Uchronia : False King
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Uchronia : False King
Note de l'auteur : Bon me voila a de nouveaux affichés mes travaux sur un site ^^. Il y eut une époque ou j'écrivais des nouvelles sur des sites de Fanfictions...mais le manque de temps me forçat à arrêter. En octobre, suite à un élan de motivation, j'ai écrit un nouveaux récit. Cela m'a redonné la passion de l'écriture et je tente depuis d'écrire de nouvelles histoires. Voici donc cette nouvelle, j'espère qu'elle vous plaira ^^.
Birth"
Uchronie :Récit basé sur la réécriture de l'histoire et qui permet d'imaginer le monde si un évènement passé avait eu une autre issue
La ville était éclairée, la lueur des flammes envahissant peu à peu les différentes habitations venait percer l’obscurité de la nuit. Les hurlements des hommes se mêlaient aux fracas des armes, des cadavres jonchaient les rues tandis que les vivants luttaient pour ne pas finir ainsi. Les amis d’hier tentaient aujourd’hui de se tuer, défendant leurs convictions. Une ville entière plongée dans une bataille sanglante tandis que la nation implosait. Les conflits s’étalaient de régions en régions, on se battait pour se défendre ou pour convaincre. Cette bataille avait un enjeu considérable, le vainqueur aurait raison. Amakna était pourtant une nation réputée pour être pacifique, mais devant un idéal tentant de se réaliser les gens changeaient et la mort régnait. Tout ce sang, toutes ces larmes…causés par un seul homme. Comment avait-on pu en arriver la...
J’ignore toujours comment la situation a pu dégénérer aussi vite. A l’époque tout n’étais pas parfait certes, mais nous vivions des jours heureux dans une nation qui n’étais pas encore au bord l’implosion. La situation avait commencée à dégénérer après ce qui c’était passé sur Wabbit Island…cette nuit ou on avait du prendre ce choix…
Si je vous raconte aujourd’hui cette histoire, c’est pour vous raconter la chute du faux roi. Je ne suis pas la pour dire qui avait raison et qui avait tord, ca seul l’Histoire nous le dira. Je ne suis la que pour vous raconter comment cette période sombre c’est terminée, et vous expliquer les raisons qui l’avait fait commencer. Cette histoire n’est pas la mienne, mais la notre. Celle de notre groupe qui c’est déchiré, et a finis par causés toutes ces atrocités. J’ai perdus tant d’amis ce jour là…tant de personne qui comptait pour moi. Je ne peux m’empêcher de penser que tout a commencé par ma faute...et encore aujourd’hui je suis persuadée que j’aurais pu faire quelque chose pour que nous ne connaissions pas cette fin…
Je courais cette nuit là, évitant les zones de combats. Dans cette nation devenue le théâtre de luttes incessantes il n’était guère facile de se balader sas combattre. Si je n’avais pas eu le choix j’aurais sans hésitation combattue tous ceux se dressant sur ma route, mais ma mission était déjà assez dure pour ne pas avoir à affronter des adversaires supplémentaires. Esquivant les hommes s’entretuant je me dirigeais vers le Quartier Général. Il était la bas…celui qui avait causé toutes ces atrocités. Celui qui avait délibérément plongé la nation dans cet enfer. Je me devais de l’arrêter, pour la nation et pour moi-même.
Mon arc était sanglé dans mon dos, et mon visage était dissimulé par la capuche de mon long manteau noir. Mon but n’était pas de me faire remarquer, il valait mieux que le peuple ignore que j’étais ici. Le dénouement de cette mission pouvait changer tellement de choses…tout pouvait s’arranger ou bien empirer. J’étais connue à Amakna, et si j’avais été reconnue ma mission aurait été compromise. Cela faisait déjà quelques jours que j’avais pris la tête du mouvement de résistance, essentiellement composée de membre de Get Free.
Après avoir traversé toutes la ville, j’arrivai à la taverne du Feubuk. Je ne pus m’empêcher de m’arrêter devant. L’édifice était encore intact, comme pour me rappeler tout les moments heureux que j’avais passé en leurs compagnies pendant ces quelques temps. Mais c’était avant le drame, avant la folie…avant son départ.
Un homme sorti en trombe de la taverne, une torche a la main, il hurlât des insultes et envoya sa torche sur le toit du bâtiment. Les flammes commencèrent à lécher rapidement l’édifice, brulant ce lieu emplis de souvenirs. Cette image s’imposa à moi comme un symbole, me redonnant du courage. L’époque que j’affectionnais tant était désormais révolue, et pour le bien de la nation je me devais d’accomplir ma mission.
Je repris donc ma course et parvint rapidement aux portes du QG. Les statues des anciens gouverneurs gardaient l’entrée de ce lieu, défiant quiconque voulait attaquer Amakna. Mais même ces statues n’avaient pu empêcher le mal de s’insinuer au pouvoir…c’était donc a moi de ramener la paix a Amakna.
Je me retournai une dernière fois, regardant les flammes détruire ce que j’avais toujours tenté de protéger. J’étais décidée, je devais arrêter le faux roi coute que coute.
Je montait les marches me menant a la place centrale du QG. Hiboss le hibou de notre nation gisait la sur le sol, mort. Ca avait une des premières actions de ce roi maudit, déclarant que les règles devaient être abolies il avait assassiné froidement l’archiviste de notre nation, nous privant ainsi de toutes les lois inscrites depuis des décennies. Je passais devant le corps de cet animal que j’avais toujours respecté, sa mort avait été injuste et les conséquences de cet acte avait été terribles…
Une guerre civile s’était enclenchée, les anarchistes se dressant contre ceux qui soutenaient l’ordre établit. Il en avait résulté ce conflits causant tant de mort, me poussant a effectuer la mission de cette soirée. Le trône d’Amakna n’était plus très loin, mais une véritable armée de garde me barrait le passage. En me voyant ils sortirent tous leurs armes, prêt a tout pour empêcher mon avancée. J’aurais aimée avoir une approche plus discrète, mais le seul moyen d’accéder au trône était de défaire ces hommes. Alors que je m’apprêtait a sortir mon arc, sa voix retentit. :
« Laissez la passer »
Cette simple phrase suffit…les gardes se séparèrent en deux groupes créant ainsi un passage vers le trône. Je m’approchais lentement et enfin je le vis. Il était la, assis sur son trône me regardant avec un visage inexpressif. Ses longs cheveux blonds étaient attachés en une sorte de queue de cheval derrière sa tête, il était torse nu affichant ainsi ses nombreuses cicatrices. La couronne d’Amakna était posée a ses pieds, et la cape royale était simplement posée sur ses épaules. Il avait tant changé, tant physiquement que mentalement. On pouvait lire la fatigue sur ses yeux, et il avait maigris. Je voulus hurler son nom de rage, face a tout ce qu’il avait déclenché, mais je ne pus que le murmurer.
« Birth… »
Il me regarda longuement, plongé dans ses souvenirs. Des souvenirs…voila dans quoi vivait désormais celui que je considérais avant comme un ami. Il s’exprima d’une voix posée :
« Tyra Hawk. »
J’enlevais ma capuche, laissant apparaitre mes cheveux oranges que j’avais coupés court pour les besoin de cette mission. Il poursuivit :
« Que vient faire l’ancien gouverneur d’Amakna en ce lieu ? Veux-tu discuter de la gestion de ce pays ? »
« La gestion ? » Hurlais-je. « De quelle gestion tu parles Birth ? Tu es en train de causer un massacre. Je t’en prie arrête cette folie !
-Arrêter ? Mais pourquoi ? Je suis en train de libérer mon peuple des lois contraignant ses libertés. On me prend pour un dictateur, mais je ne suis qu’un libérateur. »
A la fin de mon mandat de gouverneur, Birth avait été élu. Il nous avait promis tant de choses bien…tant d’espoirs…pour au final plonger la nation dans l’enfer qui était le sien. Une révolution, voila ce qu’il avait amené à Amakna. Il recréait les révoltes de Brakmar…mais cette fois ci il n’y aurait pas de vainqueurs. On serait tous perdant au final.
Comprenant qu’il ne changerait pas, je saisis mon arc. L’idée de le tuer m’écœurait, mais je n’avais pas le choix. Rien ne pouvait le raisonner depuis les évènements s’étant déroulés deux ans auparavant, je m’en étais douté avant d’aller à sa rencontre…
« Tu es venue pour me tuer n’est-ce pas ? » Déclara-t-il.
« Non ! Je voulais te raisonner Birth ! Je ne veux pas te tuer, je ne le fais pas par envie mais par obligation. Malgré toute l’affection que je te porte tu ne me laisse pas le choix…la vie de milliers de personnes est en jeu, et je suis la seule à pouvoir t’arrêter. »
Ne voulant pas l’entendre répondre, je bandais mon arc. Il m’aurait fais hésiter…et je devais être forte. Je relâchais la corde, et une flèche violette fila vers son cœur. Elle se brisa contre un bouclier argenté. Un homme venait de se dresser devant Birth pour le protéger. L’homme était grand, il portait une armure en argent recouvrant tout son corps. Un heaume intégral masquait son visage, des fentes avaient été aménagées pour laisser ses cheveux s’échappés de ce casque…de longs cheveux roses. Je regardai ce chevalier…je voulais prononcer son noms. Il avait été le premier à se dresser contre Birth, et avait perdu. Le faux roi avait fais de ce grand guerrier son pantin. Le fiers Ihephe était devenu une machine à tuer sans émotions.
Il avança lentement vers moi…tenant son bouclier dans une main et une grande épée dans l’autre. Je décochais presque immédiatement une autre flèche, visant l’une des fentes de son heaume. Il parât le tir avec son épée et fonça sur moi. Je tentai une roulade, mais je ne fus pas assez rapide. Il me percuta violemment. Je fus propulsé sur quelques mètres avant de percuter un pilier. La douleur me coupa la respiration, et sous le choc je lâchai mon arme. Ma vision se troubla et je vis mon ancien compagnon d’arme se rapprocher lentement de moi pour me donner le coup de grâce. Une flèche le traversa soudain et il fut ralentit. Une voix féminine s’élevât derrière moi :
« Ihephe…tu es quelqu’un que j’apprécie…mais si tu touches à Tyra je devrais te tuer. »
Je me retournai lentement, pour voir celle que j’aimais. Elle était revenue…Shiki était enfin revenue vers moi. Elle avait changée. Ses cheveux bleus avaient poussés, ils lui arrivaient désormais dans le bas du dos et un ruban les regroupait à leur extrémité. Son corps était recouvert de bandages, et diverses plaques bleu clair protégeaient ses jambes, ses bras et sa poitrine. Elle tenait un arc en fer, ressemblant aux aiguilles d’une horloge. Elle visait Ihephe, une flèche blanche maintenue dans sa main. Je parvins à murmurer :
« Tu es revenue…Shiki… »
Elle afficha un sourire et déclara :
« Désolé d’avoir été si longue, j’avais des affaires personnelles à régler. »
Ihephe avait retrouvé sa mobilité normale et il fonçait sur nous. Shiki relâcha sa flèche et ralentit une nouvelle fois le guerrier. Elle était devenue encore plus forte, en la revoyant tous ce que j’aimais chez elle me revenait en tête. Sa gentillesse, sa détermination…tant de chose qui me plaisait. Elle me cria :
« Tyra ! Mes flèches ne peuvent le tuer, il faut que tu le finisses… »
J’ai dut faire une expression terrible ce jour-là…ca recommençait. On me demandait à nouveau de finir quelqu’un. Mais cela faisait longtemps que Ihephe n’était plus maitre de ses actes…en un sens je le libérais. Je bandais une nouvelle fois mon arc, faisait apparaitre une flèche fine, et visait encore l’une des fentes. Je lâchai la corde et la flèche fila vers Ihephe, elle s’engouffra dans la fente et pénétra le heaume. Elle ne ressortie pas de l’autre côté, et le guerrier s’effondra. Du sang coulait des orifices de son casque,…Ihephe était bel et bien mort. Je me rappelai alors ces discutions que nous avions ensembles à propos des relations, moi lui expliquant mes doutes sur le fait de pouvoir rendre Shiki heureuse et lui me rassurant. Il ne méritait pas de mourir ainsi. La vue de Ihephe étalé sur le sol sembla générer un vent de crainte parmi les gardes, certains devinrent nerveux et d’autres essayèrent de s’enfuir. Birth regarda ses soldats se désorganiser peu à peu, toujours impassible. Puis il disparut. Je n’ai pas rêvé ce jour-là, il a bel et bien disparut du trône pour réapparaitre à côté de nous, tandis que tous les gardes s’effondraient sans vie. Cet homme qui auparavant aurait tout fait pour protéger ses hommes, venait de les abattre froidement. Il n’avait plus aucune considération pour sa nation…et plus aucune considération pour la vie humaine. Le Birth que je connaissais avait bel et bien disparut. Je le regardai un moment, dans son attaque il avait perdu sa cape et sa maigreur devenait plus flagrante. Je lui hurlai :
« Pourquoi les avoir tués, tu n’as donc plus aucun respect pour tes hommes ? »
Il me regarda avec son visage fatigué, et déclara haut et fort :
« Ils obéissaient à la peur, et obéir à quelque chose est la première étape vers la privation de la liberté. En les tuant je les ai en quelques sorte libérés…
-Et Ihephe ? » Hurla Shiki, « Il était libre lui ?
-Il ne l’était peut-être pas mentalement, mais physiquement il bougeait comme il le voulait…. »
Je compris alors que j’avais définitivement perdu mon ami, et que le tuer restait la seule option valable. Je hurlais :
« Tu es devenu complétement fou Birth !
-Evidemment que je suis fou ! Elle est morte Tyra ! Ma seule raison de vivre est morte, et tu l’as tuée ! »
Ces mots me transpercèrent le cœur…comme si j’ignorais ma responsabilité dans sa mort. Je revoyais encore son sourire, et ses façons qu’elle avait de nous aider quand nous n’allions pas bien… Oui bien sûr qu’elle me manquait mais je n’avais pas eu le choix. Et nous avions été trois à prendre la décision de la tuer.
Les accusations de Birth m’avaient choqué et je m’étais immobilisé un instant. Il s’était alors jeté sur moi et m’avais frappé violemment au niveau du ventre. La violence du coup m’éjecta hors du sol et j’atterris quelques mètres plus loin, j’avais la respiration coupée et un gout de sang dans ma bouche. Shiki hurlât et tira une de ses flèches ralentissant sur le faux roi. Un cercle blanc apparut au pied de Birth et un second se matérialisa sous moi. Je compris immédiatement ce qu’il allait faire, et avant que je ne puisse m’écarter il échangea sa position avec moi. La flèche de Shiki me traversa et je sentis mon corps entier se ralentir. Mon cœur battait plus lentement et mes mouvements étaient comme alourdis. Shiki affichait un air de surprise, et quand elle se ressaisit il était trop tard. Les tatouages de Birth s’étaient séparés de son corps et une sorte de liane sombre vint entourer le cou de celle que j’aimais. Il rétracta sa liane et Shiki fut attirer vers lui. Lorsqu’elle ne fut plus qu’a quelques centimètres, Il fit disparaitre son entrave et attrapa le cou de Shiki avec sa main. Il la souleva et commença à l’étrangler. Shiki tenta de se débattre mais il ne relâcha pas sa prise. Je me mis à ramper vers eux pour la sauver. Je n’avançais presque pas, et je voyais mon amie mourir peu à peu. C’était un véritable supplice, je maudissais mon impuissance. Je parvins néanmoins aux pieds de Birth, dégainai ma dague et la plantai de toutes mes forces dans sa jambe. Il relâcha Shiki et elle s’effondra au sol, tentant de reprendre sa respiration. Il se tourna vers moi et leva son poing, prêt à m’achever. J’avançais ma main pour récupérer ma dague, mais il recula son pied pour m’en empêcher. J’étais à sa merci. Il abaissa violemment son poing vers mon visage, et au dernier moment une flèche blanche traversa son bras. Il fut stoppé net, en détournant mes yeux je vis Shiki au sol le visant avec son arc. Malgré sa douleur elle m’avait une nouvelle fois sauvée. Je sus alors que je n’aurais pas d’autres occasions je saisis les deux dagues bleues accrochées à l’intérieur de mon manteau. C’était ses dagues, je les avais toujours gardées comme dernier souvenir d’elle. Je me relevais en titubant et les plantais violemment sans les épaules du faux roi. Ses bras retombèrent le long de son corps, immobiles. Il me regardait toujours avec son air impassible, tandis que je récupérais mon arc. Je faisais apparaitre une nouvelle flèche, visant sa tête. Des larmes coulaient le long de mes joues tandis que je me rappelais de tout ce qu’il avait fait, en bien comme en mal. Je hurlai :
« Pourquoi ? Pourquoi avoir plongé Amakna dans les flammes toi qui faisait tout pour la protéger. ? »
Sa réponse me fit comprendre qu’il n’était pas fou, ni mauvais…il était juste désespéré.
« Pour la faire revenir…elle…elle était venue me sauver des révoltes de Brakmar. Alors si Amakna se révoltait elle reviendrait. »
- Elle est morte…Birth…elle ne reviendra pas… »
Il me regarda avec des yeux gratifiant, et murmura :
« -Alors tue moi…je ne veux pas vivre sans elle »
Rose…ta mort l’avait détruit. Je n’oublierais jamais cette terrible nuit. Tu avais perdu toute humanité en apprenant les circonstances de la mort de ta mère. Tu avais alors attaquée Shiki…pour accomplir un de tes contrats. On avait tout fait pour te sauver mais rien n’avait marché. Alors que tu allais donner le coup de grâce à celle que tu considérais alors comme ton amie, Birth était arrivé derrière toi et t’avait immobilisé. Nous nous étions tous les trois regardés et avions compris qu’il ne nous restait qu’une chose à faire. J’avais fait apparaitre une flèche et avais visé ton cœur. Je tremblais, et pleurais…je ne voulais pas le faire. Une larme avait coulé le long de ta joue et tu m’avais adressé un faible sourire, comme pour m’encourager et me rassurer. J’avais alors détourné les yeux, et lâché ma flèche. Le hurlement de désespoir qu’avait poussé Birth ce jour la aurait dû m’avertir de ce qui allait se passer…
Regardant une dernière fois celui qui avait tant fait pour nous, je relâchait une nouvelle fois la corde de mon arc, mettant fin à la vie du faux roi.
Birth"
Uchronie :Récit basé sur la réécriture de l'histoire et qui permet d'imaginer le monde si un évènement passé avait eu une autre issue
La ville était éclairée, la lueur des flammes envahissant peu à peu les différentes habitations venait percer l’obscurité de la nuit. Les hurlements des hommes se mêlaient aux fracas des armes, des cadavres jonchaient les rues tandis que les vivants luttaient pour ne pas finir ainsi. Les amis d’hier tentaient aujourd’hui de se tuer, défendant leurs convictions. Une ville entière plongée dans une bataille sanglante tandis que la nation implosait. Les conflits s’étalaient de régions en régions, on se battait pour se défendre ou pour convaincre. Cette bataille avait un enjeu considérable, le vainqueur aurait raison. Amakna était pourtant une nation réputée pour être pacifique, mais devant un idéal tentant de se réaliser les gens changeaient et la mort régnait. Tout ce sang, toutes ces larmes…causés par un seul homme. Comment avait-on pu en arriver la...
J’ignore toujours comment la situation a pu dégénérer aussi vite. A l’époque tout n’étais pas parfait certes, mais nous vivions des jours heureux dans une nation qui n’étais pas encore au bord l’implosion. La situation avait commencée à dégénérer après ce qui c’était passé sur Wabbit Island…cette nuit ou on avait du prendre ce choix…
Si je vous raconte aujourd’hui cette histoire, c’est pour vous raconter la chute du faux roi. Je ne suis pas la pour dire qui avait raison et qui avait tord, ca seul l’Histoire nous le dira. Je ne suis la que pour vous raconter comment cette période sombre c’est terminée, et vous expliquer les raisons qui l’avait fait commencer. Cette histoire n’est pas la mienne, mais la notre. Celle de notre groupe qui c’est déchiré, et a finis par causés toutes ces atrocités. J’ai perdus tant d’amis ce jour là…tant de personne qui comptait pour moi. Je ne peux m’empêcher de penser que tout a commencé par ma faute...et encore aujourd’hui je suis persuadée que j’aurais pu faire quelque chose pour que nous ne connaissions pas cette fin…
Je courais cette nuit là, évitant les zones de combats. Dans cette nation devenue le théâtre de luttes incessantes il n’était guère facile de se balader sas combattre. Si je n’avais pas eu le choix j’aurais sans hésitation combattue tous ceux se dressant sur ma route, mais ma mission était déjà assez dure pour ne pas avoir à affronter des adversaires supplémentaires. Esquivant les hommes s’entretuant je me dirigeais vers le Quartier Général. Il était la bas…celui qui avait causé toutes ces atrocités. Celui qui avait délibérément plongé la nation dans cet enfer. Je me devais de l’arrêter, pour la nation et pour moi-même.
Mon arc était sanglé dans mon dos, et mon visage était dissimulé par la capuche de mon long manteau noir. Mon but n’était pas de me faire remarquer, il valait mieux que le peuple ignore que j’étais ici. Le dénouement de cette mission pouvait changer tellement de choses…tout pouvait s’arranger ou bien empirer. J’étais connue à Amakna, et si j’avais été reconnue ma mission aurait été compromise. Cela faisait déjà quelques jours que j’avais pris la tête du mouvement de résistance, essentiellement composée de membre de Get Free.
Après avoir traversé toutes la ville, j’arrivai à la taverne du Feubuk. Je ne pus m’empêcher de m’arrêter devant. L’édifice était encore intact, comme pour me rappeler tout les moments heureux que j’avais passé en leurs compagnies pendant ces quelques temps. Mais c’était avant le drame, avant la folie…avant son départ.
Un homme sorti en trombe de la taverne, une torche a la main, il hurlât des insultes et envoya sa torche sur le toit du bâtiment. Les flammes commencèrent à lécher rapidement l’édifice, brulant ce lieu emplis de souvenirs. Cette image s’imposa à moi comme un symbole, me redonnant du courage. L’époque que j’affectionnais tant était désormais révolue, et pour le bien de la nation je me devais d’accomplir ma mission.
Je repris donc ma course et parvint rapidement aux portes du QG. Les statues des anciens gouverneurs gardaient l’entrée de ce lieu, défiant quiconque voulait attaquer Amakna. Mais même ces statues n’avaient pu empêcher le mal de s’insinuer au pouvoir…c’était donc a moi de ramener la paix a Amakna.
Je me retournai une dernière fois, regardant les flammes détruire ce que j’avais toujours tenté de protéger. J’étais décidée, je devais arrêter le faux roi coute que coute.
Je montait les marches me menant a la place centrale du QG. Hiboss le hibou de notre nation gisait la sur le sol, mort. Ca avait une des premières actions de ce roi maudit, déclarant que les règles devaient être abolies il avait assassiné froidement l’archiviste de notre nation, nous privant ainsi de toutes les lois inscrites depuis des décennies. Je passais devant le corps de cet animal que j’avais toujours respecté, sa mort avait été injuste et les conséquences de cet acte avait été terribles…
Une guerre civile s’était enclenchée, les anarchistes se dressant contre ceux qui soutenaient l’ordre établit. Il en avait résulté ce conflits causant tant de mort, me poussant a effectuer la mission de cette soirée. Le trône d’Amakna n’était plus très loin, mais une véritable armée de garde me barrait le passage. En me voyant ils sortirent tous leurs armes, prêt a tout pour empêcher mon avancée. J’aurais aimée avoir une approche plus discrète, mais le seul moyen d’accéder au trône était de défaire ces hommes. Alors que je m’apprêtait a sortir mon arc, sa voix retentit. :
« Laissez la passer »
Cette simple phrase suffit…les gardes se séparèrent en deux groupes créant ainsi un passage vers le trône. Je m’approchais lentement et enfin je le vis. Il était la, assis sur son trône me regardant avec un visage inexpressif. Ses longs cheveux blonds étaient attachés en une sorte de queue de cheval derrière sa tête, il était torse nu affichant ainsi ses nombreuses cicatrices. La couronne d’Amakna était posée a ses pieds, et la cape royale était simplement posée sur ses épaules. Il avait tant changé, tant physiquement que mentalement. On pouvait lire la fatigue sur ses yeux, et il avait maigris. Je voulus hurler son nom de rage, face a tout ce qu’il avait déclenché, mais je ne pus que le murmurer.
« Birth… »
Il me regarda longuement, plongé dans ses souvenirs. Des souvenirs…voila dans quoi vivait désormais celui que je considérais avant comme un ami. Il s’exprima d’une voix posée :
« Tyra Hawk. »
J’enlevais ma capuche, laissant apparaitre mes cheveux oranges que j’avais coupés court pour les besoin de cette mission. Il poursuivit :
« Que vient faire l’ancien gouverneur d’Amakna en ce lieu ? Veux-tu discuter de la gestion de ce pays ? »
« La gestion ? » Hurlais-je. « De quelle gestion tu parles Birth ? Tu es en train de causer un massacre. Je t’en prie arrête cette folie !
-Arrêter ? Mais pourquoi ? Je suis en train de libérer mon peuple des lois contraignant ses libertés. On me prend pour un dictateur, mais je ne suis qu’un libérateur. »
A la fin de mon mandat de gouverneur, Birth avait été élu. Il nous avait promis tant de choses bien…tant d’espoirs…pour au final plonger la nation dans l’enfer qui était le sien. Une révolution, voila ce qu’il avait amené à Amakna. Il recréait les révoltes de Brakmar…mais cette fois ci il n’y aurait pas de vainqueurs. On serait tous perdant au final.
