. Je pousse un cri en entendant la détonation. Je ne peux pas croire qu'il est fait ça ! Comme si je n'étais pas déjà au fond ! Ces brakmariens... Cruel.. Sans honneur... Ils ne pensent qu'à l'argent et au pouvoir. À cause de moi de moi il est tué... Car je ne l'ai pas écouté. Alors qu'il s'écroule, je sens la main d'un des bandits m'attraper le bras. Je crie en me débattant,je suis terrifié... S'en prendre à un enfant sans défense, en tuant ces parents... Juste parce que je suis albinos. Je vais mourir... La dernière chose que je sens est un violent coup derrière la tête. Je sombre dans l'inconscience...
J'ouvre les yeux, encore sonné. Mes oreilles sifflent, ma vue est trouble. Bizarrement j'ai affreusement mal au fessier... À cet âge là je ne savais pas encore ce que cela signifiait.. Hélas... C'était sans doute mieux. Le sol est dur et craque. Que m'ont-ils fait... ? Je tente de me lever, mais tout mon corps me fait souffrir. Je pleure... J'ai tout perdu et mes parents sont morts... Je vais sans doute être torturé et tué. C'est tout ce que je peux penser à ce moment. Mais ma raison revient peu à peu. Je me rappelle ce que me répétais ma mère : « Tant que tu es vivant, tout est possible. Rien n'est jamais perdu. Ne perd jamais espoir. » Il fallait bien que je pense à une telle chose... Elle devait me le dire. Vivre à brakmar... C'est un cauchemar.
Après un moment je décide de me relever. Tout mon corps me fait mal, mais je dois continuer. J'étais tellement sonné que je n'ai pas tout de suite remarqué que j'étais nu. Ils m'ont pris toutes mes affaires ! Même mon pinceau ! C'est inadmissible. Je tiens à mon pinceau jusque tout ! Je ne l'est jamais quitté... Après quelques secondes, je remarque qu'autour de moi se trouve des cages. Dans ces cages se trouvent divers prisonniers, esclaves. Certains sont balafrés, d'autres mortellement blessés... Certains gémissent, d'autres pleurent, d'autres prie et d'autres... Restes silencieux. Ils sont dans une condition de vie déplorable. Une odeur nauséabonde flotte dans l'air. Ces gens doivent être très cruel pour laisser des hommes et des femmes comme ça. C'est inhumain ! Je marche difficilement vers la seule torche qui éclaire les lieux,les mains liées. La torche est trop haute ! Je dois utiliser mes ailes. J'utilise toute ma volonté pour m'élever du sol et bruler mes liens. Ça fait mal ! Mais ça marche. Ils n'auraient pas dû avoir trop confiance. Ils auraient dû me mettre en cellule ! Enfin.. C'est tant mieux qu'ils ne l'aient pas fait... Je ne sais pas si j'aurait eu la motivation de tenter de m'échapper...
Je marche difficilement vers la porte... Et alors que j'approche ma main de la poignée... J'entends derrière la porte une voix rauque : « NOUS SOMMES ARRIVÉS À L'ÎLE ! » Je sursaute, tentant de fuir vers l'endroit où j'étais. Mais pas assez vite... Comment ai-je pu croire que ça serait si simple ? Tout ce que je veux c'est revoir mes parents ! Partir de là, partir de Brakmar ! Alors que je me tourne, je sens une grande main m'attraper les cheveux.
J'ouvre les yeux, encore sonné. Mes oreilles sifflent, ma vue est trouble. Bizarrement j'ai affreusement mal au fessier... À cet âge là je ne savais pas encore ce que cela signifiait.. Hélas... C'était sans doute mieux. Le sol est dur et craque. Que m'ont-ils fait... ? Je tente de me lever, mais tout mon corps me fait souffrir. Je pleure... J'ai tout perdu et mes parents sont morts... Je vais sans doute être torturé et tué. C'est tout ce que je peux penser à ce moment. Mais ma raison revient peu à peu. Je me rappelle ce que me répétais ma mère : « Tant que tu es vivant, tout est possible. Rien n'est jamais perdu. Ne perd jamais espoir. » Il fallait bien que je pense à une telle chose... Elle devait me le dire. Vivre à brakmar... C'est un cauchemar.
Après un moment je décide de me relever. Tout mon corps me fait mal, mais je dois continuer. J'étais tellement sonné que je n'ai pas tout de suite remarqué que j'étais nu. Ils m'ont pris toutes mes affaires ! Même mon pinceau ! C'est inadmissible. Je tiens à mon pinceau jusque tout ! Je ne l'est jamais quitté... Après quelques secondes, je remarque qu'autour de moi se trouve des cages. Dans ces cages se trouvent divers prisonniers, esclaves. Certains sont balafrés, d'autres mortellement blessés... Certains gémissent, d'autres pleurent, d'autres prie et d'autres... Restes silencieux. Ils sont dans une condition de vie déplorable. Une odeur nauséabonde flotte dans l'air. Ces gens doivent être très cruel pour laisser des hommes et des femmes comme ça. C'est inhumain ! Je marche difficilement vers la seule torche qui éclaire les lieux,les mains liées. La torche est trop haute ! Je dois utiliser mes ailes. J'utilise toute ma volonté pour m'élever du sol et bruler mes liens. Ça fait mal ! Mais ça marche. Ils n'auraient pas dû avoir trop confiance. Ils auraient dû me mettre en cellule ! Enfin.. C'est tant mieux qu'ils ne l'aient pas fait... Je ne sais pas si j'aurait eu la motivation de tenter de m'échapper...
Je marche difficilement vers la porte... Et alors que j'approche ma main de la poignée... J'entends derrière la porte une voix rauque : « NOUS SOMMES ARRIVÉS À L'ÎLE ! » Je sursaute, tentant de fuir vers l'endroit où j'étais. Mais pas assez vite... Comment ai-je pu croire que ça serait si simple ? Tout ce que je veux c'est revoir mes parents ! Partir de là, partir de Brakmar ! Alors que je me tourne, je sens une grande main m'attraper les cheveux.
Lashet- L’Activiste
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