Albynn, porte-poisse?
+3
Lashet
Birth
Mama Koi
7 participants
Get Free :: La petite taverne dans la prairie :: L'étage des Artistes (galerie de dessins et de récits) :: La Bibliothèque :: Liste des nouvelles
Page 7 sur 7
Page 7 sur 7 • 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7
Re: Albynn, porte-poisse?
19 maisial 975
Hérétique.
Les blagues sur ma sexualité, ça passe déjà très mal, mais me traiter d'hérétique! Juste parce qu'elle a pas entendu de mots distinct pour les soins!
C'est se payer la tête du monde. Non, mais, ho.
Séraphin était accompagnée, et a décidé de passer ses nerfs vocalement sur moi. Sans me parler, mais en rabaissant les Disciples, et en critiquant ma manière de soigner Mr Nappe.
Les habituels clichés homosexuels, faiblards, pas virils, et tout le reste...
Les mots ont un sens, et une vocalise. C'est ce qui en fait des mots.
Même les choses insignifiantes comme "Ho" ou "Ha", qui se prononcent pourtant comme des lettres, sont des mots et ont une signification.
Ils paraissent anodin, inutile, pourtant, ils sont important pour s’exprimer.
J’ai appris comme n’importe qui, en répétant les mots. Mais, la magie de Mère ne permet pas d’écrire les mots. Ils sont trop anciens pour ça.
On ne peut parfaire ces mots, ils ne sont pas fixés dans le temps.
Les mots n'ont pas besoin d'avoir une écriture. La notion de communication et de mots passait bien avant l'écriture.
Les mots viennent d'un langage, et on peut créer un langage. On apprend en l'imitant, sans jamais égaler son professeur. Parce qu’on prononce pas pareil, parce qu’on a pas les intonations, la voix...
Si l’on me le demande, je suis bien incapable d’écrires ces mots.
Je les fredonne et les chante, à ma façon. Je ne els prononce pas distinctement, de manière nette.
Mère accorde du pouvoir aux Mots. Mais les mots eux même dépendent du langage.
Douzien, Englay, Draconique… La langue n’est pas unique. Elles sont variées, anciennes, se complètent et évolue.
Je pourrais avoir le droit d’inventer des mots, si je leur donne une vocalise et une signification…
Car il n’y a pas de son universel pour le sentiment d'attachement.
Et pour cette raison, Séraphin restera à jamais une Sram, et une piètre Eniripsa.
RAPTOR SONG: http://culpeo-fox.deviantart.com/art/Raptor-Chant-145589511
Hérétique.
Les blagues sur ma sexualité, ça passe déjà très mal, mais me traiter d'hérétique! Juste parce qu'elle a pas entendu de mots distinct pour les soins!
C'est se payer la tête du monde. Non, mais, ho.
Séraphin était accompagnée, et a décidé de passer ses nerfs vocalement sur moi. Sans me parler, mais en rabaissant les Disciples, et en critiquant ma manière de soigner Mr Nappe.
Les habituels clichés homosexuels, faiblards, pas virils, et tout le reste...
Les mots ont un sens, et une vocalise. C'est ce qui en fait des mots.
Même les choses insignifiantes comme "Ho" ou "Ha", qui se prononcent pourtant comme des lettres, sont des mots et ont une signification.
Ils paraissent anodin, inutile, pourtant, ils sont important pour s’exprimer.
J’ai appris comme n’importe qui, en répétant les mots. Mais, la magie de Mère ne permet pas d’écrire les mots. Ils sont trop anciens pour ça.
On ne peut parfaire ces mots, ils ne sont pas fixés dans le temps.
Les mots n'ont pas besoin d'avoir une écriture. La notion de communication et de mots passait bien avant l'écriture.
Les mots viennent d'un langage, et on peut créer un langage. On apprend en l'imitant, sans jamais égaler son professeur. Parce qu’on prononce pas pareil, parce qu’on a pas les intonations, la voix...
Si l’on me le demande, je suis bien incapable d’écrires ces mots.
Je les fredonne et les chante, à ma façon. Je ne els prononce pas distinctement, de manière nette.
Mère accorde du pouvoir aux Mots. Mais les mots eux même dépendent du langage.
Douzien, Englay, Draconique… La langue n’est pas unique. Elles sont variées, anciennes, se complètent et évolue.
Je pourrais avoir le droit d’inventer des mots, si je leur donne une vocalise et une signification…
Car il n’y a pas de son universel pour le sentiment d'attachement.
Et pour cette raison, Séraphin restera à jamais une Sram, et une piètre Eniripsa.
RAPTOR SONG: http://culpeo-fox.deviantart.com/art/Raptor-Chant-145589511
Albynn- Le Respectable
- Messages : 1259
Date d'inscription : 19/10/2014
Age : 32
Localisation : Devant mon ordi! T'as cru quoi?
Re: Albynn, porte-poisse?
... Wait. Seraphin ? Nini ? Elle était pas morte elle ? What ?
Sinon je trouve ça bien écrit tout ça, j'aime bien la façon dont c'est phrasé o/
Sinon je trouve ça bien écrit tout ça, j'aime bien la façon dont c'est phrasé o/
Nael- L’Idéaliste
- Messages : 45
Date d'inscription : 30/05/2016
Age : 28
Localisation : Quelque part, probablement.
Re: Albynn, porte-poisse?
Mumu: CHERCHE PO.
Mais pour répondre sérieusement: Oui. Oui. Si. Bah, elle s'est transférée dans un corps lui appartenant pas.
Chhht.
Meurchi, j'ai eu du mal à remettre en ordre toutes mes pensées de promenade XD *a du faire du découpage pour une fois*
Mais pour répondre sérieusement: Oui. Oui. Si. Bah, elle s'est transférée dans un corps lui appartenant pas.
Chhht.
Meurchi, j'ai eu du mal à remettre en ordre toutes mes pensées de promenade XD *a du faire du découpage pour une fois*
Albynn- Le Respectable
- Messages : 1259
Date d'inscription : 19/10/2014
Age : 32
Localisation : Devant mon ordi! T'as cru quoi?
Re: Albynn, porte-poisse?
28 juinssidor 975
C'est la panique chez Get Free. Normal...
Désormais, je ne suis plus le seul à savoir que A. Dogail est encore en vie. Toute la guilde le sait, sauf Lenz.
Atamo veut aller tuer Alphonso, et nous sommes supposés l'en empécher.
J'ai lu le papier... Le nombre de découvertes est attroce.
Les découvertes sont attroces.
Ce n'est ni Lenz, ni Jolian qui ont fait sauter l'armée il y a des années. Leur propre armée.
C'est Venremos. Et il l'a fait pour un marché entre les deux partits. Quand à la bataille de Lenz et Jolian, elle aurait été our la succession du tyran sur le trone...
C'est...
Il n'y a pas de mot pour ça tellement c'est dément. Je me suis totallement planté sur le souvenir de Lenz. Aucun n'était vrai. Ni l'un ni l'autre n'ont appuyé sur la détonation. Ils se battaient pour le pouvoir du trône.
Comme de vulgaires chiffoniers.
