« Hé ça va ? Pourquoi tu pleures ? »
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« Hé ça va ? Pourquoi tu pleures ? »
« Hé ! »
Parfois, quand vient le soir, je peux entendre une voix qui remonte de mes souvenirs.
« Hé, ça va ? Pourquoi tu pleures? »
C'est une petite voix d'enfant. Douce, inquiète et un petit peu timide. Calme, elle me parvient étouffée par le blé des Jardins suspendus et le bruit de la mer.
C'est ta voix qui revient du fond de ma mémoire. Les premières phrases que tu m'aies adressé.
J'étais recroquevillé sur moi même caché par les plantes, je ne pensais pas qu'on me verrait. Je me souviens avoir relevé des yeux humides vers toi. Tout était flou.
« Papa et maman sont pas gentils... Ils m'ont disputé parce que je voulais pas manger. » J'ai essuyé mes yeux. Ma vision est devenue nette et j'ai pu voir une moue sur ton visage. Tu n'as pas aimé ce que j'ai dit. Et tu me l'as vivement fait savoir.
Je me suis remis à pleurer, rentrant chez moi en courant.
C'était en Fraouctor 955.
Je t'ai revu le mois suvant. C'était encore le soir. Je pleurais encore.
« Hé, ça va ? Pourquoi tu pleures ? »
Ta voix était un peu plus forte, bien moins timide. Je pense que tu m'en voulais encore.
La miène était étouffée par mes sanglots. Tu étais encore flou derrière le rideau de larmes qui pendait à mes yeux.
« Papa et maman sont pas encore revenus... Je sais pas où ils sont ! »
Tu t'es approché, doucement, comme pour ne pas m’effrayer. Je me souviens encore de ta chaleur. C'était doux. Tu m'as serré dans tes bras pendant que je refaisais les océans à nos pieds. Et puis tu as parlé. Je revois tes yeux vides, tes cheveux sombres qui volaient dans le vent sous les premières étoiles qui lentement montraient leur lueurs. De ta chaleur qui englobait mon petit monde. Et je me souviens de ta voix, calme et triste, alors que tu me racontais que tes parents étaient pêcheurs ; que leur bâteau pouvait aller partout. Mais que maintenant, et pour toujours, il resterait échoué sur la plage, en morceaux. Que plus jamais tes parents ne reviendraient avec des grands sourires, les bras chargés de poissons et autres créatures marines. « La mer n'est pas toujours clémente. » Tu as enfin compris ce que ton père disait lorsque la pêche n'était pas bonne.
Tes parents étaient partis pour toi aussi.
« Mais eux ne reviendraient jamais » ai-je pensé tandis que mon nom résonnait dans la nuit.
Je t'ai promis, que moi, je te reverrai.
Et je t'ai revu.
Chaque soir à compté de ce jour, on a pu se retrouver. Je me souviens que tu venais chez moi passer l'Hiver. Qu'on jouait dehors tout le long de l'année. Et que tes yeux brillaient comme le soleil, la lune et les étoiles. Que parfois pendant l'été, je venais chez toi, avec des repas que mes parents préparaient.
Qu'on allait au marché avec mes parents. Et qu'à chaque fois, tu prenais ma main et souriais tristement lorsqu'on passait devant les étales des pêcheurs. Et toujours, je serrais for ta main et te souriais. « Je suis là, maintenant ».
En Aperirel 959, tu es tombé malade.
Tu pensais que ce n'était rien et tu n'as rien dit. Le mois suivant tu étais assallit de fatigue. Tu venais me voir chaque soir, et repartais à la nuit tombée. Tu ne m'as toujours rien dit mais j'aurai dû m'en douter.
« Hé, ça va ? Pourquoi tu pleures ? »
Ces mots. Cette voix. Je n'ai pas eu à me retourner pour savoir que c'était toi. De toute façon tu aurais été flou.
« Papa et maman se sont disputés... Ils disent que je dois choisir un dieu. Papa veut que je choisisse Crâ et Maman Sacrieur... »
Ta main m'a ébouriffé les cheveux gentillement. Et tu m'as consolé, rassuré. C'était à moi de choisir. Pas à eux. Que je devais y réfléchir avant. Toi non plus tu n'avais pas choisi, tu y pensais encore. On est resté longtemps dehors, dans le vent. À parler. Longtemps, jusqu'à ce que les étoiles viennent et que mes parents m'appellent.
