Dans la tête de l'entêté
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Re: Dans la tête de l'entêté
Billet d'humeur : Overwatch
Sortis il y a plusieurs mois déjà, Overwatch a su faire parler de lui, et au final aura également divisé. Surpris aux premiers abords à sa sortie de voir certaines notes largement mauvaises (A mon gout) pour un jeu aussi fun, il est temps pour moi de poser un bilan d'un premier contact avec un jeu atypique, porteur de nombreux défauts que je vois de plus en plus dans une industrie en plein essor.
Overwatch, c'est quoi ?
Avant tout il est de bon ton de se poser la question suivante : Qu'est-ce qu'Overwatch. Ce jeu est un FPS compétitif proposant une grande diversité de personnages et se voulant simple à prendre en main. Ne nous voilons pas la face, l'originalité du titre vient en grande partie de son roster, ses mécaniques de jeu et les différents modes qu'il propose n'ayant rien de transcendant (point de défaut ici, rare sont les FPS ayant essayés de changer les vieilles recettes, qui marchent très bien).
Le jeu n'échappe néanmoins pas à nombres d'imperfection qu'il sera bon de détailler ensuite. Le constat que je pose ici reflète mon avis, mon expérience de jeu et bien entendu n'engage que mes gouts personnels. Il est le reflet de l'avis d'un joueur ayant des attentes au niveau de ses jeux, attentes qu'il va me falloir détailler si je veux être cohérent avec cette critique.
Ce que je cherche dans un jeu est sommes toute simple : Une évolution découlant d'un parcours plus ou moins long. Je m'explique. Quand je commence un jeu, il va me coller de multiples raclées (c'est de bonne guerre), puis je vais commencer à l'amadouer (ou pas, il y en a qui me claque toujours) et à terme atteindre un niveau que je juge satisfaisant. Mais ce seul point ne suffit en général pas, il me faut autre chose : Un objectif à long terme. Et oui, le simple fait de vouloir m'améliorer ne m’attire pas plus que ça...je cherche plus quelque chose que je ne pourrais obtenir qu'en m'améliorant. Des exemples vaudront bien mieux que d'interminables discours, alors c’est partis :
-J'ai tenu 3 ans sur Wakfu car je me fixais des objectifs à courts termes, sous formes de panos. Dès lors je pouvais farmer des heures durant afin d'atteindre cet objectif. J'évoluais en même temps, découvrant de nouveaux trucs sur mes persos et me forgeant des stratégies que j'aimais. dès lors que ces objectifs à court termes ont commencés à être trop exigeants à tenir, je suis partis.
-Je joue à Payday car j'ai envie de passer les niveaux d'infamies. Ces objectifs délimitent ma progression et m'ont forcés à recommencer encore et encore des casses de plus en plus dure, et de mieux en mieux maitrisés à mesure que j'avançais.
-Sur Warframe c'était bien entendu l'élaboration d'un panel d'armement et de Warframe qui me tint en haleine un long moment, avant que je ne décide de repartir pour d'autres aventures.
-Même Ark (jeu de survie qui me rebute pas mal) à su m'apporter ces objectifs sous formes de crafts improbables que je voulais mener à terme et qui me firent farmer pendant un temps.
-Enfin, dans un exemple plus adaptés, Dirty Bomb. Moins bien branlé qu'Overwatch (ouais il faut bien que la mauvaise foi ait ses limites) il me proposait néanmoins un panel de persos déblocables. Dès lors je farmais assidûment pour acquérir ces nouveaux persos, me permettant de jouer inlassablement à ce jeu.
Ces points ayant été détaillés, je vais pouvoir balancer ce que je reproche à Overwatch, sous une forme particulière. En effet, les points les plus positifs du jeu ont tous un revers qui vient me troubler, vous allez voir.
Overwatch est le FPS le plus éthique du marché :
Dans Overwatch, vous achetez un jeu qui vous offre dès le début tous le roster de personnages. Ici pas de personnages déblocables avec divers monnaies, on est tous à égalité. Et croyez bien que je trouve ça génial ! Pas de Pay to Win, une boutique purement cosmétique et ainsi un jeu à l'éthique pure et bien foutue.
Mais à cette chose semblant idéale, il y a un revers qui l'est beaucoup moins. Le jeu ne peut se baser que sur le skill du joueur, et le fun que dégage sa recette. Dans Overwatch il n'y a pas à mes yeux d'objectifs à court terme, il y a bien des levels et des skins...mais l'un comme l'autre ne change rien au gameplay. En plus de perdre un moyen de retenue sur le joueur, Overwatch empêche également une personnalisation de Gameplay. Et là encore, intéressons nous à ses deux concurrents directs pour voir les différences.
D'un côté Dirty Bomb, absolument pas éthique (gros défaut) mais permettant la personnalisation des armes des personnages. Ainsi on pourra se retrouver avec un personnage armé d'un fusil d'assaut, ou d'un fusil à pompe. Choisir son arme, se baser sur la précision, la stabilité ou bien la puissance brut. On change le Gameplay de chaque perso grâce à cela, on décide de la façon dont on veut le jouer, et un système de bonus sur divers caractéristiques vient amplifier le tout. Ca marche plutôt bien, malgré une nouvelle fois le profond manque d'éthique.
De l'autre côté Team Fortress 2, Free to Play éthique...et personnalisable. Des armes peuvent en effet être obtenues en jeu, offrant ainsi des variations dans les gameplay de chaque persos tout en permettant de se caler des objectifs à court termes.
Qu'on se le dise, je ne pense pas qu'Overwatch a besoin d'un système de personnalisation de Gameplay...car là n'est pas son atout. Son atout est encore une fois un Roster tout simplement dingue...mais là encore..il y a des défauts.
Overwatch est le FPS le plus original en terme de personnages :
C'est un fait, du haut de ses 19 personnages...Overwatch en impose. Chacun possède un Gamelay totalement différents des autres et il vient ainsi écraser à plate couture DB et TF2 sur ce terrain. Mais si il y a une devise qui m'es chère, c'est bien celle disant "Une grande originalité implique un équilibrage en béton".
Plus votre nombre de personnages différents est grand, et plus l'équilibrage va se faire ardu. Là encore un exemple est de mise, et je vais bifurquer de genre pour m'intéresser au jeu de combat. Le parallèle peut sembler des plus con, mais pas tant que ça. On parle déjà de tier list dans Overwatch, et on est en face d'un jeu qui offre le controle de personnages prédéfinis et au Gameplay inaltérable.
Dès lors, Blaz Blue devient un exemple me sautant à la gueule. BB, ce jeu de combat proposant un roster de personnages aux gameplay aussi différents de ce que peut donner le roster d'Overwatch. Mais dans le cas de Blaz Blue, l'équilibrage s'est fait dans la patience et sur le long terme. A la sortie du premier opus, croyez moi, c'était un carnage. Des persos étaient sur-abusés, d'autres tout simplement au ras des paquerettes...mais les développeurs avaient eut la bonne idée de ne donner qu'un nombre de personnage réduit. Par la suite, de nombreuses suites verront le jour, apportant à chaque fois avec elle de nouveaux personnages et des retouches d'équilibrages. Et c'est ainsi que nous sommes arrivés au quatrième opus avec plus de 20 persos toujours aussi différents et à l'équilibrage bien dosé.
Overwatch sur le long terme me fait peur. Combien de temps seront-ils capables de poser des personnages toujours différents, et toujours équilibrés...et surtout...quel sera l'impact de chaque ajout de personnages. Là où les Blaz Blue revoyaient tout leur équilibrage au moment de sortir leurs nouveaux persos, je doute que les petits gars de Blizzard aient le temps de faire la même.Il ne faut pas se voiler la face, Overwatch va être un jeu en perpétuel mouvement qui n'aura de cesse de changer des choses provenant d'une réaction en chaine initiée par un premier changement où l'arrivée d'un nouveau perso. Ca a de quoi laisser sceptique...mais là encoreun problème plus gros me laisse pantois.
Overwatch c'est pour qui ?
Oui je sais l'argument vient d'une vidéo Youtube dont j'ai paumé le lien, et j'essaierais de ne pas répéter ce qu'il dit. Il est évident qu'à lors actuel quelque chose cloche avec Wawatch, et ce truc me rend proprement cinglé. Pour qui est ce jeu ? Quel Cible ? Casual ? Hardcore ? Soirée entre pote ? Compétition ?
Je vous vois déjà me dire "Mais c'est pas grave, tu chipotes, c'est un détails" et...oui ça peut sembler être un détails...mais ça cache de plus gros problèmes au final. Un jeu...ne possède qu'un équilibrage. Il se doit d'être global et d'être pensé en adéquation avec sa cible. Equilibrer un jeu sur des parties rapides entre des inconnus, ça restera toujours entièrement différent d'équilibrer un jeu sur une base beaucoup plus hardcore et tournée vers l'E-Sport. Ainsi on peut sans problème voir Dirty Bomb comme un jeu s'adressant plutôt aux casu (et proposant un roster moins équilibré mais offrant pas mal de fun), Rainbow Six Siege comme un jeu tourné sur l'Hardcore (Demandant de jouer avec des caques, concentrés et réfléchis), TF est Casual (Les persos peuvent faire des choses aberrantes sans que ça gêne masse et la prise en main de chaque se veut simple).
Vous pourriez me répondre que le Roster d'Overwatch répond à ce problème en offrant plusieurs persos à Skills différents...et à ça je répondrais "Oui mais l'équilibrage global décidera quand même de l'aspect du jeu". Dans l'exemple de Blaz Blue encore une fois, et bien on retrouve des personnages plus durs à manier que d'autres. Néanmoins ne vous y tromper pas, le jeu est Hardcore et demande un niveau de skill et d'apprentissage élevé pour se différencier. Il a sa cible, et ses choix de Gameplay sont claires.
L'arrivée du mode Ranked viendra peut-être poser enfin les bases solides dont Overwatch à besoin, car en l'état il me semble trop étrange. J'y vois un paradoxe gênant rien qu'avec son premier nerf de fatale. (Par avance, essayez de partir du postulat que je ne joue pas le perso, je ne voudrais pas que mon argument passe pour de la rage, j'écris tout ça à tête plus reposée, néanmoins si pour vous cet argument est bidon alors j'avouerais de bon coeur ma mauvaise foi). Fatale a donc été nerfée, passant d'un Sniper sommes toute simple à prendre en main (Je suis une semi-quiche au Snipe et pourtant je me démerdais) à un sniper plus exigeant. désormais les Headshots sont largement à privilégier, je le comprend sans mal...mais ça coince. Je ne peux pas gueuler sur Jean-Bastien Bastion...en me disant que le jeu ne l'aide pas forcément à aller vers des personnages plus différents.
Je trouvais à l'époque l'idée cool, on avait un jeu qui proposait un Sniper qui n'était pas si dur que ça à prendre en main et tout le monde pouvait s'essayer à cette pratique bien galère. Mais le problème au final...c'est que les deux types de joueurs s'opposeront toujours, et que les problèmes sont déjà là. Un joueur occasionnel jouant une fatale, bah c'était pas un problème, un joueur confirmé par contre devenait un dieu. Bastion est un personnage pensé pour être simple à prendre en main, et permettre aux nouveaux venus de s'amuser dans une team sans galérer à leurs débuts...mais là encore entre les mains de joueurs confirmés et jouant en team on en arrive à une vrai purge.
Ce manque de cible est un problème, un problème allant s'écraser sur l'équilibrage. Imaginons plus loin pour pousser le vice, imaginez que la communauté qui se fera entendre sur ce jeu sera les joueurs de tournois avec micros et tout le toutim. Imaginez que le jeu s'équilibre autour de ça, et imaginez ce que vont ressentir ceux qui viendront pour des parties rapides, sans micros et dans des teams à l'arrache...la purge sera là encore présente.
Parce qu'il faut bien que je fasse un bilan :
En l'état Overwatch me pose un problème. J'ai un jeu en face de moi qui me dit d'avance "Tu n'auras pas d'objectifs à court terme, tu viens pour le fun" et je l'accepte. Mais dans ce cas pour que le jeu ne soit pas trop vite répétitif il faut que ce fun soit là, présent, que la frustration soit moins là (Oui je rage vite et j'ai pas souvenir du dernier jeu multi où j'ai pas hurlé comme un forcené, mais je dois avouer que là en l'état je ne comprends pas le jeu).
En jeu je joue Mac Cree, duelliste cow-boy. J'aime ce perso, sa façon de se battre, et plus que tout la variation de Gameplay que j'ai. J'aime tirer de loin, me rapprocher quand mes sorts sont rechargés pour surprendre l'adversaire avant de me retirer pour tirer de nouveau de loin. J'aime cette variation, ce rôle que j'ai et ces limites que l'on m'impose. J'aime Craquotte et l'exigence qu'il demande pour être un bon Heal tout en étant un bon combattant, j'aime ces rôles atypiques et bien gérés. Mais à mes yeux ils le sont de par leur limitation. Je rêve d'un bastion étant vulnérable au moment de recharger sa tourelle car le temps aurait été rallongé, le forçant à se déplacer pour éviter la casse. je rêve de persos un peu plus équilibrés, un peu moins full powa. Des tourelles qui meurent à la mort de leur propriétaires, forçant les constructeurs à jouer sécure.
Mais qu'on se le dise, Overwatch est un bon jeu, se sera à mes yeux le jeu Multi de l'année, rien que ça. Pourtant en l'état il n'est pas finis, il n'est pas pret. Seul le temps nous dira comment il va évoluer, mais il ne pourra plaire à tous le monde et il est des choix qu'il faudra qu'il se décide à prendre.
En attendant de mon côté une chose est désormais claire, puisque le jeu n'a aucune cible, je peux m'amuser à penser celle qui me correspondrait. Ainsi il restera ce jeu pour jouer avec des potes de façon nawak + (Donc on déconne mais on regarde la partie, en gros). c'est comme ça que je le vois, et j'espère qu'il arrivera à s'équilibrer dans une direction, quelle qu'elle soit.
En attendant je continuerais à buter des chacals et à gueuler contre ces Bastions mal foutus et ces actions de la parties à pleurer le sel de mon corps.
C'est en gueulant devant un jeu que je deviens fort et m'améliore, si les héros de mangas hurlent le nom de techniques saugrenues, il faut croire que les "Chacal fils de p..." deviennent à mes yeux les chants de guerres nouveaux.
Etre de mauvaise foi et colérique n'est pas incompatible avec un esprit analytique et des recherches du "Pourquoi que ça me saoule", j'espère vous l'avoir prouver. Aucun jeu n'est parfais, et il est vrai que les jeux que l'on aime ont tendances à nous faire ignorer leurs défauts, tandis que sous l'énervement on condamne peut-être trop facilement.
Overwatch est au début de son histoire, et je l'aime toujours, malgré des erreurs bien présentes qui devront être abordées un jour.
Calendrier de l'avent 2016 : 1er Décembre
C'était il y a un an déjà. Une année entière a passée depuis que je me suis lancé ce premier pari insensé. Ecrire un total de vingt-cinq critiques du 1er au 25 décembre. J'avais décidé de vous présenter des œuvres que j'avais apprécié durant ma vie, de vois dévoiler mes trésors tout en essayant de vous faire passer un message. Ce dernier était simple : "Restez ouverts, intéressés vous à tout et évitez les a priori."
Cette année me revoilà avec un nouveau calendrier, je me relance ce défi une fois de plus. Mais les choses sont différentes cette fois-ci. En effet, je me pose de nouvelles contraintes plus folles que les précédentes ! Tout d'abord je ne traiterais ici que d’œuvres que j'ai découvert cette année, ensuite je veux faire passer un nouveau message et enfin je veux avoir de nouvelles rubriques. On va d'ailleurs commencer par-là. Dans ce calendrier vous trouverez les rubriques que vous connaissez déjà :
-Critique de Jeu
-Critique d'Anime
-Critique de Série
Mais également des post différents, je place ici les idées que j'ai, je vous laisserais choisir à la fin de cette première critique celles que vous aimeriez revoir :
-Critique de Protagoniste d’œuvres
-Critique d'Antagoniste d’œuvres
-Critique et explication de personnages RP
-Analyse de genre vidéoludiques et de mon ressentis les concernant
-Critique d’œuvres issus de mon top 10 de jeux
Un certain contenu donc, et il va être temps de s'y mettre. Je déclare ce deuxième calendrier de l'avent...officiellement...OUVERT !
1er Décembre : Une semaine à plonger dans ce Rap Game
Souvenez-vous, c'était il y a un an. Je profitais de ce calendrier pour crier mon amour du Rap français, avec la promesse d'en écouter d'avantage, d'afficher mes goûts et de découvrir d'avantage cette musique que je jugeais fantastique. A cette époque je connaissais surtout trois artistes : Médine, Orelsan et Kerry James. Du bon, du très bon même, mais tellement peu au final. Mais après une telle déclaration, il était évident que j'allais tout faire pour en découvrir d'avantage non ?
Neuf mois pour me décider, tu parles d'une évolution...
Et bah ouais, après cette flambante déclaration il s'est rien passé. Mais alors rien de chez rien. J'écoutais toujours les mêmes musiques, j'allais de nouveautés en nouveautés et je laissais le Rap Français sur le bas côté. Je pense que même si le genre me plaisais je n'avais aucun outils pour le creuser efficacement. C'est toujours le problème avec cette musique, les artistes mis en avant ne donne pas envie et il faut bien souvent creuser pour dénicher les perles.
Dans mon cas cet exercice fut des plus longs à se mettre en place, les mois défilent, et avec eux mes envies de Rap Français. Mais ce genre et moi, c'est une foutue histoire d'amour. Le genre de comédie romantique à deux balles ou les deux amants se rencontrent, puis se tournent autour pendant des mois avant d'enfin se lancer pour de bon.
C'est ainsi qu'en Septembre, neuf mois après ma déclaration, le Rap allait frapper à nouveau. Il allait me laisser une marque indélébile, et allait me pousser à me bâtir en une semaine une playlist de plus de cent morceaux. C'est cette semaine folle de cinq jours que je vais vous raconter, afin de vous présenter ces artistes que j'aime tant désormais
1er Jour : De rêves, de cendres, de marches...je réclame.
Vous le savez, le titre "Le Vécu" a été mon premier déclic concernant le rap français. Et bien le deuxième a pour nom "De rêves et de cendres" de Lino. Il a été le premier artiste ajouté à ma playlist Rap depuis Médine et les Casseurs Flowters. Et le bonhomme avait de quoi.
Lino c'est une voix particulière, un timbre que l'on entend pas souvent et qui peut déranger. C'est également des textes coup de poing, trash, insultant mais étrangement poétiques. C'est un artiste qui peut sembler agressif, plein de bagarre mais qui est pourtant capable de laisser flotter une certaine mélancolie dans ses textes. On adhère ou on déteste en général, pour ma part j'adore tout simplement ses titres.
Top Tracks :
-De rêves et de cendres
-Suicide commercial
-Wolfgang
-De rêves et de cendres
-Suicide commercial
-Wolfgang
Vint ensuite Scylla, un rappeur belge qui me fit simplement halluciner par l'opposition entre sa voix et ses textes. Scylla a une voix d'ogre, grave, puissante et limite violente. Et pourtant ses textes sont sans insultes, sans attaques faciles et traitent de sujets vraiment beau. Dans "Répondez-moi" par exemple, ou avec cette voix gargantuesque il raconte sa solitude et celle des autres tout en tendant sa main vers ces laissez pour compte. Un grand rappeur, à écouter.
Top Track
-J'réclame
-Répondez-moi
-Ceci n'est pas un hit
-J'réclame
-Répondez-moi
-Ceci n'est pas un hit
D'autres artistes furent de la partie lors de ce premier jour. Surtout des collaborations comme "Marche", regroupant un nombre juste hallucinant de rappeur sur le thème de la marche contre le racisme.
2eme Jour : Des jeunes au vieux
Le deuxième jour s'ouvrit avec un artiste étrange, pour se finir avec une légende du rap français. Une journée placée sous le signe de la passassions de pouvoir donc. Et on commence par Lomepal.
Lomepal est des plus étrange à analyser. Beaucoup de rappeur font de l'égo-trip, c'est l'un des codes du genre. On clame être le meilleur, enterrer les autres, avoir le plus de "Thune" et de "Meuf". Presque tous les rappeurs le font, certains très mal tandis que d'autres le font avec intelligence et légèreté. Lomepal fait partis de cette deuxième catégorie. Lui se clame seigneur, et part dans un délire total. Entendre cet homme à la voix de grand paumé nous expliquer qu'il est notre Majesté ça a quelque chose de profondément décalé. Je vous le conseil donc !
Top Track :
-Les troubles du Seigneur
-Les battements
-Achille
-Les troubles du Seigneur
-Les battements
-Achille
Alors lui, je pense que vous en avez entendu parler. Il a fait pas mal de bruit ces dernières années, et son album a fait un vrai carton. On ne le présente plus, voilà Nekfeu. Difficile de parler de cet artiste, Nekfeu a fait partis de pas mal de groupes avant d'enfin sortir son album solo. Je peux pas en dire grand chose, l'album est très bon et montre à quel point ce rappeur est capable de réaliser un titre sur chaque aspect du Rap. Il est très hétéroclite, possède des textes intelligents et reste une valeur sure.
Top Track :
-Nique les clones, Pt. II
-Le Horla
-Rêves d'avoir des rêves
-Nique les clones, Pt. II
-Le Horla
-Rêves d'avoir des rêves
Oxmo Puccino...deux mots, un nom, une légende. Oxmo est un vrai cador du rap français. Respecté par de nombreux artistes, possédant un grand nombre d'années de service il est l'un des plus grand parolier du milieu. Ses textes sont beaux, écris avec finesse et les plus poétiques du milieu. C'est un rappeur...mais il a mené son art bien plus loin que n'importe qui. J'ai énormément de respect pour cet homme, et il est (pour moi) au rap ce que le jazz est à la musique.
Top Track :
-Un an moins le quart
-Parfois
-J'ai mal au mic
-Un an moins le quart
-Parfois
-J'ai mal au mic
Avec ce deuxième jour je commençais donc à découvrir des artistes plus indépendants, plus axés sur certains aspects du Rap et plus uniques que les autres. C'était le début de ma plongée dans les arcanes du Rap Français, le début des trouvailles fantastiques.
3e Jour : Qu'est-ce que c'est que ce bordel...?
Le troisième jour ça a été la découverte de deux artistes. Mais l'un d'eux m'a juste marqué à jamais. Je possède une vingtaine de ses morceaux dans ma Playlist, je l'adore...mais je savais que vous en parler serait complexe. Alors c’est partis, je vous présente Vald.
Vald est un fou. Ses textes traitent de plein de sujets mais bien souvent d'absurdes et de personnes ayant quelques problèmes mentaux. Il joue la folie, la violence, l'insulte mais toujours avec une teinte d'humour noir et de burlesque. C'est pas toujours simple à écouter, malgré une construction rythmique tout bonnement folle. Il est capable de faire rimer toutes les syllabes de ses mots entre eux dans un texte où il déclare qu'il va...tuer quelqu'un. Particulier j'vous dis, moi j'aime bien.
Top Track :
-Flowjob
-Urbanisme
-V.A.L.S.E
-Flowjob
-Urbanisme
-V.A.L.S.E
Keny Arkana, l'une des rares rappeuse que j'ai retenu. Attention, n'allez pas croire que les femmes n'ont pas leur place dans le Rap Français ! C'est faux, mais il est vrai qu'il est assez rare d'en écouter. dans le cas de Keny, c'est juste l'une de mes artistes préférée. Très engagée, parlant de révolutions et des manipulations gouvernementales, elle avait tout pour m'intéresser. Elle a un flow rapide, des textes particulièrement rythmiques et le tout rend particulièrement bien. Incontournable !
Top Track :
-Cynisme vous a tué ?
-Casse le schéma
-Ya urgence !
-Cynisme vous a tué ?
-Casse le schéma
-Ya urgence !
Avec cette troisième journée je commençais à me constituer une bonne base d'artistes que j'aimais. Il me restait deux jours pour parfaire ce groupe d'élite, et j'avais encore des claques à me prendre.
4e Jour : Le tueur, le petit et le mélancolique
Cette journée amena trois nouveaux artistes, trois personnages qui jouaient des registres complètement différents. Continuant ainsi de me montrer la diversité de ce genre pour lequel je portais enfin un intérêt certain. On commence par un méthodique, un homme qui n'a rien d'autre que du bon rap à offrir : Davodka.
Davodka est le Rappeur avec le flow le plus rapide que je connaisse. Son texte fuse à une vitesse folle, sur des instrumentales bien souvent composées de violons et de classiques russes. Ses textes sont violents, mais pas trop trash. Il traite des sujets habituels du rap et au final il n'y a pas grand chose de plus à en dire. Davodka ne fait pas dans l'original, mais il pousse les bases du Rap le plus loin possible.
Top Track :
-Coup de Poker
-La mise au poing
-L'ouragan
-Coup de Poker
-La mise au poing
-L'ouragan
Demi Portion, en voilà un blas' bien particulier. Disons le clairement, ce rappeur fait dans tout sauf de la demi portion. Ses textes sont incroyablement rythmiques, sa voix est entraînante et il traite de sujets assez dur. Il parle des banlieue, il indique sa déception de la jeunesse d'aujourd'hui et cherche avant tout à faire passer un message d'espoir. Il place de nombreuses références à la pop culture et offre un rap des plus rafraîchissant qu'il est toujours intéressant d'écouter.
Top Track :
-Peur
-Jusqu'ici tout va bien
-le dernier chevalier
-Peur
-Jusqu'ici tout va bien
-le dernier chevalier
Lui je vous en ai déjà parlé. Un petit jeune dont les textes se montrent tellement beau. Georgio. Il parle bien souvent de son histoire, et on sent que le jeune homme a du vécu. Il rap avec mélancolie, il se soigne de ses peines via les mots, et exprime son amour des siens en chanson. Il est l'un des rares artistes, tout genre confondu, qui m'a fait apprécier un album entier. J'aime ses titres, et je sais que je peux amener des gens à apprécier le Rap Français grâce à ses morceaux.
Top Track :
-Héros
-Héra
-Brûle
Avec ce trio j'arrivais sur la fin de ma Playlist. Il me restait une journée pour ajouter les derniers artistes, et les quelques morceaux en plus.
Dernier Jour : Disiz Abdallah et tant d'autres.
Pour ce dernier jour je découvrais deux artistes et ajoutais enfin les morceaux d'artistes que je connaissais déjà depuis longtemps. Le premier ajout étant Disiz, on va se charger de lui de suite.
Disiz fait des titres qui donnent la pêche. Tantôt drôle, tantôt bercé d'un sentiment des plus "Feel Good", c'est un vrai plaisir de l'écouter. Ses instrus partent dans tous les sens et ses textes sont souvent très bien trouvés. C'est toujours un bonheur de passer d'une musique assez lourde de sens de Médine à cette pointe de légèreté. Il montre une autre face de Rap et rejoint les Casseurs Flowters dans le côté plus amusant du genre.
Top Track :
-Go Go Gadget
-Combien de temps
-Life is Good
-Go Go Gadget
-Combien de temps
-Life is Good
Dernier à présenter...Abdallah. Un rappeur étrange, n'ayant encore sortis aucun album. Il sort ses titres au compte goutte, les peaufinant dans les moindres détails. Il offre ainsi un rap d'une rare qualité et semble bien partis pour devenir une légende du milieu. Ses textes sont engagés, ses instrumentales sont incroyables et son flow est fluide et envoûtant. Il achevait ma playlist en offrant des titres inoubliables.
Top Track :
-1435
-Espérance de mort
-Dans mon coin
-1435
-Espérance de mort
-Dans mon coin
Bilan : Je suis
Pourquoi à nouveau ouvrir ce calendrier sur du Rap Français ? C'est une question que vous seriez en droit de vous poser. Parce que je voulais réparer une injustice. Il y a un an j'ai parlé de Rap Français sans connaître. j'ai parlé de ce genre incroyable en évoquant trois-quatre artistes et sans plus. Alors que le Rap à tant à offrir. J'ai voulus le montrer aujourd'hui, j'ai voulus vous dévoiler tous ces artistes que j'écoute aujourd'hui. J'ai voulu vous montrer que si tout le monde connait "Maitre Gims" ou "Black M"...combien connaissent des Vald ? Des Georgio ? Des Abdallah ?
Je suis toujours aussi loin de tout connaitre de ce milieu et j'en découvre encore régulièrement. J'ai pas pu tout vous présenter, mais au moins vous avez désormais une bonne liste d'artistes à disposition. Car cette année une claque a été donnée. cette année un titre a su percer la scène mainstream pour s'afficher en renouveau du rap français. Ce titre, vous le savez, c'est "Je suis". Et quand j'ai lu les réactions de gens qui disaient "C'est le retour du Rap Français"...non. C'est juste le retour sur la scène principale de textes aussi beaux que ceux du Rap Indépendant. Et ça, c'est merveilleux.
Et voilà ! La première critique est donc faîtes ! Et j'espère que les suivantes seront moins longues ! Un plaisir que de revenir sur cette estrade et j'ai hâte de lire vos retours ! je vous laisse avec les fameuses trois questions ! Et on se retrouve demain pour la suite.
Des bisous, je vous aime.
-Sur les nouvelles critiques que j'ai présenté plus haut, lesquelles te plairaient le plus ? (Deux max, tu peux rajouter un sujet de critique si tu veux me voir traiter de quelque chose de particulier)
-Et toi ? C'est qui ton rappeur préféré, et ton morceau préféré ? Et pourquoi ?
-Sur les artistes que j'ai présenté, lequel t'intéresse le plus ? (Si l'un d'eux a su piquer ta curiosité).
Re: Dans la tête de l'entêté
Coucou,
J'ai tout lu et ça n'a l'air que d'être du bon, je prendrais le temps découter mais là, j'ai un peu de mal à caser trois chanson par bonhomme entre le moment de la lecture et cette critique, nyéhéhé x)
-Je dirais, les protagonistes (Je suis pas originale je sais, nyéhé)
- Eeeeeehhh... Je pense pas être capable de répondre à cette question. Je suis même pas capable de reconnaitre du rap dans tout ce que j'apprécie, j'apprécie une musique/chanson pour ce qu'elle est et non son genre. M'enfin, si on doit parler de morceaux de rap (dont je suis à peu près sûr que c'est du rap), je dirais "Le diable s'habille en prada" et "DaVinci Claude". j'adore l'histoire du premier, ainsi que les effets spéciaux bien montés et enchainés du clip! Et pour le deuxième, j'adore les références, l'idée du complot (qui n'est pas totalement dénudé de fondement) et les rimes originales.
-De la manière dont tu le décrit, je pense que j'apprécierais Davodka!
J'ai tout lu et ça n'a l'air que d'être du bon, je prendrais le temps découter mais là, j'ai un peu de mal à caser trois chanson par bonhomme entre le moment de la lecture et cette critique, nyéhéhé x)
-Je dirais, les protagonistes (Je suis pas originale je sais, nyéhé)
- Eeeeeehhh... Je pense pas être capable de répondre à cette question. Je suis même pas capable de reconnaitre du rap dans tout ce que j'apprécie, j'apprécie une musique/chanson pour ce qu'elle est et non son genre. M'enfin, si on doit parler de morceaux de rap (dont je suis à peu près sûr que c'est du rap), je dirais "Le diable s'habille en prada" et "DaVinci Claude". j'adore l'histoire du premier, ainsi que les effets spéciaux bien montés et enchainés du clip! Et pour le deuxième, j'adore les références, l'idée du complot (qui n'est pas totalement dénudé de fondement) et les rimes originales.
-De la manière dont tu le décrit, je pense que j'apprécierais Davodka!
Albynn- Le Respectable
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Localisation : Devant mon ordi! T'as cru quoi?
Re: Dans la tête de l'entêté
ALOURS ALOURS ALOURS
Y'a du boulot indeed, huhu. J'ai spot quelques fautes aussi mais on s'en tamponne le coquillard avec un banc de crevettes transgéniques, c'pas le plus important. Moi j'ai trouvé tout ça intéressant en tout cas ! o/
Pour les questions, beh. CRITIQUES D'ANTAGONISTES. °v° Parce que c'est toujours intéressant d'avoir un autre point de vue, et que ça peut être utile pour les persos, huhu.
Mon morceau préféré ? Mhhhhhh, dur choiiiiiiiix... JE SUIIIIIIS ANFEFNFM *Se roule par terre en chialant*
Sinon, beh. Abdallah et Scylla. Surtout que si j'me souviens bien t'en avais envoyé une de Scylla, et DAMN VOIX GRAVE, MA GRANDE FAIBLESSE.
(Soit dit en passant, l'est bien la voix de Lino °3°)
Y'a du boulot indeed, huhu. J'ai spot quelques fautes aussi mais on s'en tamponne le coquillard avec un banc de crevettes transgéniques, c'pas le plus important. Moi j'ai trouvé tout ça intéressant en tout cas ! o/
Pour les questions, beh. CRITIQUES D'ANTAGONISTES. °v° Parce que c'est toujours intéressant d'avoir un autre point de vue, et que ça peut être utile pour les persos, huhu.
Mon morceau préféré ? Mhhhhhh, dur choiiiiiiiix... JE SUIIIIIIS ANFEFNFM *Se roule par terre en chialant*
Sinon, beh. Abdallah et Scylla. Surtout que si j'me souviens bien t'en avais envoyé une de Scylla, et DAMN VOIX GRAVE, MA GRANDE FAIBLESSE.
(Soit dit en passant, l'est bien la voix de Lino °3°)
Nael- L’Idéaliste
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Localisation : Quelque part, probablement.
Re: Dans la tête de l'entêté
Fioooou sacré taf pour un premier jour, je vois très bien le fait que tu ais développé plus ce que tu savais et ce que tu pensais du rap français comparé à l'année dernière qui n'était au final qu'une légère mise en bouche.
J'réponds au question car ça va me permettre de donner en détail mon avis, surtout pour la deuxième:
-Les analyses de genre vidéoludiques et les personnages de RP. Le premier car intéressant pour ma gouverne, et je sais que tu pourras apporter une argumentation sympa car quelque part ça concerne ton taf. Le deuxième car je trouverai intéressant de voir sur papier des explications sur des personnages à toi (ou à d'autres), quelles sont leurs références, leurs objectifs, qu'est-ce qui t'a décidé à les créer et les jouer, ou dans le cadre des personnages d'autres joueurs, qu'est-ce qui t'a tapé dans l'œil dans la manière dont ils sont joués, qu'est-ce qui t'a intéressé dans leurs histoires.
-J'ai une connaissance du rap assez pauvre, je reconnais le genre et apprécie les bons morceaux mais il m'est difficile pour moi d'en écouter souvent, tout simplement parce que c'est pas ce qui me plaît le plus. Donc à la question "Quel est ton rappeur préféré?", je ne saurais répondre. Par contre au niveau des chansons, certaines m'ont marqué, je pense notamment à "Stupeflip vite" de Stupeflip (bien que le groupe ne fasse pas de rap à proprement parler, mais un peu de tout au final), "Ma France à moi" et "Confessions nocturnes" qui sont de très bons hits venant de Diam's. Mais en général, j'apprécie écouter les rappeurs qui ont un texte cinglant ou dramatique, avec une voix impactante ou mélancolique. (Récemment, "Je suis" de BigFlo & Oli m'a particulièrement plu)
-Kerry James: J'en entend parler depuis longtemps, je ne me suis jamais posé sur une seule de ses chansons, à mon grand dam très certainement. Mais j'ai envie d'entendre ce qu'elle raconte.
Georgio: J'ai déjà écouté certaines de ses chansons, et ça m'avait beaucoup plu. Il faut que j'en écoute d'avantage.
Voilà pour mon com', merci beaucoup pour cette "premier case" du calendrier qui fut fort intéressante à lire, il me tarde de voir quel va être le sujet de demain. ^^
-J'aurais pu demander les œuvre issues de ton top 10, mais il me semble connaître ça suffisamment, étant donné que tu en as assez souvent parlé (et dont certaines que j'ai vu, lu ou auxquelles j'ai joué). J'ai pas d'autres idées de critiques, mais je vais en garder deux:
J'réponds au question car ça va me permettre de donner en détail mon avis, surtout pour la deuxième:
-Les analyses de genre vidéoludiques et les personnages de RP. Le premier car intéressant pour ma gouverne, et je sais que tu pourras apporter une argumentation sympa car quelque part ça concerne ton taf. Le deuxième car je trouverai intéressant de voir sur papier des explications sur des personnages à toi (ou à d'autres), quelles sont leurs références, leurs objectifs, qu'est-ce qui t'a décidé à les créer et les jouer, ou dans le cadre des personnages d'autres joueurs, qu'est-ce qui t'a tapé dans l'œil dans la manière dont ils sont joués, qu'est-ce qui t'a intéressé dans leurs histoires.
-J'ai une connaissance du rap assez pauvre, je reconnais le genre et apprécie les bons morceaux mais il m'est difficile pour moi d'en écouter souvent, tout simplement parce que c'est pas ce qui me plaît le plus. Donc à la question "Quel est ton rappeur préféré?", je ne saurais répondre. Par contre au niveau des chansons, certaines m'ont marqué, je pense notamment à "Stupeflip vite" de Stupeflip (bien que le groupe ne fasse pas de rap à proprement parler, mais un peu de tout au final), "Ma France à moi" et "Confessions nocturnes" qui sont de très bons hits venant de Diam's. Mais en général, j'apprécie écouter les rappeurs qui ont un texte cinglant ou dramatique, avec une voix impactante ou mélancolique. (Récemment, "Je suis" de BigFlo & Oli m'a particulièrement plu)
-Kerry James: J'en entend parler depuis longtemps, je ne me suis jamais posé sur une seule de ses chansons, à mon grand dam très certainement. Mais j'ai envie d'entendre ce qu'elle raconte.
Georgio: J'ai déjà écouté certaines de ses chansons, et ça m'avait beaucoup plu. Il faut que j'en écoute d'avantage.
Voilà pour mon com', merci beaucoup pour cette "premier case" du calendrier qui fut fort intéressante à lire, il me tarde de voir quel va être le sujet de demain. ^^
-J'aurais pu demander les œuvre issues de ton top 10, mais il me semble connaître ça suffisamment, étant donné que tu en as assez souvent parlé (et dont certaines que j'ai vu, lu ou auxquelles j'ai joué). J'ai pas d'autres idées de critiques, mais je vais en garder deux:
Bluefox82- L’Utopiste
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Localisation : Dans mon humble demeure, ou dans une auberge quelconque, tant que je peux boire et écouter les bardes.
Calendrier de l'avent 2016 : 2 Décembre
Et nous revoilà pour cette deuxième case du calendrier. Après une grosse entrée en matière traitant du Rap, il est temps de revenir à quelque chose sur lequel je suis bien plus à l'aise de parler. Oui mes amis aujourd'hui on va parler de jeux. J'ai pu tester un certain nombre de jeux durant cette année, et bon nombre d'entre eux furent des plus intéressant. Il m'a fallu faire un choix pour décider de ceux que j'allais traiter. Si au début je pensais me concentrer exclusivement sur des jeux que vous ne connaissiez que peu, je me suis vite ravisé en décidant de me charger également de jeux que plus de monde avaient joués. j'ai tendance à beaucoup parler sur des jeux et je pense qu'il est toujours bon de formaliser ses propos autour d'une critique construite.
Pour cette première critique de jeu on va donc se charger d'un gros morceau, d'un jeu qui a pas mal fait parlé de lui et qui c'est imposé comme nouvelle référence de la créativité indépendante : Aujourd'hui on parle d'Undertale.
2 Décembre : Quand le Système raconte plus que le jeu
Aux origines d'un hit
Alors, Undertale est un RPG indépendant sortis le 15 septembre 2015 et développé par Toby Fox. Le jeu a été financé via Kickstarter, a eut trois ans de développement et est le fruit du travail d'un seul homme. Déjà c'est un premier point à soulever, à l'image du titre "Lone Survivor" que j'ai pu aborder l'an dernier. On a donc un jeu qui se veut court, aux mécaniques peu complexes et aux graphismes minimalistes.
Avant d'aborder en détails l'oeuvre en elle même il est bon de parler un peu de sa réception. En un mot comme en en cent : Undertale a fait un carton. Le jeu a été très apprécié, beaucoup n'hésitant pas à parler du "Meilleur jeu du monde". Le titre a une communauté de Fans tout bonnement impressionnante, possède un nombre hallucinant de fan-art et est encore aujourd'hui bien visible par le biais des créations de ses fervents défenseurs. Et si vous me connaissez un tant soit peu, vous savez que pour moi c'est un défaut...mais je vais y revenir.
Undertale, une ambiance particulière
Autant se débarrasser de suite de la partie artistique. Graphiquement parlant Undertale est assez moche. Je sais, on me dira que c'est un parti prit, que ça a son charme et j'en passe. Mais autant ne pas se leurrer, la partie graphique du jeu le dessert plus qu'autre chose. Le jeu ne donne pas envie, il faut avoir le courage de se lancer dedans pour le découvrir et c'est bien là l'une des raisons qui fit que je ne testais le jeu qu'assez tard (Et pourtant les graphismes ne me gênent pas en général). Une fois habitués il est vrai cependant que le jeu a un certain charme, même si je reste convaincu qu'il y aurait eut d'autres façons d'arriver à ce résultat. Je repense une fois de plus à Lone Survivor qui possédait une direction artistique vraiment belle, preuve que même seul un travail de qualité peut-être fournis.
Niveau musique cependant je vais devoir être honnête : Je n'ai rien à redire. L'OST du jeu est tout bonnement incroyable et de nombreux titres me restent encore en tête. C'est beau, c'est épique, c'est légendaire et j'aimerais voir bien plus de travaux sonores de cet acabit.
Musique et graphismes tendent à créer une ambiance particulière, qui nous bercera pendant tout le jeu. Le jeu ne ressemble à aucun autre et c'est une très belle réussite à mes yeux. Surtout quand le Gameplay se veut aussi novateur.
Un Gameplay intéressant...mais pas assez exploité
Le Gameplay d'Undertale vient d'une envie de son créateur de tenter quelque chose de différent de ses prédécesseur. Si le jeu s'inscris dans le genre du RPG, il tente d'innover sur certains points. Il s'inspire néanmoins des canons du genre et on retrouve de nombreux éléments déjà vus tel que le Lv et l'Exp, un inventaire limité, des magasins et quelques petites énigmes. Je vous vois venir avec vos "Mais le Lv en vrai c'est..." et je vous rassure de suite, on va traiter ce point précis quand j'aborderais le système.
Le cœur du jeu se trouve être son système de combat. On retrouve ici une architecture en tour par tour mais avec pas mal d'innovations. Lorsque l'ennemi vous attaque vous prenez le contrôle d'un petit cœur devant éviter les projectiles ennemis à la manière d'un Shoot'Em Up. C'est franchement une idée de génie qui vient apporter un dynamisme bienvenu à un système souvent considéré comme assez mou. De plus il est à noté que chaque boss que vous rencontrerez possède ses propres évolutions du système d'esquive, le rendant unique tout en apportant une diversité bien pensée.
Vient ensuite la phase d'action du joueur. Si le système d'attaque se veut particulièrement classique, comprenez par là qu'il vous faudra frapper votre ennemi au bon moment afin de lui occasionner de meilleurs dégâts. C'est quelque chose de déjà vu, mais je trouve que ça fait sens avec les intentions du jeu. Undertale sait ce que vous êtes habitués à faire et tente de vous piéger là-dessus.
La vrai originalité du système de combat vient de son principe de Mercy. Lorsque vous rencontrez un monstre ou un boss vous avez les moyens de l'épargner et de vous en sortir sans faire de mal à votre adversaire. Pour se faire il vous faudra analyser votre ennemi et agir en conséquence via des actions particulières. Si vous tombez sur un ennemi intimidé par exemple, vous devrez user d'action visant à le rassurer afin qu'il prenne confiance en lui et qu'il décide au final que vous n'êtes pas une menace à ses yeux. A partir de là vous pourrez l’épargner et à clore le combat sans verser la moindre goutte de sang. Se faisant vous ne gagnez pas d'exp mais restez un être pacifique.
Je ne vais pas vous mentir, j'aime beaucoup ce système de combat. Cependant je le trouve cruellement incomplet. Deux choses manquent à mes yeux pour le rendre vraiment intéressant :
-Le premier est lié aux actions et aux monstres. A aucun moment dans le jeu je n'ai eut l'impression de vraiment chercher à comprendre le monstre. Tout était logique et assez simple à trouver. J'aurais aimé avoir des monstres plus difficiles à comprendre, des êtres agressifs à mon égard et contre lesquels il m'aurait fallu ruser pour le pousser à abandonner le combat. Au lieu de ça on se retrouve avec un système d'action dont le principal but est de faire sourire le joueur. Alors ça marche, j'étais tout bonnement plié de rire face à cet avion si tactile, mais je n'ai jamais eut l'impression de vraiment devoir comprendre le personnage adverse.
-Le deuxième point est un problème lié à l'intensité dramatique. Je n'ai jamais eut l'impression d'affronter des ennemis que le système m'aurait sublimés. Un exemple ? Très bien. Le dernier combat contre Sans est un combat qui restera pour moi Mémorable, mais dieu que j'aurais aimé pouvoir le Spare. Passer trente minutes face à cet être qui me haïssait pour la mort de son frère, tenter de lui faire comprendre à quel point j'étais désolé, à quel point j'étais prêt à me repentir. Chercher à me pardonner pour enfin entrer dans le droit chemin. Je pense que ça n'aurait donné que plus d'intensité à ce gameplay intelligent, et je reste malheureusement sur ma faim concernant ce principe de Spare.
Ce gros point noir qu'est l'histoire
Je vous imagine déjà devant votre écran, les yeux écarquillés de stupeur et le poing levé "Quoi ?! Il a trouvé l'histoire nulle ?!"
Allons, gardons notre calme et tentons de rester analytique. Oui je trouve que l'histoire d'Undertale est un point noir à aborder. Ses personnages sont très attachants, mais certains ne sont pas assez détaillés. Le travail sur Undyne, Toriel, Papyrus et Alphys est vraiment bon. On comprend ces personnages, on est attachés à eux et chacune de leur motivation est clairement bien amenée. Mais Asgore ou bien Sans sont à mes yeux assez peu développés. Pour le premier on a que quelques dialogues de fin, tandis que pour le second on a une relation jamais vraiment développée et des réactions assez étranges. je vais y revenir.
Concernant l'histoire globale du jeu là aussi je suis assez triste. Elle ne m'a pas marquée. Le monde des humains, le monde des monstres, le passé d'Asriel...tout ça m'est complètement passé au-dessus. C'est très subjectif j'en conviens, mais c'est un fait. L'histoire d'Undertale ne m'a pas vraiment charmée. J'avançais dans le jeu pour découvrir la suite, mais je ne me souviendrais pas du jeu pour cet aspect précis. Et c'est dommageable au final car on sent que le monde dépeint par cette oeuvre est intéressant, malheureusement il n'est que survolé durant le jeu.
Tout aurait du s'arrêter ici, mais vous le savez il me reste un point à traité : Le Système d'Undertale. Et il me faut le dire de suite, on est ici face à un chef d'oeuvre.
Un Système intelligent, mémorable et poétique
Pour commencer peut-être est-il bon de rappeler la différence entre un système et du Gameplay. Le Gameplay d'un jeu c'est toute la partie "Jouable" de celui-ci. C'est ce que le joueur ressentira en naviguant à travers des niveaux designer pour lui offrir un rythme précis. C'est le feeling qu'il aura en affrontant un ennemi que l'on aura savamment équilibré. C'est ce que le joueur percevra manette en main lorsqu'il exécutera les actions de son personnage.
Le système, à l'inverse, c'est la partie invisible du jeu. C'est l'intelligence artificielle de ses ennemis, c'est la courbe d'évolution du personnage, c'est la liste des choix offerts au joueur, les embranchements scénaristiques, les règles posées par le jeu.
Sur ce point Undertale va loin, très loin même. Ses armes : les codes du RPG classique. Vous vous souvenez du Lv et de l'Exp ? Si vous avez joués à un RPG vous savez qu'il s'agit d'abréviations de Level et d'Expérience. Dans Undertale ces deux abréviations se réfèrent à "Level of Violence" et "Extermination Point". Là est la première gifle que vous recevrez. Vous commencez le jeu comme un RPG classique, commencez à affronter les monstres que vous croisez, les attaquez directement et gagnez de l'Exp. Où est le mal ici ? Vous venez de tuer quelqu'un, vous ne gagnez pas de prestige, vous n'évoluez pas, vous êtes juste un peu plus violent et meurtrier qu'avant. Les codes sont renversés et ça fait mal.
Dans Undertale tué n'est pas sans conséquences, loin de là. Trois chemins s'offrent à vous. La route neutre, celle de base et qui vous fait comprendre votre erreur. La route pacifique, offrant la vrai fin du jeu et allant au bout de son message de pacifisme. Et la route génocide, qui vous montre les atrocités que vous avez commises. Une fois la route génocide terminée, il n'y aura pas de retour en arrière. Les répercussions se verront sur toutes les parties suivantes, un vrai coup porté à tout ceux pensant que faire des choix dans les jeux n'a de conséquences que sur le court terme.
Pour cette première critique de jeu on va donc se charger d'un gros morceau, d'un jeu qui a pas mal fait parlé de lui et qui c'est imposé comme nouvelle référence de la créativité indépendante : Aujourd'hui on parle d'Undertale.
2 Décembre : Quand le Système raconte plus que le jeu
Aux origines d'un hit
Alors, Undertale est un RPG indépendant sortis le 15 septembre 2015 et développé par Toby Fox. Le jeu a été financé via Kickstarter, a eut trois ans de développement et est le fruit du travail d'un seul homme. Déjà c'est un premier point à soulever, à l'image du titre "Lone Survivor" que j'ai pu aborder l'an dernier. On a donc un jeu qui se veut court, aux mécaniques peu complexes et aux graphismes minimalistes.
Avant d'aborder en détails l'oeuvre en elle même il est bon de parler un peu de sa réception. En un mot comme en en cent : Undertale a fait un carton. Le jeu a été très apprécié, beaucoup n'hésitant pas à parler du "Meilleur jeu du monde". Le titre a une communauté de Fans tout bonnement impressionnante, possède un nombre hallucinant de fan-art et est encore aujourd'hui bien visible par le biais des créations de ses fervents défenseurs. Et si vous me connaissez un tant soit peu, vous savez que pour moi c'est un défaut...mais je vais y revenir.
Undertale, une ambiance particulière
Autant se débarrasser de suite de la partie artistique. Graphiquement parlant Undertale est assez moche. Je sais, on me dira que c'est un parti prit, que ça a son charme et j'en passe. Mais autant ne pas se leurrer, la partie graphique du jeu le dessert plus qu'autre chose. Le jeu ne donne pas envie, il faut avoir le courage de se lancer dedans pour le découvrir et c'est bien là l'une des raisons qui fit que je ne testais le jeu qu'assez tard (Et pourtant les graphismes ne me gênent pas en général). Une fois habitués il est vrai cependant que le jeu a un certain charme, même si je reste convaincu qu'il y aurait eut d'autres façons d'arriver à ce résultat. Je repense une fois de plus à Lone Survivor qui possédait une direction artistique vraiment belle, preuve que même seul un travail de qualité peut-être fournis.
Niveau musique cependant je vais devoir être honnête : Je n'ai rien à redire. L'OST du jeu est tout bonnement incroyable et de nombreux titres me restent encore en tête. C'est beau, c'est épique, c'est légendaire et j'aimerais voir bien plus de travaux sonores de cet acabit.
Musique et graphismes tendent à créer une ambiance particulière, qui nous bercera pendant tout le jeu. Le jeu ne ressemble à aucun autre et c'est une très belle réussite à mes yeux. Surtout quand le Gameplay se veut aussi novateur.
Un Gameplay intéressant...mais pas assez exploité
Le Gameplay d'Undertale vient d'une envie de son créateur de tenter quelque chose de différent de ses prédécesseur. Si le jeu s'inscris dans le genre du RPG, il tente d'innover sur certains points. Il s'inspire néanmoins des canons du genre et on retrouve de nombreux éléments déjà vus tel que le Lv et l'Exp, un inventaire limité, des magasins et quelques petites énigmes. Je vous vois venir avec vos "Mais le Lv en vrai c'est..." et je vous rassure de suite, on va traiter ce point précis quand j'aborderais le système.
Le cœur du jeu se trouve être son système de combat. On retrouve ici une architecture en tour par tour mais avec pas mal d'innovations. Lorsque l'ennemi vous attaque vous prenez le contrôle d'un petit cœur devant éviter les projectiles ennemis à la manière d'un Shoot'Em Up. C'est franchement une idée de génie qui vient apporter un dynamisme bienvenu à un système souvent considéré comme assez mou. De plus il est à noté que chaque boss que vous rencontrerez possède ses propres évolutions du système d'esquive, le rendant unique tout en apportant une diversité bien pensée.
Vient ensuite la phase d'action du joueur. Si le système d'attaque se veut particulièrement classique, comprenez par là qu'il vous faudra frapper votre ennemi au bon moment afin de lui occasionner de meilleurs dégâts. C'est quelque chose de déjà vu, mais je trouve que ça fait sens avec les intentions du jeu. Undertale sait ce que vous êtes habitués à faire et tente de vous piéger là-dessus.
La vrai originalité du système de combat vient de son principe de Mercy. Lorsque vous rencontrez un monstre ou un boss vous avez les moyens de l'épargner et de vous en sortir sans faire de mal à votre adversaire. Pour se faire il vous faudra analyser votre ennemi et agir en conséquence via des actions particulières. Si vous tombez sur un ennemi intimidé par exemple, vous devrez user d'action visant à le rassurer afin qu'il prenne confiance en lui et qu'il décide au final que vous n'êtes pas une menace à ses yeux. A partir de là vous pourrez l’épargner et à clore le combat sans verser la moindre goutte de sang. Se faisant vous ne gagnez pas d'exp mais restez un être pacifique.
Je ne vais pas vous mentir, j'aime beaucoup ce système de combat. Cependant je le trouve cruellement incomplet. Deux choses manquent à mes yeux pour le rendre vraiment intéressant :
-Le premier est lié aux actions et aux monstres. A aucun moment dans le jeu je n'ai eut l'impression de vraiment chercher à comprendre le monstre. Tout était logique et assez simple à trouver. J'aurais aimé avoir des monstres plus difficiles à comprendre, des êtres agressifs à mon égard et contre lesquels il m'aurait fallu ruser pour le pousser à abandonner le combat. Au lieu de ça on se retrouve avec un système d'action dont le principal but est de faire sourire le joueur. Alors ça marche, j'étais tout bonnement plié de rire face à cet avion si tactile, mais je n'ai jamais eut l'impression de vraiment devoir comprendre le personnage adverse.
-Le deuxième point est un problème lié à l'intensité dramatique. Je n'ai jamais eut l'impression d'affronter des ennemis que le système m'aurait sublimés. Un exemple ? Très bien. Le dernier combat contre Sans est un combat qui restera pour moi Mémorable, mais dieu que j'aurais aimé pouvoir le Spare. Passer trente minutes face à cet être qui me haïssait pour la mort de son frère, tenter de lui faire comprendre à quel point j'étais désolé, à quel point j'étais prêt à me repentir. Chercher à me pardonner pour enfin entrer dans le droit chemin. Je pense que ça n'aurait donné que plus d'intensité à ce gameplay intelligent, et je reste malheureusement sur ma faim concernant ce principe de Spare.
Ce gros point noir qu'est l'histoire
Je vous imagine déjà devant votre écran, les yeux écarquillés de stupeur et le poing levé "Quoi ?! Il a trouvé l'histoire nulle ?!"
Allons, gardons notre calme et tentons de rester analytique. Oui je trouve que l'histoire d'Undertale est un point noir à aborder. Ses personnages sont très attachants, mais certains ne sont pas assez détaillés. Le travail sur Undyne, Toriel, Papyrus et Alphys est vraiment bon. On comprend ces personnages, on est attachés à eux et chacune de leur motivation est clairement bien amenée. Mais Asgore ou bien Sans sont à mes yeux assez peu développés. Pour le premier on a que quelques dialogues de fin, tandis que pour le second on a une relation jamais vraiment développée et des réactions assez étranges. je vais y revenir.
Concernant l'histoire globale du jeu là aussi je suis assez triste. Elle ne m'a pas marquée. Le monde des humains, le monde des monstres, le passé d'Asriel...tout ça m'est complètement passé au-dessus. C'est très subjectif j'en conviens, mais c'est un fait. L'histoire d'Undertale ne m'a pas vraiment charmée. J'avançais dans le jeu pour découvrir la suite, mais je ne me souviendrais pas du jeu pour cet aspect précis. Et c'est dommageable au final car on sent que le monde dépeint par cette oeuvre est intéressant, malheureusement il n'est que survolé durant le jeu.
Tout aurait du s'arrêter ici, mais vous le savez il me reste un point à traité : Le Système d'Undertale. Et il me faut le dire de suite, on est ici face à un chef d'oeuvre.
Un Système intelligent, mémorable et poétique
Pour commencer peut-être est-il bon de rappeler la différence entre un système et du Gameplay. Le Gameplay d'un jeu c'est toute la partie "Jouable" de celui-ci. C'est ce que le joueur ressentira en naviguant à travers des niveaux designer pour lui offrir un rythme précis. C'est le feeling qu'il aura en affrontant un ennemi que l'on aura savamment équilibré. C'est ce que le joueur percevra manette en main lorsqu'il exécutera les actions de son personnage.
Le système, à l'inverse, c'est la partie invisible du jeu. C'est l'intelligence artificielle de ses ennemis, c'est la courbe d'évolution du personnage, c'est la liste des choix offerts au joueur, les embranchements scénaristiques, les règles posées par le jeu.
Sur ce point Undertale va loin, très loin même. Ses armes : les codes du RPG classique. Vous vous souvenez du Lv et de l'Exp ? Si vous avez joués à un RPG vous savez qu'il s'agit d'abréviations de Level et d'Expérience. Dans Undertale ces deux abréviations se réfèrent à "Level of Violence" et "Extermination Point". Là est la première gifle que vous recevrez. Vous commencez le jeu comme un RPG classique, commencez à affronter les monstres que vous croisez, les attaquez directement et gagnez de l'Exp. Où est le mal ici ? Vous venez de tuer quelqu'un, vous ne gagnez pas de prestige, vous n'évoluez pas, vous êtes juste un peu plus violent et meurtrier qu'avant. Les codes sont renversés et ça fait mal.
Dans Undertale tué n'est pas sans conséquences, loin de là. Trois chemins s'offrent à vous. La route neutre, celle de base et qui vous fait comprendre votre erreur. La route pacifique, offrant la vrai fin du jeu et allant au bout de son message de pacifisme. Et la route génocide, qui vous montre les atrocités que vous avez commises. Une fois la route génocide terminée, il n'y aura pas de retour en arrière. Les répercussions se verront sur toutes les parties suivantes, un vrai coup porté à tout ceux pensant que faire des choix dans les jeux n'a de conséquences que sur le court terme.
La route génocide est d'ailleurs une merveille systémique à elle seule. Toute la route a été pensée pour vous en faire dévier. Se servant de courbes de difficultés illogiques, de pertes de features et d'autres éléments afin de pousser les joueurs à arrêter leur macabre progression. Le jeu met le joueur face aux conséquences de ses choix, amenant une fin que je ne spoilerais pas mais qui va me rester en mémoire pendant encore un long moment.
Bilan : Un véritable chef d'oeuvre ou une oeuvre surévaluée ?
Undertale me pose problème, vraiment. j'aimerais vous dire que c'est le meilleur jeu indépendant que j'ai joué, mais c'est pas le cas. j'aimerais vous dire qu'il est incroyable sur tout ses aspects, mais c'est pas le cas.
Le jeu souffre de pas mal de problèmes, et la communauté n'a pas aidée. J'ai découvert Undertale avec des vidéos de fans, avec des OST modifiées et le jeu m'a fait envie. On reproche souvent aux jeux de nous faire des promesses qu'ils ne tiennent pas. Pour Undertale, ces promesses m'ont été faîtes par la communauté. J'attendais tellement mieux de Papyrus et Sans, j'attendais tellement une histoire bien plus folle. En définitive je n'ai eut qu'une déception sur cet aspect, et ce jeu n'est pour moi qu'un pétard mouillé.
Le jeu souffre de pas mal de problèmes, et la communauté n'a pas aidée. J'ai découvert Undertale avec des vidéos de fans, avec des OST modifiées et le jeu m'a fait envie. On reproche souvent aux jeux de nous faire des promesses qu'ils ne tiennent pas. Pour Undertale, ces promesses m'ont été faîtes par la communauté. J'attendais tellement mieux de Papyrus et Sans, j'attendais tellement une histoire bien plus folle. En définitive je n'ai eut qu'une déception sur cet aspect, et ce jeu n'est pour moi qu'un pétard mouillé.
An amazing system fills you with Determination
Mais c'était sans compter ce que la communauté de fans ne verrait jamais. Oui on peut faire des centaines de fan-art sur un couple débile entre Frisk et Sans, oui on peut créer plein d'univers alternatifs avec ce jeu, mais son système...il faut s'intéresser au Game Design pour le comprendre. Et ça la communauté ne le comprendra jamais. Ils ont rivés leur regard sur les parties les moins intéressantes du jeu, je les laisses faire, je leur laisse histoire et personnages. Car ce jeu possède un système qui devient à mes yeux une oeuvre d'art. Oui Toby Fox a été capable de porter un message à partir de son système, et ça c'est pas rien. Peu en ont été capable, et c'est pour moi la chose la plus belle que l'on peut faire avec un jeu. Se servir de ce qui le rend unique : son système et son interactivité, afin de créer quelque chose de beau, de poétique et d’incroyablement artistique.
Undertale est un chef d'oeuvre, il restera à mes yeux un grand jeu mais pas sur les points que les gens ne cessent de montrer. Il faut parfois analyser une oeuvre en détails pour en voir toute la beauté, Undertale fait partis de ces cas-là.
Undertale est un chef d'oeuvre, il restera à mes yeux un grand jeu mais pas sur les points que les gens ne cessent de montrer. Il faut parfois analyser une oeuvre en détails pour en voir toute la beauté, Undertale fait partis de ces cas-là.
Voici donc la fin de cette deuxième case du calendrier, j'espère qu’elle vous aura plu. Je vous laisse avec mes trois questions habituelles, et vous donne rendez-vous demain !
-Et toi, t'en penses quoi d'Undertale ?
-Connais-tu une oeuvre qui a été en partie gâchée par sa communauté ?
-As-tu souvenir d'une expérience de jeu t'aillant marquée par son système ?
Dernière édition par Birth le Ven 2 Déc - 13:29, édité 1 fois
Re: Dans la tête de l'entêté
AAAAAAH! Voici une critique qu'on attendait depuis l'année dernière, et tu as traité le jeu avec brio selon moi!
Aussi comme d'hab, je réponds aux questions pour développer mon avis.
Ps: Undertale est sorti en septembre 2015, si je me souviens bien. Pas Décembre.
-Pour moi, Undertale est un de mes jeux favoris, clairement. Je suis cependant d'accord avec toi sur tous les points, bien que personnellement je suis moins sévère (les graphismes du jeu m'ont jamais gêné). Oui, la communauté a pourrit une partie du jeu, et c'est bien dommage. Et oui, un des éléments les plus marquants pour moi, outre le gameplay, les musiques et le scénario (qui me convient à juste titre), le message que fait passer le système est juste incroyable.
-Une œuvre qui a été en partie gâchée par la communauté?
Hmmmm...
Est-ce que Wakfu peut être considéré comme une œuvre? 8D *repose la salière*
-Ouh là...pas mal de jeux m'ont marqué par leur système. MGS3 avec le combat contre The Sorrow et l'utilisation du rappel alors qu'on est face à l'écran de Game Over. Le rythme des 3 jours dans The Legend of Zelda: Majora's Mask, qui renforce le caractère stressant et oppressant du titre. L'OCS de FF7: Crisis Core qui m'a parut brouillon aux premiers abords, mais qui s'est révélé extraordinaire à la fin du jeu, qui a réussi à faire passer un message et une émotion. J'pourrais en citer d'autres, mais j'ai mit ici les plus importants.
Aussi comme d'hab, je réponds aux questions pour développer mon avis.
Ps: Undertale est sorti en septembre 2015, si je me souviens bien. Pas Décembre.
-Pour moi, Undertale est un de mes jeux favoris, clairement. Je suis cependant d'accord avec toi sur tous les points, bien que personnellement je suis moins sévère (les graphismes du jeu m'ont jamais gêné). Oui, la communauté a pourrit une partie du jeu, et c'est bien dommage. Et oui, un des éléments les plus marquants pour moi, outre le gameplay, les musiques et le scénario (qui me convient à juste titre), le message que fait passer le système est juste incroyable.
-Une œuvre qui a été en partie gâchée par la communauté?
Hmmmm...
Est-ce que Wakfu peut être considéré comme une œuvre? 8D *repose la salière*
-Ouh là...pas mal de jeux m'ont marqué par leur système. MGS3 avec le combat contre The Sorrow et l'utilisation du rappel alors qu'on est face à l'écran de Game Over. Le rythme des 3 jours dans The Legend of Zelda: Majora's Mask, qui renforce le caractère stressant et oppressant du titre. L'OCS de FF7: Crisis Core qui m'a parut brouillon aux premiers abords, mais qui s'est révélé extraordinaire à la fin du jeu, qui a réussi à faire passer un message et une émotion. J'pourrais en citer d'autres, mais j'ai mit ici les plus importants.
Bluefox82- L’Utopiste
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Re: Dans la tête de l'entêté
Heyyyy!
J'ai lu ton pavay, c'est bien vu et analysé. Un petit pavé qui fait plaisir!
-Contrairement à toi, j'ai joué au jeu avant de tomber dans les fanart. Et contrairement à toi, j'accroche facilement au fanatisme x) Undertale, ca a été une bonne baffe de flippage. Parce que mine de rien, se sentir surveillé par les persos d'un jeu vidéo... Ca met pas à l'aise! J'en suis toujours à me demander si je finis mon objectif 100% routes ou non.
-Là comme ça, je vois pas trop. Si on parle de "se sentir un peu déçu parce que l'effet de jeu est différent de ce qu'on en raconte", je dirais Crisis Core: le jeu est bon, mais Nico, Enda et toi me l'avez vendu comme unjeusupragénialetdantesque alors que pour le moment, je le trouve juste chouette. Bon, d'un autre coté, je suis loin de la fin: je viens juste de tomber sur le blondinet... '^'
-En dehors d'Undertale, voyons.... Je dirais FF12, ou encore avant, FF3. C'est mon premier RPG à temps réel, sans tour à tour, et ça m'avait perturbé, et au niveau système, le mana/invocations était un truc assez nouveau comme concept. Et FF3 était mon tout premier RPG. Une révélation!(#mesdébutsdeRPG)
J'ai lu ton pavay, c'est bien vu et analysé. Un petit pavé qui fait plaisir!
-Contrairement à toi, j'ai joué au jeu avant de tomber dans les fanart. Et contrairement à toi, j'accroche facilement au fanatisme x) Undertale, ca a été une bonne baffe de flippage. Parce que mine de rien, se sentir surveillé par les persos d'un jeu vidéo... Ca met pas à l'aise! J'en suis toujours à me demander si je finis mon objectif 100% routes ou non.
-Là comme ça, je vois pas trop. Si on parle de "se sentir un peu déçu parce que l'effet de jeu est différent de ce qu'on en raconte", je dirais Crisis Core: le jeu est bon, mais Nico, Enda et toi me l'avez vendu comme unjeusupragénialetdantesque alors que pour le moment, je le trouve juste chouette. Bon, d'un autre coté, je suis loin de la fin: je viens juste de tomber sur le blondinet... '^'
-En dehors d'Undertale, voyons.... Je dirais FF12, ou encore avant, FF3. C'est mon premier RPG à temps réel, sans tour à tour, et ça m'avait perturbé, et au niveau système, le mana/invocations était un truc assez nouveau comme concept. Et FF3 était mon tout premier RPG. Une révélation!(#mesdébutsdeRPG)
Albynn- Le Respectable
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Localisation : Devant mon ordi! T'as cru quoi?
Re: Dans la tête de l'entêté
Bon, bon, bon...
J'ai enfin lut ces deux pavés, et malgré le fait que le Rap ne soit vraiment pas un truc que j'aime... Je ne peux qu'apprécier la quantitée de travail que ça a dût représenter pour écrire tout ça !
Pour répondre rapidement aux premières question :
-Critique et explication de personnages RP. Juste... Un premier choix direct et évident pour ma part. Pour la simple et bonne raison que c'est vraiment quelque chose que j'adore voir et lire ! Surtout quand ça permet d'en apprendre plus. Pour le second choix, je dirais... Analyse de genre vidéoludiques et de ton ressentis les concernant. Parce que je suis vraiment curieux d'avoir ton avis sur différents genres. ^^
-Je passe mon tour sur cette question, je n'écoute pas trop de rap.
-Pareil qu'en haut, pas trop mon style de musique. Désolé !
Pour le second texte... Damn. On voit bien tout le travail derrière aussi. Une analyse très pertinente et juste je trouve pour le coup, on voit que tu a bien cerner le sujet. Du moins, je pense. xD
-Je suis un cas particulier pour Undertale... Vu que j'ai entendu parler du jeu à cause de plusieurs œuvres de fans... Sans savoir que c'était un jeu. J'ai comprit que plus tard que ça en était un quand j'ai vu quelques personnes en parler sur Skype... Et je me suis spoil dans les 90% du jeu avant même d'y jouer... Et sans jamais le finir entièrement à l'heure d'aujourd'hui. Oh, et en jouant au fangame RED avant même de jouer au jeu en lui même. :')
Après, j'ai bien aimer le jeu en lui même. Même si je suis un pied en général sur les jeux vidéos, donc j'ai bien rager sur certains combats pourtant simple. Mais je ne peux que saluer ce que le créateur a essayer de faire et de poser, que ça soit dans le système de jeu et l'histoire... Et rien que pour ça je trouve le jeu très bien penser, et intéressant à faire. ^^
-Heu... J'ai le droit à un Joker, vu qu'Harkane m'a piquer ma réponse là ?
Blague à part... Je dirais une majorité des MOBA/MMO de notre période ? Bon, sauf TSW ! Heureusement. Grand bien lui fasse, on a pas besoin d'une communauté en mousse. ^^'
Wait, si tu parle d’œuvre différemment que "jeu"... Alors tu peux rayer ce que j'ai dit plus haut, et là je ne vois pas. '3'
-Well... Undertale. Je n'ai pas d'autre vrai exemple en tête sur le coup... Bon, je rejoint Harkane pour l'OCS de FF7CC. Heu... Et les jeux de Telltale, ça compte ? '3'
Quoi que je pourrais citer Gravity Rush (encore et toujours mon jeu préférer de la PSVita), même si le système en lui même a rien de vraiment spécial comme Undertale ou autre. Mais j'avais juste aimer le fait de pouvoir jouer avec la gravité comme ça.
J'ai enfin lut ces deux pavés, et malgré le fait que le Rap ne soit vraiment pas un truc que j'aime... Je ne peux qu'apprécier la quantitée de travail que ça a dût représenter pour écrire tout ça !
Pour répondre rapidement aux premières question :
-Critique et explication de personnages RP. Juste... Un premier choix direct et évident pour ma part. Pour la simple et bonne raison que c'est vraiment quelque chose que j'adore voir et lire ! Surtout quand ça permet d'en apprendre plus. Pour le second choix, je dirais... Analyse de genre vidéoludiques et de ton ressentis les concernant. Parce que je suis vraiment curieux d'avoir ton avis sur différents genres. ^^
-Je passe mon tour sur cette question, je n'écoute pas trop de rap.
-Pareil qu'en haut, pas trop mon style de musique. Désolé !
Pour le second texte... Damn. On voit bien tout le travail derrière aussi. Une analyse très pertinente et juste je trouve pour le coup, on voit que tu a bien cerner le sujet. Du moins, je pense. xD
-Je suis un cas particulier pour Undertale... Vu que j'ai entendu parler du jeu à cause de plusieurs œuvres de fans... Sans savoir que c'était un jeu. J'ai comprit que plus tard que ça en était un quand j'ai vu quelques personnes en parler sur Skype... Et je me suis spoil dans les 90% du jeu avant même d'y jouer... Et sans jamais le finir entièrement à l'heure d'aujourd'hui. Oh, et en jouant au fangame RED avant même de jouer au jeu en lui même. :')
Après, j'ai bien aimer le jeu en lui même. Même si je suis un pied en général sur les jeux vidéos, donc j'ai bien rager sur certains combats pourtant simple. Mais je ne peux que saluer ce que le créateur a essayer de faire et de poser, que ça soit dans le système de jeu et l'histoire... Et rien que pour ça je trouve le jeu très bien penser, et intéressant à faire. ^^
-Heu... J'ai le droit à un Joker, vu qu'Harkane m'a piquer ma réponse là ?
Blague à part... Je dirais une majorité des MOBA/MMO de notre période ? Bon, sauf TSW ! Heureusement. Grand bien lui fasse, on a pas besoin d'une communauté en mousse. ^^'
Wait, si tu parle d’œuvre différemment que "jeu"... Alors tu peux rayer ce que j'ai dit plus haut, et là je ne vois pas. '3'
-Well... Undertale. Je n'ai pas d'autre vrai exemple en tête sur le coup... Bon, je rejoint Harkane pour l'OCS de FF7CC. Heu... Et les jeux de Telltale, ça compte ? '3'
Quoi que je pourrais citer Gravity Rush (encore et toujours mon jeu préférer de la PSVita), même si le système en lui même a rien de vraiment spécial comme Undertale ou autre. Mais j'avais juste aimer le fait de pouvoir jouer avec la gravité comme ça.
Shiki Van Shërza- Les Fondateurs
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Re: Dans la tête de l'entêté
C'est très très très intéressant tout ça dis donc. °v°
Par cooooontre... Beh ça change pas mon point de vue sur le jeu, je compte toujours pas y jouer parce que je sais que je vais énormément rager dessus parce que réflexes de merde. Eeeeet il m'attire pas plus que ça. Faut dire aussi que j'étais sur tumblr au moment de sa sortie et j'ai été un peu gavée de ça, donc ça influence probablement. °3°
J'ai pas vraiment d'oeuvre gâchée par la communauté, en fait. Probablement parce que je reste toujours plus ou moins sur la même petite brochette de trucs. Eeeeet parce que pour me dégouter d'un truc, faut vraiment y aller.
Eeeeet non, je pense pas avoir été marquée par un système quelconque, probablement parce que j'y fais souvent pas attention. Quoique théoriquement mon premier Zelda m'a marquée, mais surtout parce que j'étais habituée à Pokémon. Et parce que je connaissais pas du tout le style de Zelda. Pas exactement une référence donc. °3°
Par cooooontre... Beh ça change pas mon point de vue sur le jeu, je compte toujours pas y jouer parce que je sais que je vais énormément rager dessus parce que réflexes de merde. Eeeeet il m'attire pas plus que ça. Faut dire aussi que j'étais sur tumblr au moment de sa sortie et j'ai été un peu gavée de ça, donc ça influence probablement. °3°
J'ai pas vraiment d'oeuvre gâchée par la communauté, en fait. Probablement parce que je reste toujours plus ou moins sur la même petite brochette de trucs. Eeeeet parce que pour me dégouter d'un truc, faut vraiment y aller.
Eeeeet non, je pense pas avoir été marquée par un système quelconque, probablement parce que j'y fais souvent pas attention. Quoique théoriquement mon premier Zelda m'a marquée, mais surtout parce que j'étais habituée à Pokémon. Et parce que je connaissais pas du tout le style de Zelda. Pas exactement une référence donc. °3°
Nael- L’Idéaliste
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Localisation : Quelque part, probablement.
Re: Dans la tête de l'entêté
Et salut à tous, nous voilà réunis pour ouvrir la troisième case de ce calendrier. Et je suis des plus jouasse puisque aujourd'hui nous abordons une série ! Vous le savez si il y a bien une chose que j'aime encore plus que les jeux vidéo, c'est bien les bonnes séries. Et autant vous dire de suite que cette année aura plus que riche de ce côté là. J'ai facilement dépassé la vingtaine de séries, dont certaines s'étalaient sur un nombre assez important de saisons.
Mais du coup, vous n'imaginez pas à quel point choisir la première série de ce calendrier a été compliqué pour moi. j'avais beaucoup de titres en tête alors il m'a fallut tenter de trier ça. Il me fallait quelque chose qui ne soit pas trop long comme critique (Au revoir donc les séries Marvel), quelque chose d'assez accessible pour vous (The Killing et son polar bien long vous aurait sans nul doute empaffé), et si possible une série qui soit terminée (Oui je sais Strangers Things, moi aussi je trouve cela dommage). Avec tous ces filtres un nom apparaissait en gras. Alors attrapez vos plus beaux cuirs, chevauchez vos montures, aujourd'hui on se fait un Biker Club.
(Avec une petite musique en bonus, que la vie est belle : https://www.youtube.com/watch?v=489w2QrS2CA)
3 Décembre : Cramer l’asphalte recouvert de sang
SoA c'est quoi ?
Alors commençons par le commencement ! SoA, diminutif de Sons of Anarchy (A ne pas confondre avec SAO, que je hais), est une série réalisée par Kurt Sutter et diffusée de 2008 a 2014. La série comporte 7 saisons pour un total de 92 épisodes, donc bon courage si au terme de cette critique vous décidez de tenter le coup.
L'histoire se déroule en Californie, durant notre époque. On suivra durant toute la trame un club de Bikers, le Sons Of Anarchy Motorcycle Club Redwood Original plus simplement appelé SAMCRO. Il est à note que cette série est à l'heure actuelle la seule que j'ai regardé deux fois. Une première fois de la saison 1 à 5, puis une seconde fois de la saison 1 à 7.
Qu'est-ce que c'est les histoires ?
Vous résumer sept saisons, sans vous spoiler trop tout en essayant de vous donner l'envie de regarder cette série...voilà un challenge assez imposant. Alors, au lieu de simplement vous donner le début de l'histoire, je vais tenter de vous donner les clefs vous permettant d'en comprendre les différents enjeux.
Comme dit plus haut, on va suivre SAMCRO durant toute les saisons. Ce club de légende est aimé des habitants de Charming, ville ou se trouve implanté le club.Cependant, derrière ce regroupement de fanatiques de grosses cylindrées, se cache une organisation criminelle gagnant son argent en gérant un gigantesque trafic d'armes. Le club fait donc son possible pour cacher ses activités répréhensibles tout en essayant d'étendre son territoire.
Pour vendre ses armes, le club peut compter sur une guerre de gangs se déroulant dans la zone. Cette dernière englobe :
-SAMCRO bien sur, se battant pour leur territoire
-Les Mayans, un club de Bikers rival et composé de mexicains.
-Les One-Niners, un gang dealant de la drogue en grosse quantité
-Les Nords, un regroupement de suprématiste blanc du meilleur gout
D'autres organisations viendront s'ajouter à ce joyeux merdier durant la série mais je vous laisse la surprise concernant ces derniers.
En plus de ces ennemis externes, le club est divisé en interne. Le fondateur du club, John Teller, est mort bien des années avant le début de l'histoire. C'est son plus proche ami de l'époque, Clay Morrow, qui a alors rerpit la tête du club. Au début de la série Jackson Teller, le fils de John, est le second de Clay au sein du club. Le petit problème dans tout ça est que bien vite on comprendra que la mort de John a été provoquée par Clay.
Les raisons de cette trahison viennent d'un conflit d'intentions pour le club, John voulait en faire quelque chose de légal, tandis que Clay voulait rester dans le lucratif commerce d'armes.
Pour résumer on a donc : Une organisation criminelle luttant au milieu d'une gigantesque guerre des gangs, avec les deux principaux décideurs s'opposant sur la gestion du Club (bah oui, Jackson suit le combat de son père) et avec une vieille affaire de trahison qui pourrait faire bien mal si elle ressortait. Que demander de plus ?
Une belle bande de tarés
Les membres de SAMCRO sont complètement déjantés. La série bien que sérieuse offre de nombreux passages hilarants grâce à des personnages hauts en couleurs. Je vais les détailler car vraiment, à eux seuls ils donnent envie de suivre la série.
Les Prospects : Feu nourris sur les Prospects. Un Prospect, c'est un membre du Club qui n'a pas encore fait ses preuves. Durant un an ils seront donc au service des membres officiels et devront se plier à leur moindre volontés. Ils seront donc en permanence humiliés dans des scènes tordantes.
Tigs : Alors lui c'est mon chouchou. Tigs est mentalement dérangé comme personnage. Il fait des trucs souvent bien sales, est obsédé, à des goûts plus qu'étranges et sort bien souvent des répliques surprenant le reste du groupe tant il passe pour un barje.
Chibs : L'Irlandais du groupe, on le voit un nombre incalculable de fois ivre mort. Fait preuve de sérieux quand il est sobre, une figure importante du crew.
Bobby : Gros bonhomme toujours souriant, il arrondit ses fin de mois en jouant des concerts en sosie d'Elvis. Il est un peu le papa du groupe, quand il est pas complètement saoul lui aussi.
Et je pourrais encore continué encore longtemps comme ça, mais je n'ai pas envie de faire un simple listing. SoA regorge de personnages géniaux, tous superbement bien joués et aux dialogues maîtrisés. Pas mal de têtes connues font également leur apparition de temps à autre dans la série et c'est toujours génial de les remarquer. Les relations entre les divers personnages n'aura de cesse d'évoluer, tandis que certains verront leur fin arriver bien avant la fin de la série.
La définition d'un Road-Trip
Je me rends compte de toute la difficulté que représente l'explication de cette série. SoA il faut le voir pour comprendre pourquoi ça me plait temps. La série entière a été pour moi un gigantesque Road-Trip, une épopée dans l'ambiance des clubs de Bikers avec un nombre hallucinant de retournements de situations et de moments poignants.
J'ai vécu les 7 saisons comme un voyage sans jamais parvenir à prévoir la fin du périple, et quand celle-ci est finalement arrivée, je l'ai acceptée et j'ai regardé le chemin parcouru. Les personnages que j'avais aimé et qui n'étaient plus, les origines lointaines de tout le merdier qu'avait traversé le club, et une recherche d'explications pour savoir comment ils en étaient arrivés là. Parce que c'est ça le plus fou dans SoA, tout les événements s’enchaînent avec brio. La première scène du première épisode nous montre l’entrepôt de SAMCRO sauvagement dynamité, mettant le club dans une situation délicate qu'ils ne quitteront alors plus jamais. Les ennemis se succèdent, les emmerdes ne viennent jamais seules et dans ce chaos total les personnages nous sortent des remarques et des répliques nous arrachant un sourire, puis une larme.
Deux mots sur la réalisation
Je n'aurais pas besoin de plus pour vous dire à quel point cette série est bien réalisée. Les décors sont entraînant, je garde en tête un nombre de plans tout simplement hallucinant et le montage est rondement bien fait. La série dépeint les événements avec un classicisme certains, mais tant que c'est propre je ne vais pas m'en plaindre.
Mention spéciale pour la musique par contre, parce que là c'est carrément jouissif. Les morceaux choisis sont géniaux, leur associations à certains moments clefs de l'intrigue vous imprimeront à jamais des images dans le crâne et ils collent tous très bien à l’ambiance même de la série. Si vous écoutez la musique que j'ai mis en lien en début de critique, pour vous c'est peut-être rien, mais moi là je vois une course-poursuite mémorable venant signer la fin de la saison 2, et ça me donne tout simplement envie de la revoir une nouvelle fois.
SoA pour qui ? SoA pourquoi ?
La série est-elle sans défauts ? Non bien sur que non. Les dernières saisons sont en-dessous des premières à mes yeux, et je pourrais lui reprocher une trop grande longueur sur la fin. Pour autant ces défauts sont assez minimes tant on est entraînés dans l'histoire de ce club incroyable.
Je pense que n'importe qui pourra aimer cette série, moi elle m'a charmée dès ses débuts alors qu’honnêtement le monde des Bikers ne m'intéresse pas plus que ça. Mais on est immédiatement attachés à ce groupe qui va connaitre l'enfer et on a envie de savoir comment tout ça va se terminer pour eux. De la première à la dernière scène SoA m'en a mit plein les yeux, et je pense qu'un jour je me la regarderais de nouveau tant sa place est importante dans mon cœur.
Cette critique touche à sa fin, je m'excuse si elle parait moins creusée que les précédentes. SoA est assez complexe a détaillé et j'ai voulus garder au maximum l'effet de surprise intact si un jour vous vous décider à la regarder. Je ne peux que vous la conseiller de mon côté, ne serait-ce que les trois premières saisons qui vont vous scotcher à votre fauteuil.
Je clos donc cette case en vous laissant avec mes trois questions habituelles, et je vous dis à demain pour un morceau encore plus imposant !
-Quelle est ta série/ton Anime de l'année ?
-Y a-t-il une oeuvre qui t'a fait découvrir des chansons que tu écoutes souvent désormais ?
-Quelle est la série/anime la plus longue que tu ai suivis ?
Mais du coup, vous n'imaginez pas à quel point choisir la première série de ce calendrier a été compliqué pour moi. j'avais beaucoup de titres en tête alors il m'a fallut tenter de trier ça. Il me fallait quelque chose qui ne soit pas trop long comme critique (Au revoir donc les séries Marvel), quelque chose d'assez accessible pour vous (The Killing et son polar bien long vous aurait sans nul doute empaffé), et si possible une série qui soit terminée (Oui je sais Strangers Things, moi aussi je trouve cela dommage). Avec tous ces filtres un nom apparaissait en gras. Alors attrapez vos plus beaux cuirs, chevauchez vos montures, aujourd'hui on se fait un Biker Club.
(Avec une petite musique en bonus, que la vie est belle : https://www.youtube.com/watch?v=489w2QrS2CA)
3 Décembre : Cramer l’asphalte recouvert de sang
SoA c'est quoi ?
Alors commençons par le commencement ! SoA, diminutif de Sons of Anarchy (A ne pas confondre avec SAO, que je hais), est une série réalisée par Kurt Sutter et diffusée de 2008 a 2014. La série comporte 7 saisons pour un total de 92 épisodes, donc bon courage si au terme de cette critique vous décidez de tenter le coup.
L'histoire se déroule en Californie, durant notre époque. On suivra durant toute la trame un club de Bikers, le Sons Of Anarchy Motorcycle Club Redwood Original plus simplement appelé SAMCRO. Il est à note que cette série est à l'heure actuelle la seule que j'ai regardé deux fois. Une première fois de la saison 1 à 5, puis une seconde fois de la saison 1 à 7.
Qu'est-ce que c'est les histoires ?
Vous résumer sept saisons, sans vous spoiler trop tout en essayant de vous donner l'envie de regarder cette série...voilà un challenge assez imposant. Alors, au lieu de simplement vous donner le début de l'histoire, je vais tenter de vous donner les clefs vous permettant d'en comprendre les différents enjeux.
Comme dit plus haut, on va suivre SAMCRO durant toute les saisons. Ce club de légende est aimé des habitants de Charming, ville ou se trouve implanté le club.Cependant, derrière ce regroupement de fanatiques de grosses cylindrées, se cache une organisation criminelle gagnant son argent en gérant un gigantesque trafic d'armes. Le club fait donc son possible pour cacher ses activités répréhensibles tout en essayant d'étendre son territoire.
Pour vendre ses armes, le club peut compter sur une guerre de gangs se déroulant dans la zone. Cette dernière englobe :
-SAMCRO bien sur, se battant pour leur territoire
-Les Mayans, un club de Bikers rival et composé de mexicains.
-Les One-Niners, un gang dealant de la drogue en grosse quantité
-Les Nords, un regroupement de suprématiste blanc du meilleur gout
D'autres organisations viendront s'ajouter à ce joyeux merdier durant la série mais je vous laisse la surprise concernant ces derniers.
En plus de ces ennemis externes, le club est divisé en interne. Le fondateur du club, John Teller, est mort bien des années avant le début de l'histoire. C'est son plus proche ami de l'époque, Clay Morrow, qui a alors rerpit la tête du club. Au début de la série Jackson Teller, le fils de John, est le second de Clay au sein du club. Le petit problème dans tout ça est que bien vite on comprendra que la mort de John a été provoquée par Clay.
Les raisons de cette trahison viennent d'un conflit d'intentions pour le club, John voulait en faire quelque chose de légal, tandis que Clay voulait rester dans le lucratif commerce d'armes.
Pour résumer on a donc : Une organisation criminelle luttant au milieu d'une gigantesque guerre des gangs, avec les deux principaux décideurs s'opposant sur la gestion du Club (bah oui, Jackson suit le combat de son père) et avec une vieille affaire de trahison qui pourrait faire bien mal si elle ressortait. Que demander de plus ?
Une belle bande de tarés
Les membres de SAMCRO sont complètement déjantés. La série bien que sérieuse offre de nombreux passages hilarants grâce à des personnages hauts en couleurs. Je vais les détailler car vraiment, à eux seuls ils donnent envie de suivre la série.
Les Prospects : Feu nourris sur les Prospects. Un Prospect, c'est un membre du Club qui n'a pas encore fait ses preuves. Durant un an ils seront donc au service des membres officiels et devront se plier à leur moindre volontés. Ils seront donc en permanence humiliés dans des scènes tordantes.
Tigs : Alors lui c'est mon chouchou. Tigs est mentalement dérangé comme personnage. Il fait des trucs souvent bien sales, est obsédé, à des goûts plus qu'étranges et sort bien souvent des répliques surprenant le reste du groupe tant il passe pour un barje.
Chibs : L'Irlandais du groupe, on le voit un nombre incalculable de fois ivre mort. Fait preuve de sérieux quand il est sobre, une figure importante du crew.
Bobby : Gros bonhomme toujours souriant, il arrondit ses fin de mois en jouant des concerts en sosie d'Elvis. Il est un peu le papa du groupe, quand il est pas complètement saoul lui aussi.
Et je pourrais encore continué encore longtemps comme ça, mais je n'ai pas envie de faire un simple listing. SoA regorge de personnages géniaux, tous superbement bien joués et aux dialogues maîtrisés. Pas mal de têtes connues font également leur apparition de temps à autre dans la série et c'est toujours génial de les remarquer. Les relations entre les divers personnages n'aura de cesse d'évoluer, tandis que certains verront leur fin arriver bien avant la fin de la série.
La définition d'un Road-Trip
Je me rends compte de toute la difficulté que représente l'explication de cette série. SoA il faut le voir pour comprendre pourquoi ça me plait temps. La série entière a été pour moi un gigantesque Road-Trip, une épopée dans l'ambiance des clubs de Bikers avec un nombre hallucinant de retournements de situations et de moments poignants.
J'ai vécu les 7 saisons comme un voyage sans jamais parvenir à prévoir la fin du périple, et quand celle-ci est finalement arrivée, je l'ai acceptée et j'ai regardé le chemin parcouru. Les personnages que j'avais aimé et qui n'étaient plus, les origines lointaines de tout le merdier qu'avait traversé le club, et une recherche d'explications pour savoir comment ils en étaient arrivés là. Parce que c'est ça le plus fou dans SoA, tout les événements s’enchaînent avec brio. La première scène du première épisode nous montre l’entrepôt de SAMCRO sauvagement dynamité, mettant le club dans une situation délicate qu'ils ne quitteront alors plus jamais. Les ennemis se succèdent, les emmerdes ne viennent jamais seules et dans ce chaos total les personnages nous sortent des remarques et des répliques nous arrachant un sourire, puis une larme.
Deux mots sur la réalisation
Je n'aurais pas besoin de plus pour vous dire à quel point cette série est bien réalisée. Les décors sont entraînant, je garde en tête un nombre de plans tout simplement hallucinant et le montage est rondement bien fait. La série dépeint les événements avec un classicisme certains, mais tant que c'est propre je ne vais pas m'en plaindre.
Mention spéciale pour la musique par contre, parce que là c'est carrément jouissif. Les morceaux choisis sont géniaux, leur associations à certains moments clefs de l'intrigue vous imprimeront à jamais des images dans le crâne et ils collent tous très bien à l’ambiance même de la série. Si vous écoutez la musique que j'ai mis en lien en début de critique, pour vous c'est peut-être rien, mais moi là je vois une course-poursuite mémorable venant signer la fin de la saison 2, et ça me donne tout simplement envie de la revoir une nouvelle fois.
SoA pour qui ? SoA pourquoi ?
La série est-elle sans défauts ? Non bien sur que non. Les dernières saisons sont en-dessous des premières à mes yeux, et je pourrais lui reprocher une trop grande longueur sur la fin. Pour autant ces défauts sont assez minimes tant on est entraînés dans l'histoire de ce club incroyable.
Je pense que n'importe qui pourra aimer cette série, moi elle m'a charmée dès ses débuts alors qu’honnêtement le monde des Bikers ne m'intéresse pas plus que ça. Mais on est immédiatement attachés à ce groupe qui va connaitre l'enfer et on a envie de savoir comment tout ça va se terminer pour eux. De la première à la dernière scène SoA m'en a mit plein les yeux, et je pense qu'un jour je me la regarderais de nouveau tant sa place est importante dans mon cœur.
Cette critique touche à sa fin, je m'excuse si elle parait moins creusée que les précédentes. SoA est assez complexe a détaillé et j'ai voulus garder au maximum l'effet de surprise intact si un jour vous vous décider à la regarder. Je ne peux que vous la conseiller de mon côté, ne serait-ce que les trois premières saisons qui vont vous scotcher à votre fauteuil.
Je clos donc cette case en vous laissant avec mes trois questions habituelles, et je vous dis à demain pour un morceau encore plus imposant !
-Quelle est ta série/ton Anime de l'année ?
-Y a-t-il une oeuvre qui t'a fait découvrir des chansons que tu écoutes souvent désormais ?
-Quelle est la série/anime la plus longue que tu ai suivis ?
Re: Dans la tête de l'entêté
Comme d'habitude, voilà encore une autre série qu'il faut que je me matte! (maintenant que j'ai Netflix, ce sera plus simple~)
-Série de l'année pour moi c'est Sherlock, et niveau Anime c'est Jojo's Bizarre Adventure.
-A ma connaissance non, mis a part peut être Fairytale, dont l'OST est pour moi un des meilleurs tout anime confondu...par contre je déteste l'œuvre en elle même, mais ça c'est une autre histoire~
-Niveau série: Game of Thrones.
Niveau anime: One Piece.
-Série de l'année pour moi c'est Sherlock, et niveau Anime c'est Jojo's Bizarre Adventure.
-A ma connaissance non, mis a part peut être Fairytale, dont l'OST est pour moi un des meilleurs tout anime confondu...par contre je déteste l'œuvre en elle même, mais ça c'est une autre histoire~
-Niveau série: Game of Thrones.
Niveau anime: One Piece.
Bluefox82- L’Utopiste
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Localisation : Dans mon humble demeure, ou dans une auberge quelconque, tant que je peux boire et écouter les bardes.
Re: Dans la tête de l'entêté
Beh, tu me rappelles qu'il faut que je me la mate. Quand ça passait à la télé quand j'étais petite j'avais pas envie de mater, mais mon père adorait ça, donc bon. Faut vraiment que je m'y mette. °3°
EN PLUS, MOTOOOOOOS. PORN PORN PORN.
Sinon sinon, ma série de l'année... Beh, c'est un anime, qui est toujours pas fini, mais en 4 saisons il m'a pas déçue une fois, et les épisodes qui sont déjà sortis m'ont fait chialer comme une madeleine, ce qui est bon signe. Donc Natsume Yuujinchou. o/
... Homestuck, ça compte ? Parce que damn, THAT OST. Surtout Even in Death.
Le trucle plus long, beh... Je crois que c'est Natsume ? Dois en être à plus de 60 épisodes, et les autres trucs plus longs que j'ai commencé à suivre, j'ai arrêté en cours de route parce que flemme, ou finissait par être gonflant. Donc bon. Et pas de série longue qui me vienne en tête.
EN PLUS, MOTOOOOOOS. PORN PORN PORN.
Sinon sinon, ma série de l'année... Beh, c'est un anime, qui est toujours pas fini, mais en 4 saisons il m'a pas déçue une fois, et les épisodes qui sont déjà sortis m'ont fait chialer comme une madeleine, ce qui est bon signe. Donc Natsume Yuujinchou. o/
... Homestuck, ça compte ? Parce que damn, THAT OST. Surtout Even in Death.
Le trucle plus long, beh... Je crois que c'est Natsume ? Dois en être à plus de 60 épisodes, et les autres trucs plus longs que j'ai commencé à suivre, j'ai arrêté en cours de route parce que flemme, ou finissait par être gonflant. Donc bon. Et pas de série longue qui me vienne en tête.
Nael- L’Idéaliste
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Re: Dans la tête de l'entêté
Salut à tous. Aujourd'hui pas de grandes envolées lyriques, pas de sur-excitation et de points d’exclamations partout. Non aujourd'hui je vais tacher de rester sérieux. Je vais faire quelque chose qui m'a été demandé, et je vais le faire sous une forme bien particulière. En effet, certains d'entre-vous voulaient que je parle de protagonistes, d'autres d'antagonistes. J'ai longuement réfléchis, et j'ai finis par me décider. Je voulais traiter d'un duo regroupant les deux types, et je me suis alors mis à chercher. Metal Gear Solid m'est venu en tête en premier lieu, puis la saga des Final Fantasy. Mais soyons clair, si il y a un duo que je me dois de traiter c'est bien celui de Spec Ops : The Line. Ce jeu m'a inspiré, on y retrouve les prémices de ce qui sera l'histoire de Lenz et de Jolian, et l'histoire de ce jeu m'aura marquée. J'aurais du vous en parler en détails, mais il y aurait beaucoup trop de choses à dire dessus. Un jour peut-être en ferais-je une vrai critique, mais ça ne colle pas au format du calendrier de l'avent.
Je vais donc uniquement traité de ces deux personnages, mais je vais le faire à ma manière. Dans le jeu on incarne le soldat Martin Walker, et ce que va vivre ce soldat découle de nos choix. On ressent ce qu'il ressent, et durant toute l'aventure de ce titre j'ai eut la même façon de penser que lui. Pour cette critique je vais donc me mettre dans la peau de Martin et vous résumer l'histoire et les liens, et dans la conclusion je donnerais mon avis. Aujourd’hui je raconte donc une histoire, en espérant qu'elle vous plaira.
4 Décembre : Et vous, que seriez vous prêt à faire pour devenir...un héros ?
Une mission de routine
Mon nom est Martin Walker, je suis un soldat américain. Je suis déjà revenus de plusieurs guerres, je suis un habitué de ce genre de zone. J'ai déjà faillis y rester d'ailleurs, une opération qui s'était mal déroulée. Je ne dois ma survie qu'à l'intervention de mon supérieur de l'époque : John Konrad. C'est lui qui m'a sortis de ce merdier, il est devenu à mes yeux une figure héroïque. Un vrai patriote, un héro de guerre, un ami...
Vous connaissez Dubaï ? Cette ville incroyable bâtie au beau milieu du désert. Combien de fois vous vous êtes dis "Les humains sont fous de construire dans des zones si hostiles" ? Parce que vous aviez raison, il fallait-être fou pour construire là-bas. pendant des années on a sentit un désastre arriver, on s'attendait à ce que la nature rappelle l'humanité à l'ordre, c'est désormais chose faîte. Des tempêtes de sables d'une violence inouïe n'ont eut de cesse de frapper la ville ces derniers mois. C'est une catastrophe naturelle sans précédent et les pertes de la zones sont inestimables.
Devant l'enfer qu'est devenue cette ville, les américains ont fait dépêcher tout un régiment. Le 33ème a alors été envoyé dans ce bourbier afin de procéder à l'évacuation de la ville. Et devinez qui était à sa tête : John Konrad. Ils sont partis là-bas et on a plus eut de nouvelles, on les a cru morts. Puis on a eut une communication, un message de Konrad "Ici le colonel John Konrad. La tentative d'évacuation de Dubaï est un échec...les pertes...trop nombreuses."
L'état-major à réagit dans l'urgence. Il a réquisitionné une petite escouade de trois hommes et m'en a donné le commandement. On est donc partis, Lugo, Adams et moi pour cette putain de ville. Les ordres étaient simples : Approcher de la ville et voir s'il y avait la présence de survivants ou pas". Rien de plus, une mission de routine en somme...
Comment a-t-on pu merder à ce point...
Mission accomplis...mais on continue.
A peine arrivés sur place on les a trouvés les survivants. On s'est fait attaquer par des insurgés, et on a ripostés. On s'en est bien sortis et la mission était terminée. Il y avait des survivants dans la ville, il fallait donc faire un rapport. Il y avait une menace dans cette zone, et à trois on était clairement pas assez pour y faire face. On aurait du repartir, mais on a entendu un signal de détresse. Des hommes de la 33ème étaient piégés dans la carcasse d'un avion, fallait qu'on bien qu'on aille les aider non ? Nous étions probablement les héros de cette ville, les seuls capables de venir en aide aux survivants du régiment de Konrad. Et qui sait, peut-être était-il en vie. Il fallait que l'on vérifie tout ça, alors on a avancés.
On a pas pu les sauver, les soldats étaient trop blessés. Dans un dernier soupire l'un d'eux nous a parlé d'un camp de réfugié dans un hôtel, plus bas. Là encore on aurait du se barrer, on aurait du s'arrêter là. Mais si il y avait des réfugiés on pouvait leur venir en aide. On était-là, on était armés, Konrad l'aurait fait à ma place. Alors on a commencés notre foutue descente...
Je pensais pas tomber aussi bas...
Ils ont perdus la tête ! On doit les arrêter !
On a rapidement trouvé ce fameux camp, et ce qu'on y a vu était incompréhensible. Les hommes de la 33ème abattaient des civils, sans raison apparente. On pouvait pas laisser faire ça, on était certes dans le même camp mais leurs actes étaient inhumains. On a ouvert le feu, on les a abattus puis on a trouvé un homme qu'ils avaient capturés. C'était un agent de terrain de la CIA, il nous a expliqué que Konrad avait pété les plombs, qu'il avait prit le contrôle de la ville et qu'il y faisait régner un régime militaire. L'homme est mort entre nos mains, il a juste eut le temps de nous dire qu'il avait un coéquipier se trouvant toujours entre leurs mains. A cet instant il était plus question de repartir, on devait arrêter les délires de Konrad. J'arrivais pas à croire que ce héros avait pu sombrer. On devait retrouver l'autre agent de la CIA, il pourrait nous en dire plus sur ce qu'il se passait.
Sur le chemin on a traversés un putain de charnier, une montagne de cadavres laissés là par les gars de la 33ème. C'est en voyant ce spectacle macabre que j'ai compris que Konrad avait dépassé toutes les limites de l'acceptable. Comment avait-il pu déconner à ce point ?
On a continués d'avancer, et on a retrouver l'agent de la CIA, trop tard encore une fois. Il a été abattus sous nos yeux, se servant de son dernier souffle pour nous dire de faire sauter "La porte" et de rejoindre son supérieur. C'était un gigantesque camp, bourré de soldats de la 33ème. Certainement leur camp principal. On devait le franchir pour pouvoir pénétrer dans le cœur de la ville. On avait vu trop de choses déjà, et fallait que la 33ème paye pour leurs acte. Fallait qu'on les arrête ici et maintenant. Sur une colline surplombant le camp, on a vu un mortier et des projectiles de Phosphore Blanc. On s'en était déjà mangé plus tôt, il nous avait attaqués avec. S'ils voulaient jouer avec des armes sales, on allait faire la même. On a chargé l'engin de massacre, et on a tirés...
Retour à la réalité et communication avec le diable
On est descendus dans ce charnier, cette fois c'était le notre. Le Phosphore avait cramé la totalité des soldats, il y avait que quelques malheureux survivants qui nous demandaient de les achever. On a avancés dans cet enfer, on est entrés dans un bâtiment...et on s'est brisés.
Un camp de civil...il y avait un camp de civil dans ce putain de bâtiment.On venait de tuer des innocents, on a pas pu l’encaisser. Lugo et Adams s'en sont pris à moi, m'on reprocher cette boucherie. Mais j'ai contesté. Ce n'était pas notre faute, du moins...pas entièrement. Toute cette ville était en perdition à cause de Konrad, il fallait qu'on en finisse. Désormais c'était personnel, il nous avait poussé à accomplir le pire, il allait payer.
On a continués dans le batiment, et on a trouvé une radio portative. La voix de Konrad en sortant, il s'adressait à nous. Il nous reprochait l'attaque, clamait que l'on était des monstres. J'ai hurlé qu'on était venu à Dubaï pour le chercher à la base, pour le ramener. Il a dit qu'on avait pas été les premiers, et qu'on serait certainement pas les derniers. Il nous a dit qu'il faisait ce qui était bon pour cette ville...avant de finir par un simple :
"Bienvenue à Dubaï messieurs."
Conséquences de nos actes
On a continués à s'avancer dans la ville, on devait retrouver le supérieur de la CIA. Nous échangions régulièrement quelques phrases avec Konrad. Je lui annonçais que l'on se rapprochait, il me disait à quel point les actes que je faisais étaient mauvais, à quel point sa vision de la ville était bonne. Il était devenu complètement cinglé et il s'amusait désormais avec nous. Au détours d'un carrefour on a vu deux hommes attachés à des lampadaires. Des points rouges se baladaient sur leur crane. Konrad a déclaré que l'un d'eux avait volé de l'eau, et que l'autre, un soldat, avait ouvert le feu pour l'en empêché. A Dubaï l'eau était désormais ce qu'il y avait de plus précieux, et le vol était sévèrement punis. Il m'a dit qu'il devait sans cesse faire des choix, dont certains bien complexes. Et il m'a demandé de choisir lequel des deux devait mourir. J'ai clamé que le soldat n'avait pas à ouvrir le feu sans raison...et il s'est prit une balle. On a sauvés le voleur et on a continués.
On a retrouvé le supérieur de la CIA dans une gigantesque piscine. C'est là qu'étaient gardés les derniers stocks d'eau de la ville. Le 33ème en défendait l'entrée et rationnait cette précieuse ressource pour les soldats, et dehors les gens crevaient de soif. Voilà pourquoi les civils s'étaient soulevés, voilà pourquoi le régiment en abattait certains. Konrad avait décidé de se la jouer égoïste, et fallait que ça cesse. J'étais le seul à pouvoir changer la donne, j'allais sauver cette ville du chaos dans lequel Konrad l'avait plongé. On a attaqués la piscine avec le gars de la CIA, on a déplacés l'eau dans de grands camions citernes pour essayer de la redistribuer ailleurs...mais on s'est fait attaquer en chemin. Les camions ont été détruits, l'eau s'est rependue au sol et je me suis écrasé avec violence contre le bitume.
A demi-conscient je n'ai pu voir que la silhouette de Konrad se diriger vers moi. il m'a fixé et s'est écrié à mon égard :
"Et voilà Walker, grâce à vous la zone est devenu totalement un désert"
C'était encore une fois sa faute, pas la mienne. C'est lui qui avait privé les habitants d'eau, c'est lui qui avait lancé l'attaque. Il était le responsable de tout ça, il fallait que ça se termine. Il fallait qu'il soit punis pour ses erreurs.
Le bout du voyage
A partir de là, finis les plans foireux. Je n'avais plus aucun supérieur ou agent de la CIA à retrouvé. Désormais c'était Konrad que j'allais rejoindre. Il s'était retranché dans le plus haut hôtel de Dubaï, une gigantesque tour visible au loin. C'est là-bas que je le trouverais, c'est là-bas que ça se finirait. J'ai retrouvé Adams et Lugo après notre accident, et nous nous sommes dirigés vers la tour.
En voulant sortir de la zone, on est tombés sur une foule de civils en colère. Ils nous reprochaient la disparition de l'eau, et ne voulaient pas bouger. J'ai sortis mon arme et j'ai tiré dans la foule. J'ai paniqué, un simple tir en l'air aurait suffit pour les faire fuir...mais je n'étais plus moi même. J'étais à cran, amoché et hors de moi. Il fallait que ça se termine vite, mes équipiers commençaient à croire que je perdais les pédales.
On a été séparés par une tempête de sable, je suis resté avec Adams mais Lugo a disparut. On l'a cherché dans toute la zone, avant d'enfin l’apercevoir. Les insurgés l'avaient trouvés, et menaçaient désormais de le pendre. On a tout fait pour le sauver, on les a abattus l'un après l'autre, mais on est encore une fois arrivés trop tard. Lugo était mort.
Adams m'a frappé, m'a dit que j'étais responsable de toute cette merde, et encore une fois je l'ai renvoyé vers le vrai responsable de ce chaos : Konrad. On a atteint la tour, où nous attendait le dernier camp de la 33ème. On a tout donné et on s'est jeté dans cette bataille. On a fait un véritable massacre, explosant leurs abris et abattant le plus d'hommes possibles. Adams a été tué durant l'ssaut, mais j'ai réussi à atteindre les portes de l'hôtel. Je suis entré...et suis tombé sur des soldats me saluant. Ils étaient en rang, traçant un couloir vers ascenseur de la tour. Je leur ai demandé où était Konrad, ils m'ont répondus qu'il était au dernier étage. Je suis donc entré dans la cabine, et me suis préparé à notre ultime confrontation.
La vérité et la fin
Konrad m'attendait bel et bien en haut. Il peignait, achevant une toile représentant le massacre des civils qu'avait causé mon bombardement au Phosphore. Il m'a demandé comme je la trouvais, et je lui ai répondu que c'était lui qui avait causé ça. Il m'a dit que j'en étais le seul responsable, que mes ordres avaient causés la mort à 47 civils innocents. Il a fait le tour de la gigantesque toile tandis que je le menaçais de mon arme, et m'a défié de le rejoindre.
J'ai contourné à mon tour, et j'ai vu sa silhouette assis sur un fauteuil de la terrasse. Il me tournait le dos. je me suis approché, bien décidé à en finir...avant d'encaisser la vérité de plein fouet. Un cadavre se trouvait dans le fauteuil, un revolver à la main. Sa cervelle était répandue sur le côté, et vu l'état il datait de plusieurs jours. C'était Konrad. Il est alors réapparu à mes côtés, clamant que les nouvelles concernant sa survie était quelques peu...erronées. Je ne comprenait plus, il m'avait pourtant parlé par radio ! J'ai décroché l'appareil de communication de ma veste, et j'ai alors remarqué que ce dernier n'avait pas de piles. Cet appareil n'était tout simplement pas en état d'émettre.
J'ai menacé Konrad, j'ai hurlé que c'était sa faute ! Il m'a répondu que face à mes actes, n'ayant pas accepter leurs conséquences, j'avais mis ça sur le dos d'un homme mort. Je lui ai dis que c'était impossible, et il m'a menacé de son arme. Il m'a dit qu'il allait compter jusqu'à cinq, et qu'il tirerait. J'ai hurlé qu'il était dans ma tête, qu'il n'était pas réel, et lui a continué son décompte. J'ai finis par tirer, détruisant la vitre sur laquelle se trouvait son reflet. Je me suis retrouvé seul, avec la voix de Konrad en écho clamant qu'il fallait bien du courage pour nier la vérité quand celle-ci se présentait devant nous...
La fin...référence de Lenz (Fin numéro 1)
Quelques jours plus tard, des camions de l'armée sont arrivés. Je les attendais au portes de la ville, une arme entre les mains. Des soldats sont descendus et m'ont demandés de jeter mon arme au sol, ils m'ont dit qu'ils étaient venus me chercher, qu'ils avaient entendus mon appel de détresse. Je leur ai donné mon arme, tandis que je sentais qu'il me regardaient avec méfiance. je suis monté avec eux, et nous avons quittés Dubaï. Sur le chemin, un soldat m'a dit avoir vu l'état de la ville. Il m'a demandé comment j'avais fais pour quitter cet enfer. la seule chose que j'ai trouvé à lui répondre était...
"J'y suis encore."
la fin...référence de Jolian (Fin numéro 2)
Quelques jours plus tard, des camions de l'armée sont arrivés. Je les attendais au portes de la ville, une arme entre les mains. Des soldats sont descendus et m'ont demandés de jeter mon arme au sol, ils m'ont dit qu'ils étaient venus me chercher, qu'ils avaient entendus mon appel de détresse. J'ai levé mon arme, et j'ai ouvert le feu. je les ai abattus jusqu'au dernier. L'un d'eux, mourant, m'a demandé pourquoi j'avais fais ça. J'ai récupéré sa radio, regardé l'horizon et clamé à ses supérieurs :
"Bienvenue à Dubaï...messieurs..."
Conclusion
Pourquoi avoir choisis cette façon de raconter Spec Ops : The Line ? Parce que c'est celle que j'ai vécu. J'ai fais largué le phosphore sur les civils, j'ai ouvert le feu sur eux lorsqu'ils se sont amassés...j'ai conduis Walker à la folie et l'ai suivis tout du long. Et tout ça pour quoi ? Pour une confrontation. dans les jeux vidéo j'ai une passion pour les méchants, les combats entre le héros et le boss final d'un jeu m'ont toujours passionnés. Ainsi le combat entre Big Boss et The Boss dans MGS 3 m'est resté en tête, ou bien celui nous opposant à Génésis dans Crisis Core. Dans Spec Ops j'ai été fasciné par Konrad, au point de n'attendre qu'une chose : ma confrontation avec lui. Alors, quand en haut de cet hôtel, je n'ai trouvé qu'un cadavre...le choc a été violent.
Comprenez moi bien, depuis les débuts je pensais jouer le héros de l'histoire. je pensais être le protagoniste allant affronter l'antagoniste. Mais dans Spec Ops, aucun de ces deux termes n'existe. Walker n'est pas un héros, chaque action qu'il fait pour tenter d'en devenir un vient causer des dommages monstrueux sur la ville. Konrad n'est pas le méchant, il est mort et n'existe pas. je n'ai pas parlé de son histoire ici, la seule chose qu'il y a savoir est qu'il a tenté de faire évacuer la ville lors d'une opération qui a échouée. Il s'est alors suicidé laissant ses hommes en roue libre. On me répondra que dans cette histoire c'est Walker le méchant dans ce cas, mais là encore c'est une erreur. Walker ne fait que des erreurs, que des actes qu'il n'assume pas. Il est responsable de ce désastre mais n'en a pas conscience, et même à la fin on ne peu voir en lui une figure antagoniste.
Je vous ai mentis, je n'ai pas traité d'un protagoniste et d'un antagoniste. J'ai traité de deux protagonistes ayant cherchés à devenir des héros. Pourquoi Konrad a-t-il mené cette opération si risqués alors que ses supérieurs lui avaient ordonnés de fuir la ville ? Car son affectation précédente, en Afghanistan, s'était soldé par un échec, et que que son statut de Héros de Guerre avait été remis en cause. Il a tenté de redevenir ce Héros et a sombré dans la folie à cause de ça.
Et pour Walker, combien de fois il aurait dû arrêter sa course folle ? Combien de fois il aurait juste dû sortir de la ville pour demander à ses supérieurs d'envoyer des renforts ? Pourtant il ne l'a pas fait, car il voulait devenir comme Konrad. Il voulait être le héros qui sauverait cette ville, mais n'a fait que la condamner à la mort par ses actes.
Le lien entre les deux hommes est là, et puissant qui plus est. J'ai avancé dans cet enfer juste pour retrouver Konrad, et seule la mort m'a accueillit. Konrad n'a été qu'une illusion, une figure que je me suis représenté pour justifier les tueries que je perpétrais. Il était l'ennemi à abattre, il était l'antagoniste principal et j'avançais dans ce sens. Sans jamais voir qu'il n'existait plus, et qu'il n'était en définitive que le délire de mon personnage. Il n'y avait pas de grand méchant pas plus qu'il n'y avait de héros. Il n'y avait qu'un soldat partis en quête de gloire, n'assumant pas les actes terribles qu'il avait causé pour l'atteindre...
Konrad et Walker m'ont a jamais marqués et comme vous avez pu le voir...ils ont inspirés deux persos que vous connaissez bien. mais ça, je vous donne rendez-vous demain pour le développer plus en détails.
D'ici là je clos cette case, et vous laisse avec mes questions :
-As-tu souvenir d'une oeuvre dont la fin t'as surpris et complètement fait changer de point de vue ?
-As-tu aimé la façon de faire de cette critique, voudrais-tu que le je le refasse par la suite ?
-Quel est ton sentiment vis à vis de Walker ? Comment le définirais-tu ?
Je vais donc uniquement traité de ces deux personnages, mais je vais le faire à ma manière. Dans le jeu on incarne le soldat Martin Walker, et ce que va vivre ce soldat découle de nos choix. On ressent ce qu'il ressent, et durant toute l'aventure de ce titre j'ai eut la même façon de penser que lui. Pour cette critique je vais donc me mettre dans la peau de Martin et vous résumer l'histoire et les liens, et dans la conclusion je donnerais mon avis. Aujourd’hui je raconte donc une histoire, en espérant qu'elle vous plaira.
[SPOILERS : Pour le bien de cette critique je dois révéler le twist du jeu, z'êtes prévenus]
4 Décembre : Et vous, que seriez vous prêt à faire pour devenir...un héros ?
Une mission de routine
Mon nom est Martin Walker, je suis un soldat américain. Je suis déjà revenus de plusieurs guerres, je suis un habitué de ce genre de zone. J'ai déjà faillis y rester d'ailleurs, une opération qui s'était mal déroulée. Je ne dois ma survie qu'à l'intervention de mon supérieur de l'époque : John Konrad. C'est lui qui m'a sortis de ce merdier, il est devenu à mes yeux une figure héroïque. Un vrai patriote, un héro de guerre, un ami...
Vous connaissez Dubaï ? Cette ville incroyable bâtie au beau milieu du désert. Combien de fois vous vous êtes dis "Les humains sont fous de construire dans des zones si hostiles" ? Parce que vous aviez raison, il fallait-être fou pour construire là-bas. pendant des années on a sentit un désastre arriver, on s'attendait à ce que la nature rappelle l'humanité à l'ordre, c'est désormais chose faîte. Des tempêtes de sables d'une violence inouïe n'ont eut de cesse de frapper la ville ces derniers mois. C'est une catastrophe naturelle sans précédent et les pertes de la zones sont inestimables.
Devant l'enfer qu'est devenue cette ville, les américains ont fait dépêcher tout un régiment. Le 33ème a alors été envoyé dans ce bourbier afin de procéder à l'évacuation de la ville. Et devinez qui était à sa tête : John Konrad. Ils sont partis là-bas et on a plus eut de nouvelles, on les a cru morts. Puis on a eut une communication, un message de Konrad "Ici le colonel John Konrad. La tentative d'évacuation de Dubaï est un échec...les pertes...trop nombreuses."
L'état-major à réagit dans l'urgence. Il a réquisitionné une petite escouade de trois hommes et m'en a donné le commandement. On est donc partis, Lugo, Adams et moi pour cette putain de ville. Les ordres étaient simples : Approcher de la ville et voir s'il y avait la présence de survivants ou pas". Rien de plus, une mission de routine en somme...
Comment a-t-on pu merder à ce point...
Mission accomplis...mais on continue.
A peine arrivés sur place on les a trouvés les survivants. On s'est fait attaquer par des insurgés, et on a ripostés. On s'en est bien sortis et la mission était terminée. Il y avait des survivants dans la ville, il fallait donc faire un rapport. Il y avait une menace dans cette zone, et à trois on était clairement pas assez pour y faire face. On aurait du repartir, mais on a entendu un signal de détresse. Des hommes de la 33ème étaient piégés dans la carcasse d'un avion, fallait qu'on bien qu'on aille les aider non ? Nous étions probablement les héros de cette ville, les seuls capables de venir en aide aux survivants du régiment de Konrad. Et qui sait, peut-être était-il en vie. Il fallait que l'on vérifie tout ça, alors on a avancés.
On a pas pu les sauver, les soldats étaient trop blessés. Dans un dernier soupire l'un d'eux nous a parlé d'un camp de réfugié dans un hôtel, plus bas. Là encore on aurait du se barrer, on aurait du s'arrêter là. Mais si il y avait des réfugiés on pouvait leur venir en aide. On était-là, on était armés, Konrad l'aurait fait à ma place. Alors on a commencés notre foutue descente...
Je pensais pas tomber aussi bas...
Ils ont perdus la tête ! On doit les arrêter !
On a rapidement trouvé ce fameux camp, et ce qu'on y a vu était incompréhensible. Les hommes de la 33ème abattaient des civils, sans raison apparente. On pouvait pas laisser faire ça, on était certes dans le même camp mais leurs actes étaient inhumains. On a ouvert le feu, on les a abattus puis on a trouvé un homme qu'ils avaient capturés. C'était un agent de terrain de la CIA, il nous a expliqué que Konrad avait pété les plombs, qu'il avait prit le contrôle de la ville et qu'il y faisait régner un régime militaire. L'homme est mort entre nos mains, il a juste eut le temps de nous dire qu'il avait un coéquipier se trouvant toujours entre leurs mains. A cet instant il était plus question de repartir, on devait arrêter les délires de Konrad. J'arrivais pas à croire que ce héros avait pu sombrer. On devait retrouver l'autre agent de la CIA, il pourrait nous en dire plus sur ce qu'il se passait.
Sur le chemin on a traversés un putain de charnier, une montagne de cadavres laissés là par les gars de la 33ème. C'est en voyant ce spectacle macabre que j'ai compris que Konrad avait dépassé toutes les limites de l'acceptable. Comment avait-il pu déconner à ce point ?
On a continués d'avancer, et on a retrouver l'agent de la CIA, trop tard encore une fois. Il a été abattus sous nos yeux, se servant de son dernier souffle pour nous dire de faire sauter "La porte" et de rejoindre son supérieur. C'était un gigantesque camp, bourré de soldats de la 33ème. Certainement leur camp principal. On devait le franchir pour pouvoir pénétrer dans le cœur de la ville. On avait vu trop de choses déjà, et fallait que la 33ème paye pour leurs acte. Fallait qu'on les arrête ici et maintenant. Sur une colline surplombant le camp, on a vu un mortier et des projectiles de Phosphore Blanc. On s'en était déjà mangé plus tôt, il nous avait attaqués avec. S'ils voulaient jouer avec des armes sales, on allait faire la même. On a chargé l'engin de massacre, et on a tirés...
Retour à la réalité et communication avec le diable
On est descendus dans ce charnier, cette fois c'était le notre. Le Phosphore avait cramé la totalité des soldats, il y avait que quelques malheureux survivants qui nous demandaient de les achever. On a avancés dans cet enfer, on est entrés dans un bâtiment...et on s'est brisés.
Un camp de civil...il y avait un camp de civil dans ce putain de bâtiment.On venait de tuer des innocents, on a pas pu l’encaisser. Lugo et Adams s'en sont pris à moi, m'on reprocher cette boucherie. Mais j'ai contesté. Ce n'était pas notre faute, du moins...pas entièrement. Toute cette ville était en perdition à cause de Konrad, il fallait qu'on en finisse. Désormais c'était personnel, il nous avait poussé à accomplir le pire, il allait payer.
On a continués dans le batiment, et on a trouvé une radio portative. La voix de Konrad en sortant, il s'adressait à nous. Il nous reprochait l'attaque, clamait que l'on était des monstres. J'ai hurlé qu'on était venu à Dubaï pour le chercher à la base, pour le ramener. Il a dit qu'on avait pas été les premiers, et qu'on serait certainement pas les derniers. Il nous a dit qu'il faisait ce qui était bon pour cette ville...avant de finir par un simple :
"Bienvenue à Dubaï messieurs."
Conséquences de nos actes
On a continués à s'avancer dans la ville, on devait retrouver le supérieur de la CIA. Nous échangions régulièrement quelques phrases avec Konrad. Je lui annonçais que l'on se rapprochait, il me disait à quel point les actes que je faisais étaient mauvais, à quel point sa vision de la ville était bonne. Il était devenu complètement cinglé et il s'amusait désormais avec nous. Au détours d'un carrefour on a vu deux hommes attachés à des lampadaires. Des points rouges se baladaient sur leur crane. Konrad a déclaré que l'un d'eux avait volé de l'eau, et que l'autre, un soldat, avait ouvert le feu pour l'en empêché. A Dubaï l'eau était désormais ce qu'il y avait de plus précieux, et le vol était sévèrement punis. Il m'a dit qu'il devait sans cesse faire des choix, dont certains bien complexes. Et il m'a demandé de choisir lequel des deux devait mourir. J'ai clamé que le soldat n'avait pas à ouvrir le feu sans raison...et il s'est prit une balle. On a sauvés le voleur et on a continués.
On a retrouvé le supérieur de la CIA dans une gigantesque piscine. C'est là qu'étaient gardés les derniers stocks d'eau de la ville. Le 33ème en défendait l'entrée et rationnait cette précieuse ressource pour les soldats, et dehors les gens crevaient de soif. Voilà pourquoi les civils s'étaient soulevés, voilà pourquoi le régiment en abattait certains. Konrad avait décidé de se la jouer égoïste, et fallait que ça cesse. J'étais le seul à pouvoir changer la donne, j'allais sauver cette ville du chaos dans lequel Konrad l'avait plongé. On a attaqués la piscine avec le gars de la CIA, on a déplacés l'eau dans de grands camions citernes pour essayer de la redistribuer ailleurs...mais on s'est fait attaquer en chemin. Les camions ont été détruits, l'eau s'est rependue au sol et je me suis écrasé avec violence contre le bitume.
A demi-conscient je n'ai pu voir que la silhouette de Konrad se diriger vers moi. il m'a fixé et s'est écrié à mon égard :
"Et voilà Walker, grâce à vous la zone est devenu totalement un désert"
C'était encore une fois sa faute, pas la mienne. C'est lui qui avait privé les habitants d'eau, c'est lui qui avait lancé l'attaque. Il était le responsable de tout ça, il fallait que ça se termine. Il fallait qu'il soit punis pour ses erreurs.
Le bout du voyage
A partir de là, finis les plans foireux. Je n'avais plus aucun supérieur ou agent de la CIA à retrouvé. Désormais c'était Konrad que j'allais rejoindre. Il s'était retranché dans le plus haut hôtel de Dubaï, une gigantesque tour visible au loin. C'est là-bas que je le trouverais, c'est là-bas que ça se finirait. J'ai retrouvé Adams et Lugo après notre accident, et nous nous sommes dirigés vers la tour.
En voulant sortir de la zone, on est tombés sur une foule de civils en colère. Ils nous reprochaient la disparition de l'eau, et ne voulaient pas bouger. J'ai sortis mon arme et j'ai tiré dans la foule. J'ai paniqué, un simple tir en l'air aurait suffit pour les faire fuir...mais je n'étais plus moi même. J'étais à cran, amoché et hors de moi. Il fallait que ça se termine vite, mes équipiers commençaient à croire que je perdais les pédales.
On a été séparés par une tempête de sable, je suis resté avec Adams mais Lugo a disparut. On l'a cherché dans toute la zone, avant d'enfin l’apercevoir. Les insurgés l'avaient trouvés, et menaçaient désormais de le pendre. On a tout fait pour le sauver, on les a abattus l'un après l'autre, mais on est encore une fois arrivés trop tard. Lugo était mort.
Adams m'a frappé, m'a dit que j'étais responsable de toute cette merde, et encore une fois je l'ai renvoyé vers le vrai responsable de ce chaos : Konrad. On a atteint la tour, où nous attendait le dernier camp de la 33ème. On a tout donné et on s'est jeté dans cette bataille. On a fait un véritable massacre, explosant leurs abris et abattant le plus d'hommes possibles. Adams a été tué durant l'ssaut, mais j'ai réussi à atteindre les portes de l'hôtel. Je suis entré...et suis tombé sur des soldats me saluant. Ils étaient en rang, traçant un couloir vers ascenseur de la tour. Je leur ai demandé où était Konrad, ils m'ont répondus qu'il était au dernier étage. Je suis donc entré dans la cabine, et me suis préparé à notre ultime confrontation.
La vérité et la fin
Konrad m'attendait bel et bien en haut. Il peignait, achevant une toile représentant le massacre des civils qu'avait causé mon bombardement au Phosphore. Il m'a demandé comme je la trouvais, et je lui ai répondu que c'était lui qui avait causé ça. Il m'a dit que j'en étais le seul responsable, que mes ordres avaient causés la mort à 47 civils innocents. Il a fait le tour de la gigantesque toile tandis que je le menaçais de mon arme, et m'a défié de le rejoindre.
J'ai contourné à mon tour, et j'ai vu sa silhouette assis sur un fauteuil de la terrasse. Il me tournait le dos. je me suis approché, bien décidé à en finir...avant d'encaisser la vérité de plein fouet. Un cadavre se trouvait dans le fauteuil, un revolver à la main. Sa cervelle était répandue sur le côté, et vu l'état il datait de plusieurs jours. C'était Konrad. Il est alors réapparu à mes côtés, clamant que les nouvelles concernant sa survie était quelques peu...erronées. Je ne comprenait plus, il m'avait pourtant parlé par radio ! J'ai décroché l'appareil de communication de ma veste, et j'ai alors remarqué que ce dernier n'avait pas de piles. Cet appareil n'était tout simplement pas en état d'émettre.
J'ai menacé Konrad, j'ai hurlé que c'était sa faute ! Il m'a répondu que face à mes actes, n'ayant pas accepter leurs conséquences, j'avais mis ça sur le dos d'un homme mort. Je lui ai dis que c'était impossible, et il m'a menacé de son arme. Il m'a dit qu'il allait compter jusqu'à cinq, et qu'il tirerait. J'ai hurlé qu'il était dans ma tête, qu'il n'était pas réel, et lui a continué son décompte. J'ai finis par tirer, détruisant la vitre sur laquelle se trouvait son reflet. Je me suis retrouvé seul, avec la voix de Konrad en écho clamant qu'il fallait bien du courage pour nier la vérité quand celle-ci se présentait devant nous...
La fin...référence de Lenz (Fin numéro 1)
Quelques jours plus tard, des camions de l'armée sont arrivés. Je les attendais au portes de la ville, une arme entre les mains. Des soldats sont descendus et m'ont demandés de jeter mon arme au sol, ils m'ont dit qu'ils étaient venus me chercher, qu'ils avaient entendus mon appel de détresse. Je leur ai donné mon arme, tandis que je sentais qu'il me regardaient avec méfiance. je suis monté avec eux, et nous avons quittés Dubaï. Sur le chemin, un soldat m'a dit avoir vu l'état de la ville. Il m'a demandé comment j'avais fais pour quitter cet enfer. la seule chose que j'ai trouvé à lui répondre était...
"J'y suis encore."
la fin...référence de Jolian (Fin numéro 2)
Quelques jours plus tard, des camions de l'armée sont arrivés. Je les attendais au portes de la ville, une arme entre les mains. Des soldats sont descendus et m'ont demandés de jeter mon arme au sol, ils m'ont dit qu'ils étaient venus me chercher, qu'ils avaient entendus mon appel de détresse. J'ai levé mon arme, et j'ai ouvert le feu. je les ai abattus jusqu'au dernier. L'un d'eux, mourant, m'a demandé pourquoi j'avais fais ça. J'ai récupéré sa radio, regardé l'horizon et clamé à ses supérieurs :
"Bienvenue à Dubaï...messieurs..."
Conclusion
Pourquoi avoir choisis cette façon de raconter Spec Ops : The Line ? Parce que c'est celle que j'ai vécu. J'ai fais largué le phosphore sur les civils, j'ai ouvert le feu sur eux lorsqu'ils se sont amassés...j'ai conduis Walker à la folie et l'ai suivis tout du long. Et tout ça pour quoi ? Pour une confrontation. dans les jeux vidéo j'ai une passion pour les méchants, les combats entre le héros et le boss final d'un jeu m'ont toujours passionnés. Ainsi le combat entre Big Boss et The Boss dans MGS 3 m'est resté en tête, ou bien celui nous opposant à Génésis dans Crisis Core. Dans Spec Ops j'ai été fasciné par Konrad, au point de n'attendre qu'une chose : ma confrontation avec lui. Alors, quand en haut de cet hôtel, je n'ai trouvé qu'un cadavre...le choc a été violent.
Comprenez moi bien, depuis les débuts je pensais jouer le héros de l'histoire. je pensais être le protagoniste allant affronter l'antagoniste. Mais dans Spec Ops, aucun de ces deux termes n'existe. Walker n'est pas un héros, chaque action qu'il fait pour tenter d'en devenir un vient causer des dommages monstrueux sur la ville. Konrad n'est pas le méchant, il est mort et n'existe pas. je n'ai pas parlé de son histoire ici, la seule chose qu'il y a savoir est qu'il a tenté de faire évacuer la ville lors d'une opération qui a échouée. Il s'est alors suicidé laissant ses hommes en roue libre. On me répondra que dans cette histoire c'est Walker le méchant dans ce cas, mais là encore c'est une erreur. Walker ne fait que des erreurs, que des actes qu'il n'assume pas. Il est responsable de ce désastre mais n'en a pas conscience, et même à la fin on ne peu voir en lui une figure antagoniste.
Je vous ai mentis, je n'ai pas traité d'un protagoniste et d'un antagoniste. J'ai traité de deux protagonistes ayant cherchés à devenir des héros. Pourquoi Konrad a-t-il mené cette opération si risqués alors que ses supérieurs lui avaient ordonnés de fuir la ville ? Car son affectation précédente, en Afghanistan, s'était soldé par un échec, et que que son statut de Héros de Guerre avait été remis en cause. Il a tenté de redevenir ce Héros et a sombré dans la folie à cause de ça.
Et pour Walker, combien de fois il aurait dû arrêter sa course folle ? Combien de fois il aurait juste dû sortir de la ville pour demander à ses supérieurs d'envoyer des renforts ? Pourtant il ne l'a pas fait, car il voulait devenir comme Konrad. Il voulait être le héros qui sauverait cette ville, mais n'a fait que la condamner à la mort par ses actes.
Le lien entre les deux hommes est là, et puissant qui plus est. J'ai avancé dans cet enfer juste pour retrouver Konrad, et seule la mort m'a accueillit. Konrad n'a été qu'une illusion, une figure que je me suis représenté pour justifier les tueries que je perpétrais. Il était l'ennemi à abattre, il était l'antagoniste principal et j'avançais dans ce sens. Sans jamais voir qu'il n'existait plus, et qu'il n'était en définitive que le délire de mon personnage. Il n'y avait pas de grand méchant pas plus qu'il n'y avait de héros. Il n'y avait qu'un soldat partis en quête de gloire, n'assumant pas les actes terribles qu'il avait causé pour l'atteindre...
Konrad et Walker m'ont a jamais marqués et comme vous avez pu le voir...ils ont inspirés deux persos que vous connaissez bien. mais ça, je vous donne rendez-vous demain pour le développer plus en détails.
D'ici là je clos cette case, et vous laisse avec mes questions :
-As-tu souvenir d'une oeuvre dont la fin t'as surpris et complètement fait changer de point de vue ?
-As-tu aimé la façon de faire de cette critique, voudrais-tu que le je le refasse par la suite ?
-Quel est ton sentiment vis à vis de Walker ? Comment le définirais-tu ?
Dernière édition par Birth le Dim 4 Déc - 20:52, édité 1 fois
Re: Dans la tête de l'entêté
Je vais procéder un peu différemment pour cette fois... Voici déjà ma réponse pour le 3 !
SoA... Encore une série dont tu nous a parler mais que je ne connaissais pas plus que ça ! Sympa d'en apprendre plus à ce sujet du coup... Même si je ne la regardais sans doute pas car je regarde que rarement des séries en général. :/
Pour les questions !
-Joker... ? Je n'ai presque regarder aucune série ou anime cette année, à part une partie de SAO et le début de Re:Zero niveau anime, donc... Pas vraiment de choix à ce niveau là.
-Nope.
-J'en ai absolument aucune idée, surtout qu'en général je regarde des trucs plutôt courts, avec une vingtaine d'épisodes au maximum. Pour ne pas que ça me bouffe trop de temps.
Et je ferais la réponse pour celle d'aujourd'hui un peu plus tard !
SoA... Encore une série dont tu nous a parler mais que je ne connaissais pas plus que ça ! Sympa d'en apprendre plus à ce sujet du coup... Même si je ne la regardais sans doute pas car je regarde que rarement des séries en général. :/
Pour les questions !
-Joker... ? Je n'ai presque regarder aucune série ou anime cette année, à part une partie de SAO et le début de Re:Zero niveau anime, donc... Pas vraiment de choix à ce niveau là.
-Nope.
-J'en ai absolument aucune idée, surtout qu'en général je regarde des trucs plutôt courts, avec une vingtaine d'épisodes au maximum. Pour ne pas que ça me bouffe trop de temps.
Et je ferais la réponse pour celle d'aujourd'hui un peu plus tard !
Shiki Van Shërza- Les Fondateurs
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Re: Dans la tête de l'entêté
Voici une critique...que j'aurais pas aimé regardé en fait. Pas qu'elle est mauvaise, je la trouve même excellente...mais pour le coup j'aurais du jouer à Spec Ops avant ça. Parce que bon dieu que j'ai trouvé ça intéressant.
M'enfin bref...les réponses:
-Undertale je pense. Et pour le moment, je n'ai pas vraiment d'autres œuvres qui ont réussi à me faire changer de manière de penser.
-Oui et non. Oui car c'est super bien écrit et ça rend l'immersion plus grande, en plus d'être une manière originale d'apporter un sujet. Non...parce que je crains les spoilers sur des œuvres qui m'auraient donné envie, et aussi parce que désormais je trouve avoir plus de mal à lire un récit sous forme de nouvelle qu'un documentaire ou une analyse. Dans le doute, je vais dire que je me prononce pas.
-Walker est un perso pour lequel j'ai de l'empathie, au final en lisant ça...je n'ai pas été offusqué du début à la fin par rapport aux actes qu'il a commit. C'est un homme perdu avec plus aucun point de repère, ce qui fait qu'il perd les pédales. Et c'est certainement un des style de personnages qui me séduit le plus: celui qui commet des actes ignobles mais qui les renie parce qu'il pense faire le bien...alors que mentalement il est plus que mal.
M'enfin bref...les réponses:
-Undertale je pense. Et pour le moment, je n'ai pas vraiment d'autres œuvres qui ont réussi à me faire changer de manière de penser.
-Oui et non. Oui car c'est super bien écrit et ça rend l'immersion plus grande, en plus d'être une manière originale d'apporter un sujet. Non...parce que je crains les spoilers sur des œuvres qui m'auraient donné envie, et aussi parce que désormais je trouve avoir plus de mal à lire un récit sous forme de nouvelle qu'un documentaire ou une analyse. Dans le doute, je vais dire que je me prononce pas.
-Walker est un perso pour lequel j'ai de l'empathie, au final en lisant ça...je n'ai pas été offusqué du début à la fin par rapport aux actes qu'il a commit. C'est un homme perdu avec plus aucun point de repère, ce qui fait qu'il perd les pédales. Et c'est certainement un des style de personnages qui me séduit le plus: celui qui commet des actes ignobles mais qui les renie parce qu'il pense faire le bien...alors que mentalement il est plus que mal.
Bluefox82- L’Utopiste
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Re: Dans la tête de l'entêté
Oh, bon sang... J'aime beaucoup. Mais alors vraiment beaucoup la manière dont tu nous a raconter tout ça... Et le lien que ça peut faire avec l'origine de certains de tes personnages. C'est super intéressant et accrocheur, en plus d'être excellent. Et j'aimerais beaucoup en voir d'autres comme ça pour le coup ! ^^
Réponses !~
-Et... Non. Pas sur le coup. Je suis bon public donc j'ai tendance à un peu tout aimer... Et j'ai rarement eu de fin m'ayant fait changer plus que ça d'avis. Au contraire, en général ça conforte mon avis sur un jeu ou une série. ^^
-OUI ! OUI ! OUI ! J'ai vraiment beaucoup aimer, et c'est avec plaisir que j'en lirais d'autres dans le même style. (Même si warning pour les spoilers comme le dit Hark', oui.)
-Compliquer à dire. C'est un exercice qui me pose pas mal de soucis, et même si j'ai eu de l'empathie aussi... Je ne pense pas arriver à clairement dire comment je pourrais le définir. Désolé.
Réponses !~
-Et... Non. Pas sur le coup. Je suis bon public donc j'ai tendance à un peu tout aimer... Et j'ai rarement eu de fin m'ayant fait changer plus que ça d'avis. Au contraire, en général ça conforte mon avis sur un jeu ou une série. ^^
-OUI ! OUI ! OUI ! J'ai vraiment beaucoup aimer, et c'est avec plaisir que j'en lirais d'autres dans le même style. (Même si warning pour les spoilers comme le dit Hark', oui.)
-Compliquer à dire. C'est un exercice qui me pose pas mal de soucis, et même si j'ai eu de l'empathie aussi... Je ne pense pas arriver à clairement dire comment je pourrais le définir. Désolé.
Shiki Van Shërza- Les Fondateurs
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Localisation : Sufokia
Re: Dans la tête de l'entêté
OUUUUH NOM D'UNE PIPE CE PLOT TWIIIIIIST. Je connaissais pas du tout ce jeu, huhu. Du coup c'pas plus mal que t'aies fait ça parce que vu le genre je risquais pas d'y jouer, haha.
Perso, un jeu dont la fin m'a fait changer d'avis sur tout le reste ? Beh. Pas vraiment. Par contre un jeu dont la fin me fait voir tout ce qui s'est passé avec un nouveau point de vue, y'a Another Code. Même si, bah, je m'en doutais un peu, mais c'était quand même foutrement bien.
C'te façon de faire, j'en sais trop rien ? Parce que là, pour le coup, c'était foutrement adapté pour le type de critique, mais je pense pas que ça soit pertinent pour tout.
Et Walker, beh... J'ai pas joué au jeu, alors d'après ce que t'as mis, j'ai l'impression que c'est un gars paumé qui a perdu pied avec la réalité, et certes il a fait des trucs franchement impardonnables, mais je sais pas s'il est totalement responsable ? Fin. En gros, c'est un type qui me fait pitié, maiiiiis aussi un sacré tueur, donc c'est un drôle d'équilibre toussa. Du coup incapable de savoir vraiment comment le prendre, huhu. o/
Perso, un jeu dont la fin m'a fait changer d'avis sur tout le reste ? Beh. Pas vraiment. Par contre un jeu dont la fin me fait voir tout ce qui s'est passé avec un nouveau point de vue, y'a Another Code. Même si, bah, je m'en doutais un peu, mais c'était quand même foutrement bien.
C'te façon de faire, j'en sais trop rien ? Parce que là, pour le coup, c'était foutrement adapté pour le type de critique, mais je pense pas que ça soit pertinent pour tout.
Et Walker, beh... J'ai pas joué au jeu, alors d'après ce que t'as mis, j'ai l'impression que c'est un gars paumé qui a perdu pied avec la réalité, et certes il a fait des trucs franchement impardonnables, mais je sais pas s'il est totalement responsable ? Fin. En gros, c'est un type qui me fait pitié, maiiiiis aussi un sacré tueur, donc c'est un drôle d'équilibre toussa. Du coup incapable de savoir vraiment comment le prendre, huhu. o/
Nael- L’Idéaliste
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Localisation : Quelque part, probablement.
Re: Dans la tête de l'entêté
Et salut à tous ! On se retrouve aujourd'hui pour ouvrir la cinquième case de ce calendrier. Déjà cinq critique, je dois vous avouer que c'est quand même plus simple pour moi que l'an dernier, et j'en suis des plus heureux ! Pas vraiment de surprise aujourd'hui, j'ai annoncé le sujet hier. Pour cette critique je vais revenir sur mes créations, on va s'intéresser aux liens unissant Lenz et Jolian, à leur destinée et aux références m'ayant permis leur création. Une critique bien personnelle donc, en plongée dans mon univers et mes méthodes de créations.
Accrochez-vous, aujourd'hui on parle de révoltes !
Accrochez-vous, aujourd'hui on parle de révoltes !
5 Décembre : Liberté à tout prix
Rappel de Lenz
Avant d'aller plus loin il faut que je fasse un petit rappel sur Lenz. Certes le personnage a déjà eut une critique dédiée à son sujet, mais ça remonte déjà à un an et certains ne l'ont pas lu ici. Je ne vais pas entrer dans sa vie en détails, juste rappeler les raisons qui m'on poussé à créer le personnages, et vous allez voir que l'on rejoint très vite la critique d'hier.
Lenz "Birth" Dogaïl, initialement appelé par son surnom avant que je ne me décide à lui trouver un vrai nom, a été créé en juin 2013. Le personnage tire son nom d'un groupe terroriste, baptisé donc "Birth", que j'avais créé pour l'un de mes JDR. Le groupe Birth était à l'époque un organisme luttant pour renverser le pouvoir en place, le thème des révolution était donc bien présent. L'idée me plaisait beaucoup, du coup lors de la création de mon Sacrieur sur Wakfu je lui ai donné ce sobriquet.
Le rapport avec Spec Ops : The Line ? Si je vous dis que le groupe "Birth" a été imaginé le soir même où j'ai finis le jeu et que dans l'histoire son chef n'était plus qu'un cadavre que les autres membres imaginaient toujours vivant, ça vous fait visualiser le lien ou pas ?
Lenz ayant été mon premier véritable personnage sur Wakfu, j'ai travaillé petit à petit son histoire. A l'origine je ne voulais pas créer de Background à Get Free, aussi mon sacrieur n'avait pas vraiment de passé. Il s'inventait au jour le jour. Il fallut attendre prêt de six mois pour voir émerger la figure antagoniste de Lenz : Jolian
Jolian, la figure du traître
Jolian n'est pas apparut en un coup, il est l'évolution d'un concept prévu pour une nouvelle que vous connaissez bien : No One Dies. On resitue. Début 2014 je me suis enfin décidé à travailler sur l'histoire de Get Free, mais comme je n'aime pas faire les choses de façon logique et ordonnées...j'ai décidé de d'abord m'occuper du futur de la guilde avant de me charger de son passé. Il y avait cinq fondateurs de Get Free : Lenz, Ihephe, Shiki, Tyra et Flamiya, et très tôt m'est venu une idée de nouvelle se passant dans le futur et racontant le sacrifice de l'un des membres fondateurs. La nouvelle décrivait l'assaut d'une armée de méka dirigée par un zeppelin gigantesque (Oui Clocktown est apparut très tôt). Flamiya finissait par se sacrifier dans la nouvelle et l'attaque était alors repoussée.
Mais très vite ça m'a pas suffit. L'idée de proposer un écrit sur la mort d'un fondateur me plaisait beaucoup, mais je voulais faire de même pour les quatre autres. J'ai donc imaginé quatre récits racontant chacun la mort de l'une des grandes figures de Get Free, le deuxième concernant Lenz : Il s'agissait des prémices de No One Dies.
Très tôt les idées ont été posée et ont peu changée. Clocktown revenait pour un deuxième assaut, Lenz parvenait à les vaincre mais était alors trahis par l'un de ses membre qui l'abattait. La mort de Lenz me séduisait, pour moi il devait mourir de la main de l'un de ses membres. C'était là la plus belle ironie pour ce chef de guilde non ?
A l'origine il devait s'agir d'un membre lambda, puis je me suis mis à réfléchir sur ce traître. Son premier désign était un homme aux cheveux noir et portant un costard blanc. Il me fallut lui trouver un nom, Jolian m'allait bien. Mais là-encore c'était pas assez. j'aimais énormément ce traître, et je décidais de le rendre plus important encore. Il allait devenir celui qui détruirait Get Free, je me mis alors à réfléchir sur son histoire, à modifier son design et à tenter de lui trouver un nom complet.
Un roublard aux cheveux rouges, révolutionnaire, portant le nom de Jolian Adelart est alors apparut.
Les personnages sont là, plantons donc le décors
J'avais mes deux personnages, mon Protagoniste et mon Antagoniste. Milieu 2014 je commençais donc à bien plus travailler leur histoire. Bien vite je décidais de lier les deux. Jolian et Lenz devaient partager une histoire commune. J'avais déjà pas mal travaillé sur Lenz, je savais qu'il avait eut un maître du nom de Venremos, je décidais donc de faire intervenir Jolian avec lui. Je construisais les Ailes Brisées, j'imaginais l'entrainement de ces deux personnages puis leur rencontre.
Je suis partis de zéro pour les origines, j'ai créé l'île d'Ysmelonia car je voulais un décors purement fictif et j'y ai mis les deux personnages. Dès la création de Lenz je savais qu'il était fils de Gouverneur, j'adorais l'idée d'avoir un révolutionnaire fils de noble, le contraste me faisait tout simplement délirer. Avec cet élément en tête il n'a pas été dur de placer Jolian, il serait l'inverse total de Lenz : Un gosse des rues voleur.
Avec tout ça il ne me restait plus qu'à poser l'origine de leur conflit. Je savais déjà que dans leur enfance ils avaient été comme des frères, mais il fallait un point de rupture. Un moment de leur histoire où ils se seraient perdus de vue, ou leur chemin se serait séparé et où chacun de leur côté ils auraient développés leurs nouvelles personnalité.
Ce point de rupture vous le connaissez, c'est la bataille de la Dune Kane.
Séparation aux abords d'une guerre totale
Si vous connaissez un peu mon univers vous savez que pour moi il y a des moments clefs. La bataille de la Dune Kane en fait partie. Laissez moi poser le contexte. Les Ailes Brisées, dirigés par Venremos, ont fait éclater une guerre civile à Sufokia. Le gouvernement de la nation a décidé d'en finir avec eux dans une bataille à la Dune Kane, espérant ainsi limiter les pertes civiles. C'est à l'aube que le conflit commence, les deux armées se jetant dans la mêlée.
Le combat piétine, la garde Sufokienne ne parvient pas à éradiquer les révolutionnaires, tandis que ces derniers n'avancent pas. Après des heures et des heures de combat la situation ne se débloque pas et on s'attend à assister à un combat sans fin. Et puis une explosion retentis, puis une autre, puis autre...c'est une véritable chaîne d'explosions qui se déclenche, frappant aussi bien Sufokien que révolutionnaires. Lorsque la fumée et les flammes se dissipent, les deux armées sont décimées. Venremos est retrouvé mort, tué au sabre, et la panique gagne les survivants des deux camps. Les Sufokiens battent en retraite tandis que côté Ailes Brisées on cherche à obtenir les ordres du nouveau dirigeant. En l'absence de Venremos c'est l'un de ses trois disciples qui doit prendre le relais, mais Atamo est introuvable et les deux autres ne répondent pas. Et pour cause...
En hauteur, aux abords d'une falaise, les deux se font face. Ils se regardent avec colère, chacun reprochant à l'autre la situation. Lenz hurle que la chaîne d'explosion est une technique que Jolian avait mis au point que par sa faute quelqu'un l'avait utilisés contre eux. Tandis que Jolian hurle à son ami que si les Sufokiens ont attaqués c'est parce que le Sacrieur a causé de lourds dégâts à la nation.
Les deux se foncent dessus, et tout devient confus...
Confusion Mentale
Le résultat vous le connaissez : Jolian chute de la falaise, Lenz le croit mort et dissout les Ailes Brisées avant de sombrer en pleine déprime. Ils ne se retrouveront que bien des années plus tard, Lenz s'étant alors fait la promesse de ne plus tuer et Jolian étant devenu plus extrémiste.
Mais je me dois de revenir sur un point, un point aussi précis que capital. Avant cette terrible bataille, nous savons que l'un des deux était extrémiste, et que l'autre se vouait à des révoltes plus pacifiques...mais aucun des deux ne sait qui avait quel rôle. Pour être plus précis, les deux pensent avoir été l'extrémiste.
Comment allez vous me dire ? Pour Jolian, le choc lui a fait perdre une partie de sa mémoire, et il est désormais convaincu que dans l'histoire il jouait le rôle de l'extrémiste. Lenz de son côté est convaincu de l'inverse, et vous l'avez vu cette année...elle assimile les pensées des gens qu'elle voit mourir. Elle a donc tout à fait pu assimiler une partie de l'histoire de Jolian durant la chute de ce dernier, le pensant mort. Qu'est-ce que ça change au fond ? Tout.
Lenz est devenue pacifique car convaincue de ses mauvaises actions, elle porte sur les épaules le fardeau de ces erreurs. Quand à Jolian, il a sombré dans l'extrémisme car il est persuadé que c'est ce qu'il a toujours été. Sauf que l'un des deux à tord, l'un des deux c'est donc complètement construit sur des mensonges. Durant la guerre contre Sufokia, un bâtiment de civils a été détruit et 12 innocents ont péris...et les deux pensent en être l'unique responsable.
Les deux s'opposent donc sur des bases tout simplement floues, les deux vont se livrer une guerre sans merci sur le même principe. Si dans Spec Ops ont avait deux personnages voulant devenir des héros et causant des atrocités sans le vouloir, ici on a deux personnages convaincus d'être les méchants de l'histoire, et agissant là-aussi en conséquence.
Le bilan et le futur
En RP beaucoup de choses se sont développées. Ainsi Great Fire est née dans l'ombre de Get Free, et les deux anciens amis sont promis à de nombreux affrontements par la suite. mais rien est encore certain. Si le schéma actuel tend à montrer que Great Fire est l'antagoniste et Get Free le protagoniste, se serait mal connaitre les spécificités des deux leaders. Si Jolian découvrait qu'il n'était pas l'extrémiste de l'histoire, Great Fire continuerait-elle ses plans aussi destructeurs ? Si Lenz découvrait qu'elle n'avait pas tuée ces 12 civils, continuerait-elle son engagement de ne pas tuer ?
L'avenir de ces deux personnes ne tient qu'à un fil, et je me rends compte aujourd'hui que je ne peux vous expliquer le futur. La raison est bien simple, il n'a eut de cesse de changer. Dans No One Dies Jolian abattait Lenz, mais dans NoD R on a pu voir les choses changer. Qui dit que cette fois-ci se ne sera pas l'inverse qui se produira ? Qui dit que les idéaux de chacun ne vont pas encore changer ?
Jolian et Lenz sont liés à jamais, ils sont l'héritage de Venremos, un personnage bien plus ambigu que ce qu'ils pourraient croire. Les origines de leur affrontement vient de la bataille de la Dune Kane, mais cette dernière n'est pas clair de base. Ou était Atamo durant l'affrontement ? Qui a fait sauter les bombes ayant ravagés la zone ? Et bien entendu...qui a fait sauter le fameux bâtiment de civil.
Vous pensez connaitre l'histoire, vous pensez voir qui est le Protagoniste et l'Antagoniste dans ce duo ? Bande de chanceux. A l'heure où j'écris ces lignes je ne le sais pas moi-même. Je ne sais pas qui dans cette histoire est responsable des désastres, qui a raison et qui a tord. Alors attendons l'année qui vient comme il se doit, les réponses se trouveront dans doute dedans...
Lenz "Birth" Dogaïl, initialement appelé par son surnom avant que je ne me décide à lui trouver un vrai nom, a été créé en juin 2013. Le personnage tire son nom d'un groupe terroriste, baptisé donc "Birth", que j'avais créé pour l'un de mes JDR. Le groupe Birth était à l'époque un organisme luttant pour renverser le pouvoir en place, le thème des révolution était donc bien présent. L'idée me plaisait beaucoup, du coup lors de la création de mon Sacrieur sur Wakfu je lui ai donné ce sobriquet.
Le rapport avec Spec Ops : The Line ? Si je vous dis que le groupe "Birth" a été imaginé le soir même où j'ai finis le jeu et que dans l'histoire son chef n'était plus qu'un cadavre que les autres membres imaginaient toujours vivant, ça vous fait visualiser le lien ou pas ?
Lenz ayant été mon premier véritable personnage sur Wakfu, j'ai travaillé petit à petit son histoire. A l'origine je ne voulais pas créer de Background à Get Free, aussi mon sacrieur n'avait pas vraiment de passé. Il s'inventait au jour le jour. Il fallut attendre prêt de six mois pour voir émerger la figure antagoniste de Lenz : Jolian
Jolian, la figure du traître
Jolian n'est pas apparut en un coup, il est l'évolution d'un concept prévu pour une nouvelle que vous connaissez bien : No One Dies. On resitue. Début 2014 je me suis enfin décidé à travailler sur l'histoire de Get Free, mais comme je n'aime pas faire les choses de façon logique et ordonnées...j'ai décidé de d'abord m'occuper du futur de la guilde avant de me charger de son passé. Il y avait cinq fondateurs de Get Free : Lenz, Ihephe, Shiki, Tyra et Flamiya, et très tôt m'est venu une idée de nouvelle se passant dans le futur et racontant le sacrifice de l'un des membres fondateurs. La nouvelle décrivait l'assaut d'une armée de méka dirigée par un zeppelin gigantesque (Oui Clocktown est apparut très tôt). Flamiya finissait par se sacrifier dans la nouvelle et l'attaque était alors repoussée.
Mais très vite ça m'a pas suffit. L'idée de proposer un écrit sur la mort d'un fondateur me plaisait beaucoup, mais je voulais faire de même pour les quatre autres. J'ai donc imaginé quatre récits racontant chacun la mort de l'une des grandes figures de Get Free, le deuxième concernant Lenz : Il s'agissait des prémices de No One Dies.
Très tôt les idées ont été posée et ont peu changée. Clocktown revenait pour un deuxième assaut, Lenz parvenait à les vaincre mais était alors trahis par l'un de ses membre qui l'abattait. La mort de Lenz me séduisait, pour moi il devait mourir de la main de l'un de ses membres. C'était là la plus belle ironie pour ce chef de guilde non ?
A l'origine il devait s'agir d'un membre lambda, puis je me suis mis à réfléchir sur ce traître. Son premier désign était un homme aux cheveux noir et portant un costard blanc. Il me fallut lui trouver un nom, Jolian m'allait bien. Mais là-encore c'était pas assez. j'aimais énormément ce traître, et je décidais de le rendre plus important encore. Il allait devenir celui qui détruirait Get Free, je me mis alors à réfléchir sur son histoire, à modifier son design et à tenter de lui trouver un nom complet.
Un roublard aux cheveux rouges, révolutionnaire, portant le nom de Jolian Adelart est alors apparut.
Les personnages sont là, plantons donc le décors
J'avais mes deux personnages, mon Protagoniste et mon Antagoniste. Milieu 2014 je commençais donc à bien plus travailler leur histoire. Bien vite je décidais de lier les deux. Jolian et Lenz devaient partager une histoire commune. J'avais déjà pas mal travaillé sur Lenz, je savais qu'il avait eut un maître du nom de Venremos, je décidais donc de faire intervenir Jolian avec lui. Je construisais les Ailes Brisées, j'imaginais l'entrainement de ces deux personnages puis leur rencontre.
Je suis partis de zéro pour les origines, j'ai créé l'île d'Ysmelonia car je voulais un décors purement fictif et j'y ai mis les deux personnages. Dès la création de Lenz je savais qu'il était fils de Gouverneur, j'adorais l'idée d'avoir un révolutionnaire fils de noble, le contraste me faisait tout simplement délirer. Avec cet élément en tête il n'a pas été dur de placer Jolian, il serait l'inverse total de Lenz : Un gosse des rues voleur.
Avec tout ça il ne me restait plus qu'à poser l'origine de leur conflit. Je savais déjà que dans leur enfance ils avaient été comme des frères, mais il fallait un point de rupture. Un moment de leur histoire où ils se seraient perdus de vue, ou leur chemin se serait séparé et où chacun de leur côté ils auraient développés leurs nouvelles personnalité.
Ce point de rupture vous le connaissez, c'est la bataille de la Dune Kane.
Séparation aux abords d'une guerre totale
Si vous connaissez un peu mon univers vous savez que pour moi il y a des moments clefs. La bataille de la Dune Kane en fait partie. Laissez moi poser le contexte. Les Ailes Brisées, dirigés par Venremos, ont fait éclater une guerre civile à Sufokia. Le gouvernement de la nation a décidé d'en finir avec eux dans une bataille à la Dune Kane, espérant ainsi limiter les pertes civiles. C'est à l'aube que le conflit commence, les deux armées se jetant dans la mêlée.
Le combat piétine, la garde Sufokienne ne parvient pas à éradiquer les révolutionnaires, tandis que ces derniers n'avancent pas. Après des heures et des heures de combat la situation ne se débloque pas et on s'attend à assister à un combat sans fin. Et puis une explosion retentis, puis une autre, puis autre...c'est une véritable chaîne d'explosions qui se déclenche, frappant aussi bien Sufokien que révolutionnaires. Lorsque la fumée et les flammes se dissipent, les deux armées sont décimées. Venremos est retrouvé mort, tué au sabre, et la panique gagne les survivants des deux camps. Les Sufokiens battent en retraite tandis que côté Ailes Brisées on cherche à obtenir les ordres du nouveau dirigeant. En l'absence de Venremos c'est l'un de ses trois disciples qui doit prendre le relais, mais Atamo est introuvable et les deux autres ne répondent pas. Et pour cause...
En hauteur, aux abords d'une falaise, les deux se font face. Ils se regardent avec colère, chacun reprochant à l'autre la situation. Lenz hurle que la chaîne d'explosion est une technique que Jolian avait mis au point que par sa faute quelqu'un l'avait utilisés contre eux. Tandis que Jolian hurle à son ami que si les Sufokiens ont attaqués c'est parce que le Sacrieur a causé de lourds dégâts à la nation.
Les deux se foncent dessus, et tout devient confus...
Confusion Mentale
Le résultat vous le connaissez : Jolian chute de la falaise, Lenz le croit mort et dissout les Ailes Brisées avant de sombrer en pleine déprime. Ils ne se retrouveront que bien des années plus tard, Lenz s'étant alors fait la promesse de ne plus tuer et Jolian étant devenu plus extrémiste.
Mais je me dois de revenir sur un point, un point aussi précis que capital. Avant cette terrible bataille, nous savons que l'un des deux était extrémiste, et que l'autre se vouait à des révoltes plus pacifiques...mais aucun des deux ne sait qui avait quel rôle. Pour être plus précis, les deux pensent avoir été l'extrémiste.
Comment allez vous me dire ? Pour Jolian, le choc lui a fait perdre une partie de sa mémoire, et il est désormais convaincu que dans l'histoire il jouait le rôle de l'extrémiste. Lenz de son côté est convaincu de l'inverse, et vous l'avez vu cette année...elle assimile les pensées des gens qu'elle voit mourir. Elle a donc tout à fait pu assimiler une partie de l'histoire de Jolian durant la chute de ce dernier, le pensant mort. Qu'est-ce que ça change au fond ? Tout.
Lenz est devenue pacifique car convaincue de ses mauvaises actions, elle porte sur les épaules le fardeau de ces erreurs. Quand à Jolian, il a sombré dans l'extrémisme car il est persuadé que c'est ce qu'il a toujours été. Sauf que l'un des deux à tord, l'un des deux c'est donc complètement construit sur des mensonges. Durant la guerre contre Sufokia, un bâtiment de civils a été détruit et 12 innocents ont péris...et les deux pensent en être l'unique responsable.
Les deux s'opposent donc sur des bases tout simplement floues, les deux vont se livrer une guerre sans merci sur le même principe. Si dans Spec Ops ont avait deux personnages voulant devenir des héros et causant des atrocités sans le vouloir, ici on a deux personnages convaincus d'être les méchants de l'histoire, et agissant là-aussi en conséquence.
Le bilan et le futur
En RP beaucoup de choses se sont développées. Ainsi Great Fire est née dans l'ombre de Get Free, et les deux anciens amis sont promis à de nombreux affrontements par la suite. mais rien est encore certain. Si le schéma actuel tend à montrer que Great Fire est l'antagoniste et Get Free le protagoniste, se serait mal connaitre les spécificités des deux leaders. Si Jolian découvrait qu'il n'était pas l'extrémiste de l'histoire, Great Fire continuerait-elle ses plans aussi destructeurs ? Si Lenz découvrait qu'elle n'avait pas tuée ces 12 civils, continuerait-elle son engagement de ne pas tuer ?
L'avenir de ces deux personnes ne tient qu'à un fil, et je me rends compte aujourd'hui que je ne peux vous expliquer le futur. La raison est bien simple, il n'a eut de cesse de changer. Dans No One Dies Jolian abattait Lenz, mais dans NoD R on a pu voir les choses changer. Qui dit que cette fois-ci se ne sera pas l'inverse qui se produira ? Qui dit que les idéaux de chacun ne vont pas encore changer ?
Jolian et Lenz sont liés à jamais, ils sont l'héritage de Venremos, un personnage bien plus ambigu que ce qu'ils pourraient croire. Les origines de leur affrontement vient de la bataille de la Dune Kane, mais cette dernière n'est pas clair de base. Ou était Atamo durant l'affrontement ? Qui a fait sauter les bombes ayant ravagés la zone ? Et bien entendu...qui a fait sauter le fameux bâtiment de civil.
Vous pensez connaitre l'histoire, vous pensez voir qui est le Protagoniste et l'Antagoniste dans ce duo ? Bande de chanceux. A l'heure où j'écris ces lignes je ne le sais pas moi-même. Je ne sais pas qui dans cette histoire est responsable des désastres, qui a raison et qui a tord. Alors attendons l'année qui vient comme il se doit, les réponses se trouveront dans doute dedans...
Cette case se termine donc, merci de l'avoir suivi. Je ne sais pas si j'ai bien réussi à expliquer l'histoire des deux et les références y étant liés, alors je compte sur vous pour me donner votre avis ! On se retrouve demain pour une nouvelle critique, mais avant cela...les questions !
-Tu penses quoi de Jolian ? Que t'inspires le perso de ce que tu as vu/lu de lui ?
-Tu penses que c'est lequel qui était extrémiste à l'époque ?
-#TeamLenz ou #TeamJolian ?
Re: Dans la tête de l'entêté
Hoho, bienvenue au club des "j'avais prévu un truc pour mes persos mais bizarrement ça part dans une toute autre direction". o/
Ce que je pense de Jolian ? C'EST L'HOMME GELEE. Hrm. Beh, le si peu que je l'ai vu en rp, l'avait l'air, sympa et tenace, et ça j'aime bien. Eeeeet puis après j'ai lu NoD eeeeeet... Bah ça faisait plus le type qui est tellement à fond dans ses idéaux qu'il a perdu de vue tout le reste. Un perso ambigu comme je les aime. °v°
Vais pas me prononcer là-dessus parce que j'ai aucune idée sur ce point. VRAIMENT aucune, haha.
Eeeeet, hm... Je dirai Team Lenz ? PARCE QUE MAMA GROUMPF.
Ce que je pense de Jolian ? C'EST L'HOMME GELEE. Hrm. Beh, le si peu que je l'ai vu en rp, l'avait l'air, sympa et tenace, et ça j'aime bien. Eeeeet puis après j'ai lu NoD eeeeeet... Bah ça faisait plus le type qui est tellement à fond dans ses idéaux qu'il a perdu de vue tout le reste. Un perso ambigu comme je les aime. °v°
Vais pas me prononcer là-dessus parce que j'ai aucune idée sur ce point. VRAIMENT aucune, haha.
Eeeeet, hm... Je dirai Team Lenz ? PARCE QUE MAMA GROUMPF.
Nael- L’Idéaliste
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Localisation : Quelque part, probablement.
Re: Dans la tête de l'entêté
oups, trois post de retard, my bad! J'aime beaucoup ta présentation de Spec Ops, maiiiis... A force d'insister sur "c'est lui le responsable", je me suis doutée qu'il y avait un truc qui cloche. Genre, fortement. Comme du déni suspect.
Moi les Bikers, sortit des animes, t'sais... XD
J'vais profiter des questions alors!
-Là, comme ça... Je dirais "Le Père Porcher", un des livres du Disque-Monde. Ca raconte comment "La Mort" devient humain, et comment lui aussi, peut avoir peur de disparaitre. Le soir même où j'ai finis de lire, j'ai fais une nuit blanche, rongée par la flippe de mourir... XD
-Beaucoup!
- Pitié et peur. Humain. Ca me fait peur de voir qu'on peut en arriver là, dégénérer à ce point. Mais je sais que ça arrive, plus souvent qu'on ne pense. L'égo est une source de malheurs... Et c'est un trait humain. Qui a déjà vu des animaux mourir par fierté? Eux ne connaissent surtout que la survie.
-Sortie de l'année, ou découvert cette année? En sortie de l'année, je dirais: Platinum End. Pour celui découvert cette année... J'dirais "Your lie in april" (J'ai chialé comme pas deuuuuux *sob*)
-PLEINS! Wakfu béta, Undertale, Gravity Falls, transistor... J'accroche très facilement à la musique, nyéhéhé.
-Naruto (je me suis bouffé toute l'enfance + début de shippunden, mais bon, à part quelques épisodes vraiment marquant, j'ai fais un gros "mouais"), vu que je n'ai finalement jamais fini l'histoire, je dirais: katekyo Hitman Reborn! (Ca valait le couuuuup les 200 eps!!!) Et en série, je pense que c'est Eureka (78ep). J'en ai peut-etre plus vu de Stargate, mais comme j'arrive pas à estimer les épisode pour les 2 séries séparées, j'ai cité Eureka.
-Il fait pitié, et peur. On sait pas s'il est vraiment capable d'avoir des sentiments, vu qu'il n'arrive pas à avoir de compassion.
-Lenz. Je m'explique: ce qui différencie radicalement les "deux frères" que sont Jo et Lenz, c'est leur enfance. Le premier vivait dans la rue, en volant les plus riches, en se payant leur gueule, et en vivant entassé avec les autres. Lenz, en revanche, a vécu dans le luxe, majoritairement seul (pas de mère, le père qui gouverne, pas le droit de sortir, et un majordome aux basques), entouré de tas de gras lèches bottes et gavé de livres d'histoire, écrit par "les vainqueurs". De ce fait, je pense que Lenz était le plus à même de balancer des pétoires en plein milieu du peuple, en ne se rendant pas VRAIMENT compte du mal fait. Loin des yeux, loin du cœur, y parait! (JE DIS PAS CA POUR NOUS HEIN! >.<)
-#TeamLenz! Pask maintenant, c'est la plus sympa des deux!
Moi les Bikers, sortit des animes, t'sais... XD
J'vais profiter des questions alors!
Birth a écrit:
-As-tu souvenir d'une oeuvre dont la fin t'as surpris et complètement fait changer de point de vue ?
-As-tu aimé la façon de faire de cette critique, voudrais-tu que le je le refasse par la suite ?
-Quel est ton sentiment vis à vis de Walker ? Comment le définirais-tu ?
-Là, comme ça... Je dirais "Le Père Porcher", un des livres du Disque-Monde. Ca raconte comment "La Mort" devient humain, et comment lui aussi, peut avoir peur de disparaitre. Le soir même où j'ai finis de lire, j'ai fais une nuit blanche, rongée par la flippe de mourir... XD
-Beaucoup!
- Pitié et peur. Humain. Ca me fait peur de voir qu'on peut en arriver là, dégénérer à ce point. Mais je sais que ça arrive, plus souvent qu'on ne pense. L'égo est une source de malheurs... Et c'est un trait humain. Qui a déjà vu des animaux mourir par fierté? Eux ne connaissent surtout que la survie.
Birth a écrit:-Quelle est ta série/ton Anime de l'année ?
-Y a-t-il une oeuvre qui t'a fait découvrir des chansons que tu écoutes souvent désormais ?
-Quelle est la série/anime la plus longue que tu ai suivis ?
-Sortie de l'année, ou découvert cette année? En sortie de l'année, je dirais: Platinum End. Pour celui découvert cette année... J'dirais "Your lie in april" (J'ai chialé comme pas deuuuuux *sob*)
-PLEINS! Wakfu béta, Undertale, Gravity Falls, transistor... J'accroche très facilement à la musique, nyéhéhé.
-Naruto (je me suis bouffé toute l'enfance + début de shippunden, mais bon, à part quelques épisodes vraiment marquant, j'ai fais un gros "mouais"), vu que je n'ai finalement jamais fini l'histoire, je dirais: katekyo Hitman Reborn! (Ca valait le couuuuup les 200 eps!!!) Et en série, je pense que c'est Eureka (78ep). J'en ai peut-etre plus vu de Stargate, mais comme j'arrive pas à estimer les épisode pour les 2 séries séparées, j'ai cité Eureka.
Birth a écrit:-Tu penses quoi de Jolian ? Que t'inspires le perso de ce que tu as vu/lu de lui ?
-Tu penses que c'est lequel qui était extrémiste à l'époque ?
-#TeamLenz ou #TeamJolian ?
-Il fait pitié, et peur. On sait pas s'il est vraiment capable d'avoir des sentiments, vu qu'il n'arrive pas à avoir de compassion.
-Lenz. Je m'explique: ce qui différencie radicalement les "deux frères" que sont Jo et Lenz, c'est leur enfance. Le premier vivait dans la rue, en volant les plus riches, en se payant leur gueule, et en vivant entassé avec les autres. Lenz, en revanche, a vécu dans le luxe, majoritairement seul (pas de mère, le père qui gouverne, pas le droit de sortir, et un majordome aux basques), entouré de tas de gras lèches bottes et gavé de livres d'histoire, écrit par "les vainqueurs". De ce fait, je pense que Lenz était le plus à même de balancer des pétoires en plein milieu du peuple, en ne se rendant pas VRAIMENT compte du mal fait. Loin des yeux, loin du cœur, y parait! (JE DIS PAS CA POUR NOUS HEIN! >.<)
-#TeamLenz! Pask maintenant, c'est la plus sympa des deux!
Albynn- Le Respectable
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Localisation : Devant mon ordi! T'as cru quoi?
Re: Dans la tête de l'entêté
Sympa comme critique analyse des deux personnages, je ne m'attendais pas à y voir un tel développement pour le coup, et on voit bien ce qu'ils représentent!
Pour les questions:
-Jo'...je sais pas trop. C'est le type de personnage que j'ai du mal à cerner. Au début, je le voyais comme le dernier des connard, notamment avec ce qu'il s'était passé vis à vis de Sahana et d'Harkane. Puis avec Great Fire, et le tournoi de Brâkmar, je l'ai trouvé super sympa, un caractère bien plus adoucis que celui que tu as décrit dans ta critique. Donc....voilà, avis plutôt mitigé.
Après, il m'inspire pas mal de choses, et j'ai certains personnages qui s'en rapprochent. Mais il reste indéniablement une personnalité phare. ^^
-Lenz: Je la classe plus dans le côté extrêmiste de Jo', sur le fait qu'elle ait déclenché le merdier à Sufo' et le bombardement des civils en "toute âme et conscience", du moins c'est ce qu'il nous a été présenté.
Là où Jo', pour reprendre un passage dans la critique, a inventé certes une technique de destruction, mais ce n'est pas lui qui l'a employé, par contre quelqu'un s'en est servit. Reprocher alors à Jolian d'être extrêmiste à cause de l'invention de la chaîne de bombes, ça revient à mettre sur le dos de Pierre et Marie Curie le bombardement d'Hiroshima et Nagazaki, parce qu'ils ont été les plus influents dans la découverte et le développement de l'énergie nucléaire: ça s'fait pas.
Mais bien évidemment, pour revenir à nos deux branquignols, la tendance s'est inversée par la suite.
-#TeamAtamo. Because....we never say "no" to Panda~ <3
Pour les questions:
-Jo'...je sais pas trop. C'est le type de personnage que j'ai du mal à cerner. Au début, je le voyais comme le dernier des connard, notamment avec ce qu'il s'était passé vis à vis de Sahana et d'Harkane. Puis avec Great Fire, et le tournoi de Brâkmar, je l'ai trouvé super sympa, un caractère bien plus adoucis que celui que tu as décrit dans ta critique. Donc....voilà, avis plutôt mitigé.
Après, il m'inspire pas mal de choses, et j'ai certains personnages qui s'en rapprochent. Mais il reste indéniablement une personnalité phare. ^^
-Lenz: Je la classe plus dans le côté extrêmiste de Jo', sur le fait qu'elle ait déclenché le merdier à Sufo' et le bombardement des civils en "toute âme et conscience", du moins c'est ce qu'il nous a été présenté.
Là où Jo', pour reprendre un passage dans la critique, a inventé certes une technique de destruction, mais ce n'est pas lui qui l'a employé, par contre quelqu'un s'en est servit. Reprocher alors à Jolian d'être extrêmiste à cause de l'invention de la chaîne de bombes, ça revient à mettre sur le dos de Pierre et Marie Curie le bombardement d'Hiroshima et Nagazaki, parce qu'ils ont été les plus influents dans la découverte et le développement de l'énergie nucléaire: ça s'fait pas.
Mais bien évidemment, pour revenir à nos deux branquignols, la tendance s'est inversée par la suite.
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Bluefox82- L’Utopiste
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Re: Dans la tête de l'entêté
Et salut à tous ! Aujourd'hui nous ouvrons une case assez imposante et qui risque de me demander pas mal de travail. Une nouvelle fois je me lance dans une critique que vous m'avez demandés, et m'apprête à sortir un sujet des plus imposant. Je vais traiter de l'un de mes genre de jeu préféré d'un point de vue subjectif. Et oui, un point de vue objectif serait bien trop long et me demanderait des recherches monstrueuses qui ne colleraient pas vraiment avec mon travail sur ce calendrier de l'avent. Je vais donc m'atteler à vous raconter mon historique personnel avec le genre, pourquoi j'y suis attaché, ce qu'il y a à en tirer et ce que j'espère voir d'avantage. Je terminerais par tenter de donner un exemple de jeu que j'aimerais créer, avant de conclure.
Alors attachez bien vos ceintures, aujourd'hui c'est BASTOOOOOOOON !
6 Décembre : Des petits gnons, des petits gnons, des petits gnon-gnon-gnon !
Les jeux de combats, une institution d'arcade !
Les jeux de combats. Vaste sujet n'est-ce pas ? Il y en a de tellement de types...3D ou 2D, basés sur des mouvements de Pad ou sur des enchaînements de touches, réalistes ou plus basés sur un style Anime...
Tous les traiter me prendrait bien trop de temps, alors je vais essayer d'être le plus concis possible pour cette introduction. Les jeux de combats existent depuis bien des années. Vous donner une origine précise ne serait pas des plus intéressant pour moi, alors autant passer à l'age d'or de ce genre. Un bon nombre de titres se trouvaient sur Arcade, et c'est ce milieu qui l'a démocratisé. La société SNK a longtemps été l'une des références en la matière d'ailleurs. Et oui entre les Metal Slug de la compagnie on retrouvait des titres comme "Art of Fighting", "Fatal Fury" ou bien le plus connu "King of Fighter". Beaucoup de jeux qui ont commencés sur arcade avant de se tourner vers les salons des joueurs.
Les Street Fighters ont également commencés sur arcade avant de devenir l'un des représentant les plus connu du genre. D'autres titres ne sont sortis que sur console, à l'image des jeux de combats d'anime Japonais (les Narutos, DBZ et j'en passe). Et si aujourd'hui on pourrait se dire que le culte de la borne d'arcade est mort, se serait oublier que bon nombre de titres sortent toujours d'abord sur Arcade puis sur console.
Mon histoire avec ce genre
Je ne vais pas chercher à me creuser le crane à la recherche d'un obscur jeu que j'aurais joué étant gamin. Je vais donc parler ici du premier titre de combat qui m'a marqué et dont j'ai des souvenirs précis : Dragon Ball Z Budokai Tenkaishi 3.
Un jeu de combat en 3D, dans l'univers de DBZ. Tout est dit. Je ne suis pas spécialement fan de l'univers de la série, pour tout dire je ne l'apprécie guère. Néanmoins ce jeu est à mes yeux une belle réussite. ce qui m'a immédiatement séduit, c'est le Roster impressionnant de personnages (Comprenez : On a du choix). Le Gameplay était fun et dynamique, ça pétait de partout et le gosse que j'étais en ce temps était plutôt content.
Pendant pas mal de temps ensuite je n'ai pas rejoué à des jeux de combats, il faudra attendre que je récupère une PS3 pour que je m'essaye à un autre titre bien connu : Soulcalibur. Pour ce titre c'est assez particulier cependant. Je n'aime pas, mais alors pas du tout, son système de combat. Je le trouve assez mou, peu impressionnant et assez peu technique. Néanmoins j'ai passé un nombre incalculable d'heures dessus pour son éditeur de personnages, que je trouvais génial à l'époque.
Quelques temps plus tard c'est sur PsP que l'on me retrouve, avec une compilation de jeux SNK. Et là c'est le coup de foudre. Premiers essais avec des jeux de combats en 2D, première rencontre avec les "Demi-cercle", "Quart de cercle avant" et autres joyeusetés. Les jeux étaient très techniques, difficiles comme pas permis et nerveux à souhait. Je commençais à voir là le potentiel du genre, potentiel qui ne serait confirmé qu'un an après.
Arc System Works, trois lettre, un nom de studio...ma révélation. J'achetais complètement au pif le jeu Guilty Gears X2 sur ma PsP, et me décidais à le tester. Quel choc : des personnages qui donnaient envie, un gameplay aux petits oignons et des idées de coups complètement délirantes.Je venais de tomber amoureux. Un couple qui tient de puis des année désormais, leurs jeux étant sans les seuls que j'achète encore à coup sur.
J'aurais également pu parler ici de Dissidia ou de SSBB (vous verriez ma tête tandis que je crache ces quatre lettres) mais je ne le ferais pas. Pas que je ne les aime pas (sauf SSBB) mais juste que pour moi ils ne s'inscrivent dans ce genre "Arcade" que j'aime tant. Ils tentent de différer avec un système bien rodé, c'est sympatoche, mais c'est pas ma came.
Pourquoi j'aime autant donner des baffes ?
La question doit se poser non ? Qu'est-ce que j'aime tant dans le jeu de combat. Pour rappel je déteste la compétition, et je déteste la notion de Skill dans les jeux. Et on a là un jour qui allie pleinement les deux, paradoxal n'est-il pas ?
Et si je vous disais là, maintenant, tout de suite, que les jeux de combats étaient des jeux...tactique ? Oulah je vous vois hurler, du calme allons, c'est une nouvelle fois un point de vue! Va falloir que je m'explique. Je sais que la réputation de ces gens n'est pas glorieuse dans le sens intellectuel du terme. Pour beaucoup il s'agit d'un simple jeu de décérébrés dans lequel on tape comme un sac pour éclater la tête du gentils gars d'en face.
Mais dans les faits...il y a une vrai forme de tactique derrière. Vous avez entre vos mains un personnage avec des possibilités. Sans rentrer dans les mots complexes et spécifiques au genre, disons que votre personnage possède des attaques de différentes puissance et vitesse. Il possède aussi très certainement un coup lui permettant de lancer un projectile et un autre lui permettant de se rapprocher en frappant. Il peut également avoir un coup de parade, permettant d'annuler le coup d'un adversaire pour lui mettre un gnon direct. Il aura aussi un certain niveau de contrôle aérien, comprenez ici qu'il aura un panel plus ou moins étoffé de techniques lui permettant de frapper un ennemi en l'air. Et dans un jeu de combat équilibré, chaque personnage aura sa spécificité, ses avantages et ses défauts. Le choix de votre personnage devient alors, en plus d'une histoire d'affinité, une décision tactique.
Mais je vous vois grogner, oui je sais : Le choix d'un personnage ne justifie pas la dimension tactique du jeu. Et vous avez raison. Mais ce panel de coups que je vous ai décris, avec un peu d'entrainement vous l'avez appris. Vous êtes capables de sortir le moindre coup quand vous voulez et votre adversaire peut faire de même. Vous êtes enfermés dans une arène délimitée, avec une surface plate en guise de sol. Vous êtes l'un face à l'autre et vous allez vous battre. Vous faîtes quoi ? Vous foncez dans le tas en appuyant sur tous les boutons pour que ça passe ? Pour les débutant oui mais pour pour les autres...non. Vous réfléchissez, et vite. Qu'allez vous faire ? Tenter d'assaillir votre ennemi de projectiles pour diminuer ses points de vie afin de l'attaquer plus sereinement ensuite ? C'est une tactique. Tenter un coup vous rapprochant de votre adversaire afin de poursuivre par un combo qui vaudra bien le risque prit ? C'est une tactique. Tenter de sauter pour contrôler l'espace aérien et tenter de frapper votre ennemi depuis le haut ? C'est encore une tactique. Et oui, dans un jeu de, combat vos actions sont réfléchissez dans l'urgence mais vos coups suivent une certaine forme de tactique. Pas encore convaincu ?
Alors on va parler de Yomi. Le Yomi est un terme utilisé dans les jeux de combats pour décrire une certaine situation. Pour faire simple, c'est la situation dans laquelle les deux joueurs sont immobiles et face à face. Il va falloir agir, et un jeu de guessing/double-guessing se met en place. Un exemple vous parlera mieux. Lorsque le décompte de début de round se lance, le fameux "3, 2, 1, FIGHT" on est pleinement dans du Yomi. Pour vous illustrer je vais écrire ce qu'il se passe dans ma tête durant cet instant, en prenant comme adversaire Shiki (parce que j'aime).
"Ok, le décompte. Le round précédent j'ai foncé sur lui avec une attaque directe. gros dégâts d'entrée de jeu mais il va s'attendre à la même. Ok. Je fais quoi ? Je saute et tente une aérienne. Non risqué et il risque de me voir venir et de réagir rapidement. Je peux me baisser et faire une attaque basse pour le contrer, mais si il ne fonce pas en avant je risque d'être pas mal désavantagé. Ou alors me reculer direct, prendre la fuite et attaquer juste après. Ca il devrait pas s'y attendre, on fait ça."
Vous voyez l'idée ? La tactique est présente dans un jeu de combat, bien cachée et presque fait de manière automatique, mais elle est là.
Le Skill et ce que j'aimerais voir d'avantage.
Néanmoins ne nous voilons pas la face, le skill est bel et bien présent dans les jeux de combats. Les prendre pleinement en main demande des heures et des heures de pratique et peut très vite découragé. Je m'y suis énormément investis avec le temps, et même si j'arrive à battre pas mal de mes amis, je considère n'avoir qu'un niveau de jeu moyen. Il y a beaucoup de choses que je n'arrive simplement pas à faire, et d'autres où mon imprécision empêche parfois les coups de sortir. Je comble ça par une connaissance approfondie de mes personnages et un contrôle du terrain que j'essaye de rendre le plus total possible.
Ce skill, c'est l'un de mes problème avec le genre. je trouve qu'il est parfois trop exigeant. Certaines attaques sont pour moi des plus insortable, uniquement à cause de manipulation délirantes sur ma manette (faisant passer mes gestes pour de l'attouchement de controler). Et je trouve ça vraiment triste. J'ai un excellent souvenir du premier Blaz Blue qui laissait au joueur quatre attaques bien utiles liées à l'inclinaison du Joystick droit. C'était génial en vrai, pouvoir d'un simple mouvement du pouce sortir l'attaque au bon moment. Vous l'avez vu plus haut, pour moi le jeu de combat c'est tactique, et il n'y a rien de plus affreux que d'être parvenu à lire le jeu de son adversaire, avoir prévu son prochain mouvement, avoir analysé le tout rapidement et avoir trouvé la meilleure attaque pour le contrer...pour au final pas être foutu de rentrer la bonne manip' et devoir ramasser ses dents derrière.
Je sais ce qu'on va me dire "Tu n'as qu'à t'entrainer d'avantage" et c'est sans doute vrai. Mais j'ai horreur de ça ! Je déteste le Skill dans les jeux ! Et je trouve ça abject de devoir faire de la gymnastique pour pouce juste dans l'espoir de réussir un parfait "Double Cercle - O". Donc ils sont là mes espoirs pour la suite de ce genre, un peu moins de demande de skills, et un peu plus de raccourcis manettes...car la tactique doit prendre le pas sur de la simple manipulation de manette.
Le jeu de mes rêves
On y arrive donc, le jeu de combat que j'aimerais créé. Rien de construit hein, juste des pistes de réflexions que j'ai depuis quelques temps déjà.
Je rêve d'un jeu de combat sans perso définis, mais avec des possibilité de créations. J'aimerais un jeu de combat ou l'on peut créer son combattant. "Impossible car trop complexe" ? Non. Pour les corps des persos nous gardons une taille définie de base pour garder les animations similaires. Le joueur pourra choisir l'apparence de son personnage parmi une vaste gamme de personnalisation, le système de combat reprendra alors celui d'un jeu de combat traditionnel :
La touche Rond : Coup de poing, faible coup. Le joueur peut choisir parmi un éventail de coups définis ceux qui lui plaisent le plus.
La touche Croix : Coup de pied, coup moyen. Là encore le joueur choisis celui qu'il veut.
La touche Carré : Coup avec arme, coup fort. Le joueur choisis une arme parmi un panel définis, le choix de l'arme lui donne les coups y étant lié. Peut être une petite possibilité de variation dans ceux-ci.
La touche Triangle : Pouvoir. Le joueur choisis le pouvoir de son personnage parmi un panel définit, celui-ci lui accordera des avantages mais pas de variation possible.
Coups spéciaux : Pour les coups spéciaux, le joueur les choisis dans une liste déterminée à partir des quatre choix qu'il a fait précédemment. Il a ainsi un panel plus ou moins vaste de possibilités cohérentes avec ses coups. Il a un certain nombre de points qu'il peut dépenser pour acheter des techniques, il les choisis en fonction de ses goûts.
Inputs : Commandes du jeu. Les coups spéciaux demandent des manipulations assez simple de la manette, certains coups plus chers et plus puissants peuvent demander des inputs plus dur à placer. Dans tous les cas le joueur peut décider de lier certains de ses coups spéciaux au Joystick droit de sa manette pour sortir facilement quatre attaques qu'il aura choisis.
Divers : Modes de jeux. Possibilité de jouer en Multijoueur ou en local. Monnaie in game gagnée à chaque combat, permet de débloquer de nouveaux éléments de personnalisation. Personnages à level. Après chaque combat joué un petit tableau récapitule les actions de chaque joueur et leur offre de l'exp en récompense (attaques esquivées, coups donnés, coups spéciaux placés, contrôle de l'espace, etc...). Le personnage peut monter de niveau grâce à cette Exp et ainsi obtenir plus de points pour ses coups spéciaux. Le personnage deviendra ainsi plus fort au fur et à mesure. En multijoueur les gens s'affronteraient en fonction de leur niveau. Possibilité de créer plusieurs personnages (Le plus possible).
Conclusion
Il est venu pour moi le temps de fermer cette parenthèse sur le jeu de combat. Ce n'est pas un genre que je joue en permanence, mais chaque année j'achète un à deux titres de combat. J'adore y jouer, surtout avec des potes. En solo je m’entraîne beaucoup, j'aime tester les gameplay de chaque personnage d'un jeu afin de voir s'il me plait ou non, et sinon j'affronte l'intelligence artificielle pour me challenger un peu.
J'y joue depuis pas mal d'année maintenant et commence à prendre de la bouteille, et je compte pas m'arrêter là. Tant qu'il y aura des jeux capable de me plaire je continuerais, tant qu'il y aura des challengers à affronter je relèverais les défis. Mais toujours avec cet esprit tactique, plus qu'avec un skill des doigts.
Pour finir sur cette critique, j'avais envie de parler du type de joueur. L'un des aspects vraiment génial des jeux de combats, c'est que chacun à son propre style, sa propre façon de faire et son comportement. Moi je suis un attaquant acharné, je me défends peu et je lance des assauts inlassablement. Je frappe, place des combo, me recule, analyse brièvement et y retourne. J'aime les personnages possédant un projectile et une attaque pour se rapprocher, et je suis sur du combattant rapide et nerveux. Ca dit peut-être bien des choses sur moi...
Et voilà pour cette critique messieurs ! J'espère qu'elle vous aura plu, vous me direz si vous voulez en voir d'autres ou pas. Moi j'ai pris plaisir à la faire et je vous laisse avec quelques questions (4 cette fois-ci, beaucoup de choses à dire).
-Et toi, t'en penses quoi des jeux de combat ?
-Ton jeu de combat préféré ? Ou celui qui t'as amusé ?
-Que penses-tu du jeu que je propose ? T'intéresserait-il ?
-Quel type de joueur est-tu dans les jeux de combat ?
Alors attachez bien vos ceintures, aujourd'hui c'est BASTOOOOOOOON !
6 Décembre : Des petits gnons, des petits gnons, des petits gnon-gnon-gnon !
Les jeux de combats, une institution d'arcade !
Les jeux de combats. Vaste sujet n'est-ce pas ? Il y en a de tellement de types...3D ou 2D, basés sur des mouvements de Pad ou sur des enchaînements de touches, réalistes ou plus basés sur un style Anime...
Tous les traiter me prendrait bien trop de temps, alors je vais essayer d'être le plus concis possible pour cette introduction. Les jeux de combats existent depuis bien des années. Vous donner une origine précise ne serait pas des plus intéressant pour moi, alors autant passer à l'age d'or de ce genre. Un bon nombre de titres se trouvaient sur Arcade, et c'est ce milieu qui l'a démocratisé. La société SNK a longtemps été l'une des références en la matière d'ailleurs. Et oui entre les Metal Slug de la compagnie on retrouvait des titres comme "Art of Fighting", "Fatal Fury" ou bien le plus connu "King of Fighter". Beaucoup de jeux qui ont commencés sur arcade avant de se tourner vers les salons des joueurs.
Les Street Fighters ont également commencés sur arcade avant de devenir l'un des représentant les plus connu du genre. D'autres titres ne sont sortis que sur console, à l'image des jeux de combats d'anime Japonais (les Narutos, DBZ et j'en passe). Et si aujourd'hui on pourrait se dire que le culte de la borne d'arcade est mort, se serait oublier que bon nombre de titres sortent toujours d'abord sur Arcade puis sur console.
Mon histoire avec ce genre
Je ne vais pas chercher à me creuser le crane à la recherche d'un obscur jeu que j'aurais joué étant gamin. Je vais donc parler ici du premier titre de combat qui m'a marqué et dont j'ai des souvenirs précis : Dragon Ball Z Budokai Tenkaishi 3.
Un jeu de combat en 3D, dans l'univers de DBZ. Tout est dit. Je ne suis pas spécialement fan de l'univers de la série, pour tout dire je ne l'apprécie guère. Néanmoins ce jeu est à mes yeux une belle réussite. ce qui m'a immédiatement séduit, c'est le Roster impressionnant de personnages (Comprenez : On a du choix). Le Gameplay était fun et dynamique, ça pétait de partout et le gosse que j'étais en ce temps était plutôt content.
Pendant pas mal de temps ensuite je n'ai pas rejoué à des jeux de combats, il faudra attendre que je récupère une PS3 pour que je m'essaye à un autre titre bien connu : Soulcalibur. Pour ce titre c'est assez particulier cependant. Je n'aime pas, mais alors pas du tout, son système de combat. Je le trouve assez mou, peu impressionnant et assez peu technique. Néanmoins j'ai passé un nombre incalculable d'heures dessus pour son éditeur de personnages, que je trouvais génial à l'époque.
Quelques temps plus tard c'est sur PsP que l'on me retrouve, avec une compilation de jeux SNK. Et là c'est le coup de foudre. Premiers essais avec des jeux de combats en 2D, première rencontre avec les "Demi-cercle", "Quart de cercle avant" et autres joyeusetés. Les jeux étaient très techniques, difficiles comme pas permis et nerveux à souhait. Je commençais à voir là le potentiel du genre, potentiel qui ne serait confirmé qu'un an après.
Arc System Works, trois lettre, un nom de studio...ma révélation. J'achetais complètement au pif le jeu Guilty Gears X2 sur ma PsP, et me décidais à le tester. Quel choc : des personnages qui donnaient envie, un gameplay aux petits oignons et des idées de coups complètement délirantes.Je venais de tomber amoureux. Un couple qui tient de puis des année désormais, leurs jeux étant sans les seuls que j'achète encore à coup sur.
J'aurais également pu parler ici de Dissidia ou de SSBB (vous verriez ma tête tandis que je crache ces quatre lettres) mais je ne le ferais pas. Pas que je ne les aime pas (sauf SSBB) mais juste que pour moi ils ne s'inscrivent dans ce genre "Arcade" que j'aime tant. Ils tentent de différer avec un système bien rodé, c'est sympatoche, mais c'est pas ma came.
Pourquoi j'aime autant donner des baffes ?
La question doit se poser non ? Qu'est-ce que j'aime tant dans le jeu de combat. Pour rappel je déteste la compétition, et je déteste la notion de Skill dans les jeux. Et on a là un jour qui allie pleinement les deux, paradoxal n'est-il pas ?
Et si je vous disais là, maintenant, tout de suite, que les jeux de combats étaient des jeux...tactique ? Oulah je vous vois hurler, du calme allons, c'est une nouvelle fois un point de vue! Va falloir que je m'explique. Je sais que la réputation de ces gens n'est pas glorieuse dans le sens intellectuel du terme. Pour beaucoup il s'agit d'un simple jeu de décérébrés dans lequel on tape comme un sac pour éclater la tête du gentils gars d'en face.
Mais dans les faits...il y a une vrai forme de tactique derrière. Vous avez entre vos mains un personnage avec des possibilités. Sans rentrer dans les mots complexes et spécifiques au genre, disons que votre personnage possède des attaques de différentes puissance et vitesse. Il possède aussi très certainement un coup lui permettant de lancer un projectile et un autre lui permettant de se rapprocher en frappant. Il peut également avoir un coup de parade, permettant d'annuler le coup d'un adversaire pour lui mettre un gnon direct. Il aura aussi un certain niveau de contrôle aérien, comprenez ici qu'il aura un panel plus ou moins étoffé de techniques lui permettant de frapper un ennemi en l'air. Et dans un jeu de combat équilibré, chaque personnage aura sa spécificité, ses avantages et ses défauts. Le choix de votre personnage devient alors, en plus d'une histoire d'affinité, une décision tactique.
Mais je vous vois grogner, oui je sais : Le choix d'un personnage ne justifie pas la dimension tactique du jeu. Et vous avez raison. Mais ce panel de coups que je vous ai décris, avec un peu d'entrainement vous l'avez appris. Vous êtes capables de sortir le moindre coup quand vous voulez et votre adversaire peut faire de même. Vous êtes enfermés dans une arène délimitée, avec une surface plate en guise de sol. Vous êtes l'un face à l'autre et vous allez vous battre. Vous faîtes quoi ? Vous foncez dans le tas en appuyant sur tous les boutons pour que ça passe ? Pour les débutant oui mais pour pour les autres...non. Vous réfléchissez, et vite. Qu'allez vous faire ? Tenter d'assaillir votre ennemi de projectiles pour diminuer ses points de vie afin de l'attaquer plus sereinement ensuite ? C'est une tactique. Tenter un coup vous rapprochant de votre adversaire afin de poursuivre par un combo qui vaudra bien le risque prit ? C'est une tactique. Tenter de sauter pour contrôler l'espace aérien et tenter de frapper votre ennemi depuis le haut ? C'est encore une tactique. Et oui, dans un jeu de, combat vos actions sont réfléchissez dans l'urgence mais vos coups suivent une certaine forme de tactique. Pas encore convaincu ?
Alors on va parler de Yomi. Le Yomi est un terme utilisé dans les jeux de combats pour décrire une certaine situation. Pour faire simple, c'est la situation dans laquelle les deux joueurs sont immobiles et face à face. Il va falloir agir, et un jeu de guessing/double-guessing se met en place. Un exemple vous parlera mieux. Lorsque le décompte de début de round se lance, le fameux "3, 2, 1, FIGHT" on est pleinement dans du Yomi. Pour vous illustrer je vais écrire ce qu'il se passe dans ma tête durant cet instant, en prenant comme adversaire Shiki (parce que j'aime).
"Ok, le décompte. Le round précédent j'ai foncé sur lui avec une attaque directe. gros dégâts d'entrée de jeu mais il va s'attendre à la même. Ok. Je fais quoi ? Je saute et tente une aérienne. Non risqué et il risque de me voir venir et de réagir rapidement. Je peux me baisser et faire une attaque basse pour le contrer, mais si il ne fonce pas en avant je risque d'être pas mal désavantagé. Ou alors me reculer direct, prendre la fuite et attaquer juste après. Ca il devrait pas s'y attendre, on fait ça."
Vous voyez l'idée ? La tactique est présente dans un jeu de combat, bien cachée et presque fait de manière automatique, mais elle est là.
Le Skill et ce que j'aimerais voir d'avantage.
Néanmoins ne nous voilons pas la face, le skill est bel et bien présent dans les jeux de combats. Les prendre pleinement en main demande des heures et des heures de pratique et peut très vite découragé. Je m'y suis énormément investis avec le temps, et même si j'arrive à battre pas mal de mes amis, je considère n'avoir qu'un niveau de jeu moyen. Il y a beaucoup de choses que je n'arrive simplement pas à faire, et d'autres où mon imprécision empêche parfois les coups de sortir. Je comble ça par une connaissance approfondie de mes personnages et un contrôle du terrain que j'essaye de rendre le plus total possible.
Ce skill, c'est l'un de mes problème avec le genre. je trouve qu'il est parfois trop exigeant. Certaines attaques sont pour moi des plus insortable, uniquement à cause de manipulation délirantes sur ma manette (faisant passer mes gestes pour de l'attouchement de controler). Et je trouve ça vraiment triste. J'ai un excellent souvenir du premier Blaz Blue qui laissait au joueur quatre attaques bien utiles liées à l'inclinaison du Joystick droit. C'était génial en vrai, pouvoir d'un simple mouvement du pouce sortir l'attaque au bon moment. Vous l'avez vu plus haut, pour moi le jeu de combat c'est tactique, et il n'y a rien de plus affreux que d'être parvenu à lire le jeu de son adversaire, avoir prévu son prochain mouvement, avoir analysé le tout rapidement et avoir trouvé la meilleure attaque pour le contrer...pour au final pas être foutu de rentrer la bonne manip' et devoir ramasser ses dents derrière.
Je sais ce qu'on va me dire "Tu n'as qu'à t'entrainer d'avantage" et c'est sans doute vrai. Mais j'ai horreur de ça ! Je déteste le Skill dans les jeux ! Et je trouve ça abject de devoir faire de la gymnastique pour pouce juste dans l'espoir de réussir un parfait "Double Cercle - O". Donc ils sont là mes espoirs pour la suite de ce genre, un peu moins de demande de skills, et un peu plus de raccourcis manettes...car la tactique doit prendre le pas sur de la simple manipulation de manette.
Le jeu de mes rêves
On y arrive donc, le jeu de combat que j'aimerais créé. Rien de construit hein, juste des pistes de réflexions que j'ai depuis quelques temps déjà.
Je rêve d'un jeu de combat sans perso définis, mais avec des possibilité de créations. J'aimerais un jeu de combat ou l'on peut créer son combattant. "Impossible car trop complexe" ? Non. Pour les corps des persos nous gardons une taille définie de base pour garder les animations similaires. Le joueur pourra choisir l'apparence de son personnage parmi une vaste gamme de personnalisation, le système de combat reprendra alors celui d'un jeu de combat traditionnel :
La touche Rond : Coup de poing, faible coup. Le joueur peut choisir parmi un éventail de coups définis ceux qui lui plaisent le plus.
La touche Croix : Coup de pied, coup moyen. Là encore le joueur choisis celui qu'il veut.
La touche Carré : Coup avec arme, coup fort. Le joueur choisis une arme parmi un panel définis, le choix de l'arme lui donne les coups y étant lié. Peut être une petite possibilité de variation dans ceux-ci.
La touche Triangle : Pouvoir. Le joueur choisis le pouvoir de son personnage parmi un panel définit, celui-ci lui accordera des avantages mais pas de variation possible.
Coups spéciaux : Pour les coups spéciaux, le joueur les choisis dans une liste déterminée à partir des quatre choix qu'il a fait précédemment. Il a ainsi un panel plus ou moins vaste de possibilités cohérentes avec ses coups. Il a un certain nombre de points qu'il peut dépenser pour acheter des techniques, il les choisis en fonction de ses goûts.
Inputs : Commandes du jeu. Les coups spéciaux demandent des manipulations assez simple de la manette, certains coups plus chers et plus puissants peuvent demander des inputs plus dur à placer. Dans tous les cas le joueur peut décider de lier certains de ses coups spéciaux au Joystick droit de sa manette pour sortir facilement quatre attaques qu'il aura choisis.
Divers : Modes de jeux. Possibilité de jouer en Multijoueur ou en local. Monnaie in game gagnée à chaque combat, permet de débloquer de nouveaux éléments de personnalisation. Personnages à level. Après chaque combat joué un petit tableau récapitule les actions de chaque joueur et leur offre de l'exp en récompense (attaques esquivées, coups donnés, coups spéciaux placés, contrôle de l'espace, etc...). Le personnage peut monter de niveau grâce à cette Exp et ainsi obtenir plus de points pour ses coups spéciaux. Le personnage deviendra ainsi plus fort au fur et à mesure. En multijoueur les gens s'affronteraient en fonction de leur niveau. Possibilité de créer plusieurs personnages (Le plus possible).
Conclusion
Il est venu pour moi le temps de fermer cette parenthèse sur le jeu de combat. Ce n'est pas un genre que je joue en permanence, mais chaque année j'achète un à deux titres de combat. J'adore y jouer, surtout avec des potes. En solo je m’entraîne beaucoup, j'aime tester les gameplay de chaque personnage d'un jeu afin de voir s'il me plait ou non, et sinon j'affronte l'intelligence artificielle pour me challenger un peu.
J'y joue depuis pas mal d'année maintenant et commence à prendre de la bouteille, et je compte pas m'arrêter là. Tant qu'il y aura des jeux capable de me plaire je continuerais, tant qu'il y aura des challengers à affronter je relèverais les défis. Mais toujours avec cet esprit tactique, plus qu'avec un skill des doigts.
Pour finir sur cette critique, j'avais envie de parler du type de joueur. L'un des aspects vraiment génial des jeux de combats, c'est que chacun à son propre style, sa propre façon de faire et son comportement. Moi je suis un attaquant acharné, je me défends peu et je lance des assauts inlassablement. Je frappe, place des combo, me recule, analyse brièvement et y retourne. J'aime les personnages possédant un projectile et une attaque pour se rapprocher, et je suis sur du combattant rapide et nerveux. Ca dit peut-être bien des choses sur moi...
Et voilà pour cette critique messieurs ! J'espère qu'elle vous aura plu, vous me direz si vous voulez en voir d'autres ou pas. Moi j'ai pris plaisir à la faire et je vous laisse avec quelques questions (4 cette fois-ci, beaucoup de choses à dire).
-Et toi, t'en penses quoi des jeux de combat ?
-Ton jeu de combat préféré ? Ou celui qui t'as amusé ?
-Que penses-tu du jeu que je propose ? T'intéresserait-il ?
-Quel type de joueur est-tu dans les jeux de combat ?
Re: Dans la tête de l'entêté
Heeeeey!
Sympa comme analyse, vu l'image je pensais que tu voulais parler juste de Blazblue, et pas des jeux de baston en général.
-Analyse plutot sympa et largement défendable, mais hélas beaucoup de jeux de combats s'en tiennent à je-matraque-la-manette-pour-charger-le-plus-vite-possible-et-je-lance-le-coup-ultime-pour-win. C'est d'ailleurs cette majorité qui m'a toujours gardé loin des FPS et jeux de combats.
-Blazblue était marrant, mais je n'ai pas eu le temps d'assez monter en apprentissage et en skill pour en profiter pleinement. Donc du coup, je dirais que le seul jeu de baston que j'ai d'amusant... SmashBros. XD
- Oui... Et non. Personnaliser, c'est plutot sympa, mais laisser des choix variés donne lieux à un aboutissement plus précaire. C'est comme la culture: soit tu la fais vaste, soit tu la fait profonde...
-Je suis trop trop mauvaise pour esquiver, donc j'aime bien rester loin. XD Sur Smash, je joue toujours Link.
Sympa comme analyse, vu l'image je pensais que tu voulais parler juste de Blazblue, et pas des jeux de baston en général.
-Analyse plutot sympa et largement défendable, mais hélas beaucoup de jeux de combats s'en tiennent à je-matraque-la-manette-pour-charger-le-plus-vite-possible-et-je-lance-le-coup-ultime-pour-win. C'est d'ailleurs cette majorité qui m'a toujours gardé loin des FPS et jeux de combats.
-Blazblue était marrant, mais je n'ai pas eu le temps d'assez monter en apprentissage et en skill pour en profiter pleinement. Donc du coup, je dirais que le seul jeu de baston que j'ai d'amusant... SmashBros. XD
- Oui... Et non. Personnaliser, c'est plutot sympa, mais laisser des choix variés donne lieux à un aboutissement plus précaire. C'est comme la culture: soit tu la fais vaste, soit tu la fait profonde...
-Je suis trop trop mauvaise pour esquiver, donc j'aime bien rester loin. XD Sur Smash, je joue toujours Link.
Albynn- Le Respectable
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Localisation : Devant mon ordi! T'as cru quoi?
Re: Dans la tête de l'entêté
Un sujet intéressant et bien développé, c'est très cool à lire. ^^
Pour les réponses:
-Je pense que c'est un type de jeu bien plus dur que ce que beaucoup de personnes pensent, et je rejoins l'idée que ça n'a rien d'abrutissant: le jeu de combat est excellent pour renforcer les capacités de réaction et la coordination œil-main du joueur.
Mais rares sont les jeux de combat sur lesquels je peux m'accrocher désormais (je développe ça sur la deuxième question).
-J'ai toujours été un fan de Smash Bros, non pas seulement pour son côté fan-service (que j'adorais étant gosse), mais aussi et surtout pour un des gameplay les plus amusants auxquels j'ai pu jouer, et certainement celui qui m'a le plus satisfait, tous jeux confondus.
J'ai joué à pas mal de jeux de combat dans le style "Arcade": Tekken (3,4,5, Tag Tournement), Soul Calibur (du 2 au 4), DBZ (Les trois premiers Budokai Tenkaichi), Virtua Fighter 4, Marvel vs Capcom 3, Naruto Clash of Ninja (les 4 premiers, en version japonaise), Naruto Rise of Ninja, 2 jeux de combat Bleach, et j'en passe...
C'est certainement l'un des style de jeu que j'ai le plus tourné et retourné dans tous les sens. Et beaucoup de jeux style "Arcade" (1v1, terrain plat, barre de vie) m'ont marqué, j'y ai passé beaucoup d'heures de dessus.
Mais la série Smash Bros, et en particulier le plus récent (3DS/Wii U) a toujours été n°1 car je m'y suis toujours éclaté dessus. Sur le dernier Smash Bros, je m'entraîne même sérieusement afin d'afficher un bon niveau, et j'ai pour objectif de participer à 2 ou 3 petits tournois.
Les inputs sont simples, les techniques avancées qu'ont découvert les joueurs sont plus complexes: le jeu s'axant sur pas mal de paramètres en raison de son mix combat/plateformes, et surtout sur de la framedata, il faut savoir être précis, réactif, inventif et surtout tactique dans ce jeu. J'vais pas m'y étaler dessus car c'est pas le but, mais voilà, comme d'autres jeux de combat (qu'ils soient classiques ou pas): c'est easy to learn, hard to master.
-Alors pour info, ton idée de customisation du personnage et de ses coups dans un jeu de combat, ça existe déjà. Ca s'appelle Mortal Kombat Armageddon. J'y ai joué, j'ai trouvé ça super sympa. Sauf que j'aime pas le système de combat de MK... XD
Donc oui, moi je suis pour ce genre de jeu!
-Le genre de type qui rage face au spam, mais qui reconnaît quand il se fait saler la gueule en bonne et due forme par quelqu'un de compétent. Sur Smash, je joue plusieurs types de persos, qu'ils soient combo ou gamebreaker, distance ou melee only. Et même si je suis avec un perso qui peut spam, bah....je spam pas. Parce que je déteste ça.
Pour les réponses:
-Je pense que c'est un type de jeu bien plus dur que ce que beaucoup de personnes pensent, et je rejoins l'idée que ça n'a rien d'abrutissant: le jeu de combat est excellent pour renforcer les capacités de réaction et la coordination œil-main du joueur.
Mais rares sont les jeux de combat sur lesquels je peux m'accrocher désormais (je développe ça sur la deuxième question).
-J'ai toujours été un fan de Smash Bros, non pas seulement pour son côté fan-service (que j'adorais étant gosse), mais aussi et surtout pour un des gameplay les plus amusants auxquels j'ai pu jouer, et certainement celui qui m'a le plus satisfait, tous jeux confondus.
J'ai joué à pas mal de jeux de combat dans le style "Arcade": Tekken (3,4,5, Tag Tournement), Soul Calibur (du 2 au 4), DBZ (Les trois premiers Budokai Tenkaichi), Virtua Fighter 4, Marvel vs Capcom 3, Naruto Clash of Ninja (les 4 premiers, en version japonaise), Naruto Rise of Ninja, 2 jeux de combat Bleach, et j'en passe...
C'est certainement l'un des style de jeu que j'ai le plus tourné et retourné dans tous les sens. Et beaucoup de jeux style "Arcade" (1v1, terrain plat, barre de vie) m'ont marqué, j'y ai passé beaucoup d'heures de dessus.
Mais la série Smash Bros, et en particulier le plus récent (3DS/Wii U) a toujours été n°1 car je m'y suis toujours éclaté dessus. Sur le dernier Smash Bros, je m'entraîne même sérieusement afin d'afficher un bon niveau, et j'ai pour objectif de participer à 2 ou 3 petits tournois.
Les inputs sont simples, les techniques avancées qu'ont découvert les joueurs sont plus complexes: le jeu s'axant sur pas mal de paramètres en raison de son mix combat/plateformes, et surtout sur de la framedata, il faut savoir être précis, réactif, inventif et surtout tactique dans ce jeu. J'vais pas m'y étaler dessus car c'est pas le but, mais voilà, comme d'autres jeux de combat (qu'ils soient classiques ou pas): c'est easy to learn, hard to master.
-Alors pour info, ton idée de customisation du personnage et de ses coups dans un jeu de combat, ça existe déjà. Ca s'appelle Mortal Kombat Armageddon. J'y ai joué, j'ai trouvé ça super sympa. Sauf que j'aime pas le système de combat de MK... XD
Donc oui, moi je suis pour ce genre de jeu!
-Le genre de type qui rage face au spam, mais qui reconnaît quand il se fait saler la gueule en bonne et due forme par quelqu'un de compétent. Sur Smash, je joue plusieurs types de persos, qu'ils soient combo ou gamebreaker, distance ou melee only. Et même si je suis avec un perso qui peut spam, bah....je spam pas. Parce que je déteste ça.
Bluefox82- L’Utopiste
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Localisation : Dans mon humble demeure, ou dans une auberge quelconque, tant que je peux boire et écouter les bardes.
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