[Concours n°5] Vous vous êtes bien battu
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Heaven
Lasi/Léo
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[Concours n°5] Vous vous êtes bien battu
[Et on est parti !
Premier écrit public de mon coté. Un bon petit one shot bien court. J'y ai placé beaucoup de symbolisme, mais je vous laisserais faire les rapprochements vous même.
Que dire de plus... J'avoue avoir eu un gros manque d'inspiration que j'ai comblé au mieux. A voir si ça se perçoit.
Sinon... BONNE LECTURE ! ET J’ESPÈRE QUE VOUS APPRÉCIEREZ ! ]
Il fait très beau aujourd’hui.
C’est la première pensée qui vous vient, alors que vous vous asseyez au bord de la fontaine, au milieu de la place principale. La ville est incroyablement vivante, aujourd’hui. Vous avez rarement vu autant de monde ici. C’est vrai qu’aujourd’hui est un jour très spécial. Le soleil illumine les murs de brique jaune autour de vous, les trottoirs en galets à vos pieds, et ses reflets dans le bassin dans votre dos aveuglent de temps à autres les enfants curieux, en quête de rafraîchissement. Pourtant, il ne fait pas très chaud. Un doux vent frais vous caresse la peau, presque en continu. Un beau temps, très agréable.
Le léger brouhaha environnant de la ville se mari à merveille avec le silence assourdissant du ciel dégagé au dessus de votre tête, provoquant chez vous une sensation de calme apaisant, comme si rien ne pouvait vous arriver. Enfin… Presque.
Un seul petit nuage tout blanc flotte au dessus de votre tête, comme une tâche sur une feuille bleue. Comme un mauvais pressentiment dans un océan de plénitude. Mais vous le délaissez, car vous êtes bien décidé à vous occuper de ce grondement pressant sortant de votre ventre, bien plus important que vos conjectures improductives sur la masse aqueuse au dessus de votre tête.
Votre regard se tourne sur les multiples enseignes alléchantes de la place, proposant des plats tous plus délicieux les un que les autres. Pas forcément bon pour votre santé, mais en l’état, votre estomac égoïste pense pour vous, et il juge que votre santé passe après lui. Après quelques minutes à faire le tri entre les délicieuses odeurs se réunissant autour de vous, ne faisant qu’exciter un peu plus vos papilles, vous avez fini par faire votre choix, en voyant au loin, dans la rue marchande, votre restaurant favori. C’est un peu cher, certes. Mais peu importe, votre humeur est telle que vous ferez tout ce que vous voudrez, aujourd’hui. Vous vous donnez la permission, tant vous êtes généreux.
Mais, d’un autre côté, pour y accéder, vous devez abandonner votre petit coin de paradis, au bord de la fontaine. Un nouveau et cruel dilemme vous assailli. Vous hésitez longuement, argumentant contre votre estomac et votre esprit. Le choix vous parait infaisable, et pourtant, vous décidez de flemmarder encore un peu, incapable de délaisser votre place. Encore une fois, vous pouvez vous le permettre, après tout…
Il fait très beau, aujourd’hui.
Un effroyable vacarme résonne tout autour de vous, son origine semblant provenir de derrière vous. Le vacarme est tel que tout vous semble incroyablement silencieux, suite à cela. Pourtant, rien ne devrait l’être. Vous parvenez à vous tourner pour apercevoir un gigantesque cratère sans fond. Le petit peuple autour de vous semble comme aspiré par ce trou noir, disparaissant dans ces sombres abysses dans le silence le plus absolu. Vous parvenez à distinguer quelques grimaces de douleur, de peur, de terreur, mais aucun son ne parvient encore à vous ramener à la réalité. La populace épargnée semble alors lutter pour s’éloigner au plus vite du cratère autour duquel, les bâtisses prennent feu, libérant ainsi une épaisse fumée noire venant obscurcir ce ciel pourtant si parfait il y avait encore un instant. C’est à ce moment que vous le distinguez. Fondu dans cette brume malsaine, vous distinguez une ombre. Ou plutôt, une silhouette. La silhouette de ce qui semble être une immense aile. Il ne vous en faut pas plus pour commencer à prendre la fuite. Vous vous levez immédiatement, partant dans la direction opposée au cratère, à travers les rues labyrinthiques de la ville.
C’est la panique générale. Tout le monde se pousse, se bouscule, se tape, ne serait ce que pour pouvoir s’enfuir une seconde avant les autres. Habituellement, vous trouveriez cela déplorable. Pourtant, vous en êtes au même point. La peur prend le pas sur votre raison, alors qu’un grondement irréel envahit la ville. Les flammes se propagent à une vitesse ahurissante, presque surréaliste, au point qu’elles vous sembleraient presque vivantes et conscientes. La chaleur continue de grimper, les flammes sont tout autour de vous, elles vous ont déjà rattrapé. Vous arrivez néanmoins aux abords de la ville. Au delà, les prairies vertes et vierges s’étendent à perte de vue, sous un ciel bleu parfait. Même les flammes et la fumée ne semblent pas s’y risquer, préférant prendre possession de la ville dans son intégralité. Le grondement sourd se fait de nouveau entendre. Mais qu’importe, vous serez bientôt hors de danger.
C’est l’impression que vous avez, et pourtant, rien ne garantit que les prairies soient sûres… Au contraire, même, vous ressentez un terrible picotement dans votre poitrine alors que vous franchissez les dernières habitations. Plus qu’un mauvais pressentiment, vous avez l’intime conviction que vous avez un rôle à jouer. Que vous avez le pouvoir de sauver ces gens, qui vous observe depuis l’extérieur. Mais entre les picotements qui se font de plus en plus insistants, la chaleur insoutenable qui vous procure des sueurs froides, les nuages noirs qui rendent l’air à peine respirable…
Pourquoi iriez vous risquer votre vie ainsi pour ça? Sur la balance, il vaudrait mieux tout laisser tomber, et rejoindre les rescapés. S’enfuir au loin, et tout recommencer, peut être. Sur cette même balance, de l’autre côté, vous souffrirez. Seul, et peut être sans aucun résultat. A ce moment là…
Que décidez vous de faire ?
En prenant votre courage à deux mains, vous vous décidez de grimper sur le toit d’une des habitations proches. Vous pourrez ainsi avoir une vue d’ensemble sur le chaos qui se répand sur la ville, à condition que la brume noire vous le permette. C’est de là que vous le revoyez. Le monstre ailé dans les nuages. Recouvrant le ciel de ses membres indistincts et sans fin. Vous remarquez enfin une tête draconienne, tout droit sorti des récits de fantaisie les plus irréalistes que vous avez pu lire. Il semble vous regarder de ses yeux rouges brillant dans les nuages sombres. Pourtant, ce n’est pas de la peur que vous ressentez à ce moment. C’est quelque chose de bien plus détestable. Le refus de se battre? L’envie d’abandon? Vous n’arrivez pas a mettre le doigt dessus, mais cela vous mine le moral, ne serait ce qu’à regarder la monstruosité s’étendre encore et encore au dessus de la ville.
Pourquoi se battre, dans ces conditions? Et surtout, que pouvez vous faire, de toute façon?
Comme une réponse aux questions que vos espoirs parviennent à poser, une présence illumine alors le centre ville, de son aura blanche. Un ange. Ses ailes plumeuses battant en rythme, faisant face au dragon de nuage, une longue lame lumineuse en main. Le voilà, votre espoir. Vous décidez de vous approcher de la scène. Il y a peut être quelque chose que vous pouvez faire, après tout ! Vous ne le remarquez pas immédiatement, mais alors que vous descendez les rues de roche, les nuages noirs semblent perdre du terrain. Vous avez à nouveau confiance en vous. Vous pouvez réussir à vaincre cette monstruosité, et revenir à cette calme journée ensoleillée qui vous était promise.
De retour sur la place de la fontaine, les nuages se sont concentrés autour du monstre. Le cratère n’était plus. Une sorte d’immense bâche blanche couvrait le trou jadis béant. Tout semble aller pour le mieux, pourtant, alors que vous tournez le regard vers le guerrier ailé, ce dernier semble tendu, incertain, voir même paniqué. Un sentiment qu’il vous transmet presque immédiatement. Mais vous vous reprenez bien rapidement, et, dans un élan de courage déraisonné, vous hurlez des insultes envers la bête nuagienne. Les deux entités se tournent vers vous, toutes deux surprises, avant que la colère du dragon ne s'abatte sur vous, dans une tempête de flammes. Vous n’aurez pas le temps de fuir. Une chaleur insupportable se fait ressentir. Vous vous sentez défaillir. Est ce que votre présence valait vraiment la peine? Avez vous été utile? Telles sont les questions qui assaillent votre esprit embrumé, alors qu’autour de vous, tout devient blanc…
Tout est blanc. Absolument tout. Le silence persiste, jusqu’à ce qu’un faible “Bip” parvienne à vos oreilles. Ce bruit, vous l’entendez de plus en plus nettement, dans un rythme familier. Au milieu des murs blancs, vous essayez de vous relever. Mais qu’il est pénible de se redresser. Vous êtes incroyablement fatigué. Pas une fatigue physique, mais plutôt une fatigue mentale, contre laquelle vous ne sauriez pas quoi faire. Alors que vous abandonnez l’idée de vous redresser, un homme apparaît dans votre champ de vision. Il est vêtu d’une grande blouse blanche, et arbore un sourire se voulant rassurant. Ses paroles ne vous parviennent qu’à moitié. Il semblerait que vous ayez été victime d’un accident. Alors que vous marchiez dans la rue, un seau est tombé d’un échafaudage, droit sur votre crâne. Hémorragie importante, il ne s’en est fallu de peu pour que vous y succombiez. Heureusement que vous avez de bons amis, précise-t-il, en présentant l’un des murs du pouce.
Vous tournez le regard vers la direction pointée. A travers une grande baie vitrée, vous apercevez vos amis, jouant à un jeu de carte, jusqu’à ce que l’un d’eux vous remarque, interrompant les autres pour que tous vous fasse signe. Le médecin, qui s’est ensuite occupé de vérifier votre dossier, vous adresse de nouveau la parole, cette fois bien plus audible.
Parfois, il ne faut pas grand chose, pour gagner une bataille. Un acte de courage peut être déterminant, quel qu’il soit, tout comme il peut être malheureusement inutile. Mais risquer de faire le premier pas est toujours le plus difficile. Dans votre cas…
Vous vous êtes bien battu.
Premier écrit public de mon coté. Un bon petit one shot bien court. J'y ai placé beaucoup de symbolisme, mais je vous laisserais faire les rapprochements vous même.
Que dire de plus... J'avoue avoir eu un gros manque d'inspiration que j'ai comblé au mieux. A voir si ça se perçoit.
Sinon... BONNE LECTURE ! ET J’ESPÈRE QUE VOUS APPRÉCIEREZ ! ]
Il fait très beau aujourd’hui.
C’est la première pensée qui vous vient, alors que vous vous asseyez au bord de la fontaine, au milieu de la place principale. La ville est incroyablement vivante, aujourd’hui. Vous avez rarement vu autant de monde ici. C’est vrai qu’aujourd’hui est un jour très spécial. Le soleil illumine les murs de brique jaune autour de vous, les trottoirs en galets à vos pieds, et ses reflets dans le bassin dans votre dos aveuglent de temps à autres les enfants curieux, en quête de rafraîchissement. Pourtant, il ne fait pas très chaud. Un doux vent frais vous caresse la peau, presque en continu. Un beau temps, très agréable.
Le léger brouhaha environnant de la ville se mari à merveille avec le silence assourdissant du ciel dégagé au dessus de votre tête, provoquant chez vous une sensation de calme apaisant, comme si rien ne pouvait vous arriver. Enfin… Presque.
Un seul petit nuage tout blanc flotte au dessus de votre tête, comme une tâche sur une feuille bleue. Comme un mauvais pressentiment dans un océan de plénitude. Mais vous le délaissez, car vous êtes bien décidé à vous occuper de ce grondement pressant sortant de votre ventre, bien plus important que vos conjectures improductives sur la masse aqueuse au dessus de votre tête.
Votre regard se tourne sur les multiples enseignes alléchantes de la place, proposant des plats tous plus délicieux les un que les autres. Pas forcément bon pour votre santé, mais en l’état, votre estomac égoïste pense pour vous, et il juge que votre santé passe après lui. Après quelques minutes à faire le tri entre les délicieuses odeurs se réunissant autour de vous, ne faisant qu’exciter un peu plus vos papilles, vous avez fini par faire votre choix, en voyant au loin, dans la rue marchande, votre restaurant favori. C’est un peu cher, certes. Mais peu importe, votre humeur est telle que vous ferez tout ce que vous voudrez, aujourd’hui. Vous vous donnez la permission, tant vous êtes généreux.
Mais, d’un autre côté, pour y accéder, vous devez abandonner votre petit coin de paradis, au bord de la fontaine. Un nouveau et cruel dilemme vous assailli. Vous hésitez longuement, argumentant contre votre estomac et votre esprit. Le choix vous parait infaisable, et pourtant, vous décidez de flemmarder encore un peu, incapable de délaisser votre place. Encore une fois, vous pouvez vous le permettre, après tout…
Il fait très beau, aujourd’hui.
Un effroyable vacarme résonne tout autour de vous, son origine semblant provenir de derrière vous. Le vacarme est tel que tout vous semble incroyablement silencieux, suite à cela. Pourtant, rien ne devrait l’être. Vous parvenez à vous tourner pour apercevoir un gigantesque cratère sans fond. Le petit peuple autour de vous semble comme aspiré par ce trou noir, disparaissant dans ces sombres abysses dans le silence le plus absolu. Vous parvenez à distinguer quelques grimaces de douleur, de peur, de terreur, mais aucun son ne parvient encore à vous ramener à la réalité. La populace épargnée semble alors lutter pour s’éloigner au plus vite du cratère autour duquel, les bâtisses prennent feu, libérant ainsi une épaisse fumée noire venant obscurcir ce ciel pourtant si parfait il y avait encore un instant. C’est à ce moment que vous le distinguez. Fondu dans cette brume malsaine, vous distinguez une ombre. Ou plutôt, une silhouette. La silhouette de ce qui semble être une immense aile. Il ne vous en faut pas plus pour commencer à prendre la fuite. Vous vous levez immédiatement, partant dans la direction opposée au cratère, à travers les rues labyrinthiques de la ville.
C’est la panique générale. Tout le monde se pousse, se bouscule, se tape, ne serait ce que pour pouvoir s’enfuir une seconde avant les autres. Habituellement, vous trouveriez cela déplorable. Pourtant, vous en êtes au même point. La peur prend le pas sur votre raison, alors qu’un grondement irréel envahit la ville. Les flammes se propagent à une vitesse ahurissante, presque surréaliste, au point qu’elles vous sembleraient presque vivantes et conscientes. La chaleur continue de grimper, les flammes sont tout autour de vous, elles vous ont déjà rattrapé. Vous arrivez néanmoins aux abords de la ville. Au delà, les prairies vertes et vierges s’étendent à perte de vue, sous un ciel bleu parfait. Même les flammes et la fumée ne semblent pas s’y risquer, préférant prendre possession de la ville dans son intégralité. Le grondement sourd se fait de nouveau entendre. Mais qu’importe, vous serez bientôt hors de danger.
C’est l’impression que vous avez, et pourtant, rien ne garantit que les prairies soient sûres… Au contraire, même, vous ressentez un terrible picotement dans votre poitrine alors que vous franchissez les dernières habitations. Plus qu’un mauvais pressentiment, vous avez l’intime conviction que vous avez un rôle à jouer. Que vous avez le pouvoir de sauver ces gens, qui vous observe depuis l’extérieur. Mais entre les picotements qui se font de plus en plus insistants, la chaleur insoutenable qui vous procure des sueurs froides, les nuages noirs qui rendent l’air à peine respirable…
Pourquoi iriez vous risquer votre vie ainsi pour ça? Sur la balance, il vaudrait mieux tout laisser tomber, et rejoindre les rescapés. S’enfuir au loin, et tout recommencer, peut être. Sur cette même balance, de l’autre côté, vous souffrirez. Seul, et peut être sans aucun résultat. A ce moment là…
Que décidez vous de faire ?
En prenant votre courage à deux mains, vous vous décidez de grimper sur le toit d’une des habitations proches. Vous pourrez ainsi avoir une vue d’ensemble sur le chaos qui se répand sur la ville, à condition que la brume noire vous le permette. C’est de là que vous le revoyez. Le monstre ailé dans les nuages. Recouvrant le ciel de ses membres indistincts et sans fin. Vous remarquez enfin une tête draconienne, tout droit sorti des récits de fantaisie les plus irréalistes que vous avez pu lire. Il semble vous regarder de ses yeux rouges brillant dans les nuages sombres. Pourtant, ce n’est pas de la peur que vous ressentez à ce moment. C’est quelque chose de bien plus détestable. Le refus de se battre? L’envie d’abandon? Vous n’arrivez pas a mettre le doigt dessus, mais cela vous mine le moral, ne serait ce qu’à regarder la monstruosité s’étendre encore et encore au dessus de la ville.
Pourquoi se battre, dans ces conditions? Et surtout, que pouvez vous faire, de toute façon?
Comme une réponse aux questions que vos espoirs parviennent à poser, une présence illumine alors le centre ville, de son aura blanche. Un ange. Ses ailes plumeuses battant en rythme, faisant face au dragon de nuage, une longue lame lumineuse en main. Le voilà, votre espoir. Vous décidez de vous approcher de la scène. Il y a peut être quelque chose que vous pouvez faire, après tout ! Vous ne le remarquez pas immédiatement, mais alors que vous descendez les rues de roche, les nuages noirs semblent perdre du terrain. Vous avez à nouveau confiance en vous. Vous pouvez réussir à vaincre cette monstruosité, et revenir à cette calme journée ensoleillée qui vous était promise.
De retour sur la place de la fontaine, les nuages se sont concentrés autour du monstre. Le cratère n’était plus. Une sorte d’immense bâche blanche couvrait le trou jadis béant. Tout semble aller pour le mieux, pourtant, alors que vous tournez le regard vers le guerrier ailé, ce dernier semble tendu, incertain, voir même paniqué. Un sentiment qu’il vous transmet presque immédiatement. Mais vous vous reprenez bien rapidement, et, dans un élan de courage déraisonné, vous hurlez des insultes envers la bête nuagienne. Les deux entités se tournent vers vous, toutes deux surprises, avant que la colère du dragon ne s'abatte sur vous, dans une tempête de flammes. Vous n’aurez pas le temps de fuir. Une chaleur insupportable se fait ressentir. Vous vous sentez défaillir. Est ce que votre présence valait vraiment la peine? Avez vous été utile? Telles sont les questions qui assaillent votre esprit embrumé, alors qu’autour de vous, tout devient blanc…
Tout est blanc. Absolument tout. Le silence persiste, jusqu’à ce qu’un faible “Bip” parvienne à vos oreilles. Ce bruit, vous l’entendez de plus en plus nettement, dans un rythme familier. Au milieu des murs blancs, vous essayez de vous relever. Mais qu’il est pénible de se redresser. Vous êtes incroyablement fatigué. Pas une fatigue physique, mais plutôt une fatigue mentale, contre laquelle vous ne sauriez pas quoi faire. Alors que vous abandonnez l’idée de vous redresser, un homme apparaît dans votre champ de vision. Il est vêtu d’une grande blouse blanche, et arbore un sourire se voulant rassurant. Ses paroles ne vous parviennent qu’à moitié. Il semblerait que vous ayez été victime d’un accident. Alors que vous marchiez dans la rue, un seau est tombé d’un échafaudage, droit sur votre crâne. Hémorragie importante, il ne s’en est fallu de peu pour que vous y succombiez. Heureusement que vous avez de bons amis, précise-t-il, en présentant l’un des murs du pouce.
Vous tournez le regard vers la direction pointée. A travers une grande baie vitrée, vous apercevez vos amis, jouant à un jeu de carte, jusqu’à ce que l’un d’eux vous remarque, interrompant les autres pour que tous vous fasse signe. Le médecin, qui s’est ensuite occupé de vérifier votre dossier, vous adresse de nouveau la parole, cette fois bien plus audible.
Parfois, il ne faut pas grand chose, pour gagner une bataille. Un acte de courage peut être déterminant, quel qu’il soit, tout comme il peut être malheureusement inutile. Mais risquer de faire le premier pas est toujours le plus difficile. Dans votre cas…
Vous vous êtes bien battu.
Lasi/Léo- L’Idéaliste
- Messages : 11
Date d'inscription : 16/12/2016
Re: [Concours n°5] Vous vous êtes bien battu
A Feel good écrit
Waw ! J'ai vraiment beaucoup aimé !
Le style d'écriture avec ces phrases à la deuxième personne du pluriel donne un certains charme presque simpliste et intime au tout (qui aurait sûrement été amoindrit par un "Tu'' des familles). J'ai eu une impression de jeu de rôle avec ce qu'est habituellement le mj qui était remplacé ici par l'auteur qui s'adresse directement à nous.
La simplicité de ce style d'écriture porte bien le récit lui aussi simpliste dans ses grandes lignes qui malgré tout m'a vraiment surpris ! Je me demandais vraiment où on se dirigeait avec l'ange qui semble apparaître par magie, puis nous qui lancions des insultes directement vers le dragon... Mais la conclusion apporte un charme certain au tout !
Un tout qui laisse vraiment une bonne impression, presque mélancolique.
Le récit évoque pour moi l'enfance avec la beauté du monde autour de nous et cet aspect où nos plus gros soucis sont d'aller au restaurant ou rester se reposer près d'une fontaine !
Idée appuyé par le docteur qui nous dis que nous avons de bon amis et ceux-ci qui jouent aux cartes, j'imagine avec ces informations de jeunes enfants.. c:
La symbolique de l'histoire est donc touchante, c'est bien joué pour l'utilisation du pronom qui nous implique directement.
Petite mention a quelques tournures de phrases tel que:
"Au delà, les prairies vertes et vierges s’étendent à perte de vue, sous un ciel bleu parfait. Même les flammes et la fumée ne semblent pas s’y risquer" qui donne l'impression que l'endroit est trop parfait/doux pour que le chaos y arrive.
Et ''ses membres indistincts et sans fin" qui donne une bonne idée de la taille monstrueuse et majestueuse de la bête, l'image y participant aussi.
Des bisous !
Waw ! J'ai vraiment beaucoup aimé !
Le style d'écriture avec ces phrases à la deuxième personne du pluriel donne un certains charme presque simpliste et intime au tout (qui aurait sûrement été amoindrit par un "Tu'' des familles). J'ai eu une impression de jeu de rôle avec ce qu'est habituellement le mj qui était remplacé ici par l'auteur qui s'adresse directement à nous.
La simplicité de ce style d'écriture porte bien le récit lui aussi simpliste dans ses grandes lignes qui malgré tout m'a vraiment surpris ! Je me demandais vraiment où on se dirigeait avec l'ange qui semble apparaître par magie, puis nous qui lancions des insultes directement vers le dragon... Mais la conclusion apporte un charme certain au tout !
Un tout qui laisse vraiment une bonne impression, presque mélancolique.
Le récit évoque pour moi l'enfance avec la beauté du monde autour de nous et cet aspect où nos plus gros soucis sont d'aller au restaurant ou rester se reposer près d'une fontaine !
Idée appuyé par le docteur qui nous dis que nous avons de bon amis et ceux-ci qui jouent aux cartes, j'imagine avec ces informations de jeunes enfants.. c:
La symbolique de l'histoire est donc touchante, c'est bien joué pour l'utilisation du pronom qui nous implique directement.
Petite mention a quelques tournures de phrases tel que:
"Au delà, les prairies vertes et vierges s’étendent à perte de vue, sous un ciel bleu parfait. Même les flammes et la fumée ne semblent pas s’y risquer" qui donne l'impression que l'endroit est trop parfait/doux pour que le chaos y arrive.
Et ''ses membres indistincts et sans fin" qui donne une bonne idée de la taille monstrueuse et majestueuse de la bête, l'image y participant aussi.
Des bisous !
Heaven- L’Idéaliste
- Messages : 14
Date d'inscription : 08/02/2017
Re: [Concours n°5] Vous vous êtes bien battu
RAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !!! *Le secoue dans tous les sens*
Bon, c'est bien écrit, un gros up de ton style comparé au premier écrit que j'ai lu. Toujours quelques phrases à virgules redondantes mais ça se lit très bien et certaines tournures de phrases sont top.
Côté métaphorique ça envoie du lourd aussi... mais cette fin. Elle m'a presque rendue triste cette fin, parce qu'elle apporte une réponse que je voulais pas avoir. Quand j'ai lu le texte, et vu qu'on en avait déjà parlé, j'y ai vu un dépressif assailli de questions, de questions qu'ils se posent "Pourquoi moi, à quoi je sers, dois-je vivre" je suivais son combat ardemment en me demandant ce qu'il allait décider de faire.
Puis l'hosto où je me dis "PUTAIN IL EST PASSE A L'ACTE..." avant de comprendre l'accident et la thématique. L'histoire est belle, et bien construite.
Mais je pense que tu aurais pu te passer de la fin, ou la reformuler, c'est que mon avis bien sur, mais une fin à interprétation aurait eu autant d'impact je pense !
Hate de lire d'autres de tes écrits en tout cas !
Bon, c'est bien écrit, un gros up de ton style comparé au premier écrit que j'ai lu. Toujours quelques phrases à virgules redondantes mais ça se lit très bien et certaines tournures de phrases sont top.
Côté métaphorique ça envoie du lourd aussi... mais cette fin. Elle m'a presque rendue triste cette fin, parce qu'elle apporte une réponse que je voulais pas avoir. Quand j'ai lu le texte, et vu qu'on en avait déjà parlé, j'y ai vu un dépressif assailli de questions, de questions qu'ils se posent "Pourquoi moi, à quoi je sers, dois-je vivre" je suivais son combat ardemment en me demandant ce qu'il allait décider de faire.
Puis l'hosto où je me dis "PUTAIN IL EST PASSE A L'ACTE..." avant de comprendre l'accident et la thématique. L'histoire est belle, et bien construite.
Mais je pense que tu aurais pu te passer de la fin, ou la reformuler, c'est que mon avis bien sur, mais une fin à interprétation aurait eu autant d'impact je pense !
Hate de lire d'autres de tes écrits en tout cas !
Re: [Concours n°5] Vous vous êtes bien battu
... J'paaaas troooop compriiiiis touuuuut .A.
En vrai, en vrai, en vrai c'était bien. Je comprends l'attrait que ça peut entraîner, ça se lit bien, c'est bien écrit, c'est sympa. Mais je suis quelqu'un qui a du mal avec les trucs pas logiques. Du coup je me retrouve assaillie de questions qui restent sans réponses.
D'où vient l'ange ? Il ne sort pas du personnage, n'a pas sa tête, est-il vraiment lié à lui ? A quel moment le seau te tombe sur la tête ? Est ce que tu phases parce que t'es évanoui, est ce que tu prends le seau pour un dragon ? Ou sont tes amis pendant toute l'histoire ? Est ce que je me prends trop la tête ? Est ce que je devrais écouter mon cours au lieu d'écrire plein de commentaires pas constructifs du tout en chipotant sur des détails de merde ?
Après, il n'en reste pas moins que je rejoins Heaven sur le côté "t'as l'impression que c'est un MJ qui te parle". Du coup, sur les amis qui jouent aux cartes, la première idée que j'ai eu c'est que en fait tes potes jouent à un jdr amélioré. Je me retrouve totalement dans le dilemme de "Dois je me lever ou dois je rester là sachant que j'ai faim ?", le personnage est très humain et on se reconnaît vachement.
Bravo en tout cas !
En vrai, en vrai, en vrai c'était bien. Je comprends l'attrait que ça peut entraîner, ça se lit bien, c'est bien écrit, c'est sympa. Mais je suis quelqu'un qui a du mal avec les trucs pas logiques. Du coup je me retrouve assaillie de questions qui restent sans réponses.
D'où vient l'ange ? Il ne sort pas du personnage, n'a pas sa tête, est-il vraiment lié à lui ? A quel moment le seau te tombe sur la tête ? Est ce que tu phases parce que t'es évanoui, est ce que tu prends le seau pour un dragon ? Ou sont tes amis pendant toute l'histoire ? Est ce que je me prends trop la tête ? Est ce que je devrais écouter mon cours au lieu d'écrire plein de commentaires pas constructifs du tout en chipotant sur des détails de merde ?
Après, il n'en reste pas moins que je rejoins Heaven sur le côté "t'as l'impression que c'est un MJ qui te parle". Du coup, sur les amis qui jouent aux cartes, la première idée que j'ai eu c'est que en fait tes potes jouent à un jdr amélioré. Je me retrouve totalement dans le dilemme de "Dois je me lever ou dois je rester là sachant que j'ai faim ?", le personnage est très humain et on se reconnaît vachement.
Bravo en tout cas !
Théo le Fragile- L’Idéaliste
- Messages : 10
Date d'inscription : 03/11/2016
Age : 25
Re: [Concours n°5] Vous vous êtes bien battu
C'est beau. Combattre un dragon au coté d'un ange comme on combat les infections avec le soutiens de ses amis, han.
Le choix de récit est excellent, on ressent clairement les sentiments de monsieur lambda, une volonté de pas abandonné mais la lassitude de continuer. Avec un rythme qui s'accélère en même temps que le combat prend forme, c’est impec!
Franchement, chapeau!
Petit bémol: il aurait fallu mettre l'image du concours pour illustrer!
Le choix de récit est excellent, on ressent clairement les sentiments de monsieur lambda, une volonté de pas abandonné mais la lassitude de continuer. Avec un rythme qui s'accélère en même temps que le combat prend forme, c’est impec!
Franchement, chapeau!
Petit bémol: il aurait fallu mettre l'image du concours pour illustrer!
Albynn- Le Respectable
- Messages : 1259
Date d'inscription : 19/10/2014
Age : 32
Localisation : Devant mon ordi! T'as cru quoi?
Re: [Concours n°5] Vous vous êtes bien battu
C'était très sympa, bien qu'un peu dépressif, et... la fin... le coup du rêve c'est interdit par la convention de genève depuis un moment...
J'ai du mal aussi avec le récit à la première personne mais ça c'est purement personnelle!
Mais sinon niveau métaphore c'est du tout bon, gg maggle!
J'ai du mal aussi avec le récit à la première personne mais ça c'est purement personnelle!
Mais sinon niveau métaphore c'est du tout bon, gg maggle!
Mama Koi- L’Activiste
- Messages : 112
Date d'inscription : 07/09/2014
Age : 30
Localisation : Je sais pas ... ya de la lumière là bas...
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