« T'es mignon, avec les cheveux comme ça. » M'a dit ta voix, porté par le vent salé alors que je rejoignais ma famille.
Et un jour, tu n'es pas venu.
J'en ai parlé à mes parents. Ils ont dit que tu viendrais sans doute demain.
Mais tu n'es pas venu.
Alors j'ai couru, couru jusqu'aux abords de la Dune Kane, et couru jusqu'à ta porte. Ton état s'était empiré.
Lorsque je t'ai vu, par terre dans l'entrée, j'ai été pris de panique. J'ai tout de suite fait demi tour pour chercher mes parents.
C'est en larmes, affolé et plein d'égratignures que je suis revenu avec ma mère qui t'a tout de suite emmené dans ton lit. Un soigneur est venu quelques heures plus tard, t'a examiné, donné quelque chose et dit qu'il reviendrait demain.
Le lendemain, ton état était « stable ». Il a dit qu'il garderait un œil sur toi, que la prochaine visite serait la semaine suivante.
« Hé, ça va ? Pourquoi tu pleures ? »
Tu étais si pâle, et tes yeux si fatigués. Flou derrière mes rivières. Ta chaleur était partie.
Le soigneur n'était pas là, il devait venir deux jours plus tard.
Je savais que tu ne tiendrais pas longtemps quand mon père est parti en courant chercher le soigneur.
Et j'ai choisi.
Quand ta main faible et froide est venue contre ma joue ; quand ton pouce a esuyé mes larmes avec toute la gentillesse que tu pouvais avoir ; quand ta voix, ta voix si douce a croassé mon nom et que la mer a commencé à déborder de tes yeux ; j'ai choisi.
Ma voix a craqué elle aussi.
« Je vais... Je vais devenir un disciple d'Eniripsa ! Tu m'entends ? Je vais devenir soigneur ! Alors attends ! Attends un peu ! J'te promets que j'te soignerai ! Et comme ça on pourra encore jouer ensemble ! »
Ta main a serré la mienne avec une force désespérée. Ta voix m'a déchiré le cœur.
Et par dessus mon nom qui n'a jamais été aussi coupant j'ai continué.
« Reste avec moi ! Reste avec moi pour toujours ! J'te soignerai alors reste ! Je t'aime alors reste ! »
Et mon nom qui faiblissait sur tes lèvres.
Comme tes parents, tu t'es noyé. Tu a été submergé par l'eau salée de nos larmes et tu m'as quitté.
Le soigneur est arrivé plus tard. Trop tard.
J'ai vingt-quatre ans et parfois, quand vient le soir, je peux entendre ta voix qui remonte de mes souvenirs comme du fond des océans. Elle est douce, et craque aux extrémités. C'est une voix d'enfant. Une voix unique que moi seul peut entendre.
Et chaque fois, c'est ta voix qui me dit « Hé, ça va ? Pourquoi tu pleures ? »
Quand je me retourne, tout est flou devant moi. Je peux sentir la mer qui déborde et mon cœur se déchirer. Tout revient comme une vague s'écraser contre moi. Tout.
Sauf toi.
Et mes sanglots redoublent quand j'entend ta voix qui craque. Ta voix qui coupe. Ta voix qui me déchire le cœur, les soir quand je sent le blé des jardins suspendus et la mer.
Ta voix qui faiblit et ton dernier mot : mon nom sur tes lèvres.
« Anth... »
Donc voilà, c'était le post sauvage
Parfois, quand vient le soir, je peux entendre une voix qui remonte de mes souvenirs.
« Hé, ça va ? Pourquoi tu pleures? »
C'est une petite voix d'enfant. Douce, inquiète et un petit peu timide. Calme, elle me parvient étouffée par le blé des Jardins suspendus et le bruit de la mer.
C'est ta voix qui revient du fond de ma mémoire. Les premières phrases que tu m'aies adressé.
J'étais recroquevillé sur moi même caché par les plantes, je ne pensais pas qu'on me verrait. Je me souviens avoir relevé des yeux humides vers toi. Tout était flou.
« Papa et maman sont pas gentils... Ils m'ont disputé parce que je voulais pas manger. » J'ai essuyé mes yeux. Ma vision est devenue nette et j'ai pu voir une moue sur ton visage. Tu n'as pas aimé ce que j'ai dit. Et tu me l'as vivement fait savoir.
Je me suis remis à pleurer, rentrant chez moi en courant.
C'était en Fraouctor 955.
