[Concours numéro 5] Sweet World
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[Concours numéro 5] Sweet World
Ce soir là il pleuvait sur Morgus, c’était fréquent en cette saison, les grattes-ciels lumineux semblaient vouloir percer le ciel de leur toit aiguisé, et le bruit incessant de la circulation n’était que partiellement étouffé par le bruit de la pluie.
Pourtant la pluie ne semble pas déranger, un homme assis sur un poubelle, dans une ruelle crasseuse, il portait un imper gris foncé et un chapeau assortie, son visage était dissimulé dans l’ombre et un bruit de respiration difficile s’élevait de sa gorge. Beaucoup de clochard peuplaient les rue de Morgus, mais même eux parvenaient à se faufiler dans le métro pour éviter ces torrents acides tout droit venu des cieux.
La silhouette pourtant ne bougeait pas, pas un geste incontrôlé, pas un spasme, seule sa respiration attestait de sa vie.
Des voix commencèrent à se détacher du bruit ambiant, des bruits de course effréné, en moins de temps qu’il aurait fallu à notre presque mort pour raté une respiration, un homme solidement bâti au crâne chauve, traîné derrière lui un adolescent paniqué, de multiple hématome coloré de bleue et de brun son visage tuméfié.
“Me l’a fait pas à l’envers petit con, Gorgio à bien compris que t’essayais de le doubler… tu croyais que revendre la dope du boss et garder l’argent, hein? Répond petit branleur!”
“Je… j’vais lui rendre, pitié je vous jure je vais lui rendre, arrêtez par pitié!!”
Le gosse sanglotait au pied de l’homme de main, mais ses suppliques n’avaient pas l’effet escompté…
“Je lui avais dit que t’étais juste une lopette, mais tu l’as attendrit avec tes jérémiade, ma mère est malade, besoin d’argent bouhouhou, mais t’as était trop loin en lui volant sa thune! Les faibles sont des proies dans notre bonne cité de Morgus, une dernières volonté gamin?”
Le chauve sortit un pistolet de gros calibre et posa le canon sur le front du garçon en pleur et appuya sur la détente…
*BAOUM*
Un éclair fendit le ciel et la ruelle se remplit d’une odeur de poudre, le jeune homme s’effondra… et son tortionnaire aussi. un liquide chaud réchauffa l’intérieur des cuisses de l’adolescent, la peur l’avait emporté sur sa dignité. il releva la tête et vit le porte flingue dans une mare de sang, un énorme trou dans sa tempe, La silhouette à la respiration sifflante était debout, un vieux revolver à la main, la lumière des néon s’accrocher à ses orbites, le garçon pensa à des lunettes rondes mais quand la silhouette s’approcha d’un pas déterminé vers lui, il compris qu’il s’agissait d’un masque à gaz.
“Je vous remercie de m’avoir sortie de là, m’sieur, je vous dois la vie, sur ma vie je vous promet d’honorer votre n…Mais qu’est ce que vous faites?!”
La silhouette le releva brutalement et le plaqua contre le mur, à travers les verres du masque, des yeux emplie de mépris le toisé avec une férocité non dissimulé, il le frappa dans la mâchoire avec force, faisant gémir le garçon.
“Excuse toi.”
Le deuxième choc pour le pauvre bougre fut de se rendre compte que la voix de son interlocuteur était celle d’un jeune homme de son âge.
“Je m’excuse, je m’excuse mon frère, pas besoin de me frapper!”
“C’est pas à moi que tu dois dire ça.”
le silhouette le frappa cette fois ci dans les côtes.
“Je comprend pas, arrête je t’en pris!!”
Sa voix n’était plus qu’une plainte larmoyante.
“Excuse toi auprès de ta mère, elle t’a donné la vie et au lieu d’en faire quelque chose, tu vend de la drogue pour un gros porc.”
Il jeta le gamin sur le sol de la ruelle, et s'accroupit à coté de lui, son masque touchant presque le visage blessé de son interlocuteur, qui remarqua dans les plis de son manteau une insigne …
“Vous… vous êtes flics?! Vous n’avez pas le droit de me faire ça?”
Il le gifla d’un revers de la main.
“Je suis la loi, donc tu vas t’excuser auprès de ta mère, tu vas retirer tes chaussures crottées de boue pour pas salir son appartement, ensuite tu vas te lavé un peu pour éviter de sentir la pisse en sa présence, tu vas t’agenouiller à ses pieds en lui tenant la mains, tu lui dira que tu l’aimes et tu vas t’excuser. Tu vas t’excuser d'êtres un énormes tas de merde qui à choisie la voie de la facilité et de la délinquance et tu lui promettra de ne plus jamais lui mentir, vu?”
“O...oui.”
“Bien. Si jamais je te recroise en train de dealer dans mon secteur, tu finir comme lui.”
Il n'eut pas besoin d’un geste de la part du policier pour comprendre de qui il parler. le gardien de la paix sortit de la rue en toussant grassement.
“Vous n’aurez pas à vous en faire pour les représailles, je ferais passer le message à ma façon…”
Et il disparu comme avaler par la lumière reflétée par la pluie.
Le retour fût sans encombre pour Joe, la pluie s’était enfin calmé et le rideau de nuage s’était enfin ouvert sur une mer d’étoiles. Il avait eu de la chance… son tir aurais pu mettre en danger le gamin, il devait avoir à peine plus de quelques année que la victime, mais pourtant il considérait les jeunes de son âge comme des enfants. Par chance cette éclair avait couvert le bruit de sa respiration et de ses pas le temps qu’il s’approche de sa cible, c’était un miracle… un putain de miracle...un quart de seconde de plus et il y avait un cadavre de trop dans ce coupe-gorge. Ses crises de toux s'intensifiaient, et son traitement était à la maison, l’improbable inspecteur du s’asseoir sur un banc détremper, Joe espérait ne pas avoir à agir de nouveau ce soir, enfin… la mort... ça lui semblait un programme acceptable. Mais le jeune homme avait un devoir envers les habitants de cette ville, ça sera pour une autre fois les réjouissances. L’inspecteur moribond haussa un sourcil derrière son masque goudronné en observants les cieux, la pluie avait cessé et une mer d'étoile avait déchirer les nuages, La couche de nuage gris ne se dispersait jamais en temps normal. Ça faisait si longtemps que la lumière stellaire avait éclairé ses yeux pour la dernières fois, à cette époque Joe n’avait pas besoin de système respiratoire dissimulé dans un bout de polymère.
C’était un moment à chérir, il n’en avait pas des masses, autant en profiter, un moment de calme au cœur de la nuit, une pause dans la réalité.
Soudain une traînée lumineuse traversa le ciel nocturne, une étoile filante! Les gens normaux faisait un vœu à leur apparition… mais que voudrait-il? De toute façon il fallait être réactif, c’était déjà trop tard, ce dit-il. Une autre? Deux étoiles filantes en si peu de temps, ça tenait du miracle! Mais le ciel se stria de trait de lumière blanche, toute les étoile tombaient du ciel! Joe se redressa, ne comprenant pas la situation il saisit machinalement son revolver, il l’ouvrit…
Cinq balles.
La voûte céleste s’embrassait devant ses yeux, le ciel tombait et lui pauvre mortel s’accrocher à son bout de fer pour se rassurer, minuscule face à la voie lactée. malgré ses verres légèrement teinté la lumière blanche lui fit plisser les yeux et il dû mettre sa main en visière pour éviter d’être totalement éblouie. Le ciel désormais bercé d’une lueur laiteuse, semblait se liquéfier, de grosse bulle de ciel nocturne tombée vers Morgus. Joe se rendit compte que ce n’était pas qu’une impression de gigantesque masse aqueuse atterrissez sur les toit de la cité de fer noir aux mille lumière, provoquant une cacophonie de tous les diables.
Et puis en un clignement d’œil… plus rien. comme si tout ça n’était qu’une illusion stupide, Joe restait dans l’incompréhension, debout, la respiration sifflante, arme au poing, qu’est ce que c’était que ça…
Joe pris de vertige se laissa retomber sur le banc.
“Vous allez bien monsieur?”
Joe rata plusieurs inhalations et fut pris d’une quinte de toux plus violente que jamais en pointant de son arme une jeune femme assise juste côté de lui. Jamais on avait réussi à le prendre par surprise, car jamais Joe ne baissait complètement sa garde, même pendant ce moment de détente, et pourtant elle l’avait pris par surprise, lui, le murmure de la nuit…
“Décline ton… identité, tout de suite…”
l’inspecteur cracha sa phrase tant bien que mal, il s’était relevé en titubant, aussi tremblant qu’une feuille.
“Tarazimkozaparatachiramuri!”
“T'arrête deux seconde de te foutre de ma gueule et tu me donne ton vrai nom!”
Les larmes lui était tellement monté aux yeux à cause de son asphyxie temporaire, qu’il voyait vaguement qu’elle était blonde platine, et qu’elle portait une robe blanche réfléchissant la lumière des réverbères.
“Maintenant!!”
“Roh je te l’ai donner! Pas de ma fautes si tu ne comprends rien!”
“Nan mais espèce de petite p…”
Ses mains tremblaient, ça s'annonçait mal. Si il ne se calmait pas vite, Joe allait s’évanouir.
“Je… j’dois rentrer…vite...”
L’inspecteur sans visage fit quelque pas hasardeux, se maudissant encore d’être assez suicidaire pour sortir sans cartouche d’oxygène... Les étoile dansèrent devant ses yeux, il se sentit chuter, et puis une présence chaleureuse le maintint debout, une voix incompréhensible et douce parlait en continue.
La voix de la demoiselle sur le banc…
Il sentit une grosse dose d’air pur lui emplir les poumons, sa vision redevint nette. Il était chez lui, couché sur son canapé, il parcourra le merdier que constituait la couche supérieur de son sol et y trouva rayonnante, sa sauveuse, farfouillant dedans.
“J’adore chez toi, on dirait l’humus d’une forêt, en moins boueux!”
Joe était perplexe tiraillé entre son habituel distance avec les autres humains, et son envie d’éclater de rire derrière son masque. Maintenant en état pour la dévisagé plus efficacement, il constata que…
“C’est quoi déjà ton nom?”
“Tarazim…”
“Ok ok, je vais t’appeler Tara.”
… que Tara était dépourvu de capillarité, pas de poil, pas de sourcil et surtout pas de cheveux, à la place de ces dernier, une série de membrane ornait le sommet de son crâne. Sa peau blanche semblait douce et fragile. Et le plus frappant était que Joe ne pouvais dire ou commencé sa robe, qui ne faisait visiblement qu’un avec sa peau. Dans les bas fond de Morgus, selon les rumeurs, des mutants répugnants vivaient en sorte de meute…
Mais Joe restait sceptique sur le faite qu’elle puisse en être un, Tara était tout sauf répugnante, son apparence atypique dégager une grâce et une candeur enfantine.
“Tu sors d’où? Tu viens d’en dessous?”
“Ah non, moi je viens de tout en haut!!”
Tout en haut? Joe était perplexe, elle était une des riches héritière de la tour Paradoxia? La plus grande tour de Morgus?
“Si tu viens de tout en haut, qu’est ce que tu fou chez les prolos? Une petite demoiselle dans ton genre risque de passer un sale quart d’heure ici bas, j’ai déjà repêché une pute morte dans le canal hier, j’ai pas spécialement envie de recommencer…”
Les yeux de Tara se fixèrent sur les siens, ses iris étaient ardent comme des braises incandescentes.
“Mais attend… comment tu as su où j’habitais?”
“Tu me l’as dit!”
“J’étais dans un état léthargique ça m’étonnerais!”
“Tu as parlé avec ça!”
Tara s’approcha de Joe et posa son index sur son coeur.
“Tu me prend pour un con c’est ça?”
“Arrête de juré Jonathan!”
“Je m’appelle Joe!!”
“Non ton vrai prénom c’est Jonathan!”
“Alors maintenant ma grande tu vas me dire comment tu sais tant de chose sur moi parce que là je suis à deux doigts de te caler une ba… qu’est ce que tu regardes comme ça?”
Tara avait filé à travers la pièce et pointé un jeu de plateau abandonné dans un coin.
“Pourquoi t’as pas fini la partie?”
“Mais… qu’est ce que ça peut te foutre?!”
“Le deuxième joueur est parti avant la fin n’est ce pas?”
Joe regardait avec crainte désormais Tara, si elle savait tout sur lui, son principale atout aller s’autodétruire.
“Ouais ouais, c’était un gamin que j’avais gardé une après midi pendant une enquête policières, il est partit avant la fin, ça mère est venu le chercher… j’allais pas finir la partie seul.”
“Et tu as tout fait pour qu’il ne revienne pas, pourtant… ça faisait si longtemps que tu n’avais pas jouer avec quelqu’un.”
Elle savait, il ignorait comment, mais elle savait.
“C’est pour leur bien que je les maintiens loin de moi…”
“Est ce nécessaire pour ça de te montrer si agressif?”
