Usotsuki Hantai [Dathura]
Get Free :: La petite taverne dans la prairie :: L'étage des Artistes (galerie de dessins et de récits) :: La Bibliothèque :: Liste des nouvelles
Page 1 sur 1
Usotsuki Hantai [Dathura]
6 juinssidor 967
Enfin mes 18 ans.
Père et Mêre se disputent encore en bas, dans le salon. Père pense me chasser, car j'ai ma majorité de débrouillardise.
Mère pense que je dois finir d'apprendre mon métier avant. Elle ne veux pas se separer de moi.
Je veux partir, et voir d'autre relations que cet orage. Ce n'est pas du tout drole.
Pire encore, je me fais frapper sans raisons.
Puis j'ai entendu des bris de verres. Ils ont encore du casser la vaiselle.
Mais cette fois-ci, non.
Père avait poussé Mère, alors que celle-ci lui griffait le visage. Mere ne s'étais jamais opposée aussi fort, il a du sortir de ses gonds.
Mère est tombée sur la grande lampe de verre, qui s'est brisée. Mère est tombé tête en avant sur les débris, elle s'est coupée le cou en entrainant Père. Père avait un débris plus gros dans le ventre.
Je suis partit, en sachant qu'ils ne se batraient plus jamais.
Je pars chercher des gens normaux, qui s'aiment.
Rapport 967
Pas envie d'écrire pour ne rien dire ou me rappeler.
J'obtiens des petits travaux de paysans à droite à gauche. Cette saison, j'ai été engagé par une famille qui a perdu son chef, ainsi que leur fils ainé. Ils ont de l'argent pour subsister, mais ne peuvent pas se permettre de laisser perir le champs et les denrées.
Je vais rester jusqu'a ce qu'ils n'aient plus besoin de moi.
Rapport 968
Les relations de la familles semblent brusquement tendues.
La cadette ne veux pas travailler aux champs et rève de cabaret. Et comme je lui répète, elle est assez mignonne pour y penser.
L'ainé rêve de gloire et de primes, il aimerait entrer chez les gardes.
Tout deux au grand détriment de leur pauvre mère. Mais elle devrais penser un peu à ses enfants, ils ont droit au bonheur.
Cette saison-ci, ce sera orge et blé.
Rapport 969
Des guerres éclatent, et le fils en a profité pour se joindre clandestinement à un régiment.
J'ai dis que j'admirais sa détermination, c'est une qualité qui permet de ne pas dévier de son chemin.
Mais le passag des trouppes a ravagé les champs, il y a du sang partout, des armes plantées en terre, il faut tout défricher.
La mère a été touchée par accident, elle doit utiliser une prothèse de bois pour tenir debout. Elle ne peut plus se pencher pour prendre les fagots.
J'ai donc conseillé de changer d'horizon, comme aller en ville, et compter sur la volonté de sa fille.
J'ai eu ma dernière paie, et je repars sur les routes.
Rapport 970
Chaos d'Ogrest, on a besoin de tout les bras pour remanier les champs.
Les esprits sont confus, les muscles sont irradiés, on n'arrive plus a aussi bien faire qu'avant. Ce chaos était très violent.
Le travail est collosal. Mes voisins se disputent en disant etre els meilleurs récolteurs, mais ils ne font plus rien depusi deux ou trois jours. Finalement, ils ont étés viré, et j'ai travaillé à leur place.
J'ai travaillé trois fois plus, mais j'ai gagné en conséquence.
Je vais penser à visiter Sufokia et Brakmar, maintenant.
2 fraouctor 970
J'ai trouvé un terrain, tout au fond de Sufokia. La batisse est abandonnée, il n'y a personne. Surement un coup des bandits à capuche.
J'aurais voulu trouver un endroit avec du monde, mais tant pis. Là où il y a du monde, il n'a a pas de maison vide.
Je me promène dans les nations. Bof, rien.
J'espère vitre trouver du contact.
19 flovor 971
J'ai entendu des cris et des disputes,la semaine dernière, dans une tavernes, pour une histoire d'amour.
Une crise de jalousie je crois.
Des clients épris d'une serveuse? Ça m'interesse.
Dès que j'ai fais mes plantations, je viendrais voir.
Et maintenant que j'ai trouvé des gens avec qui communiquer, je peux me débarasser de toi, petit tas de papier encré.