Comprenant qu’il ne changerait pas, je saisis mon arc. L’idée de le tuer m’écœurait, mais je n’avais pas le choix. Rien ne pouvait le raisonner depuis les évènements s’étant déroulés deux ans auparavant, je m’en étais douté avant d’aller à sa rencontre…
« Tu es venue pour me tuer n’est-ce pas ? » Déclara-t-il.
« Non ! Je voulais te raisonner Birth ! Je ne veux pas te tuer, je ne le fais pas par envie mais par obligation. Malgré toute l’affection que je te porte tu ne me laisse pas le choix…la vie de milliers de personnes est en jeu, et je suis la seule à pouvoir t’arrêter. »
Ne voulant pas l’entendre répondre, je bandais mon arc. Il m’aurait fais hésiter…et je devais être forte. Je relâchais la corde, et une flèche violette fila vers son cœur. Elle se brisa contre un bouclier argenté. Un homme venait de se dresser devant Birth pour le protéger. L’homme était grand, il portait une armure en argent recouvrant tout son corps. Un heaume intégral masquait son visage, des fentes avaient été aménagées pour laisser ses cheveux s’échappés de ce casque…de longs cheveux roses. Je regardai ce chevalier…je voulais prononcer son noms. Il avait été le premier à se dresser contre Birth, et avait perdu. Le faux roi avait fais de ce grand guerrier son pantin. Le fiers Ihephe était devenu une machine à tuer sans émotions.
Il avança lentement vers moi…tenant son bouclier dans une main et une grande épée dans l’autre. Je décochais presque immédiatement une autre flèche, visant l’une des fentes de son heaume. Il parât le tir avec son épée et fonça sur moi. Je tentai une roulade, mais je ne fus pas assez rapide. Il me percuta violemment. Je fus propulsé sur quelques mètres avant de percuter un pilier. La douleur me coupa la respiration, et sous le choc je lâchai mon arme. Ma vision se troubla et je vis mon ancien compagnon d’arme se rapprocher lentement de moi pour me donner le coup de grâce. Une flèche le traversa soudain et il fut ralentit. Une voix féminine s’élevât derrière moi :
« Ihephe…tu es quelqu’un que j’apprécie…mais si tu touches à Tyra je devrais te tuer. »
Je me retournai lentement, pour voir celle que j’aimais. Elle était revenue…Shiki était enfin revenue vers moi. Elle avait changée. Ses cheveux bleus avaient poussés, ils lui arrivaient désormais dans le bas du dos et un ruban les regroupait à leur extrémité. Son corps était recouvert de bandages, et diverses plaques bleu clair protégeaient ses jambes, ses bras et sa poitrine. Elle tenait un arc en fer, ressemblant aux aiguilles d’une horloge. Elle visait Ihephe, une flèche blanche maintenue dans sa main. Je parvins à murmurer :
« Tu es revenue…Shiki… »
Elle afficha un sourire et déclara :
« Désolé d’avoir été si longue, j’avais des affaires personnelles à régler. »
Ihephe avait retrouvé sa mobilité normale et il fonçait sur nous. Shiki relâcha sa flèche et ralentit une nouvelle fois le guerrier. Elle était devenue encore plus forte, en la revoyant tous ce que j’aimais chez elle me revenait en tête. Sa gentillesse, sa détermination…tant de chose qui me plaisait. Elle me cria :
« Tyra ! Mes flèches ne peuvent le tuer, il faut que tu le finisses… »
J’ai dut faire une expression terrible ce jour-là…ca recommençait. On me demandait à nouveau de finir quelqu’un. Mais cela faisait longtemps que Ihephe n’était plus maitre de ses actes…en un sens je le libérais. Je bandais une nouvelle fois mon arc, faisait apparaitre une flèche fine, et visait encore l’une des fentes. Je lâchai la corde et la flèche fila vers Ihephe, elle s’engouffra dans la fente et pénétra le heaume. Elle ne ressortie pas de l’autre côté, et le guerrier s’effondra. Du sang coulait des orifices de son casque,…Ihephe était bel et bien mort. Je me rappelai alors ces discutions que nous avions ensembles à propos des relations, moi lui expliquant mes doutes sur le fait de pouvoir rendre Shiki heureuse et lui me rassurant. Il ne méritait pas de mourir ainsi. La vue de Ihephe étalé sur le sol sembla générer un vent de crainte parmi les gardes, certains devinrent nerveux et d’autres essayèrent de s’enfuir. Birth regarda ses soldats se désorganiser peu à peu, toujours impassible. Puis il disparut. Je n’ai pas rêvé ce jour-là, il a bel et bien disparut du trône pour réapparaitre à côté de nous, tandis que tous les gardes s’effondraient sans vie. Cet homme qui auparavant aurait tout fait pour protéger ses hommes, venait de les abattre froidement. Il n’avait plus aucune considération pour sa nation…et plus aucune considération pour la vie humaine. Le Birth que je connaissais avait bel et bien disparut. Je le regardai un moment, dans son attaque il avait perdu sa cape et sa maigreur devenait plus flagrante. Je lui hurlai :
« Pourquoi les avoir tués, tu n’as donc plus aucun respect pour tes hommes ? »
Il me regarda avec son visage fatigué, et déclara haut et fort :
« Ils obéissaient à la peur, et obéir à quelque chose est la première étape vers la privation de la liberté. En les tuant je les ai en quelques sorte libérés…
-Et Ihephe ? » Hurla Shiki, « Il était libre lui ?
-Il ne l’était peut-être pas mentalement, mais physiquement il bougeait comme il le voulait…. »
Je compris alors que j’avais définitivement perdu mon ami, et que le tuer restait la seule option valable. Je hurlais :
« Tu es devenu complétement fou Birth !
-Evidemment que je suis fou ! Elle est morte Tyra ! Ma seule raison de vivre est morte, et tu l’as tuée ! »
Ces mots me transpercèrent le cœur…comme si j’ignorais ma responsabilité dans sa mort. Je revoyais encore son sourire, et ses façons qu’elle avait de nous aider quand nous n’allions pas bien… Oui bien sûr qu’elle me manquait mais je n’avais pas eu le choix. Et nous avions été trois à prendre la décision de la tuer.
Les accusations de Birth m’avaient choqué et je m’étais immobilisé un instant. Il s’était alors jeté sur moi et m’avais frappé violemment au niveau du ventre. La violence du coup m’éjecta hors du sol et j’atterris quelques mètres plus loin, j’avais la respiration coupée et un gout de sang dans ma bouche. Shiki hurlât et tira une de ses flèches ralentissant sur le faux roi. Un cercle blanc apparut au pied de Birth et un second se matérialisa sous moi. Je compris immédiatement ce qu’il allait faire, et avant que je ne puisse m’écarter il échangea sa position avec moi. La flèche de Shiki me traversa et je sentis mon corps entier se ralentir. Mon cœur battait plus lentement et mes mouvements étaient comme alourdis. Shiki affichait un air de surprise, et quand elle se ressaisit il était trop tard. Les tatouages de Birth s’étaient séparés de son corps et une sorte de liane sombre vint entourer le cou de celle que j’aimais. Il rétracta sa liane et Shiki fut attirer vers lui. Lorsqu’elle ne fut plus qu’a quelques centimètres, Il fit disparaitre son entrave et attrapa le cou de Shiki avec sa main. Il la souleva et commença à l’étrangler. Shiki tenta de se débattre mais il ne relâcha pas sa prise. Je me mis à ramper vers eux pour la sauver. Je n’avançais presque pas, et je voyais mon amie mourir peu à peu. C’était un véritable supplice, je maudissais mon impuissance. Je parvins néanmoins aux pieds de Birth, dégainai ma dague et la plantai de toutes mes forces dans sa jambe. Il relâcha Shiki et elle s’effondra au sol, tentant de reprendre sa respiration. Il se tourna vers moi et leva son poing, prêt à m’achever. J’avançais ma main pour récupérer ma dague, mais il recula son pied pour m’en empêcher. J’étais à sa merci. Il abaissa violemment son poing vers mon visage, et au dernier moment une flèche blanche traversa son bras. Il fut stoppé net, en détournant mes yeux je vis Shiki au sol le visant avec son arc. Malgré sa douleur elle m’avait une nouvelle fois sauvée. Je sus alors que je n’aurais pas d’autres occasions je saisis les deux dagues bleues accrochées à l’intérieur de mon manteau. C’était ses dagues, je les avais toujours gardées comme dernier souvenir d’elle. Je me relevais en titubant et les plantais violemment sans les épaules du faux roi. Ses bras retombèrent le long de son corps, immobiles. Il me regardait toujours avec son air impassible, tandis que je récupérais mon arc. Je faisais apparaitre une nouvelle flèche, visant sa tête. Des larmes coulaient le long de mes joues tandis que je me rappelais de tout ce qu’il avait fait, en bien comme en mal. Je hurlai :
« Pourquoi ? Pourquoi avoir plongé Amakna dans les flammes toi qui faisait tout pour la protéger. ? »
Sa réponse me fit comprendre qu’il n’était pas fou, ni mauvais…il était juste désespéré.
« Pour la faire revenir…elle…elle était venue me sauver des révoltes de Brakmar. Alors si Amakna se révoltait elle reviendrait. »
- Elle est morte…Birth…elle ne reviendra pas… »
Il me regarda avec des yeux gratifiant, et murmura :
« -Alors tue moi…je ne veux pas vivre sans elle »
Rose…ta mort l’avait détruit. Je n’oublierais jamais cette terrible nuit. Tu avais perdu toute humanité en apprenant les circonstances de la mort de ta mère. Tu avais alors attaquée Shiki…pour accomplir un de tes contrats. On avait tout fait pour te sauver mais rien n’avait marché. Alors que tu allais donner le coup de grâce à celle que tu considérais alors comme ton amie, Birth était arrivé derrière toi et t’avait immobilisé. Nous nous étions tous les trois regardés et avions compris qu’il ne nous restait qu’une chose à faire. J’avais fait apparaitre une flèche et avais visé ton cœur. Je tremblais, et pleurais…je ne voulais pas le faire. Une larme avait coulé le long de ta joue et tu m’avais adressé un faible sourire, comme pour m’encourager et me rassurer. J’avais alors détourné les yeux, et lâché ma flèche. Le hurlement de désespoir qu’avait poussé Birth ce jour la aurait dû m’avertir de ce qui allait se passer…
Regardant une dernière fois celui qui avait tant fait pour nous, je relâchait une nouvelle fois la corde de mon arc, mettant fin à la vie du faux roi.
Re: Uchronia : False King
précision : mon texte fait suite a ce texte-là, bien que posté avant, il n'empêche que se texte-ci est l'original ^^
Et qu'il déchire sa maman !
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Ihephe- Les Fondateurs
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Localisation : Problament ici dans la taverne, sinon dans une aventure
Re: Uchronia : False King
*petit - ENORME - up*
Comment dire... L'idée était juste géniale. Tellement qu'on a préféré ne rien dire et agir, écrire en reprenant l'idée, en faisant des points de vues, plutôt que faire de grands discours. Mais vu que ça t'inquiete, va pour un grand discours!
Même si on comprend pas trop d'où viendrait la folie de Rose, l'idée du Birth déchéant est dément, surtout qu'il n'est pas vraiment monstrueux par plaisir, mais par espoir, un espoir que l'on ressent surtout à la fin, un espoir qui rend fou et irréaliste.
C'est prenant. Trippant, même, surtout que tu as choisi un point de vue qu'on attend peu dans tes nouvelles: le point de vue de Tyra, un personnage que l'on connait mal et que l'on croise trop peu.
Probablement grâce à cette histoire que j'ai commencé à pondre en rafale sur notre fofo chéri!
On se met à la place du perso, même si on le connait pas trop, on lui trouve une profondeur et une existance d'âme. L'idée même de Lenz qui renie sa nature en devenant lui-même tyran me rappel le rôle que tu lui offre dans sa précédente vie, c'est la boucle bouclée, et tu sonne toi-même le glas de Lenz, pour autant sans une mort horrible.
Belle en un sens, puisque c'est la délivrance du personnage.
Une histoire bien ficelée et très sympa, tellement bien fichue qu'on ne voit pas quoi y critiquer!
On l'aime ta nouvelle, et toutes les autres aussi, alors continue à nous faire rire et pleurer, parce qu'on adore!
Gros beusous du pinguin!
Comment dire... L'idée était juste géniale. Tellement qu'on a préféré ne rien dire et agir, écrire en reprenant l'idée, en faisant des points de vues, plutôt que faire de grands discours. Mais vu que ça t'inquiete, va pour un grand discours!
Même si on comprend pas trop d'où viendrait la folie de Rose, l'idée du Birth déchéant est dément, surtout qu'il n'est pas vraiment monstrueux par plaisir, mais par espoir, un espoir que l'on ressent surtout à la fin, un espoir qui rend fou et irréaliste.
C'est prenant. Trippant, même, surtout que tu as choisi un point de vue qu'on attend peu dans tes nouvelles: le point de vue de Tyra, un personnage que l'on connait mal et que l'on croise trop peu.
Probablement grâce à cette histoire que j'ai commencé à pondre en rafale sur notre fofo chéri!
On se met à la place du perso, même si on le connait pas trop, on lui trouve une profondeur et une existance d'âme. L'idée même de Lenz qui renie sa nature en devenant lui-même tyran me rappel le rôle que tu lui offre dans sa précédente vie, c'est la boucle bouclée, et tu sonne toi-même le glas de Lenz, pour autant sans une mort horrible.
Belle en un sens, puisque c'est la délivrance du personnage.
Une histoire bien ficelée et très sympa, tellement bien fichue qu'on ne voit pas quoi y critiquer!
On l'aime ta nouvelle, et toutes les autres aussi, alors continue à nous faire rire et pleurer, parce qu'on adore!
Gros beusous du pinguin!
Albynn- Le Respectable
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Age : 32
Localisation : Devant mon ordi! T'as cru quoi?
Re: Uchronia : False King
Blbllblbl. On peut faire plus gros up. Si, si, on peut. Déjà merci de m'avoir mis sous les yeux, au niveau écriture c'pour l'instant l'un des trucs que je t'ai vu écrire de mieux à mon goût. Cependant à l'époque comme maintenant, faut faire gaffe aux petites fautes d'orthographe. Une petite, c'est pas grave, mais même si ça reste lisible, en fait il y en a pas mal !
Au niveau scénaristique, c'est cohérent, déjà. Ensuite, c'est intéressant à mon goût. J'aime bien l'idée. J'aime bien le scénario. Et bravo pour avoir réussi ce tour de force qu'est la réinterprétation de la façon de penser d'un personnage. C'est quelque chose de vraiment compliqué.
Je connais pas assez Tyra pour dire si tu l'as fait parfaitement ou si ça s'en écarte, mais quoi qu'il en soit, bravo pour ce tour de force.
Là, tu vois. On est pas à du Moyen+, on est à du "J'aime, j'en reveux" o/
Au niveau scénaristique, c'est cohérent, déjà. Ensuite, c'est intéressant à mon goût. J'aime bien l'idée. J'aime bien le scénario. Et bravo pour avoir réussi ce tour de force qu'est la réinterprétation de la façon de penser d'un personnage. C'est quelque chose de vraiment compliqué.
Je connais pas assez Tyra pour dire si tu l'as fait parfaitement ou si ça s'en écarte, mais quoi qu'il en soit, bravo pour ce tour de force.
Là, tu vois. On est pas à du Moyen+, on est à du "J'aime, j'en reveux" o/
Silk Le Train- L’Idéaliste
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Date d'inscription : 28/05/2016
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