Je t'ai revu le mois suvant. C'était encore le soir. Je pleurais encore.
« Hé, ça va ? Pourquoi tu pleures ? »
Ta voix était un peu plus forte, bien moins timide. Je pense que tu m'en voulais encore.
La miène était étouffée par mes sanglots. Tu étais encore flou derrière le rideau de larmes qui pendait à mes yeux.
« Papa et maman sont pas encore revenus... Je sais pas où ils sont ! »
Tu t'es approché, doucement, comme pour ne pas m’effrayer. Je me souviens encore de ta chaleur. C'était doux. Tu m'as serré dans tes bras pendant que je refaisais les océans à nos pieds. Et puis tu as parlé. Je revois tes yeux vides, tes cheveux sombres qui volaient dans le vent sous les premières étoiles qui lentement montraient leur lueurs. De ta chaleur qui englobait mon petit monde. Et je me souviens de ta voix, calme et triste, alors que tu me racontais que tes parents étaient pêcheurs ; que leur bâteau pouvait aller partout. Mais que maintenant, et pour toujours, il resterait échoué sur la plage, en morceaux. Que plus jamais tes parents ne reviendraient avec des grands sourires, les bras chargés de poissons et autres créatures marines. « La mer n'est pas toujours clémente. » Tu as enfin compris ce que ton père disait lorsque la pêche n'était pas bonne.
Tes parents étaient partis pour toi aussi.
« Mais eux ne reviendraient jamais » ai-je pensé tandis que mon nom résonnait dans la nuit.
Je t'ai promis, que moi, je te reverrai.
Et je t'ai revu.
Chaque soir à compté de ce jour, on a pu se retrouver. Je me souviens que tu venais chez moi passer l'Hiver. Qu'on jouait dehors tout le long de l'année. Et que tes yeux brillaient comme le soleil, la lune et les étoiles. Que parfois pendant l'été, je venais chez toi, avec des repas que mes parents préparaient.
Qu'on allait au marché avec mes parents. Et qu'à chaque fois, tu prenais ma main et souriais tristement lorsqu'on passait devant les étales des pêcheurs. Et toujours, je serrais for ta main et te souriais. « Je suis là, maintenant ».
En Aperirel 959, tu es tombé malade.
Tu pensais que ce n'était rien et tu n'as rien dit. Le mois suivant tu étais assallit de fatigue. Tu venais me voir chaque soir, et repartais à la nuit tombée. Tu ne m'as toujours rien dit mais j'aurai dû m'en douter.
« Hé, ça va ? Pourquoi tu pleures ? »
Ces mots. Cette voix. Je n'ai pas eu à me retourner pour savoir que c'était toi. De toute façon tu aurais été flou.
« Papa et maman se sont disputés... Ils disent que je dois choisir un dieu. Papa veut que je choisisse Crâ et Maman Sacrieur... »
Ta main m'a ébouriffé les cheveux gentillement. Et tu m'as consolé, rassuré. C'était à moi de choisir. Pas à eux. Que je devais y réfléchir avant. Toi non plus tu n'avais pas choisi, tu y pensais encore. On est resté longtemps dehors, dans le vent. À parler. Longtemps, jusqu'à ce que les étoiles viennent et que mes parents m'appellent.
« T'es mignon, avec les cheveux comme ça. » M'a dit ta voix, porté par le vent salé alors que je rejoignais ma famille.
Et un jour, tu n'es pas venu.
J'en ai parlé à mes parents. Ils ont dit que tu viendrais sans doute demain.
Mais tu n'es pas venu.
Alors j'ai couru, couru jusqu'aux abords de la Dune Kane, et couru jusqu'à ta porte. Ton état s'était empiré.
Lorsque je t'ai vu, par terre dans l'entrée, j'ai été pris de panique. J'ai tout de suite fait demi tour pour chercher mes parents.
C'est en larmes, affolé et plein d'égratignures que je suis revenu avec ma mère qui t'a tout de suite emmené dans ton lit. Un soigneur est venu quelques heures plus tard, t'a examiné, donné quelque chose et dit qu'il reviendrait demain.
Le lendemain, ton état était « stable ». Il a dit qu'il garderait un œil sur toi, que la prochaine visite serait la semaine suivante.
« Hé, ça va ? Pourquoi tu pleures ? »
Tu étais si pâle, et tes yeux si fatigués. Flou derrière mes rivières. Ta chaleur était partie.
Le soigneur n'était pas là, il devait venir deux jours plus tard.
Je savais que tu ne tiendrais pas longtemps quand mon père est parti en courant chercher le soigneur.
Et j'ai choisi.
Quand ta main faible et froide est venue contre ma joue ; quand ton pouce a esuyé mes larmes avec toute la gentillesse que tu pouvais avoir ; quand ta voix, ta voix si douce a croassé mon nom et que la mer a commencé à déborder de tes yeux ; j'ai choisi.
Ma voix a craqué elle aussi.
« Je vais... Je vais devenir un disciple d'Eniripsa ! Tu m'entends ? Je vais devenir soigneur ! Alors attends ! Attends un peu ! J'te promets que j'te soignerai ! Et comme ça on pourra encore jouer ensemble ! »
Ta main a serré la mienne avec une force désespérée. Ta voix m'a déchiré le cœur.
Et par dessus mon nom qui n'a jamais été aussi coupant j'ai continué.
« Reste avec moi ! Reste avec moi pour toujours ! J'te soignerai alors reste ! Je t'aime alors reste ! »
Et mon nom qui faiblissait sur tes lèvres.
Comme tes parents, tu t'es noyé. Tu a été submergé par l'eau salée de nos larmes et tu m'as quitté.
Le soigneur est arrivé plus tard. Trop tard.
J'ai vingt-quatre ans et parfois, quand vient le soir, je peux entendre ta voix qui remonte de mes souvenirs comme du fond des océans. Elle est douce, et craque aux extrémités. C'est une voix d'enfant. Une voix unique que moi seul peut entendre.
Et chaque fois, c'est ta voix qui me dit « Hé, ça va ? Pourquoi tu pleures ? »
Quand je me retourne, tout est flou devant moi. Je peux sentir la mer qui déborde et mon cœur se déchirer. Tout revient comme une vague s'écraser contre moi. Tout.
Sauf toi.
Et mes sanglots redoublent quand j'entend ta voix qui craque. Ta voix qui coupe. Ta voix qui me déchire le cœur, les soir quand je sent le blé des jardins suspendus et la mer.
Ta voix qui faiblit et ton dernier mot : mon nom sur tes lèvres.
« Anth... »
Donc voilà, c'était le post sauvage
Dernière édition par Lala le Ven 4 Nov - 2:00, édité 1 fois
Lala- L’Idéaliste
- Messages : 2
Date d'inscription : 01/11/2016
Age : 26
Re: « Hé ça va ? Pourquoi tu pleures ? »
BON BAH HOP
J'ai chialé comme une madeleine, parce que damn c'est bien écrit. C'pas trop trop lourd, avec un minimum de poésie, ET PUIS T'APPUIES OU ÇA FAIT MAL PIOUTAIN.
Donc wala, hésite plus à poster parce que c'est bô èwé
J'ai chialé comme une madeleine, parce que damn c'est bien écrit. C'pas trop trop lourd, avec un minimum de poésie, ET PUIS T'APPUIES OU ÇA FAIT MAL PIOUTAIN.
Donc wala, hésite plus à poster parce que c'est bô èwé
Nael- L’Idéaliste
- Messages : 45
Date d'inscription : 30/05/2016
Age : 28
Localisation : Quelque part, probablement.
Re: « Hé ça va ? Pourquoi tu pleures ? »
Je confirme. Hésite même plus à écrire. C'est génial. C'est poignant. J'ai pas pleuré mais j'ai senti mon coeur se serrer !
Je vais essayer d'analyser ça pour voir si j'ai des trucs plus précis à dire mais pour l'instant, rien à y redire.
Je vais essayer d'analyser ça pour voir si j'ai des trucs plus précis à dire mais pour l'instant, rien à y redire.
Silk Le Train- L’Idéaliste
- Messages : 20
Date d'inscription : 28/05/2016
Re: « Hé ça va ? Pourquoi tu pleures ? »
Wilkomen Lala, dans la tanière des écrits.
Je sors de ma grotte, affamé de récits, et v'la que c'est sur le tiens que je commence ma TERRIBLE besogne. Blague à part j'ai relu deux fois le texte, j'suis prêt à en faire la review. GO !
La forme est très belle, toi et ta sœur avez de très bons styles d'écriture et c'est franchement bien plaisant à lire. J'ai pas sentis de répétitions ou de fautes et la sonorité du texte est belle. On sent que c'est travaillé. T'as des phrases magnifique :
"J'ai vingt-quatre ans et parfois, quand vient le soir, je peux entendre ta voix qui remonte de mes souvenirs comme du fond des océans."
Ca c'est beau, c'est poétique et ça colle parfaitement avec l'histoire. A côté de ça tu as des phrases plus maladroites :
"Tu m'as serré dans tes bras pendant que je refaisais les océans à nos pieds." Là l'idée est vraiment bien, la métaphore passe crème mais le "Refaisais" rend la phrase pas très belle. Je pinaille hein, mais le but est d'essayer de t'apporter quelque chose et sur la forme c'est la seule chose que je peux dire !
Pour le fond on est pas sur du drame pur, plus de la mélancolie. C'est beau et très touchant, mais peut-être un peu court ! C'est le problème des nouvelles et des cours extraits, l'écriture demande de passer un temps fou à détailler, exposer, créer des liens. C'est au final des milliers de lignes de préparation pour que deux lignes finales ait la puissance d'une gifle cosmique. Pour le reste rien à dire, c'est bien raconter, on se plonge dans le récit et, même si on sent le dénouement triste, on reste accroché et touché par sa conclusion.
Bienvenue chez les scribouilleurs de Get Free Lala, si ce texte est ton CV, crois bien que j'attends tes prochains textes avec hâte !
Je sors de ma grotte, affamé de récits, et v'la que c'est sur le tiens que je commence ma TERRIBLE besogne. Blague à part j'ai relu deux fois le texte, j'suis prêt à en faire la review. GO !
La forme est très belle, toi et ta sœur avez de très bons styles d'écriture et c'est franchement bien plaisant à lire. J'ai pas sentis de répétitions ou de fautes et la sonorité du texte est belle. On sent que c'est travaillé. T'as des phrases magnifique :
"J'ai vingt-quatre ans et parfois, quand vient le soir, je peux entendre ta voix qui remonte de mes souvenirs comme du fond des océans."
Ca c'est beau, c'est poétique et ça colle parfaitement avec l'histoire. A côté de ça tu as des phrases plus maladroites :
"Tu m'as serré dans tes bras pendant que je refaisais les océans à nos pieds." Là l'idée est vraiment bien, la métaphore passe crème mais le "Refaisais" rend la phrase pas très belle. Je pinaille hein, mais le but est d'essayer de t'apporter quelque chose et sur la forme c'est la seule chose que je peux dire !
Pour le fond on est pas sur du drame pur, plus de la mélancolie. C'est beau et très touchant, mais peut-être un peu court ! C'est le problème des nouvelles et des cours extraits, l'écriture demande de passer un temps fou à détailler, exposer, créer des liens. C'est au final des milliers de lignes de préparation pour que deux lignes finales ait la puissance d'une gifle cosmique. Pour le reste rien à dire, c'est bien raconter, on se plonge dans le récit et, même si on sent le dénouement triste, on reste accroché et touché par sa conclusion.
Bienvenue chez les scribouilleurs de Get Free Lala, si ce texte est ton CV, crois bien que j'attends tes prochains textes avec hâte !
Re: « Hé ça va ? Pourquoi tu pleures ? »
HAOOOONNNNN!
C'est beau, c'est triste, c'est suuuper touchant ;_;
Un point pour Birth sur le "refaisais".
Le soucis, je pense, vient de la banlance entre les sons "é" "a" "ai" et "é". Pour tenir le rythme, i ne faudrait pas un "ai" mais un "a". Sauf qu'avec l'utilisation du temps, ce n'est pas possible.
Je pense que si je devais remanier la phrase, je ferais quelque chose comme:
"Tu me serra dans tes bras, et j'ai créé les océans à nos pieds".
A voir, ca me semble bancale. C'est pas simple comme construction.
C'est beau, c'est triste, c'est suuuper touchant ;_;
Un point pour Birth sur le "refaisais".
Le soucis, je pense, vient de la banlance entre les sons "é" "a" "ai" et "é". Pour tenir le rythme, i ne faudrait pas un "ai" mais un "a". Sauf qu'avec l'utilisation du temps, ce n'est pas possible.
Je pense que si je devais remanier la phrase, je ferais quelque chose comme:
"Tu me serra dans tes bras, et j'ai créé les océans à nos pieds".
A voir, ca me semble bancale. C'est pas simple comme construction.
Albynn- Le Respectable
- Messages : 1259
Date d'inscription : 19/10/2014
Age : 32
Localisation : Devant mon ordi! T'as cru quoi?
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