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[Background Groupé] Le carnet de Jacob Blow - Une vie de pirate.

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Message par Sevelïa Lun 16 Fév - 18:02

CHAPITRE I – LE COMMENCEMENT


« Larguer les amarres !  qui disait le matelot, c’était une terre gelée, à vrai dire tout était neige, on nous avait recommandé de mettre des crampons, pas étonnant vu le climat qu’il faisait là-bas...

A vrai dire c’était plutôt désolé, entre les chafers glacés et les craqueleurs de glaces, les petits nouveaux savaient plus vraiment où se mettre. Enfin bref, j’me présente tout d’abord…

J’m’appelle Blow... Jacob Blow. Un nom pas très courant dans la région, faut dire qu’à l’époque, la région s’appelait pas Sberg, on l’appelait plutôt l’ile gelée, ou la dévoreuse de chaleur. Enfin bref, vous m’avez compris, c’était en hiver, à vrai dire c’était le 4 Descendre. Tout était gelé, là où la moindre vie essayait de survivre, le froid l’emportait.

Et oui, on était loin du temps où le zaap est apparu et où le commerce profite à tous, mes chers lecteurs... Bienvenue dans le passé. »

*sort une clope de son paquet et la grille tirant sur celle-ci et plissant les yeux pour éviter le contact de la fumée contre ceux-ci*

« Mais avant d’commencer le récit, reprenons tout ça depuis le début. J’ai vécu ma plus tendre enfance dans les confins de la superbe et incroyable ville de Brakmar… »

*Ricane en écrivant cette phrase ironique*

« J’ai été pris par un mec qu’a jamais vieillit d’un poil, je n’sais pas comment ce bougre fait. Bref, il s’appelle Etreka, un tavernier qui drague des serveuses, les baises puis se prend la malle... Une vie sympa... J’ai vécu 8 ans avec lui, j’lai suivis, il m’a tout appris, et j’vous fais pas dire le souvenir quand j’ai atteint la puberté. Bref... Un sacré veinard cette vieille branche.

Après j’suis sorti avec sa p’tite sœur, Nectarinne... Un vrai joli minois dans une bonne sauce de sadisme et méchanceté à l’état pur, quand j’l’ai rencontré j’avais 17 ans, j’étais un p’tit con qui ne connaissait rien et qui pensait tout connaitre... A vrai dire comme tous les gosses à cet âge qui veulent s’identifier aux adultes. J’avais quitté le beau cocon de la taverne et tout le tralala pour faire ma vie, c’est là qu’j’ai rencontré la pirate blonde, sa sœur pour faire clair, à l’époque elle était matelot, elle avait 20 j’avais 17...

Une soirée à se bourrer la gueule et voilà que les bons vieux conseils du père me font faire une soirée au 7ème ciel avec elle. »

*Ricane de nouveau, reprenant son récit avec sourire*

« Passons, le lendemain, une nouvelle aventure commence, fou amoureux et pas un poil de cervelle, je la suis dans cette typique aventure, je rejoins l’équipage d’un navire, au nom de l’esturgeon rouge.. »

*finissant sa clope, puis se balançant sur sa chaise, baillant en lançant un dé de viande à son corbac blanc*

Chapitre II – Le début de l’épopée


« Belle, Somptueuse, impénétrable... Incomprise, c’était pour moi ce que voulait dire la mer à l’époque, avec un bon rhum et une clope qui coûtait 2 kamas, il y avait de quoi devenir poète.

Une semaine était passée sur mer, et bordel, que j’ai gerbé… Un mal de mer tel, qu’on m’a appelé friandise... Vous pouviez me dire steak, bonbon, ragout, il en fallait pas plus pour que le mal de mer recommence à me tourner l’esprit et surtout l’estomac.

Passons... Loin des terres et de la civilisation, on naviguait comme les seules maitres du monde, là où l’envie du capitaine pointait l’œil, on faisait le boulot comme des larbins. A vrai dire la p’tite sœur mignonne s’était transformer en corsaire cruelle. J’la regardais jours après jours, comme si cette nuit à la taverne allait recommencer une nouvelle fois.

Mais rien, nada, j’étais l’nouveau sur l’équipage, quoi d’mieux pour les surnoms dégueulasse et perdre tous les jeux de dés en voyant sa bourse se vider en l’espace de quelques heures.

Jeune et con, je n’savais pas encore dans quoi je m’étais engagé, les journées passaient lentement... Pas un navire en vue, pas un bout de terre en vue… A vrai dire j’commençais à avoir le cafard.

L’après lendemain, on arrivait sur une île, une sorte de repaire pirate avec un corsaire à gueule de poulpe…

Toujours sur son petit navire en bois, on aurait dit un spectacle de marionnette... J’l’ai regardé, il m’a regardé... J’me suis foutu de sa gueule.

Et par bon accueil de pirate, j’ai commencé cette belle matinée par 10 coups de fouets.. 10 coups de fouets qui te font rappeler que pour lui, t’es rien d’autre que de la chair à canon.

Bref... Il y avait plein de pirates, ici et là des bordels, par d’autres endroits des petits magasins, et surtout, d’immenses navires d’environ 7 mètres de haut, et pas loin de 25 mètres de long à vue d’œil.

C’était une vraie aubaine pour celui qui voulait se faire du kamas au marché noir… Mais avec mon orgueil et ma grande gueule, j’ai passé le reste de la journée couché dans un lit à souffrir le martyr par les coups de fouet. Le dos émasculé, le moral en vrac... Ce n’était pas vraiment la joie au dortoir. »

*ricane avec nostalgie en repensant à ce souvenir, finissant sa clope, l’écrase sur l’angle de la table*

« Le lendemain fut ma première prise de conscience, tous étaient sérieux comparé à la veille ou ils avaient picolés comme des pandas et chanter comme s’ils en avaient un revolver sur la tempe.

Je pouvais à nouveau me lever, sans miracle bien sûr, je boitais et je me tenais le dos, un vrai enutrof pour un mec tout frais de 17 ans…

J’ai balayé de mon regard fougueux les étendues de sables mélangés à la mer, à ma grande surprise… Ils étaient tous sérieux, un attroupement me cachait la vue, alors j’ai pris mon courage à deux mains, et j’me suis avancée vers la foule jusqu’à y voir.

Là se tenait une cinquantaine de personnes, toutes enchainées les unes aux autres, elles étaient nues, femme comme homme brulait sous le soleil de l’île… A vrai dire j’avais pitié pour eux, j’aurai bien voulu les aider, mais ce n’était pas sans compter le regard de la belle et enragée Nectarinne.

Comme un bon champion qui se respecte, je me suis redresser et je lui ai montré mon plus beau sourire...

Faire un sourire c’est bien, mais devant une cinquantaine d’esclaves, c’est plutôt de mauvaise conscience.

Elle m’a adressé un regard rapide, mais celui-ci fut vite interrompu par le discours d’un homme, vêtu d’un costume macabre, et d’un visage en tête de mort, le sram, se mit à parler »

‘Chers pirates ! Ces hommes… Ces femmes… n’ont aucune valeurs ! Donnez-leur la liberté, ils viendront vous égorgé sans le moindre scrupule ! Montrez leurs l’amour, ils vous rendront la haine ! Tous venant de la terre ferme ! Certains sont musclés, d’autres crépu mais intelligent ! Les femmes pourront vous servir à plaisir.. Tandis que les enfants… Apprenez leurs les règles d’un bon esclave, et ils seront vos plus fidèles serviteurs… Chers pirates et défendeurs de la liberté ! Les négociations commencent ! ‘

« Mon sourire s’effaça, je comprenais enfin la situation.. L’esturgeon rouge n’était pas avant tout un navire de pirate... Mais d’esclaves. »

*lâche un soupire et se lève de sa chaise, donnant un carré de viande à son corbac blanc, sortant de son sac, et marchant pour se dégourdir les jambes*

Chapitre II – Partie 2 La bataille des sangs perdus


*Après s’être dégourdit les jambes, revient s’assoir sur le tabouret, se rémémorant les quelques passages qui lui reviennent en tête commençant à écrire*

« On reprend le large ! » qui criait l’matelot.

J’étais là penaud, comme un gosse qu’on avait mis dans l’mauvais lieu, j’ressortais d’ma p’tite taverne y’a à peine deux s’maines, et m’voilà embarqué dans un neigrier.

On avait repris la mer, loin des rivages, l’eau pourpre et profonde nous faisait glisser tel un caillou sur une plaque de glace. On entendait les bruits des bougres, c’est comme ça qu’on les app’laient. Les bougres…

Ils s’faisaient fouetter dans la calle par les hommes de main. On entendait leurs cris fendent l’air... Parfois plusieurs albatros donnaient un sentiment d’liberté, en leur regardant voler près du navire.

Mais c’n’était qu’un sentiment, not’ regard se perdait loin dans les profondeurs de l’horizon, chacun à la recherche de ce qu’il ferait sur terre. Ceux qu’avaient c’qui pensait être une famille bavaient à l’idée d’revoir leurs femmes, d’aut’ parlaient d’enfants et d’leur sourire. Pour ma part mes idées étaient perdues, elles s’butaient cont’ ces cris. C’était ça l’pire dans c’bateau, les cris des esclaves.

C’est alors qu’chacun perdu dans ses pensées, qu’le cri du capitaine sonna l’alerte. Là-bas au loin, un Mane Ouard, c’était ça l’nom des énormes bateaux d’la marine. Face à notre navire, nous semblions bien p’tit. J’faisais partis à l’époque d’ces nouveaux qui préférait penser qu’c’est un cauchemard, et qu’un jour où l’aut’ j’me réveill’rait d’cet enfer.

La sulfureuse Nectarinne, sortit des cales, arborant une armure alors qu’j’avais jamais vu. El Conquistadol elle s’app’lait, armure de fer, son glaive à la main, un bouclier dans l’aut’, et croyez-moi,  cette nuit à la taverne, j’avais qu’ça dans la tête.

Les deux navires s’r’approchaient, comme deux aimants. Mon r’gard n’pouvaient se décrocher du Mane Ouard, l’ép’ron d’celui-ci était énorme, alors qu’sur chaque côtés une centaine d’canons n’demandait qu’à cracher leurs boulets. La scène était à peine croyable, des frissons vous parcourent l’corps, l’pire dans tout ça c’est l’attente, alors qu’chacun s’regarde, se demandant l’quel d’entre nous và y laisser la vie aujourd’hui.

« Protégez les bougres ! Mettez-les dans les cages ! »

Un homme m’prit par l’bras et m’lança dans la calle, des mat’lots attrapaient rapid’ment les esclaves, et les balançaient dans d’grandes cages de fer.  Le feu des torches tremblaient alors qu’les pieds des pirates s’abattaient au d’ssus d’nous. L’ temps s’était arrêté, les bougres s’entassaient d’entre les barreaux des cages, un homme à la voix aigüe cria :

« Ces chienchiens veulent nous prendre à la grande justice ! »

*Les pirates tapant du pied, alors que nous nous dépêchions de mettre les bougres dans les cages*

« Ils mangent, boivent, et rient avec le diable ! »

*Les pirates tapant de nouveau du pied*

« Ils disent représenter la justice, la loi ! Mais ils se trompent, les pirates sont la liberté ! »

*Le bois tremblait à chaque pas, chaque phrases étaient suivit d’un pas*

« Ce soir ils mangeront avec leur diable ! Moussaillons ! Préparez-vous à la bataille ! Car ce soir, ils dinent en enfer »

*Des acclamations se faisant entendre, on entendant les remous de l’eau cogner contre la coque, signe que le navire était proche à présent*

Un homme borgne s’approcha et criait à son tour

« Mettez les canons en joug ! Je veux qu’ils pleurent leur mère en nous voyant ! »

Entrainez dans une situation que je n’controlais pas, vot’ cerveau ne réfléchit pas et vot’ corps agit.

J’poussai les canons comme les aut’ alors une équipe d’tireurs m’poussa prenant les canons, ceux-ci les chargeait d’canons et d’poudre.

Des bruits assourdissant d’explosions se fît entendre, tout le monde s’arrêta, s’regardait dans la calle.

Comme des gosses qu’étaient sur d’avoir une rouste, un sifflement s’fit entendre, nous sachions tous c’que ça voulait dire.

« A couuveert !! »  cria l’borgne.

Des boulets percutèrent l’bois des cales et les traversaient comme une pierre que l’on j’tait dans l’eau. Au contact des boulets, les hommes explosaient dans une gerbe d’sang, les bougres priaient pour vivre encore demain. Autant vous dire qu’la belle Nectarinne, j’lavais oublié.

La coque avait plein d’trous, et pourtant les canons du négrier répondirent à l’appel... Je n’sais pas encore si aujourd’hui c’est la chance où l’destin, un des boulets finit dans le stock d’baril de poudre du Mane Ouard.

L’arrière du navire explosa dans une gerbe de flammes, alors qu’celui-ci coulait à pic, coupé en deux, les hommes se j’taient à l’eau, les pirates ricanaient en les voyant nagés vers l’horizon, alors qu’l’esturgeon rouge les rattrapaient.

Munie d’harpons, ils s’faisaient traversés par les longues tiges de fer, comme des boulettes de viande cuites auprès d’un barbeuc’.

L’négrier était en sale état, mais il flottait, et c’tait l’principale, l’reste de la journée jusqu’au début d’la nuit, on barricader les trous à l’aide d’planches de bois. Pendant c’temps, d’aut’ j’tais les morts à l’eau, et ainsi, ce fut ma toute première expérience d’guerre. Autant vous dire qu’j’étais pas fière malgré ma grande gueule.

Ainsi, nous avancions vers not’ prochaine destination, nous y étions encore loin, nous y étions encore loin...


Chapitre III – L’Auberge de l’Os Gelé


Nous y étions encore loin, ça f’sait trois jours d’puis la bataille des sangs morts, et pourtant, la température avait bien chuté. Les plus faibles d’entre nous s’les caillaient, des gosses du même âge qu’moi. On était une p’tite bande et on était pas fier.

En un mois on était passé du grand sourire, au visage triste, faut dire qu’la beauté du monde est dans l’cerveau d’l’ignorant...

*Fait un sourire amusé, attrapant un carré de viande, le lançant vers son corbac blanc qui le gobe*

Enfin bref, r’tournons à nos bouftous, y’avais un truc louche pendant ces trois jours, l’capitaine avait pas donné d’signe de vie… La blonde sulfureuse, Nectarinne à vrai dire, semblait avoir pris l’commandement.

Les jours s’enchainaient, et plus ça allait plus on rencontrait des navires pirates… Certains étaient excités à cette idée.

J’penses qu’chacun d’vous connait quelques récits pirates, vous les mettez dans l’coin d’vot’ crâne et vous r’prenez vot’ p’tite vie pèpère. Ces récits y vous r’viennent en pleine face, surtout à la vue d’une glace sur l’eau, et des navires qui nous entouraient, certains coincés dans la glace, et d’aut’ à moitié coulés.

J’étais gosse et ignorant, j’avais vu ça qu’sur les flaques en hiver, faut dire qu’le père était pas trop pêcheur dans l’âme. C’est alors qu’l’négrier brisait la glace, on avançait doucement vers le nord.

« Terre ! Terre ! » qui cria l’homme perché.

J’leva la tête alors qu’j’nettoyais l’sol, comme tous larbins qui commence dans l’métier. Y’avais un mec, presque r’couvert de givre, qui pointait son bras tremblant vers l’avant du navire.

La porte du command’mant s’ouvrit, la blonde pulpeuse sorta, r’garda la terre.

« Pirates ! Ce soir, nous dormons sur un lit ! Profitez de ses plaisirs, et buvez à la santé de la liberté ! »

Des acclamations fusèrent, c’était l’genre de discours où l’on s’disait pas qu’c’était au capitaine d’le dire..

Mais plutôt l’genre qui vous vidaient la tête et qui f’sait d’vous un vrai wapin mignon. Les yeux tout content en imaginant vot’ nuit.

Bref, vous m’avez compris, on s’rapprochait d’cette île glacée, la mer était r’couverte d’épaves qui avait passés plus d’un hiver. Plus on s’rapprochait, et plus l’nombre d’navire comme le nôtre augmentait. L’bonhomme perché sur le haut fit un signe vers un matelot près d’la coque.

« Larguer les amarres ! »  qui disait le matelot, c’était une terre gelée, à vrai dire tout était neige, on nous avait recommandé de mettre des crampons, pas étonnant vu le climat qu’il faisait là-bas...

A vrai dire c’était plutôt désolé, entre les chafers glacés et les craqueleurs de glaces, les petits nouveaux savaient plus vraiment où se mettre.

J’en f’sais partis, il suffisait d’tourner la tête d’droite à gauche pour voir qu’c’était un repaire pirate. On était pas les seuls à avoir un navire amoché, et derrière nous, y’avais pas mal d’trophées d’la marine enfermé dans la glace.

Mais avant qu’certains pensent aux plaisirs d’la terre, fallait décharger l’navire. Vu l’envie d’marcher sur du dur, autant vous dire qu’ça a été fait en l’espace d’une heure.

Ceux qui avaient eu peur pendant l’combat, où désobéie les ordres s’occupaient d’mener les bougres vers des p’tites habitations à travers la neige.

Bref, c’était un grand camp, les gens d’ici avaient construit une sorte de p’tit fort, loin des charfers et des aut’ bestioles. Et surtout du village, c’était un camp à part, plutôt désolé mais au moins on y trouvait d’la chaleur.

L’auberge de l’os gelé, c’tait un bon jeu d’mot, et y f’sait chaud à l’intérieur, une cheminée encastrée dans chaque mur. J’étais une p’tite grande gueule, alors qu’j’me suis fait au jeu…

Un concours de rhum... Les vieux loups d’mers à qui il manquait des doigts raflaient l’comptoir, les p’tits jeunots restait planqués près des ch’minés, pas très habitué aux températures glaciales. A vrai dire j’voulais aller plus vite qu’les autres, et m’prendre pour l’loup d’mer d’à côté.

Un verre, puis deux, rien d’méchant… On m’payait des verres, imaginez. Un p’tit qui commence et qui s’fait payer un verre, c’est l’paradis du naïf, et l’plaisir du malin.

J’ai fini la tête dans l’seau, et comme par ironie, des glaçons sur la nuque.

*Ricanne, sortant son paquet et attrapant une clope, avant de tirer une latte dessus, tapottant du doigt un verre de Wiki*

L’lend’main à part l’mal de crâne, on d’vait s’rejoindre dans l’après-midi, l’ventre en vrac, et voilà qu’le surnom friandise avait miraculeusement r’prit sa place.

Passons, l’après-midi arrive, la tête en vrac et l’estomac qui và avec, j’me dirige vers une foule qui semble être très maigre, j’me faufile jusqu’à voir une estrade. Là s’tient des habitants du village.

A la différence qui sont tous enchainés.

*Prend une inspiration, plissant les yeux*

J’m’en souviens comme si c’tait hier. Une p’tite écatte bleue, tenue par sa mère les larmes aux yeux, celle-ci gigotant, attachée par des chaines.



Dernière édition par Xyhisse le Lun 20 Avr - 13:47, édité 5 fois (Raison : Bonne lecture ! Ce n'est qu'une toute toute petite partie, donc pour ceux qui aiment lire et qui connaissent les différents personnages, régalez-vous !)
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Message par Albynn Lun 16 Fév - 18:29

Han,c'est geeeeiaaaal!
et merite une suite! *-*
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Message par Ihephe Lun 16 Fév - 19:02

J'adore, on s'y croit vraiment, l'accent du vieux loup de mer y est pour beaucoup d'ailleurs ^^
J'espère qu'il y aura une suite bientôt
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Message par Lashet Mar 17 Fév - 8:27

A quand la suite?!
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Message par Sevelïa Lun 20 Avr - 13:53

Very Happy Chapitre IV – Ironie du sort


*Ecrivant les yeux plissés, repensant à ce moment déterminant*

Elle s’tenait là, dans l’calme complet, y’avais qu’ses larmes qui brisait la règle du silence instauré. Sa mère, une p’tite ecaflip maigrichonne, la t’nait par la taille, et tentait de r’tenir les pleurs.

J’ai passé alors mon r’gard sur les personnes présentes. Certains r’gardaient le sol, évitant la vue des esclaves, d’autres observait la scène et s’massait l’menton, contrarié de la situation.

J’ai posé mon r’gard sur ce p’tit bout d’démon... La sœur bien aimée du père, observant chaque esclaves et les évaluant, null’ment dérangée par la p’tite. J’en eu un frisson des plus mémorables.

La corsaire l’va alors le doigt, proposant une offre vers le sram. Et oui, il était encore là c’bougre, faut dire qu’toujours bien habillé, sram ou non, on voyait bien qu’lui aussi était dérangé par les pleurs d’la p’tite.

Nectarinne croisa les bras, et dit d’une voix aussi monotone que sans r’ssenti.

- « La petite, et 3 musclés. »

Des exclamations s’firent entendre, aberré, la mère tomba à g’noux en pleure, tenant sa p’tite contre elle, lui chuchotant ses dernières paroles bien qu’incompréhensible.

Les habitants ont voulu défendre la p’tite… Belle dévotion, mais ça sert pas à grand-chose face à des chiens d’guerre.

La foule semblait partir en émeute alors qu’la sacrieuse aux cheveux d’blé souriait du chaos. Nectarinne cria alors « Rébellion ! », les pirates sortirent les armes, ceux-ci foncèrent vers les villageois, pour les plantés d’leurs épées le corps meurtrit des innocents. J’les r’gardais s’masser tel des pierres sur le sol qui form’rait un édifice.

*Se redresse sur son siège attrapant une clope, la préparant d’un souffle contrarié, passant le regard sur son écrit puis reprend celui-ci, grattant la plume plus intensément contre le papier*


Lançant un r’gard vers Nectarinne, j’ai dégainé mon revolver, puis tirer vers un des meneurs de groupes, la haine dans l’sang et comme dit au par avant, pas un poil d’cervelle, j’ai appuyé sur la détente.

Suivit d’une p’tite déflagration, et v’là qu’j’avais tué mon premier homme.

Mes mains tremblaient, la bouche entre-ouverte, tel un premier orgasme…

*Fait un sourire amusé à cette comparaison, attrapant une clope et l’allume, observant les écrits, reprenant ses écrits, clope à la bouche*

Le massacre s’arrêta net, j’laisse tomber l’arme au sol pour r’culer, les pirates se r’tournèrent et m’fixèrent, comme s’ils allaient tous m’étriper.

Un petit ricann’ment s’fit entendre, j‘ tournai la tête, observant Nectarinne s’approcher.

« Chers pirates libre ! Il semblerait que notre amie Friandise ait perdu sa virginité... En tuant l’un des nôtres… Qu’on le mette en cage avec les autres ! »

Les moussaillons fondèrent alors sur moi pour m’ruer d’coups, en boule par terre, j’sentais des crachats et les coups d’bottes m’torturer la chair et les os. Il en fallut pas moins d’cinq minutes pour perdre conscience.

Ainsi fut le noir complet, jusqu’au réveil... Réveil un peu mouv’menté, j’étais accroché a des chaines qui m’mettait bras en l’air sur l’pont. Les chaines en questions était accrochées au mat, face à c’lui-ci et torse-nu, j’ai vite d’viné qu’les heures qui allaient suivre n’seraient pas plaisante.

Chapitre V – De l’autre côté.

*Ecrase sa clope suivit sur la table, et reprend son récit, jetant un rapide coup d’œil vers Aiedal, lui jetant un carré de viande pour apaiser son appétit, s’enfonçant alors dans une longue concentration*

Bref... J’me r’trouvai suspendu sur ces foutues cordes... Pas un poil d’courage, et la forme d’un mec après passage à tabac, c’tait pas la forme.

L’corps émasculé des coups, donnait à la scène un air wabbit, plus que d’bleu que d’beige si vous voyez c’que j’veux dire.

*Faisant un sourire amusé à cette phrase, puis se renfonce dans une concentration profonde*

Un pirate passa d’vant moi, cligna des yeux, et haussa la voix.

« Aye l’capitaine ! Friandise s’est réveillée ! »

Celui-ci s’approcha, et chuchota à l’oreille.

« J’vais prendre un malin plaisir p’tite fiotte à t’regarder souffrir. »

L’état d’ma vessie n’en fut qu’aggraver, j’respirai d’plus en plus vite, prit d’panique j’essayai d’me débattre.

J’vous fais un rapide point... Y’a une règle dans la pirat’rie... La règle des 10 coups.

Fais tomber quelqu’chose à la mer, tu as 10 coups. Aide un esclave, t’en auras 10 de plus. Trahit la pirat’rie, et t’en aura 10 de plus.

L’calcul était rapide, j’allais prendre cher, et plus encore en ayant tué un membre important d’l’équipage, j’aurai trente coups d’fouets, si c’n’est plus.

La porte du capitaine s’ouvrit, et la blonde pulpeuse sortit, son tatoo venant servir de fouet, elle s’avançait vers moi, tel un mulou qu’on aurait détaché du troupeau et qu’à une seule envie. Vous bouffer et s’servir d’vos os en cure dent. .

C’était assez ironique en soit, il a fallu que j’tue un d’ces hommes pour attirer son attention, y’avais plus d’sourire bêta comme d’vant les cinquante esclaves, mais un rictus d’peur et d’crainte.

C’est alors qu’sans ménagement, la folle aux ch’veux d’blé s’mit à hurler.

« Pirates libre ! Arrêtez vos activités et venez donc saluer le traitre friandise ! Pour trois êtres sans valeur ! Il a tué un des meilleurs hommes sur ce pont… Quand je dis pirates ! Je dis libre ! Que les attractions commencent ! »

Des rires fusèrent de tous les coins du pont... A vrai dire l’jeu d’mot était bien trouvé, elle m’fixait du r’gard, j’étais bien le seul à n’pas être libre.

Au milieu d’quelque chose que je n’contrôlais pas, la nature a r’prit ses droits… C’est alors qu’une belle flaque d’urine est venue réchauffer mes pieds nus.

« Regardez-moi ça pirate ! Friandise semble fondre sous le soleil ! »

Les rires s’agrandirent, à vrai dire c’tait pas l’plus beau jour d’ma vie... Rabaissez comme une fiente, et attaché comme un bouftou au d’ssus du feu, c’était loin d’êt’ la meilleur position.

C’est alors qu’les pirates s’mirent à faire leur chant, un genre de chant qu’vous n’entendrez qu’une seule fois si vous êtes l’concerné… Car il n’annonce rien d’bon.

*Prend une inspiration et s’enfonce dans ses pensées sombre, écrivant le récit funeste*

*Le pont se mit à trembler, marteler par des bottes, chausses et paume de pieds, pirates, tous poing sur le cœur, y compris la diablesse au fouet.

Un homme à la voix grave se mit à chanter d’une mélodie des plus sinistre, les bruits de pas mélangé donnant le rythme, le vent soufflait, alors que les pirates continuait leur pas sénile*

(Lien pour la chanson : https://www.youtube.com/watch?v=gSe7d0t_XKo)
« Le roi et ses pairs
Ont enfermé la reine,
A bord d'un bateau de plomb.
Nous naviguerons, et par ses pouvoirs
Moi et mes frères vogueront. »

Je redressai la tête, le dos courbé alors que les poils s’redressaient au fil des paroles, tremblotant comme un tofu  d’vant cette mélodie sinistre. Autant vous dire qu’c’est c’genre de chanson qui annonce vot’ mort.

*Les pas se faisant plus lourd, le refrain reprenant plus fort , toutes les voix dont celle de la blonde rejoignant la chanson, les échos de cette chanson semblant traverser les mers alors que des cris de panique des bougres se font entendre*


« Yo ho sur l'heure
Hissons nos couleurs.
Hissez haut, l'âme des pirates
Jamais ne mourra.
Yo ho quand sonne l'heure
Hissons nos couleurs.
Hissez haut, l'âme des pirates
Jamais ne mourra. »

*Les pas reviennent en force, le pont tremblant d’avantage, l’homme à la voix grave reprenant seul la mélodie sinistre, tout sérieux, un semblant de vérité dans leurs yeux*

« Il y a les morts il y a les vivants,
D'autre voguent sur les flots
Grâce aux clés de la cage
Il faut payer le diable
Et prier pour le levant
Les morts ne peuvent pas faire voile vers les mystères
Du funeste océan.
Et nous sonne, et soyons forts,
Et rentrons au port. »

*Les pas gardant le rythme, chaque pirates tapant le poing contre leur cœur, les voix mélodieuses chantant tous d’un même ton*

« Yo ho sur l'heure
Hissons nos couleurs.
Hissez haut, l'âme des pirates
Jamais ne mourra.
Yo ho quand sonne l'heure
Hissons nos couleurs.
Hissez haut, l'âme des pirates
Jamais ne mourra. »

L’instinct d’survie prenait l’dessus, tel un animal avant une exécution, j’suppliai, j’tapais du pied et pleurait pour éviter c’châtiment. J’n’étais qu’un gosse parmi d’aut’... Mais gosse ou non, il y avait une dette à payer.

Mes yeux allaient d’un pirate à l’aut’, j’avais beau crié, m’excusé, juré d’vant sram que j’me rachèt’rai, tous étaient de marbre. Bordel rien passait sur ces foutus chiens d’mer. Croyez-moi qu’la situation était pas aux festivités.

J’ai tourné la tête, suivant Nectarinne passé sur mon côté et aller dans mon dos, l’visage neutre…

J’retenais ma respiration, à vrai dire une paffe derrière la tête du père, j’les r’grettait bien. Mais on n’devient un homme que par le vécu, et croyez-moi chers lecteurs, c’est sur’ment l’un des pires moyens d’le dev’nir.

Elle s’exclama alors d’une voix granuleuse, non pas d’regrets, on sentait une sorte d’excitation dans sa voix.

« Pirates libre ! Cet homme a rendu un des nôtres du côté des oubliés ! Mais nous ! Ne l’oublions pas, et rendons justice à Joe ! Une peine de trente coups d’fouets lui sera infligé, ensuite, il ira rejoindre les bougres ! S’il pense que nous ! Pirate libre ! N’avons aucune valeur, alors donnons-lui ce qu’il mérite ! »

Des exclamations d’fureur fusaient ci-et-là, j’me f’sait traiter d’tous les noms. Rabaisser tel un déchet qu’on aurait voulu s’débarrasser. C’est à c’moment qu’j’ai su ma place dans toute c’t’histoire. A présent, je serai contre eux.. Mais cela n’était qu’un détail. le cœur battant à tout và, et l’souffle rapide, c’était un calvaire..

A c’moment même, un bruit de fouet s’fit entendre, il venait d’écarquiller ma peau. Autant vous dire qu’être bruler au fer rouge est comparable, voir plus agréable, le fouet vous déchiquette, il rase vos os et titille vos nerfs.

10 coups d’fouets, puis 20, et 30, j’étais dans les vapes, et rien d’tel qu’un bon seau d’eau n’a pas suffi à m’réveiller.

*Fait un sourire amusé, bien que sarcastique*

En vérité il en fallut trois... La tête dans les choux et l’dos émasculé, on m’porta comme une fiche molle et m’balança avec les bougres, car c’était eux à présent, mes seuls alliés.

L’neigrier possédait trois parties. La partie la plus haute et seule à découverte, c’était l’pont. Là où j’ai été fouetté comme d’la fiente.  La deuxième partie était la salle des canons, salle du stock des boulets et poudre.

Pour finir, tout au bas du bateau, dans la cale, s’trouvait des cases, il n’y avait pas d’cages, juste des cloisons d’bois dur, faisant des pièces ouverte pour y installer des lits d’paille et des gourdes d’eau.

On y voyait à peine, juste grâce à des lanternes d’lucioles accrochés ci-et-là.

C’était plutôt étouffant c’t’endroit, mais bref, j’étais mal au point. Pas un sous en poche, à moitié nu et l’dos en compote, les bougres sont v’nus m’aider et m’ont transporté vers un lit d’paille, pour m’assoupir.

L’aventure qui s’annonçait riche en action avait vite changé... A présent j’étais d’l’aut’ côté du camp, il fallait une solution. C’est alors qu’j’ai appris qu’parfois ce sont les plus petites choses qui font les grands évènements. Mais cette conclusion était encore loin, on s’dirigeait vers une destination inconnue, et beaucoup d’choses allaient encore arrivé.

Les yeux mi- fermés et la respiration faible, un grand homme vêtue d’fiches retenait une p’tite écatte, elle tendait la main vers moi. L’homme en question prit douc’ment sa main et s’accroupie, parlant avec sagesse.

« Non Ennyma... Laisse-le dormir, tu pourras le voir plus tard. »


Dernière édition par Xyhisse le Lun 20 Avr - 16:18, édité 5 fois (Raison : Si vous voulez une suite ! N'hésitez pas à commenter, c'est ce qui donne la motivation ! Merci à tous =D)
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Message par Lashet Lun 20 Avr - 15:44

Haaanw.. dut... mais super écrit encore!
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Message par Albynn Lun 20 Avr - 17:33

Hard!
Mais mais mais y'a une info que j'replace pas dans ce bordel là...
*dubitatif*
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Message par Birth Mar 12 Mai - 10:23

J'ai finis de lire la totale Enny...et c'est cool.

Tu dépeints avec une justesse appréciable cet univers de piraterie. Ce duo formé par Nectarinne et Blow...intéressant ça c'est sur.

Quand on connait un peu le bonhomme on ne peut qu'attendre de découvrir la suite et son parcours...dans tout les cas on attend une suite..Friandise nous appelant
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Message par Albynn Mar 26 Mai - 16:50

*jette le topic en hauteur du fofo*
Suite, bougre de bananagrume!
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Message par Sevelïa Jeu 20 Aoû - 15:13

Chapitre VI – La fin du commencement

Nous n’étions qu’un groupe de chasseur, des p’tits pichons dans la grande marre. Demain serait le jour, le grand jour. Et nous étions prêts. Il est dit qu’le destin fait bien les choses, nous allions très vite le savoir. Une bande de gosse lâché aux milieux des mulous, cher lecteur, si tu lis cela, comprend avant tout que nous n’avons pas eu le choix.

Mais rev’nons à nos bouftous. Loin de tout, les terres vaguaient parmi l’horizon. Personne n’y voyait l’bout, et certains enfermé d’puis des années n’connaissaient déjà plus l’odeur des fleurs au printemps, où les émanations fraiche d’la bière en été.

Bref, j’étais plus l’seul à être perdu parmi c’foutu rafiot.
Allongé dans c’lit, le dos émasculé, une semaine, peut être deux s’en suivirent, impossible de bouger, j’tais pas dans une grande forme. La p’tite aux yeux bleus appor’taient d’l’eau, un vrai cœur sur pattes. Tenté d’la sauver a tisser des liens qui s’agrandissaient d’jour en jour. J’lui apprenait des mots, des lettres, des chiffres, et la douleur elle, disparaissait pendant ces instants d’bonheur.

*Sourit amusé, repensant à ces moment rares*

Elle posait pas mal d’questions sur mon état, c’tait rassurant d’savoir quelqu’un donnait encore d’la valeur à votre vie une fois les chaines aux pieds.

A côté d’elle, son fidèle substitut, l’homme aux habits de fiche, avec le temps, j’ai appris qu’il s’appelait Cachanova, toujours son p’tit sourire malicieux, il avait comme un p’tit accent, mais on l’entendant pas trop encore. Où du moins. Il n’avait pas encore commencé à draguer, et croyez-moi, une fois partie, il vous emm’nait dans les pires plans possible.

*Ricane légèrement, repensant à ce bon ami*

Passons, c’tait pas mal dans cette calle en y r’penant. Un marché s’y était intégrer, et on y vivait.

Il y avait différentes factions :

            Les voleurs, app’lés les mains douces. Ils avaient une technique pour s’déboiter l’poignet et piquer des fruits à travers les grilles qui nous séparait d’la réserve, ils f’saient vivre notre p’tite communauté.

             Ensuite, il y avait les crieurs, leurs noms, les gueule d’ange. C’tait les favoris des naïfs sur l’navire, ils obtenaient des avantages, parfois un peu d’nourriture, voire de l’eau, et surtout des infos. Tout c'qu'y a à savoir, fallait aller vers eux.

            Puis, les brocanteurs, appelés les marrants. C’était un nom sympa pour eux. Pour tout vous expliquer personne n’a d’kamas, mais les objets eux, ont une valeur. Ils étaient ici pour dire quelle était la valeur de tel objet. Alors y’avait souvent des débats pour dire quel objet était échangeable avec tel autre. Bref, un beau bordel, mais c’était amusant d’les voir se battre pour trois caillou et un manche à balai.

*Lâche un petit ricanement, repensant à tout cela, écrivant avec plus de motivation, continuant le récit de cette fameuse aventure*

Et pour finir, j’étais allongé dans c’lit, à réfléchir, encore et encore. La maturité vous rend plus fort, les expériences rendent mature, et c’qui allait suivre donnerait une leçon certaine à ceux qui nous ont pris pour des moins que rien, alors que la p’tite m’épongeait souvent le corps avec son seau d’eau d’mer.

Rien d’mieux qu’une bonne éponge sur le front pour s’rappeler que vous êtes au fond d’une calle à moisir, et surtout au fond du trou.

Plus l’temps passe et plus vous creuser. Plus vous creuser et plus votre heure approche ! Bienv’nu dans la belle vie d’roublard.

*Lâchant un petit rire amusé, bien que sarcastique, lance un bout de viande vers le corbac au plumage blanc*

Deux s’maines s’étaient passés d’puis les coups de fouets. Toute une organisation parmi la calle, les yeux embourbés, et les membres atrophiés, c’tait pas la joie. Jusqu’au moment où un mat’lot cria.

« Capitaine ! Terre à babord ! Terre à Babord ! »

Là une vieille amie vient m’rejoindre, on l’appelle la fougue, fallait agir, m’sortir d’ce bordel. Y’a pas d’solutions aux problèmes sans hommes pour la régler.

J’me suis l’vé. Les trente coups d’fouets m’aidait pas à bien s’tenir mais peu importe. Quand l’instinct appelle le roublard, alors le roublard réagit.

*Vient faire un sourire malicieux, remplie d’orgueil, comme un vieux sportif repensant à cet instant de gloire en caressant son trophée*

Le grand homme vêtue d’fiches vint vers moi, m’prenant par l’épaule pour éviter que j’tombe, alors que la p’tite venant serrer ma main, si fort pour son âge.

Je me raclai la gorge, puis là commença cette vieille histoire chère lecteurs, prêt à parler, et c’est ainsi que le changement commença.
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Message par Albynn Lun 7 Sep - 14:45

"Des p'tits pichons dans une grande mare". Typiquement lmes expressions de Nactarinne, tiens!
Aller aller, il faut raconter l'histoire maintenant! Suspens insoutenable coco!
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Message par Sevelïa Sam 12 Sep - 15:11

Chapitre VII – « Bienvenu chez moi Seniol »

*Pose ses pieds sur la table, venant se griller une clope, ferme les yeux, se remémorant cette longue vie mouvementée, se penchant pour écrire*

Y’m’regardaient tous comme l’étranger du village qu’est v’nu dormir à l’auberge sans en sortir. D’aut’ comme l’enn’mi à abattre, c’tait un jour d’été, d’grandes ambitions dans l’ventre et pas un poil de cervelle, j’voulais faire une révolution.

Mais, la balle n’était pas dans mon camp. Par chance, y’avais la p’tite, la p’tite Ennyma et son père substitut Cachanova.

J’l’ai r’gardé, et il m’a r’gardé, puis j’ai pris la parole, en espérant qu’ils entendent c’que j’ai à dire…

« Pour la plupart d’entre vous, je suis un étranger.

Pour la plupart d’entre vous, je suis l’ennemi à abattre.

Pour la plupart d’entre vous, je suis l’homme qui vous a capturé.

Mais comme tous, ici, dans cette calle, je porte les chaines.

Les chaines qui nous rappellent que nous sommes en lieu hostile.

Que peu importe ce qui se passe, nous reste et resteront ici,

jusqu’à être tué où vendu. »


Le r’gard d’certain étaient surement perdu dans de vieux souv’nirs, surement d’aut’ types comme moi qui croyait en l’espoir, comme l’iop croit en ses coups d’poings pour tout régler.

Pour d’autres, une lueur d’espoir apparaissait, mince certes, mais faut croire qu’j’avais une belle gueule pour qu’un jeunot leur fasse la l’çon. Mais dans aucun d’eux, il n’y avait cette fougue. Cette foutue fougue, j’voulais remuer des mains et pieds pour leur montrer qu’c’était possible.

« Ils disent combattre pour la liberté... Mais nous sommes ici, coincés comme des bouftous dans une prairie entourée de clôture !

Prenez-moi pour l’étranger, l’homme qui a été avec eux pendant ces semaines, mais aujourd’hui, nous sommes tous dans la même misère, tous à moisir au fond d’une cale ! »


Je m’arrêtai pour observer leurs réactions, mais rien, nada, pas un sourire. Après tout, dire de grandes paroles, c’est bien, sans donner de marches à suivre, ça tiens du spectacle.

*Lache un petit rire, repensant à cet instant, tirant sur la clope, crachant la fumée en l’air, fermant les yeux pour se remémorer ces instants*

Alors la plupart s’écartèrent et reprirent leur activité, l’espoir mit en miette, le visage obnubilé, j’observai Cachanova, quant à lui un sourire aux lèvres, alors qu’il me dit.

« Tu devlais faire du théatle Seniol »


Et ainsi, mes espoirs de rébellion étaient réduits à néant, jeune et bien naïf, j’me laissai tomber sur le lit qui sentait encore la vieille sueur. La p’tite m’donna un sourire. Bien la seule à l’faire dans c’moment, mais elle d’vait voir en moi une sorte de héros, sur’ment la seule à croire à mon discours.

Cachanova s’avança vers moi, et me lança un chiffon, toujours l’air orgueilleux

« Avant de faile du spectacle devant un public, gagne d’abold son lespect... Fliandise »

J’aurai bien voulu m’lever et lui en foutre une, mais le poilu n’avait pas tord, de plus, mon dos n’était toujours pas remis des trente coups de fouet.

Deux heures passèrent, le dos en miette, la fougue toujours présente. J’aurai bien voulu croire à un miracle pour mon état d’santé, mais c’bon vieux Cachanova avait toujours raison, j’devais gagner leur respect, avant d’mener des hommes.

« Lancer les amarres ! »
Qui disait l’matelot.

Nous étions arrivés sur la terre ferme, ici et là, on r’gardait tant bien qu’mal où nous étions arrivés. L’air était âcre, assez sec, au point qu’certains s’mettait un chiffon autour de la bouche et du nez.

L’homme vêtue d’fiche m’tapota l’épaule, lâchant un petit souffle de douleur, j’lançai mon r’gard fougue vers lui.

« Bienvenu chez moi Seniol, bienvenu au Phale Ouest !»

Par les quelques trous non réparés causés par la Bataille des Sangs Perdus, un paysage qu’j’avais jamais vu, à la fois magnifique et hostile, accueillant et d’ang’reux. Bref chers lecteurs, nous sommes arrivés dans le pays qui m’a façonné, telle que j’suis aujourd’hui.

*Lâche un bref souffle amusé, écrasant sa clope contre la table, celle-ci déjà bien cernée*

D’grandes prairies à la fois verdoyante et désertiques, des montagnes d’une pierre orangé et ternit par le sable surplombent ces immenses vallées sans frontières, ici et  là, quelques villages, tout paraissait si vide que l’endroit en devenait déserté. Un phare surplombait la vallée, sur un grand rocher, des albatroces avaient pris l’contrôle de cette grande tour au feu brulant. Très peu d’arbres, mais chose qui m’a sauté à l’œil, de p’tits signes de fumée, à peine visible volait au ciel ses couleurs argentées.

Les amarres lancés et attachés, les hommes contrair’ment aux aut’ escales portaient leurs armes en main. On voyait une forme d’euphémisme dans l’regard. Personne n’disait rien, mais tout l’monde pensait bien qu’quelque chose s’préparait. Après nous avoir fait sortir et sentir l’accueil brulant d’un soleil de plomb. Ils nous mirent dans des maisons d’paille, faites pour le bétail d’base.

Le soir arriva très vite, des feux d’camps installés ici et là permettait aux hommes de s’réchauffer, autant les journées étaient brulantes qu’les nuits glaciale, il est clair qu’nous étions sur une tout autre terre. C’tait du jamais vu pour un fils de tavernier. Et encore moins pour friandise.

*Lâche un petit ricanement, repensant à ce fameux moment, puis souffle légèrement, donnant un carré de viande à Aiedal*

La température a été glaciale cette nuit-là, quelques gouttes d’eau perlaient sur les végétaux qui survivaient au climat aride de cette terre.

Le matin qui suivit, la brume envahissait les eaux profondes de l’océan qui nous entourait. La température était fraiche, nous étions toujours dans c’cabanon à bestiau.  

La p’tite Ennyma avait mal supporté la nuit, p’tite et sans couvertures, pas étonnant qu’elle eut d’la fièvre

J’la tenais, l’espoir en miette, nous étions r’partit pour un autre voyage, le temps que les matelots prennent un peu d’repos.

Entre deux ricann’ments d’pirate et une partie d’dé, un long cri s’fit entendre au loin, puis des roulements d’tambour, ceux-ci semblaient s’r’approcher d’plus en plus, suivit d’une terre qui sautillait sous nos corps agglutiner dans cette baraque.

Perdu, je tenais la p’tite dans mes bras, Cachanova me chuchota à l’oreille :

« Laken’Hado, n’oublie jamais ce nom, il est mon oncle. »

J’lança un sourire vers Cachanova, c’bon vieux ecaflip orgeuilleux nous avait sauvé la mise, j’regardai les pirates agglutinés, alors pour profiter d’la situation, j’leur lançait des p’tits coucous, ici et là.. Quitte à gagner d’avance, autant montrer qu’on est content.

*Lâche un petit ricanement, s’disant qu’il était vraiment idiot, où peut être l’est-il encore*


Les pirates s’agglutinaient, formaient une sorte de rang bien fébrile comparé à l’immense armée qui faisait trembler la terre, alors j’chantais aux louanges d’l’ecaflip, avant qui m’suive dans cette sornette dédié à la gloire des bouftous et la bonne fertilitée des boufettes

De loin on entendait « Raken’Hado », les cris d’guerriers unit d’une seule voix nous f’sait trembler comme des feuilles. Après tout nous étions encore des gosses et déjà les chaines aux pieds, mais jamais je n’avais vu de guerriers. De véritables guerriers, c’qui nous empêchait pas d’chanter, mais à moindre voix.

Les cris s’rapprochairent d’plus en plus, un p’loton d’une centaine de pirates était là, près d’la tente, en quatre segments distinct, plus prêt à prendre la fuite qu’à s’battre.

*Lâche un sourire orgueilleux alors qu’il redresse sur la table, continuant à écrire*

Ma bouche s’arrêtait d’chanter, mes poumons s’arrêtairent d’respirer d’vant la scène.

Le temps s’arrêta, tout semblait au ralenti, un léger vent à l’odeur de bête et d’sueur montait à mes narines, un homme montait une créature immense, d’un cuir marron à bosse poilue et munit d’ longues cornes, levant sa main, armé d’un Tom’Hahawk. Une arme de poings, comme une hache, mais fait pour la guerre.

Cet homme avait la peau orangée, vêtue d’peau de bêtes, et tatouages tribales, son arme se plantait dans le corps du pirate, alors qu’la corne de la créature déchiqu’tait peau, chair et os sur son passage.

C’moment j’loublierai jamais, tout comme les premières leçon du vieux pères et d’ces chopes à deux kamas.

Le temps, comme par ordre d’Xelor r’vint à son ordre normal, des cris étouffés s’faisaient entendre, bien qu’ils ne durent que quelques secondes, du sang s’écoulait dans une flaque entre les battants de la tente. La petite s’mit à pleurer, naturel pour une gosse.

Tirer une balle dans l’front d’un moche c’est bien, mais là on v’nait d’assister à un massacre, l’temps d’la bataille a durer quelques s’condes, et les créatures ont tout écrasés, sans compter les hommes orangés finissant l’boulot.

Quelques cris s’faisaient encore entendre, sur’ment des pirates trop idiot pour prendre la fuite.

Nous restâmes agglutinés, comme des gosses perdus au milieu d’la grande vallée, la peur dans les tripes, j’peux vous dire que j’en m’nais pas large.

Un homme à peau d’bête baissa la tête, des gouttes de sang perlait sur son visage, j’cachais les yeux d’la p’tite.

J’le r’gardait, finissant la chansonette, entre choqué et émerveillé…

« Et c’est ainsi qu’la boufette mit l’bas ~ »


Cachanova se leva, et s’avança vers l’homme, cont’nant une certaine distance.

« Je me nomme Cachanova, et Laken’Hado est mon oncle. La petite écatte a besoin de soins, et nous autles sont esclaves de l’homme blanc. Si vous pouvez nous soltil de là, nous avons tous deux blas et deux jambes. L’on peut aider. »


L’homme vêtue de peau laissa Cachanova passer, puis nous sortîmes un par un, nos chaines furent coupés. L’esturgeon rouge avait disparu, nous laissant derrière lui. Cachanova remerciait les siens dans des accolades, le reste des pirates étaient empilés sur le sol.

*Lache un petit rire, repensant à cette scène mythique*

Sortant d’ma p’tite taverne, j’avais entendu parler d’bataille que dans les livres, le dos m’faisait mal.. Et par bon acceuil qui s’respecte, j’vomis l’reste de mes tripes, sur les chausses d’un d’nos sauveurs avant d’tomber dans les pom’s, devant la scène des pirates agglutinés.

A présent l’navire était loin, et c’bon vieil ecaflip nous avait sauvé la mise. Personne ne savait c’qui nous attendait, mais ce qui est sur chers lecteurs. C’est que bientôt, j’serai un homme.
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Message par Sevelïa Dim 20 Sep - 22:09

Chapitre VIII – Le Sal’Houne

Avançons dans l’temps chers lecteurs, et rien d’mieux qu’un bon vieux topo pour vous rabibocher la mémoire.

Quelques mois étaient passées d’puis l’sauv’tage des hommes bêtes, en les côtoyant, nous apprîmes, qu’ils étaient civilisés et qu’malgré qu’on était libéré d’ce foutu rafiot, les problèmes n’était pas effacés pour autant.

L’far Ouest, est avant tout une île, une immense comparable à deux nations misent côte à côte. Elle était séparée en quatre parties, Nord-Ouest, Nord-Est, Sud-Ouest, et Sud-Est.


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A c’t’époque, dans l’ouest, il y avait un conseil.

A la différence des nations, aucun gouverneur, ni roi, mais plusieurs tribus, il y avait des conseils. L’île était grande, et nombreux étaient ses habitants, si nombreux qu’il y avait en tout quatre village dispatchés sur l’île, chacun comptant environ 5000 habitants.

Les conseils au nombre de deux par an, avaient lieu au début de chaque été et hiver. Chaque conseil était organisé d’la même façon. Sur le p’tit dessin que j’vous ai fait vous pouvez voir différentes habitations, spécial’ment faites pour un métier.

Chaque branche était appelé tribu, au nombre de Sept, et les Sept étaient dispatchés sur les quat’ villages.

La tribu des Chaud’Pöts, aussi nommée, tribu de la guerre, car c’était dans la fond’rie que les armes étaient créées, mais aussi toute pièce d’metal.

La tribu des Pö’Tiers, elle était aussi nommée, tribu des belle-main, car ils avaient toujours les mains propres, de plus il créait tout c’qui est relatif à un récipient. Des jouets pour les enfants aussi.

La tribu du Mart’Hö, les charpentiers, aussi appelé la tribu Grö’Bras, en raison d’leur métier physique, ils étaient en charge de maint’nir les murailles, fossés, et bâtisse du village.

La tribu du Hö’Céleste, tribu des prêtres et des soigneurs, appelé aussi mains douces, pour leur soin, et pour leur massage, ils sont professeurs, ce sont les intellectuels de l’île.

La Tribu des Envel’Höpeurs, aussi appelé les Âmes Fortes, ils gardaient les cave d’Amphores, les fameux pots de la tribu des mains propres, et embaumait les morts.

La Tribu des Chö, les boulangers et cuisinier, aussi appelés les gentils, car quand il vous appréciait, vous aviez l’droit à une deuxième assiette, ils s’occupaient aussi du grenier, et rejoignaient la tribu des Khö à la saison d’la moisson.

Pour finir, la Tribu des Khö, cette tribu est spéciale, puisqu’elle est l’armée même des villages, les Khö sont appelés ainsi par rapport à leur tambour, et leur cri de guerre. La guerre est très peu faites sur l’île, ils sont donc aussi berger, et paysan de l’île.

Raken’Hado, lui était l’chef des Khö, pour vous faire la p’tite histoire et la compréhension du récit.

Et c’est ainsi que se passait les conseils, avec chaque chef, de ces sept tribu. Mais rev’nons à nos bouftous.

Not’ village avait pour nom Sal’Houne, en gloire à un héros mort sur le champ d’bataille, ‘fin bref, j’vous passe les détails.

L’topo fini, rev’nons à notre histoire, quelques mois étaient donc passés, on nous avait casé ici et là sur l’île, dans différents village. Et en fonction d’nos capacités, quelques paires de bras en plus n’étaient pas vraiment d’refus.

J’tais un roublard, et donc on m’a foutu en forgeron, quoi d’mieux qu’un bon marteau et une forge pour vite oublier les tracas avec la blondasse belle mais bête.

La p’tite, Ennyma, avait été envoyé à l’école, et l’beau parleur, Cachanova était dev’nu cuisto, l’destin a voulu qu’nous deux soyons voisin, autant vous dire qu’les problèmes de voisinage étaient présent.

*Lâche un sourire amusé, posant ses bottes sur la table, continuant son récit*

L’village comptait à tout cassé 5 000 habitants, chacun y avait sa place et chacun dépendait d’un chef.

La liberté était à nos pieds, et on la croquait à pleine dents, nous avons vécu ainsi plusieurs années, chaque jours qui passaient m’perfectionnait sur l’art de la forge, et des armes qui plus est.

Et ainsi chers lecteurs, je vais commencer le récit sur les plus longs moments de prospérité, et où les problèmes étaient encore loin.
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Message par Albynn Dim 20 Sep - 23:29

Sal'Houne XD
Je note, pas mal du tout, vieux!

Problèmes de voisinages? Du genre, trop de bruits tard dans la nuit? Very Happy
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Message par Sevelïa Lun 21 Sep - 2:06

C'est que le début Albynn, mets toi dans l'ambiance de l'ouest, car les meilleurs moments arrivent ! Very Happy
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Message par Sevelïa Lun 21 Sep - 2:12

Chapitre IX – Le baiser Glorieux

« Chting ! Chting »

C’est l’bruit du marteau contre l’enclume, mais aussi des cloches du Sal’Houne. Le signe qu’c’est la fin du travail.

Pendant ces nombreux mois pour chasser l’ennui, j’avais appris à faire d’l’harmonica lié à une guitare ach’tée à d’vieux commerçants, Cacha’ et moi, chaque soir c’tait l’même pari. Qui allait remporter l’plus de baiser sur la joue à la taverne.

*Lâche un ricanement, repensant aux meilleurs moments*

Pour remporter c’pari, trois choses obligatoires... Une bonne dose de Ko’Gnak, quat’ où cinq filles à inviter... Et d’bonnes paires de bottes !

Dix sonn’ments d’cloche, les rues du Sal’Houne sont combles, notamment celle de la rue d’la soif. Et il était temps d’lancer les festivités.

Ainsi sur l’pied d’guerre, j’lançais l’pari, si vous lisez ces textes chers lecteurs, bienv’nue au Phare Ouest, dans le Sal’Houne !

Cachanova m’chipa l’dé des mains :

- « Tu n’as pas belle mine Seniol, et je suis Ecaflip, mon poil est soyeux, et je clois que j’ai devant moi un peldant… ~ »

Alors Cachanova tira son dé pour tomber sur 4.

- « Quatles belle demoiselle qui demande le plince chalment, HA HA ! Tente de faile mieux ! »

- « Tu n’es même pas foutu de bien te saper amigo, ce n’est pas des filles qu’il te faut, mais une bonne mère pour t’habiller ! »

La langue dans l’coin d’la bouche, et un bon lancé dans l’poignet, voici qu’à mon tour j’étais tombé sur quatres.

- « Je vais t’éclaser Fliandise.. »

- « Et elles viendront toute pour le sucre mon poilu ! Prépare ton violon ! »

La taverne débordait d’client, alors qu’le tavernier lançait les paris, la monnaie d’là-bas n’était pas l’kamas, mais des coquillages, ainsi on entendait gueuler 7 coquillages, là-bas 15, les salles étaient remplis, et la gloire nous attendait !

Tapant tous deux ensemble des bottes, DEBOUT, sur la table, dérangeant les chopes alors qu’le tavernier est aux anges, des clients venant s’assoir pour voir c’fameux défi. Et nous deux,

Cachanova et moi, pour remporter quatre baisers langoureux sur une joue. Plus d’place dans la taverne, les enfants s’ruaient pour nous voir des minces fenêtres, alors qu’les vieillards s’asseyaient sur deux trois marches pour voir la jeunesse s’défier !

Un homme leva sa chope, et cria un « Yihhh !! Aaahh !!! » (Musique faites par les deux personnages : https://www.youtube.com/watch?v=3ZfjSKiqAtE ) L’homme rigolait, charrier par ses potes, l’combat étant lancé, et nous étions les deux combattants !

Ainsi il dev’nait la starlette qui lança la musique endiablée, dansant tout deux sur une table, où les chopes se dérangeait et les filles tournait d’l’œil pour voir c’combat d’orgeuil !
Les mélodies d’la guitare et du violon s’enchaînaient accompagné d’l’harmonica, puis retour d’un violon endiablé, si bien joué qu’il joue pour deux !

J’prends l’avantage, premier souffle d’harmonica, lançant une mélodie alors qu’des rires s’font entendre. Du fond de la salle, les paris sont montés à plus de 100 coquillages !

Mais il ne se laisse pas faire le bougre, jouant non pas avec une tige, il en joue avec deux, m’piquant la place, lui laissant deux trois notes, j’contre-attaque pour rev’nir avec l’harmonica, profitant d’le couper pour lancer un solo de guitare.

Les tappements de bottes reprennent, un point pour moi, puis un autre se lève et cri un « Yiihh !!! Aaaahh !!! ». Des acclamations s’font entendre alors que d’autres s’effondrent ayant perdu l’premier pari, et voilà qu’c’est r’parti, 10-20 ! 50 coquillages dans l’lot !

Cette fois-ci, Cachanova prend l’ascendant, enchainant directement sur un solo de violon, il emmène avec lui une partie de la foule, le défi n’en est qu’à la moitié, alors que deux femmes étaient de mon côté, pour deux baisers, lui en avait trois.

L’match était rude, mais abandonné n’est pas la solution, alors j’viens lui marcher sur le bout de sa botte, profitant d’une fausse note pour reprendre à la guitare alors que des rires fusent dans la taverne !

Et hop, une troisième femme ! Un moment d’inattention alors qu’il vient de me piquer la mélodie, j’souriais vers lui, il avait été malin, et v’là qu’il gagna l’deuxième match, un cri de folie se faisait entendre alors qu’un homme v’nait de gagner un salaire en l’espace d’une minute !

Les tapp’ments d’bottes reviennent, quelques gouttes de sueur, deux trois respirations, et un combat d’regard dans cette pause.
Le défi en est à son paroxysme, et les paris sont plus que flamboyant, l’tavernier se leva en criant qu’il paye la tournée, après un grand « Yiiihh !! Aaahhh !! »

Nous revoilà dans la flamme, une dernière fille, le premier qui la ramène à gagner !

Le rythme devenu presque insout’nable dans la salle, les gens dansaient et riait, d’autres était littéralement en transe… Où trop saoul qu’ils ne pouvaient à peine l’ver la main !

Ainsi une fille se rapprocha, son regard ambré hypnotisant, avec un visage rayonnant de bonheur, cachanova aussi l’avait r’marqué,  un d’nous allait la remporter, alors nous enchainions les solos ne s’rait-ce que d’quelques secondes, là les défis devinrent insurmontables, plus d’mille coquillage sur chacun d’nous ! Dix mois d’salaire !

On emportait à présent avec nous, six filles, l’tavernier, l’homme saoul à la main l’vée, la sram aux yeux d’or et tous ceux qui ont parié si cher !

Ainsi nous nous prirent la place d’chacun d’autres pour r’garder les prétendantes, ici et là, il y avait bien plus de quatres filles, peut être sept ou huit d’chaque côtés, mais mon envie balançant vers cette sram qui nous r’gardait de loin avec son r’gard d’or !

Ensuite nous nous mires face à face, enchainant la mélodie, et pour finir ensemble, finissant le tout en tapant du pied, et l’ver les bras, cherchant qui est l’gagnant, c’était au tavernier d’choisir qui d’vait nous séparer... La fille aux yeux d’or était partit, mais pour l’instant, il fallait nous départager d’ce combat ! C’est alors qu’il posa une bouteille sur le comptoir, les acclamations se turent toute d’un coup, l’tavernier v’nait d’lancer l’dernier jugement.

La bouteille tournait encore et encore, pendant qu’on r’gardait qui allait remporter ces quatres fameux baisers, les mains crispés alors qu’on s’tenait épaule, l’un contre l’autre, un grand sourire fougueux aux lèvres.

Les hommes se rongeait les ongles, et les femmes r’gardaient leur mari avec un air d’assassin, d’manière à dire qu’elles n’veulent pas manger qu’du pain dans l’mois qui vient.

*Se redresse et lâche un ricanement, reprenant le défi avec un grand sourire*

Dans tout ce silence strident, une petite rotation de verre s’fait entendre, alors qu’tout doucement la bouteille s’arrête sur l’ivrogne à la main l’vée..

On s’regardaient, puis prirent une grande respiration, dans un profond respect d’compétition un homme l’leva, et lui tapota la tête.

L’ivrogne leva la tête, la goutte au coin d’la bouche, et dit ces mots.. Qui résonnent encore dans ma tête…

*Lache un grand ricannement, alors qu’il repense à ce vieil évènement, toujours épique*

« J-Je.. Je déclare.. ! » *L’homme arrivait à peine à parler, balbutant sur les mots*

« Que.. ch’est… Le poilu…. » *Des hommes levèrent les bras, alors que des bruits d’claque s’firent entendre au beau millieu d’la salle, des femmes allaient manger du pain apparement*

« Au bandeau qui a.. Gagné… ! » *L’ivrogne tomba alors en arrière avec son tabouret, lançant une acclamation digne d’un iop devant une feuille de math*

« Yiihh Haaaa !!!!! » On lançait des acclamations, les hommes venaient s’ruer sur les coquillages en grande pile, tous avaient gagner, et l’tavernier n’en pouvait plus d’rire contre son comptoir, nous dansions côte à côte, recevant not’ dose d’bisou pour la soirée !

Enchainant les rire et les pleurs ! Nos joues en dev’naient gonflées tellement nous étions rouge !

La compétition n’était pas finie, car elle reprendrait demain… A 10 heures pétante !
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Message par Albynn Lun 21 Sep - 8:25

Waw, c'est marrant ça comme type de pari! On reconnait bien ton style, le type de jeu avec Etreka! ^^
A la fois épique, mais de la vie classique.

Et la musique est bonne!
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