Pour Lenz, le mensonge qu'elle a dans la tête l'a changé du tout au tout. Elle n'a rien à voir avec ce jeune homme qui voulait être chef, au prix de ses hommes.
Mais pour Jolian, est-ce que c'est aussi un tyran en devenir?
Que faut-il penser de Venremos? C'est vrai que ce qu'il a fait est horrible, mais...
Daniel Jack Allister. Cet homme, je l'ai tué en pensant bien faire. Je pensais le délivrer, et l'empécher de refaire du mal.
Malgré tout, aux yeux de ses proches - en tout cas, de Hana - je ne suis qu'un monstre sans état d'âme.
Atamo, c'est Hana, et Venremos, c'est moi.
Une confiance brisée, réduite à néant. Et à la place, un gostof. Des traces de ce qui fû, et n'est plus. PAr la faute de l'un, pour le désespoire de l'autre.
Je ne loue pas l'action de Venremos. Non. Mais je ne peux pas croire qu'il ai fait ça par égoisme.
Impossible.
Lenz m'a montré qu'un chef a de très grandes décisions à prendre... Et parfois, elles sont cruelles.
Peut-être que l'horreur que Venremos a commis était un moyen, le seul à ses yeux, pour que cesse le conflit? C'est ce qui m'a poussé à tuer D'Jack et Bianca, moi aussi.
Quand j'ai connu Arsen et Maure pour la première fois, ils me dégoutaient. Ils ont tué presque tout un quartier, un génocide réfléchit et calculé. Et je trouvais cela impardonnable.
J'ai grandis depuis. J'ai appris, et subis.
Lenz, Mylone et Keethan m'ont appris. Il ne faut pas regarder le passé au détriment du présent et de l'avenir.
Avant de les connaitre, j'étais la victime au caractère toujorus maussade, tristounet.
Mais même un passé écoeurant fait ce que l'on est. Le Memento me l'a prouvé. Et oublier, c'est se renier soi-même.
Mais à eux trois, ils m'ont convaincus. Vivre dans le passé, c'est réfuter le présent et l'avenir.
Se boquer dans la vengeance, c'est devenir comme Nate. Abandonner ses amis, ses proches, et se rouler dans quelque chose qu'on ne peut de toute manière pas changer.
Khaline était très malheureuse de son état, et il était tellement aveuglé qu'il n'a jamais fais attention ça.
Nous sommes en guerre pour sauver nos âmes et nos vies. Et eux veulent se battre?
C'est stupide. Ridicule.
Atamo veut se venger, soit. Je n'approuve pas, mais je peux comprendre.
Mais franchement, ils ont pensé à qui avec ce duel mort?
Nan, je peux pas croire qu'ils ont pensé aux victimes qu'ils vengent. C'est faux. Les morts ne cherchent pas plus de morts.
Les morts sont morts. Ils ne ressentent plus, et ont oublié. Pfuit, partis. Renvoyé dans le Cycle.
Alors quoi, qu'est ce qu'il vaut mieux faire? Tuer un combattant pour des gens qui n'en ont plus rien à faire et ne reviendrons pas, ou sauver leurs âmes tant qu'on le peut, tous ensemble?
Les vengeances, ce sont des envies égoistes. Ca n'a jamais été pour le bien des autres. Ils sont MORTS, ça ne peut pas être pour leur bien! Les morts qui veulent VRAIMENT une vengeance reviennent par eux-même, point. On a déjà vu ça.
Et leurs proches, ils y ont pensé? Ils ont pensé au mal qu'ils vont faire à Mr Stone, qui est leur ami à tout les deux? Ils vont le regarder en face, et dire "j'ai tué ton ami ou ton disciple, pardon l'ami"?
Ils n'auront plus que leurs yeux pour pleurer, et leurs regrets pour les assaillir.
Ils sont ridicules, et je compte leur dire en face.
http://www.deviantart.com/art/Where-She-Lays-221426498
C'est la panique chez Get Free. Normal...
Désormais, je ne suis plus le seul à savoir que A. Dogail est encore en vie. Toute la guilde le sait, sauf Lenz.
Atamo veut aller tuer Alphonso, et nous sommes supposés l'en empécher.
J'ai lu le papier... Le nombre de découvertes est attroce.
Les découvertes sont attroces.
Ce n'est ni Lenz, ni Jolian qui ont fait sauter l'armée il y a des années. Leur propre armée.
C'est Venremos. Et il l'a fait pour un marché entre les deux partits. Quand à la bataille de Lenz et Jolian, elle aurait été our la succession du tyran sur le trone...
C'est...
Il n'y a pas de mot pour ça tellement c'est dément. Je me suis totallement planté sur le souvenir de Lenz. Aucun n'était vrai. Ni l'un ni l'autre n'ont appuyé sur la détonation. Ils se battaient pour le pouvoir du trône.
Comme de vulgaires chiffoniers.
Pour Lenz, le mensonge qu'elle a dans la tête l'a changé du tout au tout. Elle n'a rien à voir avec ce jeune homme qui voulait être chef, au prix de ses hommes.
Mais pour Jolian, est-ce que c'est aussi un tyran en devenir?
Que faut-il penser de Venremos? C'est vrai que ce qu'il a fait est horrible, mais...
Daniel Jack Allister. Cet homme, je l'ai tué en pensant bien faire. Je pensais le délivrer, et l'empécher de refaire du mal.
Malgré tout, aux yeux de ses proches - en tout cas, de Hana - je ne suis qu'un monstre sans état d'âme.
Atamo, c'est Hana, et Venremos, c'est moi.
Une confiance brisée, réduite à néant. Et à la place, un gostof. Des traces de ce qui fû, et n'est plus. PAr la faute de l'un, pour le désespoire de l'autre.
Je ne loue pas l'action de Venremos. Non. Mais je ne peux pas croire qu'il ai fait ça par égoisme.
Impossible.
Lenz m'a montré qu'un chef a de très grandes décisions à prendre... Et parfois, elles sont cruelles.
Peut-être que l'horreur que Venremos a commis était un moyen, le seul à ses yeux, pour que cesse le conflit? C'est ce qui m'a poussé à tuer D'Jack et Bianca, moi aussi.
Quand j'ai connu Arsen et Maure pour la première fois, ils me dégoutaient. Ils ont tué presque tout un quartier, un génocide réfléchit et calculé. Et je trouvais cela impardonnable.
J'ai grandis depuis. J'ai appris, et subis.
Lenz, Mylone et Keethan m'ont appris. Il ne faut pas regarder le passé au détriment du présent et de l'avenir.
Avant de les connaitre, j'étais la victime au caractère toujorus maussade, tristounet.
Mais même un passé écoeurant fait ce que l'on est. Le Memento me l'a prouvé. Et oublier, c'est se renier soi-même.
Mais à eux trois, ils m'ont convaincus. Vivre dans le passé, c'est réfuter le présent et l'avenir.
Se boquer dans la vengeance, c'est devenir comme Nate. Abandonner ses amis, ses proches, et se rouler dans quelque chose qu'on ne peut de toute manière pas changer.
Khaline était très malheureuse de son état, et il était tellement aveuglé qu'il n'a jamais fais attention ça.