Le petit journal presque vierge disparu dans les flot du Rivage...
Albynn- Le Respectable
- Messages : 1259
Date d'inscription : 19/10/2014
Age : 32
Localisation : Devant mon ordi! T'as cru quoi?
Re: Usotsuki Hantai [Dathura]
La boucle...
5 maisial au soir. La nuit est calme, au Rivage. Les bancs de pichons passent. Les plantations bruissent sous le vent.
Non loin d'un champ, une maison. Elle a été reprise récemment. Nommée "Poisson Triple" en hommage au trophée de pêche au-dessus de l'entrée, c'est une paisible baraque.
Paisible? Pas exactement. Au fond de son lit, un Disciple cogite. Ses yeux outremer se découpent dans le noir, alors que son corps s'y fond.
Usotsuki cogitait. Cette soirée ne s'était pas passée comme prévu. Il n'aurait jamais pensé que Marshal puisse être si observateur.
N'est-ce pas les femmes qui sentent ceci, d'habitude?
C'est peut-être ce que voulait dire la "collectionneuse", en disant que Marshal n'était pas un homme. Sa sensibilité et son attention ressemblent plus à ceux d'une femme. Il a de l'humour, aussi. Beaucoup. Il a aussi beaucoup de charisme, et il est beau.
Un xelor particulier, mais une bonne personne, bien sous tout rapport.
Se léchant les lèvres, il lui semblait encore avoir le gout du sang carmin dans la bouche. Une embrassade pas si ratée, malgré tout.
Il pivota, regardant un meulou sur sa commode. Le demi masque argenté renvoyais les lueurs furtive de la lune, brillant insolement sur sa cogitation. Il pensait à Marshal, qui se demandait surement comment faire pour rester ami, sans le faire souffrir.
"Que faire...?"
5 maisial au soir. La nuit est calme, au Rivage. Les bancs de pichons passent. Les plantations bruissent sous le vent.
Non loin d'un champ, une maison. Elle a été reprise récemment. Nommée "Poisson Triple" en hommage au trophée de pêche au-dessus de l'entrée, c'est une paisible baraque.
Paisible? Pas exactement. Au fond de son lit, un Disciple cogite. Ses yeux outremer se découpent dans le noir, alors que son corps s'y fond.
Usotsuki cogitait. Cette soirée ne s'était pas passée comme prévu. Il n'aurait jamais pensé que Marshal puisse être si observateur.
N'est-ce pas les femmes qui sentent ceci, d'habitude?
C'est peut-être ce que voulait dire la "collectionneuse", en disant que Marshal n'était pas un homme. Sa sensibilité et son attention ressemblent plus à ceux d'une femme. Il a de l'humour, aussi. Beaucoup. Il a aussi beaucoup de charisme, et il est beau.
Un xelor particulier, mais une bonne personne, bien sous tout rapport.
Se léchant les lèvres, il lui semblait encore avoir le gout du sang carmin dans la bouche. Une embrassade pas si ratée, malgré tout.
Il pivota, regardant un meulou sur sa commode. Le demi masque argenté renvoyais les lueurs furtive de la lune, brillant insolement sur sa cogitation. Il pensait à Marshal, qui se demandait surement comment faire pour rester ami, sans le faire souffrir.
"Que faire...?"
- Spoiler:
La boucle reviendra.
"Que faire...?"
Oui, que faire? Ses plans étaient capotés. Il n'avait pas prévu ce déroulement. Il s'attendait à ce que ce soit la copine qui comprenne.
Elle serait venue le voir. Il aurait fait son numéro du malheureux amoureux transit.
Peut-etre qu'elle aurait compatie, aurait-elle tenté de le raisonner jour après jour, et il aurait pu pretexter de ce rapprochement pour jouer au "changement de sentiments".
Peut-etre l'aurait elle menacé. Alors, il aurait pu jouer au martyr silencieux. Inquiéter Marshal, pour qu'il demande des explications de force. Semer l'embrouille entre eux.
Leur caractère ne les classaient pas dans la troisième option: la luxure. Impossible que ces deux cocos là propose un arrangement à trois.
Dès qu'il les avait vu, il savait que ça ne marcherait pas.
Passion, amitier, désespoire. A vouloir tout sauver, il esperait bien tout lui faire perdre.
Pour le lui voler? Surement pas, aucun intérêt. Tout ce qui l'amusait, c'est la noirceur de l'humanité. Luxure, paresse, gourmandise, envie, avarice, orgueil et colère. Désespoir, tristesse, regrets, déprime, dépression, angoisses et peurs. Les quatorze souillures humaines, dont tout découle. Les quatorze souillures qu'il cherche chez les gens de biens... Ou non.
Pourquoi avoir peur de faire ce qu'il veut? Tous savent que, à la mort, l'âme retourne dans le cycle des vies. Ether, plan astral, shukrute et inglorum. Un cycle continu, sans cesse répété. Son esprit finira dans la boite de l'âme, cachée à tout jamais. Peut-etre même disparaitera-t-il.
Qu'importe.
Marshal, le parfait. Cela le faisait sourir. Sa "parfaitude" ne lui amènerais que des ennuis. Il était beau? Il a séduit un ami sans s'en rendre compte. Il est fidel? Il a brisé le coeur de son ami. Il veut entretenir des relations amicales? il ferait souffrir son ami. Il a de l'humour? Avec cet humour, il n'a pas compris que les blagues d'Uso étaient sérieuses. Il est sensible? Voir sa copine ou son ami souffrir le perdra. Il est attentionné? Il déclanchera surement de la jalousie, de lui ou de sa copine.
Ha, qu'il est beau, le programme!
C'est à feu mon père, que je dois ceci, se rappelait-il toujours. Un homme bon, intègre pour tous. Soucieux de ses employés. Et pourtant, depuis sa naissance, il assistait à sa chute, qui entrainait sa mère.
Combien de fois était-il allé voir sa mère en pleurant, sous pretexte d'avoir peur des colère du père? Colères qui redoublaient. Je n'obéissait pas à père, lui montrant à quel point sa autorité m'échappait.
Coup de grâce le jour de mon départ. Je pleure, disant être triste de ne plus jamais pouvoir voir mère. Car père s'opposera à mon retour. Mère décide alors d'exiger que je reste. Père est hors de lui, la famille a besoin d'argent. Mes bras ne seront pas de trop pour aller travailler dans la riche famille voisine. Mêre prend cela comme une excuse, elle hurle.
Et viens l'ultime accident du miroir. Miroir qui était déjà fendu.
N'était-ce point le miroir que père n'a pu ammener au verrier, après que j'ai malencontreusement cassé le socle de charrue...? Quel dommage.
J'ai pris mes affaires à moi, et suis partit. J'eu des echos plus tard, deux villages plus loin. Sans héritier ni propriétaire, la maison a été mise en commun au village. Des disputes ont éclatés après l'étrange découverte d'un coffre en or, dans les champs. J'avais pourtant cru prendre toutes mes économies. ce que je peut etre distrait.
L'avarice et la peur l'ont emportée. C'est la riche famille qui garde le terrain. Le plus fructueux, le meilleur. Il ont étendus leur cultures. A tel point que des graines parasites ont envahies les voisone, etouffant leur récoltes. La terre doit etre très riche, si elle peut faire produire des graines aussi envahissantes.
Vint son emploi dans la famille veuve. Une allusion de ci de là, et la demoiselle se croit reine du bal. Un ou deux entrainements à l'épée perdu contre le fils, et le voilà soldat à la première guerre. Une guerre, un trou mal rebouché, une amputation de la jambe, et des champs emplis de sang à vendre.
D'une pichenette, il envoya voler le masque argenté.
"Tu as joué sans savoir. Tu vas perdre, Marshall."
Albynn- Le Respectable
- Messages : 1259
Date d'inscription : 19/10/2014
Age : 32
Localisation : Devant mon ordi! T'as cru quoi?
Re: Usotsuki Hantai [Dathura]
Le pantin...
L'alcool fait des ravages. Mais le plus interessant, c'est de savoir ce qui a poussé à boire. Peine de coeur, trahison, renvois, pas de clients?
Un reflexe instinctif consiste à fuir la difficulté. Mais lorsque le problème ne viens que de notre humeur, on veut oublier.
C'est la fuite mémorielle.
Alors on bois, pour oublier tout les problème, et on picole jusqu'a se rouler une chrysantheme, alors on bois pour oublier qu'on s'est fait larguer, pour oublier les misères, sa peur et mème son sale caractère.
L'eni noir ne fait pas exeption à la règle. Ses pieds glissent sur le sol, il sort de son lit chaud. La pièce sans vitre laisse passer les courant d'air, chassant les quelques vapeurs d'alcool.
Il sait d'avance qui frappe à la porte, à cette heure de la nuit. Son ami Marshal, le beau bandeletté.
Mais sa question interne est: fermer la porte derrière lui, ou non?
L'alcool fait des ravages. Mais le plus interessant, c'est de savoir ce qui a poussé à boire. Peine de coeur, trahison, renvois, pas de clients?
Un reflexe instinctif consiste à fuir la difficulté. Mais lorsque le problème ne viens que de notre humeur, on veut oublier.
C'est la fuite mémorielle.
Alors on bois, pour oublier tout les problème, et on picole jusqu'a se rouler une chrysantheme, alors on bois pour oublier qu'on s'est fait larguer, pour oublier les misères, sa peur et mème son sale caractère.
L'eni noir ne fait pas exeption à la règle. Ses pieds glissent sur le sol, il sort de son lit chaud. La pièce sans vitre laisse passer les courant d'air, chassant les quelques vapeurs d'alcool.
Il sait d'avance qui frappe à la porte, à cette heure de la nuit. Son ami Marshal, le beau bandeletté.
Mais sa question interne est: fermer la porte derrière lui, ou non?
- Spoiler:
Le pantin marchait seul.
Fermer, ou non? Beaucoup de choses se décidaient sur cette simple actions.
"Tu crois que tu vas résoudre tes problèmes en buvant?"
Intéressant. Il suffit de faire mine de marcher maladroitement en s'étant aspergé d'eau de vie pour faire croire qu'on a bu.
Il avait bien entendu des chuchotements, ce qui signifiait que sa copine attendait dehors.
Son plan de ravages moral se décidait maintenant, et tout dépendait de la réaction qu'il pouvait avoir.
Il pouvait jouer les saoulards jusqu'au bout, et faire mine de forcer Marsh à venir avec lui. Il était clair que le Parfait se sentait coupable de son faux-état. Après tout, il lui avait sauté sur le dos alors qu'il était au sol, et ne s'était même pas préoccupé de savoir si son "ami" allait bien.
Ha, la joie de la manipulation. Amortir la chute, se mordre la langue au sang exprès, attendre un long moment, laisser une goutte carmin couler de sa bouche, et lancer un regard de noirs reproches.
Tellement facile de faire culpabiliser le Parfait.
Saupoudrez de pas lents, de mépris et de larmes naissantes. Verser, et attendre ses fruits.
La parfaite culture des Péchés Noirs, dont tristesse et culpabilité.
Mais quelle recette serait la plus effective, pour après?
La possession, sous emprise de l'alcool, pouvait parfaitement se justifier. Commençant à connaitre le personnage, il savait qu'il pourrait jouer les malheureux repantants après avoir "décuvé". Le pauvre serait contraint soit à le repousser et à le rendre malheureux, ou à se laisser faire et culpabiliser vis-à-vis de sa copine. Sans compter que celle-ci était probablement dehors, en train d'écouter.
Une autre idée plus marrante germa dans son esprit. Le ridicule.
Il comptait bien lui faire porter ce qui le ragoutait autant.
Une robe.
Le chantage affectif fonctionne très bien sur lui, du moment qu'on dose selon ses limites. Porter une robe lui conviens si ça lui permet d'être pardonné pour sa bourde.
Magnifique spectacle que cette armoire à glace, emprisonné et géné dans la robe qui lui va à peine. Il va garder la robe déchirée, au cas où. Peut-être lui pourrait-elle être utile.
Mieux encore: poussé à ses limites par la fatigue et le stress, il vacille, et tombe par terre. Le colosse volant s'effondre misérablement sur le sol froid.
Mais une deuxième fois, quelque chose l'a surpris. Tandis qu'il faisait mine de s'inquiéter pour sa blessure à la joue, le Parfait a caressé sa joue...
Hm. S'il s'attachait à lui dans ce sens-là, ça rajoutait de belles opportunités de brisage douloureux.
Albynn- Le Respectable
- Messages : 1259
Date d'inscription : 19/10/2014
Age : 32
Localisation : Devant mon ordi! T'as cru quoi?
Get Free :: La petite taverne dans la prairie :: L'étage des Artistes (galerie de dessins et de récits) :: La Bibliothèque :: Liste des nouvelles
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum