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Low and Lower

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Message par Mama Koi Mar 2 Jan - 12:53

Prologue



Père me disait tout le temps de ne pas descendre de ma chambre à la nuit tombée, Mais père me disait aussi de faire preuve de courage, et ce soir, j’avais entendu un bruit à la cave…

Un bruit de craquement m’avait tiré du sommeil, celui d’un millier de parquet trop vieux, à moins que ce fut-ce un rêve. Ma chandelle c’était éteinte depuis un moment, la peur du noir commençait à tirailler mon cœur de petite fille. Je cherchais à tâtons Monsieur Plum, et une fois que je mis la main dessus, je blotti son corps de chiffon contre mon visage.

Le bruit retentit de nouveau, Je devais être brave, comme les héros des contes que me lisait père. Mes petits pieds touchèrent le sol et je poussai la lourde porte de ma chambre. L’escalier d’habitude sinistrement sombre à cette heure, dansait dans la lumière des flammes de la cheminée du rez-de-chaussée. La curiosité l’emporta sur la peur, je descendis discrètement quelque marche et regarda à travers la cage d’escalier.

Dans notre salon, au milieu des meubles massif en bois exotique, un petit garçon, plus jeune que moi, observé les flammes avec fascination. Une des marches craqua et il tourna la tête vers moi, et sourit, visiblement soulagé de voir un autre enfant.

« Bonsoir ! Elle est belle ta maison ! »

Sa voix était claire et guillerette.

« Viens j’suis pas méchant, j’te vois pas bien ! »

Qu’elle grossièreté ! Père me répétait souvent  d’être gentille avec les enfants  moins fortuné, mais celui-ci était rentré dans notre demeure sans y être invité. Je descendis donc les derniers degrés de bois et avança vers l’intrus d’un pas souverain.

« Que fais-tu chez moi ? Je te préviens notre majordome va te jeter à la porte si tu refuses de partir. »

Le gamin effronté se mis à rire.

« Tu mens, tu vis avec ton père, ta pas de larbin ! »

Comment il savait ? Peut-être avait-il repéré les lieux dans le but de voler des objets de valeur…

« Je te conseil de filer avant que j’appelle père ! »

« Descend de ta bourrique, je fais rien de mal, moi c’est Mad ! »

Il n’écoutait rien de ce que je lui disais…

« Tu portes un sobriquet fort étr… »


« Tu n’peux pas causer comme un enfant, on dirait un livre, et j’aime po les livres ! »

« Tu m’ennui !! »

Ce nigaud se mis à rire.

« C’est quoi ton nom dit ? »

« Elizabeth… »

« C’est trop long, je vais t’appeler El ! »

« C’est laid ! »

« Mais non, c’est simple et efficace ! Ca fait princesse guerrière ! »

« Je suis pas une guerrière, encore moins une princesse ! »

J’étais désormais à quelque pas du garçon, ses iris luisez d’une lueur violacée et ses cheveux noirs étaient emmêlés, il entrouvrit la bouche sans parlé quand j’entrai dans la lumière.

« Wow… tu es belle… »

La chaleur me monta instantanément aux joues, je resserrai ma peluche contre ma poitrine.

« C’est c’est… Inconvenant ! »

« Hein ? »

« On ne dit pas « hein » mais « Plait-il » ! »

Il se gratta le crane, mon vocabulaire semblait le rendre perplexe.

« Tu y tiens à ton précieux langage de bourge… si je dis « plait-il » tu arrêteras de faire la tronche ? »

« Ce sera déjà un début... »

Je soupirai un grand coup, l’envie de le mettre dehors ou d’appeler père c’était tari, tandis que la curiosité monta.

« Ils parlent tous comme toi ? »

« Qui ça ? »

« Les autres enfants. »

Une ombre de tristesse passa dans ses yeux ébahis.

« J’imagine, je ne sors pas souvent. »

« Tu ne vis pas dans la rue, tu sembles pauv… limité. »

« Non je vis dans une pièce froide et sombre, seul. »

Son ton était bien différent, malgré son sourire figé et son regard ce perdant dans les flammes de la cheminée.

« Je suis désolé, je te prenais pour un cambrioleur… Mais... mais tu t’es brulée ! »

Les mains de Mad étaient rouge vive et cloquées.

« J’ai pas pu résister, depuis le temps que je rêvais de toucher des flammes ! »

Il se remit à rire de plus belle.

« Non de dieu ! Mais tu es un vrai benêt ! Reste ici je vais chercher des bandages et des onguents.»

« Hein, des quoi ? »

« Des onguents ! Ca va t’apaiser !»


Je courrai jusqu’à la cuisine pou récupérer de quoi j’avais besoin. Ce soir s’annonçait plus joyeux que toute mes journées précédente, enfin je n’étais plus seule avec père dans cette maison froide, quelqu’un d’autre était comme moi… un ami.
Cependant sur le chemin du retour, je pris un coup de poing en plein cœur… la cave était entrouverte. Père m’avait dit que cette cave devait être fermée constamment, car elle était hantée pour une créature sombre et dangereuse, un vestige des guerres fractionnaires. Ça devait être le garçon qui l’avait ouverte par inadvertance, mais elle était scellée par divers calligraphie et verrouillée par une clef que père ne quittait jamais.

« Mad… c’est toi qui a ouvert la cave ? »

« Hein de quoi? C’est quoi une cave ? »

« Une pièce froide qui s’enfonce dans l’obscurité. »

« Ah mais c’est là où j’habite ! »

« Comment ça… »


Je me retournai vers l’enfant qui n’était plus qu’une silhouette noir auréolé par les flammes de la cheminée, son corps toujours tournée vers la cheminée, mais ses yeux violet luisant me suivaient toujours du regard, son visage littéralement tournée vers son dos, comme une chouette. J’étais paralysé par la peur.

« Il fait si froid en bas… »

Je ne pus me retenir et du haut de mes 9 ans, j’hurlai en voyant cet être sombre et souriant qui enfla soudainement en une masse de fumé sombre. Une grand force m’attrapa par les chevilles et me traina en direction de la cave.

« Je ne veux plus… »

Les dernières paroles que j’entendis avant de sombrer dans le coma, furent les rugissements de mon père réveillé par mes cris et les pleurs de la créature déformé par sa forme sombre.
Ce fut la première fois que j’ai rencontré un démon.

Autrefois de terrible guerre agitèrent le monde, les guerres fractionnaires, opposant l’humanité à des créatures sombres et néfastes, baptisé par les hommes, démons.   Aux termes de violent combat c’est l’humanité qui gagna, rayant les démons de la carte.
La technologie toujours plus puissante et la crainte de corruption démonique poussa la société à devenir purement pragmatique. Toute émotions se changea en signe de faiblesse, et quiconque ne pouvait se libéré de ces dernières furent baptisé les Low.
Cette histoire vous ferra suivre la vie d’Elizabeth, jeune fille recluse, élevé dans les anciennes croyances dans lesquelles le courage et l’empathie sont des piliers. Condamné par son éducation à la vie de Low, elle rencontrera divers personne est changera le visage de son monde, en bien ou en mal.
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Message par Albynn Ven 26 Jan - 13:54

Wow, plot twist effrayant Oo Bravo, je m'y attendais pas du tout!

PS: pour l'écriture c'est bien, tu as juste encore des confusions avec "est" et "et", courage j'aime beaucoup ce que t'écris, Mama Very Happy
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Message par Bluefox82 Jeu 8 Fév - 16:56

Hop, ça fait un bail que j'avais pas commenté sur le forum. Je te fais un p'tit argumentaire Mama, avec les bons points et les mauvais points.

Les +.

-Comme à ton habitude, tu parviens à poser sans peine ton monde, c'est compréhensible et bien expliqué!
-Pour reprendre ce qu'à dit Albynn, le plot twist vers la fin est flippant...t'as bien réussi à intégrer une dimension horrifique dans ton texte, un première pour toi j'ai envie de dire, et en tout cas c'est bien amené!
-La conclusion du texte en contraste avec tout le reste, c'est quelque chose que j'aime beaucoup. Poser une scène, puis la justifier par la suite par des faits, comme une sorte d’aparté.
-Les caractère des persos est bien amené....

Les -.

-...mais auraient peut être demandé un peu plus de développement. Peut être les faire parler plus longuement, que leur répliques ne se limite pas qu'à une seule phrase. Je sais bien que ce sont des enfants, mais un enfant à aussi la capacité de faire des petits monologues!
-Dans la continuité, décrire un peu plus leurs actions, et même ajouter plus de descriptions aurait été bien aussi. Tu as un peu trop alterné entre une phrase de dialogue, puis une brève phrase de descri'. Et tu le sais très bien: j'aime le détail.
-Le point faible qu'on va te sortir à chaque fois....relis-toi bien, fais attention à ton orthographe~
-J'aurai aimé, mais ça reste dans le même style que tout ce que je viens de dire: quelque chose de plus long.

Voilà, en espérant que ça t'aide! J'attends la suite de pied ferme ^^
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Message par Mama Koi Sam 10 Fév - 11:07

Voici donc le premier chapitre de l'histoire d'Elizabeth, un grand merci à ceux qui on pris le temps de lire mon machin, et encore plus à ce qui ont laisser un commentaire constructif (big up à Albynn et Hark!) j'en est tenue compte et étoffé un peu le texte d'origine, expliquant en partie ma lenteur de publication! J'espère que ça vous plaira en tout cas c'est parti!


Chapitre 1 : Makath Sess, Mesitt Obb



37ème articles du code PMM :
« En cas de la disparition ou mort d’un citoyen,
les proches les plus directes devront être mis
au courant avec sobriété sans formule d’empathie,
pour conserver la neutralité pure de l’humanité. »


La cloche sonna, annonçant la reprise des cours, les lycéens se mirent en rang parfaitement, comme une belle petite compagnie de fourmis au garde à vous. Mais certains de leurs regards glissèrent vers moi toujours allongée dans l’herbe en compagnie de Sigrith.
Nous sommes les seules Low de l’académie, ce qui n’attire guère la sympathie des autres élèves. L’académie Hardlight est sensé former l’élite des jeunes filles, tout comme sa jumelle l’académie Greyrock le fait avec la gente masculine. La venue de Low dans ce grand établissement a clairement fait polémique, je fus inclus uniquement parce que mon père siégeait au haut conseil de notre cité-état et Sigrith pour acte de dévouement de ses parents pour la cause commune humaine, elle refuse d’en parler mais pour faire simple, ils sont mort pour la communauté.
Dans tous les cas ce ne fut un cadeau ni pour moi, ni pour elle…

« En avant… »
« …ou-oui ! »


Je me levai d’un bond, me moquant bien de ma chemise froissé et de mon côté négligé, si ça pouvait scandaliser ces petites saintes ni touche, c’était toujours ça de pris. Même debout Sigrith pouvez me regarder dans les yeux sans problème, sa grande taille contrastait fortement avec son visage doux et ses grand yeux expressif. Les médecins l’avaient diagnostiqué handicapée mentale et sociopathe, à cause de sa grande timidité, pourtant il ne m’a fallu que de lui tendre la main pour qu’elle m’apprécie et ce révèle être une bien meilleur amie que ces pantins sans âme. Oh oui je les hais, méprisant et stupide…
Nous rejoignirent ce flot de demoiselle en fleur, pourtant bien silencieuse, pas d’excitation, pas d’éclat de voix, juste quelques messes basses d’adolescente obnubilé par leur soif de paraitre parfaite. Les grands murs blanc immaculé de Hardlight reflété bien son enseignement, Pure, immaculé, droit mais fatalement vide. Pas une dorure, pas un dessin ne venait égailler la décoration, le seul ornement, si on peut appeler ça ainsi, était le grand tableau holographique dans le hall Principal. Les lettres bleutées survolant la surface ivoire, formaient les messages d’absence, les emplois du temps ainsi que le classement des élèves selon leur perfection.
En passant à coté, je sourie intérieurement en voyant mon nom tout en bas. Mais Sigrith assumait nettement moins cette situation, elle détournait sans cesse les yeux à la vue du tableau.

La journée commençait bien, de l’histoire…
Nous nous assîmes au dernier rang, une obligation en tant que Low, tandis que le vieux et détestable professeur Arkow, lança son cours sur les Guerres Fragmentaires. Arkow était connu à travers la cité Etat pour haïr cordialement les Low. Son physique n’ajoutait rien pour rendre le personnage agréable, gros et dégarnis, de petits yeux porcins et une tendance à tousser grassement.

« Bien mesdemoiselles qui peut m’expliquer pourquoi nos force pure l’ont emportées contre les sombre armée démoniaque ? »

Toute les mains se levèrent en même temps, l’appât du gain leur enserré l’esprit, étranglé par ce besoin sourd de prendre des places dans le classement, certaine c’était même levé, peut-être dans l’espoir de toucher le plafond…

« Hum… Sigrith, qu’avez-vous à dire sur le sujet ? »

La pauvre aurez donné n’importe quoi pour disparaitre, absorbé par le sol, Arkow ne posait toujours qu’une question par cours à Sigrith, mais ne cessé de la ridiculiser tant qu’il n’avait pas eu de réponse satisfaisante.

« Alors ? »
« … »


Les mains de mon amie c’était crispée sur sa jupe longue, ses yeux brillants de détresse, toute les autres étudiantes la regardaient comme une proie.

« J’attends. »
« …jlignn… »
« Pardon ? »
« Je l’ignore. »
« Vous… l’ignorez ? »


Sigrith se contenta de hocher la tête, les yeux fixé sur sa table.