Nous sommes en guerre pour sauver nos âmes et nos vies. Et eux veulent se battre?
C'est stupide. Ridicule.
Atamo veut se venger, soit. Je n'approuve pas, mais je peux comprendre.
Mais franchement, ils ont pensé à qui avec ce duel mort?
Nan, je peux pas croire qu'ils ont pensé aux victimes qu'ils vengent. C'est faux. Les morts ne cherchent pas plus de morts.
Les morts sont morts. Ils ne ressentent plus, et ont oublié. Pfuit, partis. Renvoyé dans le Cycle.
Alors quoi, qu'est ce qu'il vaut mieux faire? Tuer un combattant pour des gens qui n'en ont plus rien à faire et ne reviendrons pas, ou sauver leurs âmes tant qu'on le peut, tous ensemble?
Les vengeances, ce sont des envies égoistes. Ca n'a jamais été pour le bien des autres. Ils sont MORTS, ça ne peut pas être pour leur bien! Les morts qui veulent VRAIMENT une vengeance reviennent par eux-même, point. On a déjà vu ça.
Et leurs proches, ils y ont pensé? Ils ont pensé au mal qu'ils vont faire à Mr Stone, qui est leur ami à tout les deux? Ils vont le regarder en face, et dire "j'ai tué ton ami ou ton disciple, pardon l'ami"?
Ils n'auront plus que leurs yeux pour pleurer, et leurs regrets pour les assaillir.
Ils sont ridicules, et je compte leur dire en face.
http://www.deviantart.com/art/Where-She-Lays-221426498
Dernière édition par Albynn le Mar 4 Juil - 13:11, édité 1 fois
Albynn- Le Respectable
- Messages : 1259
Date d'inscription : 19/10/2014
Age : 32
Localisation : Devant mon ordi! T'as cru quoi?
Re: Albynn, porte-poisse?
1er jouillet 975
Je me suis rappelé.
Je me suis rappelé cette nuit où j'ai poussé cette porte de maison d'Astrub.
Il faisait noir. C’était il y a bien cinq ans, j’étais pas encore endurcis. Naif. Encore plus que ce que l’on me prette de nos jours.
Il y avait cette porte, près de la taverne. Entrouverte. Soeur Blanche et Nectarinne semblaient se disputer devant.
Il y avait cette odeur qui donnait envie de vomir.
La curiosité m’a poussé à ouvrir, au grand dam de soeur Blanche qui m’a hurlé de m'arrêter.
Les images sont redevenues claires dans ma tête. Le rouge, le rouge badigeonné partout. L’odeur qui prend aux tripes, mais pas pire que la vision vomitive.
Un bébé coupé en deux sur le canapé.
L’homme à l’entrée qui avait été décapité en ouvrant.
La femme qui s’est fait trancher les jambes en essayant de fuir.
Ma cervelle a préféré oublier, à l’époque… Pourtant.
Pourtant, ce soir où nous essayons de sauver Atamo et Dogail, je revis ce cauchemar.
Nos pieds collent au sol dans le sang frais, les armes encore neuvent semblaient rouiller sur place.
Des gardes, des hommes et femmes fidèles, allongés, éclatés. Méconnaissables.
Celui-ci, était elle blonde? Celui-là, était il vieux? Est-ce un enfant, ou un jeune homme? Est-ce une femme, ou un jeune homme malingre?
Les mains ouvertes au ciel semblent prêtes à s’agiter, se lever pour crier “pichon d’Aperirel”. Mais rien. Rien ne bouge sur ce tapis de mort.
Atamo a souillé ce lieu, ces familles, et cette terre. C’est ça, le comportement d’une Lame dont parlait Mousy?
C’est abject. Ecoeurant.
Nous sommes arrivés chez le Baron… Bien après Atamo. Beaucoup trop après lui.
Il a tué tout les gardes sur son passage. Heureusement, il en reste encore en vie: ceux qui nous barrent le passage, mû par leur loyauté.
Il n’est évidemment pas question de faire plus de victimes, nous sommes tous d’accord là dessus.
Alors, on désarme. On assomme. On avance. J’ai pas mal fait de venir avec ces boucliers plutôt qu’avec le bâton de ‘Pa.
Quitte à prendre quelques balles perdues.
Baron Dogail et Atamo se livrent des échangent inhumains. Surhumains, même. Le premier à la hache, l’autre à l’épée. Et ils sont aussi taré l’un que l’autre. Atamo, à cause de ses camarades sacrifiés, et Baron à cause de Venremos.
On a essayé de les raisonner, pourtant. Encore et encore.
Mais rien à faire. Même lorsque j’ai parlé des Lames et de protéger Lenz…
Quoique.. J’ai l’impression que Dogail m’a évité quand j’en ai parlé…?
Mais le truc dingue, c’est ce revenant là. Je l’avais presque oublié…
Les deux idiots belliqueux ont fait un trou dans le sol pour aller se cacher à l’étage du dessous. Et ils l’ont bloqué.
Et pire que tout, Atamo a une lame-shushu. Qui a pris la relève.
On a donc filé dare-dare aux escaliers pour aller les chercher, mais… On nous a bloqué la voie.
Le majordome de Lenz, Ryfus, était là.
Ryfus, je ne le connais pas. Nora, lui, avait plus l’air de le connaître, en revanche. Il l’a surnommé “la tête froide”. C’est vrai qu’il n’est pas très exubérant, mais quand même?
Je sais qu’il est le majordome de Lenz depuis tout petit, mais j’ignore jusqu’à son nom de famille. J’ignore sa puissance, ses loisirs, ses gouts, et surtout…
D’où il tient cette magie de glace?
Mr Ryfus s’est opposé à nous. Enfin…
Il était là, dans l’escalier, et nous faisait face. En refusant de bouger.
Ho, c’est vrai qu’il voulait qu’on arrête les deux zozos. Mais, en même temps, il ne pouvait pas nous laisser passer. Question de fierté de majordome…
La fierté peut faire des ravages, hooo oui. Oui oui oui. Et je parle en connaissance de cause!
...Ben franchement, je suis content qu’il ai été de notre côté. Parce que s’il s’était vraiment battu sérieusement sans jouer à l’évanoui… Je pense qu’il pouvait nous tuer.
Absolument tous.
Brrrr…
Mais j’ai eu de la chance à réussir à le plaquer sur un mur, avant qu’il se fasse méchamment envoyer “au tapis”.
...Il m’a invité à prendre un thé?
Je sais pas trop pourquoi, mais… Ca pourrait être une occasion.
Quand aux deux idiots…
On les as retrouvé en bas. Et Atamo était toujours possédé.
Impossible de faire quoi que ce soit dans son état, c’était déjà un combat de titan, mais là, ça empirait.
J’ai hésité… Beaucoup. Mis ceux devant ne faisaient pas attention à moi, et je n’ai vu personne derrière.
Alors, j’ai utilisé le Memento pour donner une vision à Atamo. Stone dans une mare de sang.
J’ai utilisé mes souvenirs de là haut, et de cette maison d’Astrub pour faire une superposition potable, avant de l’envoyer sur Atamo.
J’ai été très surpris parce que… Ça a fonctionné.