“Si je parer ne serait-ce qu’amical, ils seront en danger, je beaucoup trop d'ennemie pour avoir des amis, d’ailleurs Tara, j’ignore qui tu es ou d’où viens t’es faculté à lire en moi, mais t’es en danger aussi longtemps que tu restes ici.”
“Je l’étais déjà en descendant ici bas, j’ai senti l’attention que je suscitais en tombant, je me suis rapproché de la personne la plus empathique dans les environs.”
“On vit vraiment une époque de merde pour que tu sois tomber sur moi… enfin bref faut qu’on te ramène à la tour paradoxia!”
Tara fixa le mur du fond avec une espèce de crainte, Joe se retourna et observa le mur à son tour, cherchant qu’est ce qui pouvait la captiver et l’effrayé dans ce mur crasseux…
“Euh…”
“Ils sont deux et ils montent l’escalier! Leurs attentions sont mauvaise!!”
“Tu peux voir ce qu’ils ont mangé à midi aussi?”
“Je ressent la violence dans leur cœurs ont ne dois pas rester ici!”
Et en effet des bruits de pas monter du rez-de-chaussée, Joe s’approcha à grand pas de l’armoire où était entreposé les munitions de son armes, mais un un bip répété étouffé par l’épaisseur du plâtre lui fit comprendre trop tard qu’il aurait dû se mettre à l’abri…
*BAOUM!!*
Dans un tonnerre de feu et de débris divers, Joe fût éjecter avec violence part dessus son canapé, désorienté et sonné.
il ne voyait plus que la lumière du couloir de son immeuble miteux danser devant ses yeux comme la flamme d’une bougie, la douleur était insoutenable et pour une fois, ça ne venait pas de ses problème respiratoire.
“Il est vivant? On l’entend de loin d’habitude…”
“Si la blonde cessait de hurler je pourrais te le dire Miranda.”
Ce qu'avait d’abord pris pour une alarme l’inspecteur, était en fait le cri de Tara, il sentit la jeune ingénue lui secouer le bras en lui parlant entre deux cri de désespoir.
La mort enfin, mais… laisser une innocente aux main de criminelle… inacceptable!
La colère relança le cerveau de Joe à toute vitesse, ces voix, un homme et une femme… les Jonhson, un couple de mercenaires spécialisé dans les pièges à base d’explosif, il n’avait jamais eu à faire à eux, mais ils savaient tout sur eux, spécialiste de la défense de convoi ou de VIP, mais des novices dans l’attaque de flic meurtrier.
“On récupère le colis maintenant, on dois pas rester là!”
“Oui chérie… mais qu’est ce que c’est que ça ?!”
“Abrège Trévor!”
“Mais elle est… ok!”
Trévor ne semblait pas à l’aise avec l’apparence de Tara, il entendit ses pas s’approcher dans les débris du sol, si seulement Tara pouvait se taire…
Ses pas était désormais inaudible, Tara sanglotait sur lui, elle poussa un cri plus aigu que les autres tandis qu’elle tenter de s'agripper à son manteau… maintenant.
Il surgit des débris tellement soudainement que Trévor Jonhson sursauta en balançant son bras armé d’un couteau à cran d’arrêt dans tous les sens, mais Joe l'intercepta sans problème, lui tordit le poignet et lui enfonça dans la gorge dans une gerbe de sang.
Un de moins.
Miranda hurla la perte de son époux et tira sans sommation dans leur direction avec un fusil mitrailleur, Joe parvint à tirer Tara derrière un pan de mur encore en état. Plusieurs balles s'arrêtèrent dans son gilet pare balle, mais il sentit son bras gauche partir en charpie le sang s’envolant dans toute les directions, il hurla de douleur et de haine.
“Monstre tu vas payer ce que tu as fait à mon marie, je vais te déchiqueter et te jeter aux porcs!”
Joe n’avait que rarement vécu une situation aussi bordélique, lui qui souhaitait toujours régler tout dans les moindres détails, c’était pour lui une débâcle total, son bras gauche n’était plus qu’un tas de chaire sanguinolent et l’explosion lui avait brûlé une grande partie de la poitrine.
Mais même aux portes de la mort, ses vieux réflexe avaient tenue bon, il tenait encore son arme. La situation tournait à son avantage, Miss Jonhson dans sa rage avait vidé son chargeur sans prendre la peine de viser, il la pointa de son arme et tira dans son épaule pour lui faire lâcher son arme.
“Maintenant… tu vas…”
Mais avant qu’il puisse lui sommer d'arrêter le combat elle dégaina une arme de poing de son autre main, mais on avait pas Joe aussi simplement, la deuxième balle lui arracha une partie du crâne et la fît tomber en arrière.
D’un coup tous semblaient calme, plus un bruit à part une alarme de voiture au loin, l’eau s’échappant des conduits arrachées, et quelques gémissements de la part de Tara, recroqueviller sur elle même.
“Tu vois t’aurais mieux fait de rester en haut… on doit bouger de là, ces gens là n'était pas des chasseurs de primes ça devait êtres une sacrée offre pour qu’il tente leur chance malgré ma présence…”
“Oui… mais tu dois me suivre…”
“Tu ne connais pas la ville tu vas te paumer et…”
“Suis putain de moi!!”
Entendre une jeune fille innocente juré était quelque chose que même Joe semblait ne pouvoir prévoir.
“On vas chez eux… il y a urgence…”
Joe compris qu’elle avait vue quelque chose de choquant à travers l’esprit de Trévor.
“C’est ou chez eux?”
“Dans le métro, la ligne Exodus porte 44.”
C’était à l’opposé de la tour Paradoxia, mais le regard brisé de Tara et les larmes sur ses joues fini par avoir raison de ses doutes, et puis personne ne pensera à fouiller chez les Jonhson, déjà que personne ne devaient savoir où habitaient les Jonhson, même les rapport de polices l'ignorait.
Ils descendirent rapidement dans la première bouche de métro, Joe avait récupéré quelques capsule pour son masques et avait bander son bras avec du bandage et des compresses,, mais impossible de s’en servir, il devait déjà serrer les dents pour ne pas gémir, alors serrer le poing c’était peine perdu. Instinctivement il ouvrit son barillet.
Trois balles.
Tara l’obligea à faire de nombreux détour, pour éviter les mauvaises intentions imagina l’inspecteur, elle n’avait pas dit un mot depuis le départ de l’appartement.
Enfin devant une porte qui en temps normal aurait dû servir de voie d’évacuation, Tara leva sa main tremblante vers le panneau d’acier et tapa à un rythme bien précis. des pas retentir et une petite fille vint leur ouvrir… non...
“Vous êtes qui? Ils sont où papa et maman?”
To be continued...
Pourtant la pluie ne semble pas déranger, un homme assis sur un poubelle, dans une ruelle crasseuse, il portait un imper gris foncé et un chapeau assortie, son visage était dissimulé dans l’ombre et un bruit de respiration difficile s’élevait de sa gorge. Beaucoup de clochard peuplaient les rue de Morgus, mais même eux parvenaient à se faufiler dans le métro pour éviter ces torrents acides tout droit venu des cieux.
La silhouette pourtant ne bougeait pas, pas un geste incontrôlé, pas un spasme, seule sa respiration attestait de sa vie.
Des voix commencèrent à se détacher du bruit ambiant, des bruits de course effréné, en moins de temps qu’il aurait fallu à notre presque mort pour raté une respiration, un homme solidement bâti au crâne chauve, traîné derrière lui un adolescent paniqué, de multiple hématome coloré de bleue et de brun son visage tuméfié.
“Me l’a fait pas à l’envers petit con, Gorgio à bien compris que t’essayais de le doubler… tu croyais que revendre la dope du boss et garder l’argent, hein? Répond petit branleur!”
“Je… j’vais lui rendre, pitié je vous jure je vais lui rendre, arrêtez par pitié!!”
Le gosse sanglotait au pied de l’homme de main, mais ses suppliques n’avaient pas l’effet escompté…
“Je lui avais dit que t’étais juste une lopette, mais tu l’as attendrit avec tes jérémiade, ma mère est malade, besoin d’argent bouhouhou, mais t’as était trop loin en lui volant sa thune! Les faibles sont des proies dans notre bonne cité de Morgus, une dernières volonté gamin?”
Le chauve sortit un pistolet de gros calibre et posa le canon sur le front du garçon en pleur et appuya sur la détente…
*BAOUM*
Un éclair fendit le ciel et la ruelle se remplit d’une odeur de poudre, le jeune homme s’effondra… et son tortionnaire aussi. un liquide chaud réchauffa l’intérieur des cuisses de l’adolescent, la peur l’avait emporté sur sa dignité. il releva la tête et vit le porte flingue dans une mare de sang, un énorme trou dans sa tempe, La silhouette à la respiration sifflante était debout, un vieux revolver à la main, la lumière des néon s’accrocher à ses orbites, le garçon pensa à des lunettes rondes mais quand la silhouette s’approcha d’un pas déterminé vers lui, il compris qu’il s’agissait d’un masque à gaz.
“Je vous remercie de m’avoir sortie de là, m’sieur, je vous dois la vie, sur ma vie je vous promet d’honorer votre n…Mais qu’est ce que vous faites?!”
La silhouette le releva brutalement et le plaqua contre le mur, à travers les verres du masque, des yeux emplie de mépris le toisé avec une férocité non dissimulé, il le frappa dans la mâchoire avec force, faisant gémir le garçon.
“Excuse toi.”
Le deuxième choc pour le pauvre bougre fut de se rendre compte que la voix de son interlocuteur était celle d’un jeune homme de son âge.
“Je m’excuse, je m’excuse mon frère, pas besoin de me frapper!”
“C’est pas à moi que tu dois dire ça.”
le silhouette le frappa cette fois ci dans les côtes.
“Je comprend pas, arrête je t’en pris!!”
Sa voix n’était plus qu’une plainte larmoyante.
“Excuse toi auprès de ta mère, elle t’a donné la vie et au lieu d’en faire quelque chose, tu vend de la drogue pour un gros porc.”
Il jeta le gamin sur le sol de la ruelle, et s'accroupit à coté de lui, son masque touchant presque le visage blessé de son interlocuteur, qui remarqua dans les plis de son manteau une insigne …
“Vous… vous êtes flics?! Vous n’avez pas le droit de me faire ça?”
Il le gifla d’un revers de la main.
“Je suis la loi, donc tu vas t’excuser auprès de ta mère, tu vas retirer tes chaussures crottées de boue pour pas salir son appartement, ensuite tu vas te lavé un peu pour éviter de sentir la pisse en sa présence, tu vas t’agenouiller à ses pieds en lui tenant la mains, tu lui dira que tu l’aimes et tu vas t’excuser. Tu vas t’excuser d'êtres un énormes tas de merde qui à choisie la voie de la facilité et de la délinquance et tu lui promettra de ne plus jamais lui mentir, vu?”
“O...oui.”
“Bien. Si jamais je te recroise en train de dealer dans mon secteur, tu finir comme lui.”
Il n'eut pas besoin d’un geste de la part du policier pour comprendre de qui il parler. le gardien de la paix sortit de la rue en toussant grassement.
“Vous n’aurez pas à vous en faire pour les représailles, je ferais passer le message à ma façon…”
Et il disparu comme avaler par la lumière reflétée par la pluie.
Le retour fût sans encombre pour Joe, la pluie s’était enfin calmé et le rideau de nuage s’était enfin ouvert sur une mer d’étoiles. Il avait eu de la chance… son tir aurais pu mettre en danger le gamin, il devait avoir à peine plus de quelques année que la victime, mais pourtant il considérait les jeunes de son âge comme des enfants. Par chance cette éclair avait couvert le bruit de sa respiration et de ses pas le temps qu’il s’approche de sa cible, c’était un miracle… un putain de miracle...un quart de seconde de plus et il y avait un cadavre de trop dans ce coupe-gorge. Ses crises de toux s'intensifiaient, et son traitement était à la maison, l’improbable inspecteur du s’asseoir sur un banc détremper, Joe espérait ne pas avoir à agir de nouveau ce soir, enfin… la mort... ça lui semblait un programme acceptable. Mais le jeune homme avait un devoir envers les habitants de cette ville, ça sera pour une autre fois les réjouissances. L’inspecteur moribond haussa un sourcil derrière son masque goudronné en observants les cieux, la pluie avait cessé et une mer d'étoile avait déchirer les nuages, La couche de nuage gris ne se dispersait jamais en temps normal. Ça faisait si longtemps que la lumière stellaire avait éclairé ses yeux pour la dernières fois, à cette époque Joe n’avait pas besoin de système respiratoire dissimulé dans un bout de polymère.
C’était un moment à chérir, il n’en avait pas des masses, autant en profiter, un moment de calme au cœur de la nuit, une pause dans la réalité.
Soudain une traînée lumineuse traversa le ciel nocturne, une étoile filante! Les gens normaux faisait un vœu à leur apparition… mais que voudrait-il? De toute façon il fallait être réactif, c’était déjà trop tard, ce dit-il. Une autre? Deux étoiles filantes en si peu de temps, ça tenait du miracle! Mais le ciel se stria de trait de lumière blanche, toute les étoile tombaient du ciel! Joe se redressa, ne comprenant pas la situation il saisit machinalement son revolver, il l’ouvrit…
Cinq balles.
La voûte céleste s’embrassait devant ses yeux, le ciel tombait et lui pauvre mortel s’accrocher à son bout de fer pour se rassurer, minuscule face à la voie lactée. malgré ses verres légèrement teinté la lumière blanche lui fit plisser les yeux et il dû mettre sa main en visière pour éviter d’être totalement éblouie. Le ciel désormais bercé d’une lueur laiteuse, semblait se liquéfier, de grosse bulle de ciel nocturne tombée vers Morgus. Joe se rendit compte que ce n’était pas qu’une impression de gigantesque masse aqueuse atterrissez sur les toit de la cité de fer noir aux mille lumière, provoquant une cacophonie de tous les diables.
Et puis en un clignement d’œil… plus rien. comme si tout ça n’était qu’une illusion stupide, Joe restait dans l’incompréhension, debout, la respiration sifflante, arme au poing, qu’est ce que c’était que ça…
Joe pris de vertige se laissa retomber sur le banc.
“Vous allez bien monsieur?”
Joe rata plusieurs inhalations et fut pris d’une quinte de toux plus violente que jamais en pointant de son arme une jeune femme assise juste côté de lui. Jamais on avait réussi à le prendre par surprise, car jamais Joe ne baissait complètement sa garde, même pendant ce moment de détente, et pourtant elle l’avait pris par surprise, lui, le murmure de la nuit…
“Décline ton… identité, tout de suite…”
l’inspecteur cracha sa phrase tant bien que mal, il s’était relevé en titubant, aussi tremblant qu’une feuille.
“Tarazimkozaparatachiramuri!”
“T'arrête deux seconde de te foutre de ma gueule et tu me donne ton vrai nom!”
Les larmes lui était tellement monté aux yeux à cause de son asphyxie temporaire, qu’il voyait vaguement qu’elle était blonde platine, et qu’elle portait une robe blanche réfléchissant la lumière des réverbères.
“Maintenant!!”
“Roh je te l’ai donner! Pas de ma fautes si tu ne comprends rien!”
“Nan mais espèce de petite p…”
Ses mains tremblaient, ça s'annonçait mal. Si il ne se calmait pas vite, Joe allait s’évanouir.
“Je… j’dois rentrer…vite...”
L’inspecteur sans visage fit quelque pas hasardeux, se maudissant encore d’être assez suicidaire pour sortir sans cartouche d’oxygène... Les étoile dansèrent devant ses yeux, il se sentit chuter, et puis une présence chaleureuse le maintint debout, une voix incompréhensible et douce parlait en continue.
La voix de la demoiselle sur le banc…
Il sentit une grosse dose d’air pur lui emplir les poumons, sa vision redevint nette. Il était chez lui, couché sur son canapé, il parcourra le merdier que constituait la couche supérieur de son sol et y trouva rayonnante, sa sauveuse, farfouillant dedans.
“J’adore chez toi, on dirait l’humus d’une forêt, en moins boueux!”
Joe était perplexe tiraillé entre son habituel distance avec les autres humains, et son envie d’éclater de rire derrière son masque. Maintenant en état pour la dévisagé plus efficacement, il constata que…
“C’est quoi déjà ton nom?”
“Tarazim…”
“Ok ok, je vais t’appeler Tara.”
… que Tara était dépourvu de capillarité, pas de poil, pas de sourcil et surtout pas de cheveux, à la place de ces dernier, une série de membrane ornait le sommet de son crâne. Sa peau blanche semblait douce et fragile. Et le plus frappant était que Joe ne pouvais dire ou commencé sa robe, qui ne faisait visiblement qu’un avec sa peau. Dans les bas fond de Morgus, selon les rumeurs, des mutants répugnants vivaient en sorte de meute…
Mais Joe restait sceptique sur le faite qu’elle puisse en être un, Tara était tout sauf répugnante, son apparence atypique dégager une grâce et une candeur enfantine.
“Tu sors d’où? Tu viens d’en dessous?”
“Ah non, moi je viens de tout en haut!!”
Tout en haut? Joe était perplexe, elle était une des riches héritière de la tour Paradoxia? La plus grande tour de Morgus?
“Si tu viens de tout en haut, qu’est ce que tu fou chez les prolos? Une petite demoiselle dans ton genre risque de passer un sale quart d’heure ici bas, j’ai déjà repêché une pute morte dans le canal hier, j’ai pas spécialement envie de recommencer…”
Les yeux de Tara se fixèrent sur les siens, ses iris étaient ardent comme des braises incandescentes.
“Mais attend… comment tu as su où j’habitais?”
“Tu me l’as dit!”
“J’étais dans un état léthargique ça m’étonnerais!”
“Tu as parlé avec ça!”
Tara s’approcha de Joe et posa son index sur son coeur.
“Tu me prend pour un con c’est ça?”
“Arrête de juré Jonathan!”
“Je m’appelle Joe!!”
“Non ton vrai prénom c’est Jonathan!”
“Alors maintenant ma grande tu vas me dire comment tu sais tant de chose sur moi parce que là je suis à deux doigts de te caler une ba… qu’est ce que tu regardes comme ça?”
Tara avait filé à travers la pièce et pointé un jeu de plateau abandonné dans un coin.
“Pourquoi t’as pas fini la partie?”
“Mais… qu’est ce que ça peut te foutre?!”
“Le deuxième joueur est parti avant la fin n’est ce pas?”
Joe regardait avec crainte désormais Tara, si elle savait tout sur lui, son principale atout aller s’autodétruire.
“Ouais ouais, c’était un gamin que j’avais gardé une après midi pendant une enquête policières, il est partit avant la fin, ça mère est venu le chercher… j’allais pas finir la partie seul.”
“Et tu as tout fait pour qu’il ne revienne pas, pourtant… ça faisait si longtemps que tu n’avais pas jouer avec quelqu’un.”
Elle savait, il ignorait comment, mais elle savait.
“C’est pour leur bien que je les maintiens loin de moi…”
“Est ce nécessaire pour ça de te montrer si agressif?”
“Si je parer ne serait-ce qu’amical, ils seront en danger, je beaucoup trop d'ennemie pour avoir des amis, d’ailleurs Tara, j’ignore qui tu es ou d’où viens t’es faculté à lire en moi, mais t’es en danger aussi longtemps que tu restes ici.”
“Je l’étais déjà en descendant ici bas, j’ai senti l’attention que je suscitais en tombant, je me suis rapproché de la personne la plus empathique dans les environs.”
“On vit vraiment une époque de merde pour que tu sois tomber sur moi… enfin bref faut qu’on te ramène à la tour paradoxia!”
Tara fixa le mur du fond avec une espèce de crainte, Joe se retourna et observa le mur à son tour, cherchant qu’est ce qui pouvait la captiver et l’effrayé dans ce mur crasseux…
“Euh…”
“Ils sont deux et ils montent l’escalier! Leurs attentions sont mauvaise!!”
“Tu peux voir ce qu’ils ont mangé à midi aussi?”
“Je ressent la violence dans leur cœurs ont ne dois pas rester ici!”
Et en effet des bruits de pas monter du rez-de-chaussée, Joe s’approcha à grand pas de l’armoire où était entreposé les munitions de son armes, mais un un bip répété étouffé par l’épaisseur du plâtre lui fit comprendre trop tard qu’il aurait dû se mettre à l’abri…
*BAOUM!!*
Dans un tonnerre de feu et de débris divers, Joe fût éjecter avec violence part dessus son canapé, désorienté et sonné.
il ne voyait plus que la lumière du couloir de son immeuble miteux danser devant ses yeux comme la flamme d’une bougie, la douleur était insoutenable et pour une fois, ça ne venait pas de ses problème respiratoire.
“Il est vivant? On l’entend de loin d’habitude…”
“Si la blonde cessait de hurler je pourrais te le dire Miranda.”
Ce qu'avait d’abord pris pour une alarme l’inspecteur, était en fait le cri de Tara, il sentit la jeune ingénue lui secouer le bras en lui parlant entre deux cri de désespoir.
La mort enfin, mais… laisser une innocente aux main de criminelle… inacceptable!
La colère relança le cerveau de Joe à toute vitesse, ces voix, un homme et une femme… les Jonhson, un couple de mercenaires spécialisé dans les pièges à base d’explosif, il n’avait jamais eu à faire à eux, mais ils savaient tout sur eux, spécialiste de la défense de convoi ou de VIP, mais des novices dans l’attaque de flic meurtrier.
“On récupère le colis maintenant, on dois pas rester là!”
“Oui chérie… mais qu’est ce que c’est que ça ?!”
“Abrège Trévor!”
“Mais elle est… ok!”
Trévor ne semblait pas à l’aise avec l’apparence de Tara, il entendit ses pas s’approcher dans les débris du sol, si seulement Tara pouvait se taire…
Ses pas était désormais inaudible, Tara sanglotait sur lui, elle poussa un cri plus aigu que les autres tandis qu’elle tenter de s'agripper à son manteau… maintenant.
Il surgit des débris tellement soudainement que Trévor Jonhson sursauta en balançant son bras armé d’un couteau à cran d’arrêt dans tous les sens, mais Joe l'intercepta sans problème, lui tordit le poignet et lui enfonça dans la gorge dans une gerbe de sang.
Un de moins.
Miranda hurla la perte de son époux et tira sans sommation dans leur direction avec un fusil mitrailleur, Joe parvint à tirer Tara derrière un pan de mur encore en état. Plusieurs balles s'arrêtèrent dans son gilet pare balle, mais il sentit son bras gauche partir en charpie le sang s’envolant dans toute les directions, il hurla de douleur et de haine.
“Monstre tu vas payer ce que tu as fait à mon marie, je vais te déchiqueter et te jeter aux porcs!”
Joe n’avait que rarement vécu une situation aussi bordélique, lui qui souhaitait toujours régler tout dans les moindres détails, c’était pour lui une débâcle total, son bras gauche n’était plus qu’un tas de chaire sanguinolent et l’explosion lui avait brûlé une grande partie de la poitrine.
Mais même aux portes de la mort, ses vieux réflexe avaient tenue bon, il tenait encore son arme. La situation tournait à son avantage, Miss Jonhson dans sa rage avait vidé son chargeur sans prendre la peine de viser, il la pointa de son arme et tira dans son épaule pour lui faire lâcher son arme.
“Maintenant… tu vas…”
Mais avant qu’il puisse lui sommer d'arrêter le combat elle dégaina une arme de poing de son autre main, mais on avait pas Joe aussi simplement, la deuxième balle lui arracha une partie du crâne et la fît tomber en arrière.
D’un coup tous semblaient calme, plus un bruit à part une alarme de voiture au loin, l’eau s’échappant des conduits arrachées, et quelques gémissements de la part de Tara, recroqueviller sur elle même.
“Tu vois t’aurais mieux fait de rester en haut… on doit bouger de là, ces gens là n'était pas des chasseurs de primes ça devait êtres une sacrée offre pour qu’il tente leur chance malgré ma présence…”
“Oui… mais tu dois me suivre…”
“Tu ne connais pas la ville tu vas te paumer et…”
“Suis putain de moi!!”
Entendre une jeune fille innocente juré était quelque chose que même Joe semblait ne pouvoir prévoir.
“On vas chez eux… il y a urgence…”
Joe compris qu’elle avait vue quelque chose de choquant à travers l’esprit de Trévor.
“C’est ou chez eux?”
“Dans le métro, la ligne Exodus porte 44.”
C’était à l’opposé de la tour Paradoxia, mais le regard brisé de Tara et les larmes sur ses joues fini par avoir raison de ses doutes, et puis personne ne pensera à fouiller chez les Jonhson, déjà que personne ne devaient savoir où habitaient les Jonhson, même les rapport de polices l'ignorait.
Ils descendirent rapidement dans la première bouche de métro, Joe avait récupéré quelques capsule pour son masques et avait bander son bras avec du bandage et des compresses,, mais impossible de s’en servir, il devait déjà serrer les dents pour ne pas gémir, alors serrer le poing c’était peine perdu. Instinctivement il ouvrit son barillet.
Trois balles.
Tara l’obligea à faire de nombreux détour, pour éviter les mauvaises intentions imagina l’inspecteur, elle n’avait pas dit un mot depuis le départ de l’appartement.
Enfin devant une porte qui en temps normal aurait dû servir de voie d’évacuation, Tara leva sa main tremblante vers le panneau d’acier et tapa à un rythme bien précis. des pas retentir et une petite fille vint leur ouvrir… non...
“Vous êtes qui? Ils sont où papa et maman?”
To be continued...
Mama Koi- L’Activiste
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Localisation : Je sais pas ... ya de la lumière là bas...
Re: [Concours numéro 5] Sweet World
Superbe boulot ! Vraiment flatté que ce soit toi qui ait hérité de mon image, j'aurait été triste de passer à côté d'une telle histoire :3
Tes dialogues sont toujours aussi bons et supportes avec aisance l'histoire (même si j'avoue avoir été vraiment surpris moi aussi quand Tara à juré xD).
L'univers introduit est digne de tout bon univers dystopique avec des bas fonds sales et crasseux et le héros qu'on y trouve est introduit à la perfection ! Le cadre comme le personnage s'imposent d'eux-mêmes, ça ne semble en rien forcé. Un gros bravo pour l'immersion !
De même pour le personnage de Tara pour lequel on se prend rapidement d'affection face à son innocence apparente et le contraste avec l'endroit dans lequel elle est tombé.
Le duo est une sorte de classique qui marche toujours, entre l'homme désabusé et presque mourant qui semble cacher malgré tout un bon fond et un passé douloureux et la créature innocente possédant des pouvoirs particuliers qui va le forcer à se révéler. C'est toujours un plaisir de retrouver ces archétypes, et d'autant plus lorsqu'ils sont aussi bien utilisé qu'ici !
L'arrivé de Tara dans les cieux dégage vraiment quelque chose de mystique et beau tandis que les mystères sur le passé de Joe sont introduits avec le plateau de jeu, les munitions et ses blessures ou du moins sa difficulté à respirer.
Le tout s'enchaîne vraiment bien, les dialogues sont toujours un plaisir et les scènes d'actions avec leur violence crue sont excellentes.
De plus, notre duo et vraiment comique et la dynamique fonctionne à merveille ! Mentions à :
"Dans les bas fond de Morgus, selon les rumeurs, des mutants répugnants vivaient en sorte de meute… Mais Joe restait sceptique sur le fait qu’elle puisse en être un"
“Tu peux voir ce qu’ils ont mangé à midi aussi?”
"la douleur était insoutenable et pour une fois, ça ne venait pas de ses problème respiratoire."
Ou encore le nom du couple Jonhson, Miranda et Trévor, chez lesquels le nom comme prénom sont parfait dans le fait qu'il évoque pour une sorte de couple de mafieu un peu cheap mais dangereux malgré tout xD
Et pour finit la phrase "j'ai beaucoup trop d'ennemie pour avoir des amis" qui est digne cette fois d'un western de qualité~
On retrouve un cliffhanger comme tu sais si bien en faire, à notre grand dam~
Hâte de lire la suite !
Tes dialogues sont toujours aussi bons et supportes avec aisance l'histoire (même si j'avoue avoir été vraiment surpris moi aussi quand Tara à juré xD).
L'univers introduit est digne de tout bon univers dystopique avec des bas fonds sales et crasseux et le héros qu'on y trouve est introduit à la perfection ! Le cadre comme le personnage s'imposent d'eux-mêmes, ça ne semble en rien forcé. Un gros bravo pour l'immersion !
De même pour le personnage de Tara pour lequel on se prend rapidement d'affection face à son innocence apparente et le contraste avec l'endroit dans lequel elle est tombé.
Le duo est une sorte de classique qui marche toujours, entre l'homme désabusé et presque mourant qui semble cacher malgré tout un bon fond et un passé douloureux et la créature innocente possédant des pouvoirs particuliers qui va le forcer à se révéler. C'est toujours un plaisir de retrouver ces archétypes, et d'autant plus lorsqu'ils sont aussi bien utilisé qu'ici !
L'arrivé de Tara dans les cieux dégage vraiment quelque chose de mystique et beau tandis que les mystères sur le passé de Joe sont introduits avec le plateau de jeu, les munitions et ses blessures ou du moins sa difficulté à respirer.
Le tout s'enchaîne vraiment bien, les dialogues sont toujours un plaisir et les scènes d'actions avec leur violence crue sont excellentes.
De plus, notre duo et vraiment comique et la dynamique fonctionne à merveille ! Mentions à :
"Dans les bas fond de Morgus, selon les rumeurs, des mutants répugnants vivaient en sorte de meute… Mais Joe restait sceptique sur le fait qu’elle puisse en être un"
“Tu peux voir ce qu’ils ont mangé à midi aussi?”
"la douleur était insoutenable et pour une fois, ça ne venait pas de ses problème respiratoire."
Ou encore le nom du couple Jonhson, Miranda et Trévor, chez lesquels le nom comme prénom sont parfait dans le fait qu'il évoque pour une sorte de couple de mafieu un peu cheap mais dangereux malgré tout xD
Et pour finit la phrase "j'ai beaucoup trop d'ennemie pour avoir des amis" qui est digne cette fois d'un western de qualité~
On retrouve un cliffhanger comme tu sais si bien en faire, à notre grand dam~
Hâte de lire la suite !
Heaven- L’Idéaliste
- Messages : 14
Date d'inscription : 08/02/2017
Re: [Concours numéro 5] Sweet World
Et bah c'est plutôt intéressant tout ça !
L'univers crasseux est bien retranscris et on retrouve ta passion pour les duos improbables. On a d'un côté un Joe sympa, faisant penser à pas mal d'anti-héros flics du genre, et une Tara plus pure dans un genre que tu apprécies bien.
Niveau forme il y a de réelles fulgurances et des phrases vraiment belles, après comme d'habitude des fautes, ça tu le sais, je pense que si tu veux poursuivre dans cette voix il faudra que tu te reprennes des cours pour aider. Ca reste lisible mais ça peut ternir un joli texte.
Je note l'idée des balles dans le barillet, c'est quelque chose que j'adore toujours lire, mais pour que ça soit vraiment impactant il faut vraiment qu'on sente la fatalité sur ce chargeur. Il nous faut une preuve indiquant au début que, en général, Joe sort avec plus de balles mais que ce soir là il s'était montré imprudent. Puis une phrase indiquant que chez lui l'armoire à munition a complètement été détruite après l'attaque, les rares munitions en éttat se trouvant noircies et déjà explosées. L'idée c'est vraiment d'insister sur le fait qu'il ai presque plus de balles, et aucun moyen de recharger.
Mais bref, c'est vraiment cool, ça donne envie de lire la seconde partie et j'attendrais la suite de pieds fermes !
L'univers crasseux est bien retranscris et on retrouve ta passion pour les duos improbables. On a d'un côté un Joe sympa, faisant penser à pas mal d'anti-héros flics du genre, et une Tara plus pure dans un genre que tu apprécies bien.
Niveau forme il y a de réelles fulgurances et des phrases vraiment belles, après comme d'habitude des fautes, ça tu le sais, je pense que si tu veux poursuivre dans cette voix il faudra que tu te reprennes des cours pour aider. Ca reste lisible mais ça peut ternir un joli texte.
Je note l'idée des balles dans le barillet, c'est quelque chose que j'adore toujours lire, mais pour que ça soit vraiment impactant il faut vraiment qu'on sente la fatalité sur ce chargeur. Il nous faut une preuve indiquant au début que, en général, Joe sort avec plus de balles mais que ce soir là il s'était montré imprudent. Puis une phrase indiquant que chez lui l'armoire à munition a complètement été détruite après l'attaque, les rares munitions en éttat se trouvant noircies et déjà explosées. L'idée c'est vraiment d'insister sur le fait qu'il ai presque plus de balles, et aucun moyen de recharger.
Mais bref, c'est vraiment cool, ça donne envie de lire la seconde partie et j'attendrais la suite de pieds fermes !
Re: [Concours numéro 5] Sweet World
J'ai tout luuuu
Alors j'ai trouvé ça assez sympa, c'est vrai que c'est pas vraiment mon style d'histoire mais ça m'a l'air bien maîtrisé !
Tara est toute mignonne, le fait que ce soit une espèce d'alien et que pourtant t'arrives à la rendre choupette est vraiment intéressant, genre elle a pas un physique auquel on a l'habitude et pourtant elle est mimi, je trouve ça sympa.
Tous les personnages sont un peu caricaturaux, mais c'est des caricatures légères, avec lesquelles on s'amuse. La rapidité des évènements rend aussi l'histoire vachement légère, ça contraste pas mal avec le côté très crasseux et dégueu de l'univers, mais c'est un style intéressant : on a pas le temps de s'apitoyer sur le héros qui pourtant a l'air bien pitoyable (je dis ça dans le sens ou bon bah il va pas bien et on pourrait avoir tendance à avoir pitié de sa condition, pas dans le sens ou c'est l'écriture du personnage qui fait pitié bien sûr)
J'aime aussi bien l'idée du rythme des balles restantes dans le barillet ! Juste un petit bémol : pour l'instant, je trouve que le fait que les personnages hors principaux soient juste des random péquenauds qui passent (en tout cas c'est l'impression qu'on a) bah ça décrédibilise un peu les personnages secondaires. On a un peu l'impression qu'il y a pas vraiment de travail sur eux et qu'ils sont un peu vides. Comme le point de vue est externe, je te conseille peut être d'essayer de changer de point de vue et de trouver des "méchants" humanisés ? J'en sais rien, je suis sûre que tu vas trouver !
On aattend la suite !
Alors j'ai trouvé ça assez sympa, c'est vrai que c'est pas vraiment mon style d'histoire mais ça m'a l'air bien maîtrisé !
Tara est toute mignonne, le fait que ce soit une espèce d'alien et que pourtant t'arrives à la rendre choupette est vraiment intéressant, genre elle a pas un physique auquel on a l'habitude et pourtant elle est mimi, je trouve ça sympa.
Tous les personnages sont un peu caricaturaux, mais c'est des caricatures légères, avec lesquelles on s'amuse. La rapidité des évènements rend aussi l'histoire vachement légère, ça contraste pas mal avec le côté très crasseux et dégueu de l'univers, mais c'est un style intéressant : on a pas le temps de s'apitoyer sur le héros qui pourtant a l'air bien pitoyable (je dis ça dans le sens ou bon bah il va pas bien et on pourrait avoir tendance à avoir pitié de sa condition, pas dans le sens ou c'est l'écriture du personnage qui fait pitié bien sûr)
J'aime aussi bien l'idée du rythme des balles restantes dans le barillet ! Juste un petit bémol : pour l'instant, je trouve que le fait que les personnages hors principaux soient juste des random péquenauds qui passent (en tout cas c'est l'impression qu'on a) bah ça décrédibilise un peu les personnages secondaires. On a un peu l'impression qu'il y a pas vraiment de travail sur eux et qu'ils sont un peu vides. Comme le point de vue est externe, je te conseille peut être d'essayer de changer de point de vue et de trouver des "méchants" humanisés ? J'en sais rien, je suis sûre que tu vas trouver !
On aattend la suite !
Théo le Fragile- L’Idéaliste
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Date d'inscription : 03/11/2016
Age : 25
Re: [Concours numéro 5] Sweet World
Génial, un super alliance entre le féérique - Tara est bien une étoile filante s'pas? - et le policier d'action!
Même si tu as toujours du mal entre "é" et "ai", c'est pas grave, ça se lit bien, et ça se suit super bien!
On a à la fois l'impression de bien cerner Joz - le flics qui crève qui essaye de liquider le plus de malfrats possibles avant - mais de l'avoir dans le brouillard: pourquoi n'a-t-il pas de collègues? où sont les autres flics? Pourquoi est-il malade?
Tu dépeint bien une sombre nuit d'agitations criminelles, on est avec Joe, sous la flotte, dans le froid et les mares sanglantes à... SANG POUR SANG.
*fuit*
J'aime bien comment tu as construit Tara, à la fois innocente, mais pas cruche, capable d'agir immediatement sans tarder, sans hurler devant l'horreur des scènes, une personne d'action qui y va à fond!
Et moi aussi j'ai été surprise qu'elle jure. J'ai même du relire deux fois en me disant "wait, c'ets vraiment elle, j'ai pas mal compris?" XD
Sinon, un petit soucis de construction phrase:
"tu croyais pouvoirque revendre la dope du boss et garder l’argent"
Même si tu as toujours du mal entre "é" et "ai", c'est pas grave, ça se lit bien, et ça se suit super bien!
On a à la fois l'impression de bien cerner Joz - le flics qui crève qui essaye de liquider le plus de malfrats possibles avant - mais de l'avoir dans le brouillard: pourquoi n'a-t-il pas de collègues? où sont les autres flics? Pourquoi est-il malade?
Tu dépeint bien une sombre nuit d'agitations criminelles, on est avec Joe, sous la flotte, dans le froid et les mares sanglantes à... SANG POUR SANG.
*fuit*
J'aime bien comment tu as construit Tara, à la fois innocente, mais pas cruche, capable d'agir immediatement sans tarder, sans hurler devant l'horreur des scènes, une personne d'action qui y va à fond!
Et moi aussi j'ai été surprise qu'elle jure. J'ai même du relire deux fois en me disant "wait, c'ets vraiment elle, j'ai pas mal compris?" XD
Sinon, un petit soucis de construction phrase:
"tu croyais pouvoir
Albynn- Le Respectable
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Date d'inscription : 19/10/2014
Age : 32
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