«Vous ignorez le passé de ce qui se sont sacrifié pour assurer votre vie paisible ? Cela revient à manquer de respect à tous ceux qui ont donné leur vie pour l’espèce humaine, vous en êtes consciente ? »

La grande adolescente commença à trembler, je ne pouvais pas m’interposer, j’étais déjà à trois avertissements pour comportement outrancier, deux fois pour protéger Sigrith d’autres étudiantes, je leur avais asséné une série de gifle lors de la première fois et les avait insulté copieusement la deuxième. La troisième fois fut pour avoir dit mon nom de famille en publique lors de ma première année, une Low n’a pas de nom.

« Ca reviens… à manquer de respect à vos parents… »
Lâcha-t-il d’un ton grave.

Des larmes touchèrent la table, comme un requin enragé par le sang, je ne pus me retenir, je ne laisserais pas à ce charognard le plaisir de jouer avec sa proie, il fallait le marqué par des propos qui le détournera de Sigrith… Je sais… Risqué mais il ne pourra pas l’ignorer.

« Makath Sess !! »

Tous les élèves glapirent de peur et Arkow ravala sa salive subitement. Je crois que ces mot n’ont jamais été prononcé dans les murs d’Hardlight, je venais de dire « Mon cœur s’embrasse. » En langue démonique. Ces petites dindes ne devaient pas avoir compris, mais tout ce qui ne semblaient pas être de l’humain les effrayaient, par contre notre professeur avait compris, c’était tellement délicieux de sentir tout cet effroi, que sans y pensé j’avais esquissé un sourire.

«Elizabeth comment connaissais de telle terme ?! Vous et mademoiselle Sigrith allez directement voir l’ange blanc ! Vous jouez avec le feu ! »

Il pointa la porte aussi désespérément blanche que le reste des pièces de cette prison.
Qu’elle dommage… il s’est contenu, pourquoi n’explose-t-il pas ? Beaucoup de professeur puni sévèrement, très sévèrement les moins intentionné. Mais lui ce contente de nous envoyer à l’infirmerie, pourtant parler en démonique aurait suffi à finir en prison. Père n’a jamais voulu me l’apprendre, mais la rencontre avec le monstre de la cave m’avait poussé à l’apprendre en secret dans de vieux livres anciens de sa bibliothèque personnelle, toujours connaitre son ennemis. Pour revenir sur Arkow Il était pourtant le seul à s’acharner sur Sigrith, tous les autres préféraient nous ignorer si nous n’intervenions pas dans le cours, et certain nous ignoraient totalement.

J’aime beaucoup quand les couloirs sont vide, mais bon avoir une grande rousse sanglotant à coté de soi n’été pas quelque chose d’enviable, malgré le plaisir de pouvoir marcher sans attirer l’attention. J’essaie de calmer mon amie mais elle est en état de choc, parler de ses parents à Sigrith été d’une cruauté monstrueuse, une cruauté qui faisait bouillir mon sang de rage.
Nous voilà enfin devant l’infirmerie, L’ange Lavari, été une infirmière spécialisé dans le traitement des Low, Et sans en être une, elle a toujours su faire preuve de compassion, elle ne nous dédaigne pas comme les autres, elle nous plaint de ne pas savoir calmez nos sentiments, elle a longtemps travailler avec des handicapé non Low, ce qui la pousse parfois à nous parler comme si nous étions que des enfants, mais avec beaucoup de légèreté et d’amour, même si elle le cachait en face d’autre personne.

« Bonjour Madame Laviri ! »

L’infirmerie à toujours été un sacré fouillis, les personnes normales n’y allant qu’à l’article de la mort. Les murs était couvèrent de dessins d’enfants, d’ancien patient de Madame Laviri.
Mais en pénétrant dans son entre aujourd’hui pas de sourire complice de sa part, seulement un air grave sur son visage tanné par le soleil, je remarque que ses yeux luisent un peu trop, mais une personne normal…. Ne pleure pas.

« Mesdemoiselles c’est une bonne chose que vous soyez là… »
« Qu’est ce qui ce passe ? »
« Je comptais vous en parler à la pause, mais il semblerait que vous vous soyez encore faites virer d’un cours… »


Elle se leva avec grâce, ce qui doit être une norme quand on est maigre comme un clou. Ses cheveux gris court en bataille, comme si elle avait essayée de se les arracher.

« Vous rentrez chez vous, Elizabeth. »
«Helen… qu’est-il arrivé ? »


Prononcer de tels mots en cours m’avait déjà mis dans la panade ? Ca faisais maintenant 4 ans que je n’avais pas revu mon père et que je ne réponds plus à ses lettres, pour de multiple raisons…

« Il va falloir être forte… nous avons retrouvé votre père, le conseiller Fabian Biggleworth, mort, le cœur arraché. »
« … »

Mes yeux s’agrandir et se brouillèrent, je n’arrivais plus à fermer ni ouvrir la bouche, bloqué dans la stupéfaction… et petit à petit, la tristesse me submergea, me noya. Au point que pour une fois c’était Sigrith qui m’enlaça pour me calmer.

« Je suis sincèrement désolé. J’avais beaucoup de respect pour votre père.» Lâcha-t-elle en reniflant bruyamment.

J’en avais toujours voulu à père, mais pas à ce point… on ne se rend compte de ce que l’on avait, une fois qu’on les perds.


Lexique :

Ma/me (ce prononce mé) : Dans la langue démonique elle est un possessif qui s’ajoute directement à son sujet.
Ex : Makath Signifie mon cœur.

Kath (kathis au pluriel) : Signifie le cœur spirituel, celui des sentiments. (« th » ce prononce « f » en démonique)

Sitt/Sittis : Signifie la ou les larmes de tristesse.

Obb : Signifie choir, tomber.
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Message par Opheliana Sam 10 Fév - 13:04

Et un de plus à ma collection de chapitres ! Celui là est particulièrement détaillé, agréable à lire avec cepandant quelque petites fautes par ci par là. L'histoire avance à son rythme et nous sommes de plus en plus intrigué par la tournure que prend l'hsitoire, et surtout, par le mystère qui s'épaissit au fur et à mesure que l'histoire progresse. A voir si les questions sans réponse auront toutes une réponse où si certaines seront laissées à notre imagination ~

Bref que du bon dans ce chapitre, j'attend la suite avec une grande impatience, le relations entre les personnages et leurs histoites m'ont l'air complexes et ça me plait !
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Message par Heaven Sam 10 Fév - 16:53

Vraiment très agréable à lire avec quelques figures de styles ou tournures de phrases vraiment plaisantes; je pense notamment à
"Les grands murs blanc immaculé de Hardlight reflétaient bien son enseignement, pur, immaculé, droit mais fatalement vide. "
Ou encore ''certaine c’était même levé, peut-être dans l’espoir de toucher le plafond…''
Toujours en rapport avec la forme, la phrase "Elle se leva avec grâce, ce qui doit être une norme quand on est maigre comme un clou" a un rendu étrange. Personnellement, je n'arrive pas à être sûr si de la moquerie de la part du personnage ou une maladresse de l'auteur x)
Associer un terme mélioratif avec un péjoratif est surtout utilisé pour l'ironie.. '3'

Ensuite, pour le fond, c'est encore une fois vraiment agréable, l'histoire avance bien, les personnages sont présentés correctement et sans perdre de temps. De même pour les lieux. Une superbes plume de ce côté là.
Nous laisser sur un nouveau rebondissement est d'autant plus bien joué de ta part x)

En bref, de la qualité ! Vraiment hâte d'en apprendre plus et de voir l'évolution de cette histoire.
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Message par Mama Koi Jeu 14 Juin - 12:04

Merci d'être encore présent malgré mon rythme de parution digne d'un escargot sous calmant! Merci pour vos com et vos lecture, L'embrasement est proche et des choix seront fait, mais je n'en dit pas plus, bonne lecture!

Lefog D’lecaldr


2ème article du code PMM :
« Toute fictions non validé par le conseil, est illégal,
par conséquence tout possesseur de telle œuvres
devras les remettre aux plus vite aux autorités,
sous peine d’emprisonnement. »


Combien de temps s’est-il passé depuis la nouvelle de la mort de père, c’est comme si mon esprit c’était embrumé, pour m’éviter de retrouvé le chemin de la réalité, ai-je vraiment pleuré ? J’ai tellement appris à le haïr que maintenant l’information peine à m’atteindre… malheureusement la fatalité de cette nouvelle reviens à la charge désormais.

Seule dans le wagon du train qui me ramène à la maison, j’observe d’un regard vide la Cité Etat, ses grands bâtiments gris du quartier des Lows, que la voie ferré enjambe, les autres bâtiments administratifs se perdent dans le soleil couchant, et mon chemin me ramène chez moi, la Veillée Grise, le plus vieux quartier de la cité. Ses bâtiments sont de grès, de la couleur qui lui donne son nom, les façades revêtent un style gothique, dénotant avec le modernisme du reste de la ville.
Quelque larmes coulent le long de mes joues… oui j’avais pleuré quand je l’ai appris, la nostalgie de ces lieux rouvre la blessure fraîche de sa disparition.
Pourquoi ma colère envers lui ne peut pas vaincre mon désespoir ? C’est pourtant lui qui m’a éduqué ainsi, et qui m’a ensuite enfermé dans cette prison école… j’aurais tant aimé être comme les autres adolescents en ce moment, insensible, insensible à leur élitisme, insensible aux malheur d’autrui et surtout insensible aux miens !

Mais je me souviens des promenades dans les rues enneigé, des histoires de héros, des leçons à la maison, même cette nuit avec la chose de la cave, ne fut au final qu’une belle aventure.

Et merde… je n’arrive pas à contenir mes sanglots, je pleurs comme une enfant. Le contrôleur quelque siège devant me dévisage avec dégoût, va au diable…
Je descendis trois arrêts trop tôt, mais marcher me fera du bien. C’est quoi le problème de ce monde, si j’ai envie de pleurer pourquoi je devrais en avoir honte !
Une pluie légère et glacé commença à tomber tandis que le soleil disparaissait derrière les tours du mur extérieur, le ciel pleurait-il pour moi ? Pour tout ce qui l’ont oublié à force de courber l’échine ?

Un bruit d’acier frotté et de rouage de fer me tire de mes ténébreuses pensées, une unité GM 20 me toisé de son œil cybernétique et cyclopéens.

« Bonsoir citoyens, vous semblez troublé, puis-je vous aider ? »

Les GM 20 sont des machines vaguement humanoïde lourde et pataude, servant lors des arrestations et des affaires officielles, en bref ils sont la nouvelle police, les humains ne sont plus digne de rendre justice aux autre hommes.

« Je n’ai besoin d’aucune aide. »

Malgré mon état psychologique, je tente de garder une voix hautaine et un air digne.

« Votre rythme cardiaque est anormal et vos sécrétions lacrymales indique que vous pleuré. »

Mentir à ces automates est peine perdu.

« Je ne veux pas de votre compassion ! »

« La compassion n’encourage que de mauvaises chose, vous semblez en crise émotionnelle puissante, je vais devoir vous demander de me suivre sans opposer de résistance. »

« Je refuse de vous suivre, je n’ai rien fait de mal et je rentre chez moi ! »


La colère que je ne pouvais plus déverser sur mon père monta en moi comme le magma d’un volcan. Le GM 20 ne chercha pas à continuer notre conversation, il se propulsa en avant pour tenter de se saisir de mon bras, mais je réussi à bondir en arrière et à lui écraser mon sac sur son crâne d’acier, j’en fus la première étonné, comme si ma violence contenu jusqu’à maintenant me donner de la force. Néanmoins je sais qu’un sac de tissu plein de babiole ne me protégerait pas d’un pantin robotisé. Je profite donc de ce moment de bravoure pour tourner les talons et de m’enfuir dans la direction de la maison, les GM 20 n’étaient pas fait pour la course vu leur pattes, certes robuste, mais courtaude.

Ce fût une grossière erreur… ce golem est bien plus vif que le laisser penser son apparence. A chaque pas que je fait, la peur reprenait le dessus, qu’elle bêtise j’avais fait en tenant tête à cette machine ! L’enfer que provoquaient les pas de la machine se répercutent et rebondissent contre les murs de grès. Quand je prenais un virage serré dans les ruelles je l’entendais fracasser les murs de pierre. Je peux la semer… la pluie rend la chaussée glissante et ce vieux quartiers est truffé de ruelle étroite et de muret difficilement franchissable pour mon poursuivant !

Je commence à slalomer de ruelle en ruelle, l’acier raclait contre la roche, mais le bruit était de plus en plus proche…  un point de côté me foudroie le flanc, mais je devais continuer ! En passant sous une arche je sentis quelque cheveux s’arracher de mon crâne, il me suis de très près !

Là ! L’équerre du tailleur ! Un espace entre deux bâtiments particulièrement étriqué, déjà petite j’avais vu mon père avoir du mal à le passé, Tandis que je riais de l’autre coté, amusée de voir mon héros mis en difficulté pour un simple passage. Mais mon père était plutôt fin, et j’avais hérité des formes généreuses de ma mère… enfin c’est ce que j’en avais déduis.  Je me jette dans cet interstice avec appréhension, mais si je ralentis, il m’aura… Je sent la roche griffer la peau de mes bras et une forte douleur dans le nez m’indique que lors de ma folle envolée, j’avais heurté un des murs… mais j’ai réussi à passé…

Un fracas de tous les diables retentit dans mon dos, tandis que moulte éclats de roche pluent sur moi.
Le ciel fût désormais trop sombre pour que je puisse voir clairement les environs, je sent un liquide tiède s’échapper de mes narines et une bosse peu gracieuse enflait sur le sommet de mon crâne. A taton je cherche mon chemin d’une main, tandis que l’autre est plaqué sur mon nez toujours en sang.

Les réverbères de fer s'allumèrent dans un cliquetis, me révélant le chemin vers la maison, au fil de mon errance je me suis rapproché inconsciemment de la bâtisse de roche noire qui fut mon foyer autrefois. J’avais toujours ma grosse clef ancienne autour de mon cou, comme si cette pièce de fer était quelque chose de réconfortant. En entrant la lumière automatique révéla un lieu familier.

Le salon est telle que je l’avais laissé il y a bien des années auparavant, bien que maintenant ses vieux meubles de bois sombre prennent la poussière et les miroirs s’étaient encrassé. Une tache sombre sur le sol de l’entrée indiqué là ou…

Je pose une main sur ma bouche en réprimant un sanglot incontrôlé, c’était trop tôt, beaucoup trop tôt, mais dans ce monde rien n’était épargné.

Je contourne la tache de sang imbibé dans la parquet et m’assois dans un vieux fauteuil, qu’est ce que j’allais devenir maintenant? Sans le rayonnement de mon père je serais comme n’importe qu’elle Low, et comble du malheur j’avais attaqué un GM… la Cité-état n’est pas tendre avec les criminelles, et sans mon père, je suis plus vulnérable que jamais.

Je laisse mon regard vagabonder sur notre décoration d’un autre âge, meuble en bois massif, statuette de bronze, horloge de fer et d’autre ornement représentant lion, chevalier, muse et poète. Autrefois nous vivions dans un rêve, une maison de mystère et d’aventure, notre bibliothèque croulait sous les livres d’histoires, les traités de sciences, les contes et les romans. Notre seule frontière était le pas de la porte et notre imagination…

Mon regard se figea sur la porte de la cave, inconsciemment je me suis assit face à l’ouverture. Depuis cette nuit irréel je n’avais plus jamais tourné le dos à la cave. Mais maintenant à bien y réfléchir, cette nuit… est ce que je ne l’avais pas fantasmé? Et quand bien même ça c’était bien passé… n’avais-je pas mal réagi, face à l’inconnu j’ai pris peur… mais cette enfant des ombres, c’est montré bien plus amical que la majorité des humains que j'avais rencontré jusque là. Comme hypnotisé par la lourde porte de chêne massif, je me lève et vais la caresser de mes doigts fébrile. Si la créature que la cave est censé contenir est toujours à l’intérieur, c’était bien un humain qui avait fait du mal à père.

Une pensée sauvage, malsaine me trotte dans la tête, libérer l’entité… je veux qu’ils souffrent! Comme j’ai souffert toute ses années! La porte est verrouillée… il y a du y avoir une enquête, pourtant ils n’avaient pas fouillé la cave? Maintenant que j’y pense, je n’ai pas vu les banderole holographique de police n’y aucun signe de fouille particulière… on a voulu étouffer l’affaire, c’est le gouvernement qui est derrière tout ça!

Je saisis une hache coincé entre la cheminée et un tas de buchette poussiéreuse, je n’ai jamais compris cette volonté de père d’avoir du  vrai bois alors que des feux holographiques était disponible.
Je frappe à répétition sur la serrure de bois sculpté avec ma hache, ma hargne finis par avoir raison de cette dernière et la porte s'ouvre  sur un escalier de bois descendant dans les ténèbres. La peur souffla ma colère soudainement, je redeviens instantanément une petite fille effrayé, mais le mal est fait, la porte est ouverte et je veux savoir si cette nuit était un songe ou réalité… et si c’est réel je veux qu’ils payent… je descend les degrés de bois l’angoisse au ventre.

Poum poum… poum poum…

Mon coeur s'emballe, la peur m’a fait oublié de prendre une lampe torche, mais tourné le dos maintenant me semble être une idée encore pire que d'avancer dans le noir.

Du bout du pied , je heurte quelque chose qui lâcha une plainte stridente, je ne peux réprimer un cri de détresse suite au bruit.

Poum poum poum poum…

Pas de panique… c’est juste une chaise, ne sachant que faire je pris place sur cette dernière, aller t’il me briser la nuque pour cette intrusion, ces longues année de solitude l’aurait il rendu agressif, était il mort? Peut on réellement tuer une créature de fumée?

Un bruit de literie craquante tinta au fond de la pièce.

“La solitude c’est pesant hein? Enfin… n’est ce pas?”

La voix semble désaccordé, partant dans les aigu et les graves comme une radio mal réglé. Ce n’était donc pas un songe, que dire à un créature de ce genre, surtout après notre dernière rencontre.

“Ca fait si longtemps, tu as un peu grandit.”


“T..toi de même.”

Mon habituelle contenance peiné à être crédible.

“Pas la peine de faire semblant, je sais pertinemment que tu ne me vois pas, tu te souviens au moins de mon nom?”

Sa voix enfle de colère, telle un grondement de tonnerre.

“Je… non, je suis vraiment…”

“Désolé? AHAHAH! Ne fais pas rire, tu es en colère, triste et seule, mais tu n’es pas désolé! Tu as perdu ton papa voilà pourquoi tu cherches à ce qu’on te remarque, mais, Oh quel dommage, ils n’y à plus de public, donc on ressort le figurant du placard?”

“Je ne cherche pas à attirer l’attention!!”

“Pourtant quand tu étais dans ton école tu n’as jamais répondu à aucune lettre du vieux! Pas besoin tu devais déjà avoir une cohorte de fan pour jouer à princesse caprice.”


La colère reprenait le dessus, et même si c’est un démon, personne ne me parle de la sorte.

“Je n’avais pas de fan! Et c’était de sa faute, j’étais malheureuse là bas!!! Et comment sais tu que mon père m’écrivait?!”

“Je sentais sa tristesse et sa solitude, Et oui petite idiote, lui aussi il avait bobo au cocoeur! Il t’écrivait dans l’espoir que toi, la petite princesse qui ne comprend jamais rien, tu te sentes mon seule, mais mademoiselle boudait!!”

“Il était malheureux…”

La chose se calma un peu.

“Ouais... je l’ai jamais porté dans mon coeur, mais tout les soirs il venait à ma porte pour discuter de tout et de rien.”

Des larmes roulèrent sur mes joues.

“Il est un peu tard, tu ne penses pas?”

“Pour?”

“Pour espéré que je t’aide.”

“Mais comment tu sais que je…”

“Je ressens le rythme de vos âmes, comme un air de musique, et au milieu de ta symphonie, bien caché entre ton courroux et la détresse, j’ai sentit de l’espoir.”


“Si tu m’aides, je te laisserais sortir d’ici!”

“Je pourrais très bien te tuer et m’en aller… ou juste disparaître dans le vent. Je n’ai pas besoin de toi et je ne te dois rien.”

La tête me tourne, je me lève et m’écroule sur le sol, qu’elle idiote j'avais été en espérant qu’il m’aide, après tout moi et père étions ses geôliers…

“Tout est perdu, aucun espoir de vengeance, juste l’oublie…”

Un coup sec frappa ma nuque.

“Cesse donc de versé dans le mélodramatique, il restes des personnes en qui tu tiens, et au lieu de chialer tu devrais te manier d’aller les chercher, la peur s’insinue dans la nuit.”

Sigrith! Trop obnubilé par la perte de père je l’avais exclu de mes pensées, pourtant elle était celle en qui je tenais le plus, mais…

“La peur s’insinue dans la nuit?”

“Ceux de ton espèce, ils ont peur, beaucoup d’entre eux.”

Il y aurait d’autre machine défectueuse? je n’ai pas eu le temps de me poser sur la question, la porte de la maison s’ouvrit à la volée.

“Elizabeth? ELIZABETH!”


Je remonta les marches en vitesse, c’était la voix de madame Laviri, mais au moment de refermer la cave, je laissa la port entrouverte, peut êtres pour me donner bonne conscience.

“Dieu soit loué tu es là! Nous devons partir de toute urgence!! La ville est en feu, les low sont en danger! Surtout toi!”


Lexique:

Le/Lea (Ce prononce respectivement “lé” et “li”): Pronom démonstratif équivalent à “le” et “les”, comme ma et me il s’ajoute directement à son sujet.

Fog (Fogis au pluriel): Signifie oublié, s’appliquant à un objet ou un être conscient dans la langue démonique.

D’(invariable, ce prononce “Da”): Équivalent de “de” ou de “des” dans la langue démonique.

Caldr(Caldris au pluriel): Signifie la cave ou le caveau (Catacombe s’écrit Caldaveïr et se prononce Caldavér)
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Message par Heaven Dim 17 Juin - 1:11

Toujours aussi sympas ! Le développement de l'univers ainsi que atmosphère qui s'y ajoute se font naturellement. Un gros bravo pour ça !
C'est supporté avec pas mal de détails plaisants: le vocabulaire donné en fin de texte, les articles en début ou juste le détail du dégoût du controlleur qui m'a bien plut.
Les dialogues sonnent bons et les interactions avec la créature de la cave sont une nouvelle fois mémorable et les personnages dans l'ensembles sont réalistes dans leurs actions. Un autre bon point pour la scène de poursuite bien gérée dans sa tension et dans la description de son avancée.
Point supplémentaire pour la tournure de phrase : "Pour tout ce qui l’ont oublié (le ciel) à force de courber l’échine ?" qui rend juste très joli !
Quelques soucis quant aux "é", ''er'', "ez'' et quelques oublies d'accordes au féminins mais rien de trop méchant :p
L'attente va être une nouvelle fois difficile après ce nouveau cliffhanger de fin de chapitre x)
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