Ca a vraiment fonctionné.
Atashushu s’est stoppé, a regardé le vide est s’est détransformé.
Je le savais, je savais qu’une émotion forte pouvait briser la fusion! Et contre toute attente, j’avais réussi à manipuler le Memento, c’est génial!
Et puis… Il y a eu le feu.
J’ai eu le temps de sortir avec la jeune fille en bleu, mais...
Toute la pièce s’est enflammée d’une chaleur d’enfer, d’un coup.
Nora, Lenz, Atamo, le Baron, Nael et Kamay.
Je les aient vus brûler, disparaître dans les flammes brusques.
Je voulais les sauver, mais comment? Je pouvais même pas approcher. Les murs se sont désagrégés, la porte s’est affalée sur le sol.
Je les aient vus mourir.
Nous venions sauver deux personnes. J’étais en train de les perdre avec quatre amis en prime. Dans les flammes, ces flammes qui me poursuivent depuis l’époque du moulin.
Puis j’ai entendu Nael qui criait, le feu baissait doucement.
Là où je pensais voir des cadavres, j’ai vu du sang suinter du plafond, et recouvrir les murs porteurs. Le Baron a étouffé les flammes avec du sang, et as protégé les copains en même temps.
Traumatisés, choqués, sanglant, poisseux, suffoquant de chaleur, mais vivants.
Loué soit le Baron, ils sont tous en vie… Et je sais comment il a fait ça.
Nael a fait un craquage nerveux sur Atamo. Atamo, lui, semble s'être réveillé d’un mauvais rêve.
Il a jeté son commu et son badge de Librarmée, et a promis de ne revenir que lorsqu’il se serait racheté pour ses horreurs.
Moi, j’ai du avouer à Ophe ce que j’ai fais aux souvenirs de Lenz, parce que j’ai trop parlé au Baron…
C’est une dragonne clémente et elle ne m’a pas dévoré! Elle dit même qu’elle ne voit pas de problème si j’ai fais ça pour l’aider, et que ça n'a rien changé chez Lenz.
Sauf que… J’ai battis la vie de Lenz sur un mensonge.
Celui de se croire responsable des soldats morts… Alors que c’était Venremos.
Je me suis rappelé.
Je me suis rappelé cette nuit où j'ai poussé cette porte de maison d'Astrub.
Il faisait noir. C’était il y a bien cinq ans, j’étais pas encore endurcis. Naif. Encore plus que ce que l’on me prette de nos jours.
Il y avait cette porte, près de la taverne. Entrouverte. Soeur Blanche et Nectarinne semblaient se disputer devant.
Il y avait cette odeur qui donnait envie de vomir.
La curiosité m’a poussé à ouvrir, au grand dam de soeur Blanche qui m’a hurlé de m'arrêter.
Les images sont redevenues claires dans ma tête. Le rouge, le rouge badigeonné partout. L’odeur qui prend aux tripes, mais pas pire que la vision vomitive.
Un bébé coupé en deux sur le canapé.
L’homme à l’entrée qui avait été décapité en ouvrant.
La femme qui s’est fait trancher les jambes en essayant de fuir.
Ma cervelle a préféré oublier, à l’époque… Pourtant.
Pourtant, ce soir où nous essayons de sauver Atamo et Dogail, je revis ce cauchemar.
Nos pieds collent au sol dans le sang frais, les armes encore neuvent semblaient rouiller sur place.
Des gardes, des hommes et femmes fidèles, allongés, éclatés. Méconnaissables.
Celui-ci, était elle blonde? Celui-là, était il vieux? Est-ce un enfant, ou un jeune homme? Est-ce une femme, ou un jeune homme malingre?
Les mains ouvertes au ciel semblent prêtes à s’agiter, se lever pour crier “pichon d’Aperirel”. Mais rien. Rien ne bouge sur ce tapis de mort.
Atamo a souillé ce lieu, ces familles, et cette terre. C’est ça, le comportement d’une Lame dont parlait Mousy?
C’est abject. Ecoeurant.
Nous sommes arrivés chez le Baron… Bien après Atamo. Beaucoup trop après lui.
Il a tué tout les gardes sur son passage. Heureusement, il en reste encore en vie: ceux qui nous barrent le passage, mû par leur loyauté.
Il n’est évidemment pas question de faire plus de victimes, nous sommes tous d’accord là dessus.
Alors, on désarme. On assomme. On avance. J’ai pas mal fait de venir avec ces boucliers plutôt qu’avec le bâton de ‘Pa.
Quitte à prendre quelques balles perdues.
Baron Dogail et Atamo se livrent des échangent inhumains. Surhumains, même. Le premier à la hache, l’autre à l’épée. Et ils sont aussi taré l’un que l’autre. Atamo, à cause de ses camarades sacrifiés, et Baron à cause de Venremos.
On a essayé de les raisonner, pourtant. Encore et encore.
Mais rien à faire. Même lorsque j’ai parlé des Lames et de protéger Lenz…
Quoique.. J’ai l’impression que Dogail m’a évité quand j’en ai parlé…?
Mais le truc dingue, c’est ce revenant là. Je l’avais presque oublié…
Les deux idiots belliqueux ont fait un trou dans le sol pour aller se cacher à l’étage du dessous. Et ils l’ont bloqué.
Et pire que tout, Atamo a une lame-shushu. Qui a pris la relève.
On a donc filé dare-dare aux escaliers pour aller les chercher, mais… On nous a bloqué la voie.
Le majordome de Lenz, Ryfus, était là.
Ryfus, je ne le connais pas. Nora, lui, avait plus l’air de le connaître, en revanche. Il l’a surnommé “la tête froide”. C’est vrai qu’il n’est pas très exubérant, mais quand même?
Je sais qu’il est le majordome de Lenz depuis tout petit, mais j’ignore jusqu’à son nom de famille. J’ignore sa puissance, ses loisirs, ses gouts, et surtout…
D’où il tient cette magie de glace?
Mr Ryfus s’est opposé à nous. Enfin…
Il était là, dans l’escalier, et nous faisait face. En refusant de bouger.
Ho, c’est vrai qu’il voulait qu’on arrête les deux zozos. Mais, en même temps, il ne pouvait pas nous laisser passer. Question de fierté de majordome…
La fierté peut faire des ravages, hooo oui. Oui oui oui. Et je parle en connaissance de cause!
...Ben franchement, je suis content qu’il ai été de notre côté. Parce que s’il s’était vraiment battu sérieusement sans jouer à l’évanoui… Je pense qu’il pouvait nous tuer.
Absolument tous.
Brrrr…
Mais j’ai eu de la chance à réussir à le plaquer sur un mur, avant qu’il se fasse méchamment envoyer “au tapis”.
...Il m’a invité à prendre un thé?
Je sais pas trop pourquoi, mais… Ca pourrait être une occasion.
Quand aux deux idiots…
On les as retrouvé en bas. Et Atamo était toujours possédé.
Impossible de faire quoi que ce soit dans son état, c’était déjà un combat de titan, mais là, ça empirait.
J’ai hésité… Beaucoup. Mis ceux devant ne faisaient pas attention à moi, et je n’ai vu personne derrière.
Alors, j’ai utilisé le Memento pour donner une vision à Atamo. Stone dans une mare de sang.
J’ai utilisé mes souvenirs de là haut, et de cette maison d’Astrub pour faire une superposition potable, avant de l’envoyer sur Atamo.
J’ai été très surpris parce que… Ça a fonctionné.
Ca a vraiment fonctionné.
Atashushu s’est stoppé, a regardé le vide est s’est détransformé.
Je le savais, je savais qu’une émotion forte pouvait briser la fusion! Et contre toute attente, j’avais réussi à manipuler le Memento, c’est génial!
Et puis… Il y a eu le feu.
J’ai eu le temps de sortir avec la jeune fille en bleu, mais...
Toute la pièce s’est enflammée d’une chaleur d’enfer, d’un coup.
Nora, Lenz, Atamo, le Baron, Nael et Kamay.
Je les aient vus brûler, disparaître dans les flammes brusques.
Je voulais les sauver, mais comment? Je pouvais même pas approcher. Les murs se sont désagrégés, la porte s’est affalée sur le sol.
Je les aient vus mourir.
Nous venions sauver deux personnes. J’étais en train de les perdre avec quatre amis en prime. Dans les flammes, ces flammes qui me poursuivent depuis l’époque du moulin.
Puis j’ai entendu Nael qui criait, le feu baissait doucement.
Là où je pensais voir des cadavres, j’ai vu du sang suinter du plafond, et recouvrir les murs porteurs. Le Baron a étouffé les flammes avec du sang, et as protégé les copains en même temps.
Traumatisés, choqués, sanglant, poisseux, suffoquant de chaleur, mais vivants.
Loué soit le Baron, ils sont tous en vie… Et je sais comment il a fait ça.
Nael a fait un craquage nerveux sur Atamo. Atamo, lui, semble s'être réveillé d’un mauvais rêve.
Il a jeté son commu et son badge de Librarmée, et a promis de ne revenir que lorsqu’il se serait racheté pour ses horreurs.
Moi, j’ai du avouer à Ophe ce que j’ai fais aux souvenirs de Lenz, parce que j’ai trop parlé au Baron…
C’est une dragonne clémente et elle ne m’a pas dévoré! Elle dit même qu’elle ne voit pas de problème si j’ai fais ça pour l’aider, et que ça n'a rien changé chez Lenz.
Sauf que… J’ai battis la vie de Lenz sur un mensonge.
Celui de se croire responsable des soldats morts… Alors que c’était Venremos.
Dernière édition par Albynn le Mar 4 Juil - 13:12, édité 1 fois (Raison : fautes de frappe)
Albynn- Le Respectable
- Messages : 1259
Date d'inscription : 19/10/2014
Age : 32
Localisation : Devant mon ordi! T'as cru quoi?
Re: Albynn, porte-poisse?
Arsen regardait au dehors. Le hublot du sous-marin donnait une vue sur le vaste monde des profondeurs.
Les halos orangés illiminaient le sable des fonds à jamais vierge des pieds humains. Les eaux sombres engloutissaient le paysage, laissant vaguement voir quelques pichons ou coraux des mers.
L'engin, petite alevin perdue dans l'océan, laissait la seule trace lumineuse dans les fonds d'encre.
Derrirèe les vitres étanches, les esprits bourdonnaient et les bouches se fermaient.
Il n'y avait plus rien à dire. Les Nations leur fermaient les portes, et leur chef s'était tenu droit. Pour la première fois de sa vie, Myone Stone avait fait acte de violence. Une violence qu'aucun ne regrettait.
Les terres des Nationes leur étaient maintenant interdites. Un poisson globe ondula près de la vitre. Arsen fit une bataille de crocs avec lui. Ses canines humaines ne valaient pourtant pas les rasoirs de la bète guidée par la puissante lampe tribord du navire.
La bète semée, l'eniripsa regarda en l'air. Loin, très loin derrière l'enfer noir, il y avait la terre et la surface. Une terre qu'ils avaient abandonnés, reniée.
Beaucoup dans cette soute avait dû affronter l'absurdité humaine. Surtout ce soir.
Le pouvoir fascine, mais effraye aussi. Et ceux qui en connaissent le double tranchant préfère s'en débarasser et la renier que d'accepter de l'avoir à leur cotés, et non sous leur coupe.
Arsen se sentait nostalgique. Les humains ne sont pas fait pour vivre constemment en mer. Ils naissent avec des pieds, et foulent le sol dès le plus jeune âge. Il n'existe pas réellement de disciple aquatique, puisque les Steamer ont recours à la technomagie pour s'y déplacer.
Mais dans le fond, une plateforme n'est pas si différente de la terre: c'est toujours un tas minéral entouré de mer. Plus ou moins grand.
Et dans le fond, qu'avait il à regretter sur la terre? Des nations aveugle et égoistes? Des fuites quotidiennes? Les voyous et criminels qui les prenaient en chasse? Des supperieurs les débauchants comme des monstres? Des victimes de leur haine envers le monde et l'injustice?
Non. En abandonnant la terre des Nations, il arrivait doucement à se sentir léger. Il abandonnait ces absurdités aux personnes de la mer.
Tout ce qui lui était réellemetn cher, il l'avait déjà. Sa femme. Sa fille. Son dieu d'espoir. Son fils qui lui pardonnait doucement.
Tout le reste n'était que futilités, dans le fond.
Il brisa sa contemplation lointaine, observant ses compagnons. Il lui semblait les voir pour la première fois.
La première fois où il observait les visages, au lieu de simplement les voir. Ses yeux les avaient toujours vus, mais pas sa conscience.
Il y avait cette femme farouche qui avait défendu son dieu.
Il y avait cet homme qui n'a pas douté un instant.
Il y avait cet aveugle qui faisait fi de son handicap.
Il y avait cet imbécile rose qui y allait toujours comme un iop.
Il y avait ce sadida qui a donné toutes ses trippes pour sauver le pont.
Il y avait ce pervers bedonnant aux pouvoirs surpuissants.
Il y avait cette grande brute bleue qui fondait pourtant devant Rinyua.
Et il y avait son dieu, l'esprit perdu loin dans le futur, et au regard dur comme l'acier.
Il avait eu besoin d'une telle catastrophe pour le voir, pour accepter de 'souvrire. Il avait toujours cru ne pouvoir qu'être un sous-fifre, un pion sans plus d'importance. Il croyait qu'il devait rester reclu, et ne jamais faire partitd'une Nation.
Il avait sa nation. Sa nation d'os brisés, sa nation au drapeau, sa nation au sang versé, sa nation flottante, sa nation qui prenait aux trippes.
Sa Nation Librarmée.
Albynn- Le Respectable
- Messages : 1259
Date d'inscription : 19/10/2014
Age : 32
Localisation : Devant mon ordi! T'as cru quoi?
Re: Albynn, porte-poisse?
Nom : Sanplum
Prénom : Albynn, « Hopeless »
Allure:
• Cheveux longs en mèches
• Aspect normal
• Air plus jeune que son âge (18 - 20)
• Ensemble bleu foncé, hérité de Keethan. Chapeau de feutre bleu foncé
• Yeux rouges ternes
Caractère : Hopeless est ce qui reste d’un Albynn trop malmené, un eniripsa qui a craqué.
Amer et cynique, il n’hésite plus à « taper » sur ses anciens proches. Il va néanmoins éviter de froisser des personnes dangereuses.
Hopeless ne croit plus en l’humain. Il ne changera jamais, et restera une gangrène pourrie du monde des Douze, encore et toujours. Les nationéens en sont la preuve.
Hopeless a du mal avec sa femme et ses enfants. Ne se sentant plus à sa place parmi eux, il fait le minimum syndical avant d’errer dehors, fuyant les regards. Il n’a plus rien à faire, et ne fait rien. Son compte en banque diminue, n’étant plus au travail pour le remplir.
Hope n’a plus de maitre, ni d’élèves.
Hope a décidé de s’isoler et de rejeter le tout. Les autres, les révolutions, l’aide... A quoi bon, après tout ? Ça n’a plus d’importance.
Hope méprise tout ce qui sort de Get Free et de sa famille. Il fuira toute situation grave lui rappelant une de celle de son passé.
Hope est méprisant, déçu et spectateur. Condescendant, il n’arrive plus à se péoccuper du sort d’autrui, en dehors de sa famille et Get Free. Son propre sort ne le préoccupe plus.
Aime : les orties (plantes très utiles avec une fleurs en pics) les bananagrummes (son jus est doux, sirupeux et un peu crémeux) le riz-légion (la forme étrange de ces graines l’a toujours amusé, et c’est une plante très nourrissante et simple à cultiver) le vert (c’est une couleur qu’il porte très bien, et elle symbolise le calme de la nature) les bananagrummiers (qui portent les bananagrummes) et les araknes (qui mangent les vilains ronciers)
N’aime pas : Les orchidées (cette fleurs si prisée qu’elle détrône beaucoup d’autres, parfois même le crozoli qui ne pousse que sur incarnam) la noix de cajou (très dur à récolter, de part la difficulté à trouver des acajou, et trop croquant à son gout) la citrouille (ca tache, c’est dur à trouver et son gout lui donne des maux d’estomacs) le bleu foncé (Cela rappel les jours de tempêtes dans le ciel) et les ronciers (qui poussent très facilement, sont dur à retirer et ont des piquants acérés)
Moralité : Que le monde s’entretue, il n’est bon qu’à ça.
Histoire : Après huit ans du pire coté humain, et une journée de guerre, la coupe est pleine : Albynn n’en peut plus. Il n’en peut plus des morts, de la souffrance, et ne peut plus croire que les choses iront un jour mieux : Le chef de l’espoir est mort, et les apprentis sur qui il comptait ont déjà retourné leur veste.
Déçu et traumatisé, il s’est enfermé dans une coquille de rejet global et de déprime profonde. Il ne peut mourir car il a promis, mais ne se sent pas mieux qu’une goule sans but ni envie.
Albynn- Le Respectable
- Messages : 1259
Date d'inscription : 19/10/2014
Age : 32
Localisation : Devant mon ordi! T'as cru quoi?
Re: Albynn, porte-poisse?
Nom : Sanplum
Prénom : Albynn, « Renew »
Allure:
• Cheveux longs en mèches
• Aspect normal
• Air plus jeune que son âge (19 - 21)
• Ensemble bleu foncé, hérité de Keethan. Chapeau de feutre bleu foncé
• Yeux rouges légèrement ternis
Caractère : Renew est un Albynn sous antidépresseur, en train de se relever de son annés de malaise, sortant de sa période "Hopeless".
Renew est tiraillés par ses envies contradictoires: revoir les Nationéens qu'il connait, avec la peur de souffrir à nouveau. Son traitement l'aide à éviter de revoir tout en noir, sans espoir de s'en sortir ou d'agir.
Renew relativise: les Nationéens ne sont pas le monde entier. Si supposés qu'ils ne puissent pas réellement changer, il y a encore une humanité entière dans les nations et le reste d'Astrub.
Renew a du mal avec sa femme et ses enfants. Ayant passé un an en dépression et renfermé sur lui, il ne sait plus trop comment s'y prendre pour rattraper le temps perdu. Mais il essaye, et se fait guider par sa femme.
Renew réapprend à marcher dans la vie, en compagnie de sa famille.
Renew est attiré par l'exterieur, l'envie d'agir, tout en ayant peur de retomber dans le Hopeless à cause de mauvais évènements.
Renew est fragilisé, craintif et spectateur. Osant à nouveau tendre la main, le futur qu'il peut forger l'inquiète: et s'il retombait dans Hopeless à nouveau, s'en sortira-t-il encore? Et s'il s'en sort encore, combien de personnes aura-t-il blessé de plus? Peut-t-il vraiment éviter de retomber en dépression?
Aime : les orties (plantes très utiles avec une fleurs en pics) les bananagrummes (son jus est doux, sirupeux et un peu crémeux) le riz-légion (la forme étrange de ces graines l’a toujours amusé, et c’est une plante très nourrissante et simple à cultiver) le vert (c’est une couleur qu’il porte très bien, et elle symbolise le calme de la nature) les bananagrummiers (qui portent les bananagrummes) et les araknes (qui mangent les vilains ronciers)
N’aime pas : Les orchidées (cette fleurs si prisée qu’elle détrône beaucoup d’autres, parfois même le crozoli qui ne pousse que sur incarnam) la noix de cajou (très dur à récolter, de part la difficulté à trouver des acajou, et trop croquant à son gout) la citrouille (ca tache, c’est dur à trouver et son gout lui donne des maux d’estomacs) le bleu foncé (Cela rappel les jours de tempêtes dans le ciel) et les ronciers (qui poussent très facilement, sont dur à retirer et ont des piquants acérés)
Moralité : "Je ne sais pas... Je ne sais plus? Je ne veux plus réfléchir ä ça!"
Histoire : Après huit ans à voir le pire coté des humains, Albynn a fait une sévère dépression où la vie et l'humanité n'avait plus de sens.
L'ultimatum posé par sa femme l'a forcé à se soigner, et il remonte la pente. A nouveau à l'écoute de ses sentiments et débarassé du voile des obscurs volontés qui le voilaient, il veut à nouveau essayer, mais redoute le futur s'il y cède.
Il a décidé d'enfin devenir un médecin soigneur, et d'utiliser son temps personnel dans les rues de Sufokia, à la recherche de miséreux à soigner.
Albynn- Le Respectable
- Messages : 1259
Date d'inscription : 19/10/2014
Age : 32
Localisation : Devant mon ordi! T'as cru quoi?
Re: Albynn, porte-poisse?
(janvier 2016-7)
Espoir.
C’était mon déclic, la raison même de mon envie d’avancer. C’était en 968, il y a tant d’années…
Mon monde venait de changer, pour la première fois, on ne me rejetait pas pour mon apparence. Et même si Matsuko m’avait ouvert les bras à contre-cœur, elle l’avait fait malgré tout. Et plus tard, elle m’a ouvert son cœur.
J’avais espoir que les choses changent. Pour moi, pour eux, pour tous.
J’ai passé sept ans à me relever et me battre. Dans un gros vide.
J’ai tenté de montrer que l’on peut être quelqu’un d’intéressant et de bien sans avoir besoin de faire les gros bras, de rouler sur les gens, de faire du mal aux autres. Pas besoin d’être un monstre, un surhomme, ou un insensible isolé.
Mais les noirceurs se succèdent et s’enchainent les uns après les autres. L’un disparait, un autre prend sa place. C’est comme si chaque méchant se réincarnait…
L’un après l’autre.
L’un après l’autre.
Les gens biens se dispersent et abandonnent, les bandits se réincarnent ou restent.
C’est au point que même les gardes ne se déplacent plus. Seuls les petits nouveaux avec du rêve et de l’espoir se déplacent encore.
Et ils se font méchemment ignorer, rabrouer, rouler dessus malgré toutes leurs volontés, leurs entrainements, leur temps passé.
Les plus anciens restent à leur place. Peu leur en chaux, après tout, puisque c’est toujours la même sphère qui se bat. Les humains normaux ne s’en mèlent pas, ils ne risquent rien à distance. Les Astrubéens eux-même ont appris à éviter des lieux, à repérer les Nationéens.
Même dans les nations, on préfère les éviter. Gare au pauvre gars qui discutera seul et pourra être pris pour l’un d’eux. Gare aux combattants qui mettent trop de cœur aux batailles, ou pas assez.
Nationéens, pirates, batailles sans aucun sens, manipulateurs, loi du plus fort. Assez de tout ça.
Alors, je comptais sur Mylone pour me sortir de cet enfer. Pour avoir un combat qui vaille la peine. Pour trouver un nouvel espoir pour arrêter une grosse brute.
Pour me parler de Keethan.
Mais Mylone est mort. Il est mort pour qu’on batte ce grand malade.
Alors quoi ? Qu’est-ce qu’il me reste, maintenant ? Plus de Mylone, plus de Keethan, plus de Nationéens, plus de Get Free. Il me reste ma femme et mes gosses.
A quoi bon pagayer dans le blé ? Sept ans, et rien n’a changé dans le fond. Même pas de nouveaux inspirés, même pas de suivants. Les Espérants se succèdent et abandonnent plus vite que moi.
J’abandonne.
Moi aussi, j’abandonne.
Faites ce que vous voulez, Nationéens. Vous plaignez pas que les gardes ne bougent plus et que tout aille à veau l’eau. Vous qui ne levez pas un doigt contre les meurtres et l’injustice, ne vous plaignez pas qu’il y en ait.
Vous qui feignez de ne pas voir le mal, même si votre fils se fait tabasser, vous plaignez pas qu’on vous abandonne.
Vous qui n’obéissez pas aux même lois de la physique que les autres, ne vous étonnez pas que vous soyez vu comme des bêtes de foire.
Vous qui ne faites pas l’effort d’être règlementaire, vous qui exposer vos surcapacités au grand jour, vous qui changez de camps par intérêt.
Vous qui parlez dans le dos, vous qui faites fuir les bonnes gens, vous qui n’êtes que des mécréants entre vous tous.
Espoir.
C’était mon déclic, la raison même de mon envie d’avancer. C’était en 968, il y a tant d’années…
Mon monde venait de changer, pour la première fois, on ne me rejetait pas pour mon apparence. Et même si Matsuko m’avait ouvert les bras à contre-cœur, elle l’avait fait malgré tout. Et plus tard, elle m’a ouvert son cœur.
J’avais espoir que les choses changent. Pour moi, pour eux, pour tous.
J’ai passé sept ans à me relever et me battre. Dans un gros vide.
J’ai tenté de montrer que l’on peut être quelqu’un d’intéressant et de bien sans avoir besoin de faire les gros bras, de rouler sur les gens, de faire du mal aux autres. Pas besoin d’être un monstre, un surhomme, ou un insensible isolé.
Mais les noirceurs se succèdent et s’enchainent les uns après les autres. L’un disparait, un autre prend sa place. C’est comme si chaque méchant se réincarnait…
L’un après l’autre.
L’un après l’autre.
Les gens biens se dispersent et abandonnent, les bandits se réincarnent ou restent.
C’est au point que même les gardes ne se déplacent plus. Seuls les petits nouveaux avec du rêve et de l’espoir se déplacent encore.
Et ils se font méchemment ignorer, rabrouer, rouler dessus malgré toutes leurs volontés, leurs entrainements, leur temps passé.
Les plus anciens restent à leur place. Peu leur en chaux, après tout, puisque c’est toujours la même sphère qui se bat. Les humains normaux ne s’en mèlent pas, ils ne risquent rien à distance. Les Astrubéens eux-même ont appris à éviter des lieux, à repérer les Nationéens.
Même dans les nations, on préfère les éviter. Gare au pauvre gars qui discutera seul et pourra être pris pour l’un d’eux. Gare aux combattants qui mettent trop de cœur aux batailles, ou pas assez.
Nationéens, pirates, batailles sans aucun sens, manipulateurs, loi du plus fort. Assez de tout ça.
Alors, je comptais sur Mylone pour me sortir de cet enfer. Pour avoir un combat qui vaille la peine. Pour trouver un nouvel espoir pour arrêter une grosse brute.
Pour me parler de Keethan.
Mais Mylone est mort. Il est mort pour qu’on batte ce grand malade.
Alors quoi ? Qu’est-ce qu’il me reste, maintenant ? Plus de Mylone, plus de Keethan, plus de Nationéens, plus de Get Free. Il me reste ma femme et mes gosses.
A quoi bon pagayer dans le blé ? Sept ans, et rien n’a changé dans le fond. Même pas de nouveaux inspirés, même pas de suivants. Les Espérants se succèdent et abandonnent plus vite que moi.
J’abandonne.
Moi aussi, j’abandonne.
Faites ce que vous voulez, Nationéens. Vous plaignez pas que les gardes ne bougent plus et que tout aille à veau l’eau. Vous qui ne levez pas un doigt contre les meurtres et l’injustice, ne vous plaignez pas qu’il y en ait.
Vous qui feignez de ne pas voir le mal, même si votre fils se fait tabasser, vous plaignez pas qu’on vous abandonne.
Vous qui n’obéissez pas aux même lois de la physique que les autres, ne vous étonnez pas que vous soyez vu comme des bêtes de foire.
Vous qui ne faites pas l’effort d’être règlementaire, vous qui exposer vos surcapacités au grand jour, vous qui changez de camps par intérêt.
Vous qui parlez dans le dos, vous qui faites fuir les bonnes gens, vous qui n’êtes que des mécréants entre vous tous.
Enfoncez vous, cela ne me concerne plus.
Je quitte le navire, ça ne vaut plus la peine.
Je quitte le navire, ça ne vaut plus la peine.
Albynn- Le Respectable
- Messages : 1259
Date d'inscription : 19/10/2014
Age : 32
Localisation : Devant mon ordi! T'as cru quoi?
Re: Albynn, porte-poisse?
[28/01, 20h40]
-Et tu veux vraiment y aller en portant ça? Pour le gage?
L'eniripsa hocha la tête. Sa compagne gloussa. Il lui présentait actuellement sa future tenue du soir. Plutot qu'une tenue, c'était un ensemble classique d'amaknéen profond, comme dirait-on.
-Un pantalon de lin, un gros chapeau de paille et une fausse barbe... Hihi!
-La barbe était bien mentionnée!
-Je n'en doute pas! Mais tu ne t'es jamais laissé pousser la barbe! Albynn barbu, une première!
-C'est vrai.
Là. Un bref instant, elle était certaine d'avoir capté un joyau. Une de ces brillances dans les yeux quand quelqu'un est amusé, et un étirement de la joue sous un sourire naissant.
Depuis qu'elle l'avait envoyé dans cet étrange bar, ces joyaux revenaient de plus en plus souvent. Rien à voir avec ces sourires ternes et tristes qu'il servait à ses enfants, soucieux de les voir un jour dans le monde qui l'avait déçu. Une plaisance refoulée, mais réelle. Telle l'émeraude brute à dégager du granit, il fallait voir ces joyaux au milieu des tracas hebdomadaires remémoré au fil des histoires de ce bar.
Mais, elle était convaincu du bien fondé de ces rendez-vous. S'il n'appréciait pas cet endroit, au fond, ferrait il l'effort de suivre ce gage sans queue ni tête?
C'est vrai qu'elle l'avait beaucoup entendu ressasser le passé après ces visites. Mais elle avait aussi vu plus de joyaux dans ses récits de soirées que ces dernières années de thérapies. Un mal pour un bien.
-Ma tsar? Tu peux m'aider, je n'atteint pas le dos.
-Ha!
Elle pris le pot de fond de teint tendu et entrepris de l'étaler. Ici, la tête de mort qui disparait. Là, un sillon qui se volatilise. Plus bas, un trait gris s'efface. Sous ses doigts et sous le fond de teint, les traces du passé se cachent.
Mais existeront toujours.
-Et tu veux vraiment y aller en portant ça? Pour le gage?
L'eniripsa hocha la tête. Sa compagne gloussa. Il lui présentait actuellement sa future tenue du soir. Plutot qu'une tenue, c'était un ensemble classique d'amaknéen profond, comme dirait-on.
-Un pantalon de lin, un gros chapeau de paille et une fausse barbe... Hihi!
-La barbe était bien mentionnée!
-Je n'en doute pas! Mais tu ne t'es jamais laissé pousser la barbe! Albynn barbu, une première!
-C'est vrai.
Là. Un bref instant, elle était certaine d'avoir capté un joyau. Une de ces brillances dans les yeux quand quelqu'un est amusé, et un étirement de la joue sous un sourire naissant.
Depuis qu'elle l'avait envoyé dans cet étrange bar, ces joyaux revenaient de plus en plus souvent. Rien à voir avec ces sourires ternes et tristes qu'il servait à ses enfants, soucieux de les voir un jour dans le monde qui l'avait déçu. Une plaisance refoulée, mais réelle. Telle l'émeraude brute à dégager du granit, il fallait voir ces joyaux au milieu des tracas hebdomadaires remémoré au fil des histoires de ce bar.
Mais, elle était convaincu du bien fondé de ces rendez-vous. S'il n'appréciait pas cet endroit, au fond, ferrait il l'effort de suivre ce gage sans queue ni tête?
C'est vrai qu'elle l'avait beaucoup entendu ressasser le passé après ces visites. Mais elle avait aussi vu plus de joyaux dans ses récits de soirées que ces dernières années de thérapies. Un mal pour un bien.
-Ma tsar? Tu peux m'aider, je n'atteint pas le dos.
-Ha!
Elle pris le pot de fond de teint tendu et entrepris de l'étaler. Ici, la tête de mort qui disparait. Là, un sillon qui se volatilise. Plus bas, un trait gris s'efface. Sous ses doigts et sous le fond de teint, les traces du passé se cachent.
Mais existeront toujours.
Albynn- Le Respectable
- Messages : 1259
Date d'inscription : 19/10/2014
Age : 32
Localisation : Devant mon ordi! T'as cru quoi?
Re: Albynn, porte-poisse?
Fin Martalo, une lettre à faire.
Une lettre? A cette femme? Comment était il supposé réussir à poser un mot, un seul, sur cette fichue feuille, sans la détruire, rayer, froisser?
Penser à communiquer avec cette femme le faisait bouillonner. Un bouillon brulant se déversant sur le papier, de la rage qui faisait bousculer les mots en des actes irréfléchis.
Comme les jours précédents, un bruit de déchirure à la table du salon. Chaque soir, il tentait. Chaque soir, échouait. Les enfants endormis ne pouvaient constater d'où venait les papiers de brouillons maltraités qu'ils usaient le lendemain.
-Chéri. Ça fait quatre soirs, déjà...
-Je sais. Je sais et je n'y arrive pas.
-Peut être que tu essaye de dire trop de choses, et ça se bouscule?
-Ce n'est pas aussi simple, je n'arrive même pas à poser un mot sans que cela éclate. Je bout, je rage, et le papier subit.
Eliana regarda la triste pile de papier dans la corbeille. Consciencieusement, elle pris les froissés et déchirés et entrepris de les aplatir. Elle s'occupa ensuite de retirer les parties raturées et brulée, compilant le tout en papier utilisables. Ses yeux tombèrent sur la pile de papiers de brouillons, remplis par les enfants.
-J'ai une idée, chéri. Si tu n'arrives pas à écrire, tu pourrais...
Une lettre? A cette femme? Comment était il supposé réussir à poser un mot, un seul, sur cette fichue feuille, sans la détruire, rayer, froisser?
Penser à communiquer avec cette femme le faisait bouillonner. Un bouillon brulant se déversant sur le papier, de la rage qui faisait bousculer les mots en des actes irréfléchis.
Comme les jours précédents, un bruit de déchirure à la table du salon. Chaque soir, il tentait. Chaque soir, échouait. Les enfants endormis ne pouvaient constater d'où venait les papiers de brouillons maltraités qu'ils usaient le lendemain.
-Chéri. Ça fait quatre soirs, déjà...
-Je sais. Je sais et je n'y arrive pas.
-Peut être que tu essaye de dire trop de choses, et ça se bouscule?
-Ce n'est pas aussi simple, je n'arrive même pas à poser un mot sans que cela éclate. Je bout, je rage, et le papier subit.
Eliana regarda la triste pile de papier dans la corbeille. Consciencieusement, elle pris les froissés et déchirés et entrepris de les aplatir. Elle s'occupa ensuite de retirer les parties raturées et brulée, compilant le tout en papier utilisables. Ses yeux tombèrent sur la pile de papiers de brouillons, remplis par les enfants.
-J'ai une idée, chéri. Si tu n'arrives pas à écrire, tu pourrais...
Albynn- Le Respectable
- Messages : 1259
Date d'inscription : 19/10/2014
Age : 32
Localisation : Devant mon ordi! T'as cru quoi?
Page 7 sur 7 • 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7
Get Free :: La petite taverne dans la prairie :: L'étage des Artistes (galerie de dessins et de récits) :: La Bibliothèque :: Liste des nouvelles
Page 7 sur 7
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum