Albynn, porte-poisse?
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Re: Albynn, porte-poisse?
24 Novemaire :
La flemme de me lever. Et puis pour aller où, encore ? Alors je reste dans mon coin. J’ai mis dans le coin droit mes affaires personnelles. La plume de Mousy que j’utilise pour écrire, l’encre de Kralamour, mon crayon d’anthracite, mon carnet de croquis et mon journal. Ca fait pas gros, mais c’est à moi. De l’autre côté, dans la partie gauche, y’a la grille pour le petit coin, le tuyau pour l’eau qui mène sur une cuvette, pour se nettoyer et boire. Shi m’a laissé tout un matériel de nettoyage, parce que quand c’est propre, c’est quand même plus sain. J’ai une véritable éponge importée de Sufokia. C’est doux ! Et de la pierre ponce de Brakmar contre les peaux mortes et les ongles trops longs. Du coup, à part écrire, comme j’ai pas grand-chose à faire, je me toilette bien à fond. C’est agréable en plus !
Et puis je commence à plus avoir envie d’écrire. C’est barbant de raconter sa vie à un bout de papier. Je pense que Shi a mis la chaudière trop forte, j’arrête pas d’aller prendre de la tisane tellement j’ai soif. Je garde l’eau pour le nettoyage.
Shi continu de me rassurer, il vérifie que je dors bien, que je prends assez de tisane pour pas me déshydrater, et il se baisse pour me faire des câlins, vu que j’ai plus envie de me lever.
Pourquoi j’ai pas envie ? J’en sais rien. Je crois que je m’ennuis ferme, plus rien m’intéresse. J’ai arrêté de dessiner, déjà. Je mets moins d’ardeur à nettoyer ma cellule. J’aime ce qui est propre pourtant. J’ai aussi l’impression de perdre l’appétit. Pourtant, Shi m’amène d’excellent plats réputés. Je déprime un peu, peut-être ? Pourtant j’ai pas l’impression que ça vienne de moi. L’ennui, surement.
La flemme de me lever. Et puis pour aller où, encore ? Alors je reste dans mon coin. J’ai mis dans le coin droit mes affaires personnelles. La plume de Mousy que j’utilise pour écrire, l’encre de Kralamour, mon crayon d’anthracite, mon carnet de croquis et mon journal. Ca fait pas gros, mais c’est à moi. De l’autre côté, dans la partie gauche, y’a la grille pour le petit coin, le tuyau pour l’eau qui mène sur une cuvette, pour se nettoyer et boire. Shi m’a laissé tout un matériel de nettoyage, parce que quand c’est propre, c’est quand même plus sain. J’ai une véritable éponge importée de Sufokia. C’est doux ! Et de la pierre ponce de Brakmar contre les peaux mortes et les ongles trops longs. Du coup, à part écrire, comme j’ai pas grand-chose à faire, je me toilette bien à fond. C’est agréable en plus !
Et puis je commence à plus avoir envie d’écrire. C’est barbant de raconter sa vie à un bout de papier. Je pense que Shi a mis la chaudière trop forte, j’arrête pas d’aller prendre de la tisane tellement j’ai soif. Je garde l’eau pour le nettoyage.
Shi continu de me rassurer, il vérifie que je dors bien, que je prends assez de tisane pour pas me déshydrater, et il se baisse pour me faire des câlins, vu que j’ai plus envie de me lever.
Pourquoi j’ai pas envie ? J’en sais rien. Je crois que je m’ennuis ferme, plus rien m’intéresse. J’ai arrêté de dessiner, déjà. Je mets moins d’ardeur à nettoyer ma cellule. J’aime ce qui est propre pourtant. J’ai aussi l’impression de perdre l’appétit. Pourtant, Shi m’amène d’excellent plats réputés. Je déprime un peu, peut-être ? Pourtant j’ai pas l’impression que ça vienne de moi. L’ennui, surement.
Albynn- Le Respectable
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Re: Albynn, porte-poisse?
25 Novemaire :
Je réfléchis. Je me sens de plus en plus mal. J’ai l’impression de tomber dans un gouffre sans fond. Comme si je devenais fou.
J’ai compris. Trop tard. Bien trop tard.
Mousy... Pardon pour la confiance...
Je vois Shi arriver. Il est heureux. Je pense que ce sont les derniers mots que je vais pouvoir mettre.
Pardon pour les ennuis, tous.
l’écriture devient tellement vaguelée, le dernier mot est écrit en gros sur plusieurs ligne comme s’il tombait de son support : Drogué. Un trait termine le mot jusqu’au bord de la page, comme si la plume avait glissé le long de la page.
il ne reste qu’une phrase après, d’une écriture complétement différente, le dernier mot souligné trois fois : Adieu, Albynn. Bonjour à Puppy. »
Je réfléchis. Je me sens de plus en plus mal. J’ai l’impression de tomber dans un gouffre sans fond. Comme si je devenais fou.
J’ai compris. Trop tard. Bien trop tard.
Mousy... Pardon pour la confiance...
Je vois Shi arriver. Il est heureux. Je pense que ce sont les derniers mots que je vais pouvoir mettre.
Pardon pour les ennuis, tous.
l’écriture devient tellement vaguelée, le dernier mot est écrit en gros sur plusieurs ligne comme s’il tombait de son support : Drogué. Un trait termine le mot jusqu’au bord de la page, comme si la plume avait glissé le long de la page.
il ne reste qu’une phrase après, d’une écriture complétement différente, le dernier mot souligné trois fois : Adieu, Albynn. Bonjour à Puppy. »
Albynn- Le Respectable
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Re: Albynn, porte-poisse?
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Le garde était parfaitement heureux. Non seulement il sauvait l’eniripsa de sa condamnation, mais en plus il avait le droit à un superbe jouet, très bientôt. Et il montait en grade ! Tout allait au mieux.
Le jouet suivait ses consignes, sans se méfier. Il arrivait déjà à se rapprocher sans qu’il résiste. Au rythme auquel il consommait la drogue, d’ici deux jours, il serait à sa merci. Le plan était dur, mais il avait fonctionné. Pour tout le monde, le fugitif Albynn était mort et décapité. Il avait trouvé sans problème les plantes nécessaires à la tisane de drogue. C’était une drogue assez courante, à l’époque ou l’on devait tenir beaucoup de démons en prisons. L’objet de cette drogue était juste d’annihiler la volonté. Plus de volonté, plus d’évasion, et une obéissance à toute épreuve. Enfin, presque, car le drogué se comportait comme un animal, et les animaux, ils se drèssent. Pour ça, il possédait ce qu’il fallait. L’autorité. Une bonne injonction. De la force. Un fouet. Une cage. Il espérais juste à ne pas devoir utiliser la force et le fouet si possible. Il ne voulait pas abimer la peau entretenue par un ponçage et un lavage régulier. Si doux, ça serait du gâchis ! Mais il faut ce qu’il faut. Il avait même réussi à lui faire enfiler une robe et à l’embrasser, aujourd’hui.
L’autre problème était la dépendance à cette drogue. Le drogué devait continuer à avoir sa dose par jour pour éviter les crises de nerfs. Une dose plus faible que lors du lancement, mais une dose tout de même. C’est une des raisons qui ont fait l’arrêt de cette drogue en prison. Un jour, un arrivage est arrivé trop tard sur une iles. Les prisonniers fous furieux sont sortis comme des bêtes, ont dévorés par morceau les gardes, les bateliers, le marmiton, puis se sont entredéchiré. Il ne restait pas âme qui vive dans cette prison, et elle fut rasée, et l’utilisation de cette tisane fut cessée.
Le iop était content.
Normalement, ses jouets ont des cicatrices partout, détestent se laver et puent la charogne. En plus, ils sont costauds et poilus ! Lassant, à la longue. Mais là, il venait de trouver un jouet glabre, androgyne, et adepte d’Eniripa, donc qui connait les vertus du lavage et de l’entretien. Que de bonnes nouvelles ! Un tel filon, pas question de le laisser passer. Dès les debuts d’interrogatoire, il savait qu’il fera tout pour se l’approprier. D’où ce plan.
Passé pour mort, personne ne s’inquièterais de sa disparition. Personne ne le chercherais, non plus. Ensemble, ils avaient confectionné et paufiné ce plan. Un plan qui avait marché comme sur des roues. Tout roulait tout seul.
Une envie le prit en passant devant un magasin animalier. Il ressortis plus tard avec, dans une poche, un collier noir à inscription rose. « Puppy ♥ ».
Il repensa à sa proie, alongée nue dans un coin de la cellule, et pressa le pas. Il en bavait d’avance.
Et en bandait aussi.
Un nouveau jouet sexuel.
Tout marchait comme sur des roulettes !
Albynn- Le Respectable
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Re: Albynn, porte-poisse?
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Un garde azuré avançait, fredonnant un petit air amaknéen. Sur le chemin de Bontastrub, tout est calme. Les gens sont tous partis se coucher, les assassins sont au travail, les picoleurs, effondrés sous les tables d’auberges. Il s’arréta au niveau des charettes bordant la route, et rentra dans un havre bien dissimulé entre deux.
La prison. Un sacré mécanisme que cette prison. Les ouvertures lui obeissent au doigt et à l’œil. En fait, plutôt à la paume. Derrière la cellule fermée du fond, quelqu’un traine au sol, entièrement deshabillé. De son dos dépassent de petites ailes-baguettes noires.
Le garde Shi passa la main devant un mécanisme entouré d’une aura bleue. Le mécanisme reconnu la main du iop, un déclic se fit entendre au niveau de la porte à barreaux. Il s’approcha du garçon-animal et chuchotta :
- Puuuupyyy ?
La bébète ne répondit pas.
- Ho, tu fais semblant de dormir, comme c’est mi....
En parlant, il avait fait le tour. L’eni ne dormait pas du tout, il avait les yeux ouverts. Mais il allait nettement mal, cela se voyait à son air grimaçant. Il était foncièrement rose et transpirait, en respirant fortement par la bouche.
- Puppy ! Qu’est ce qui ne va pas !
En guise de réponse, l’eni-mal gémit, une larme lui coula sur la joue. Le garde s’approcha un peu du gamin roulé en boule et lui mit la main sur le front. L’eni ferma les yeux sans cesser sa respiration rapide.
- Tu as de la fièvre ! Ho, nom d’Iop...
Il se remit à croupis et regarda en direction du coin où il mangeait. Il n’avait pas touché au repas, ni même aux en-cas. Avait-il passé la journée à gémir au sol ?
Il leva le regard vers la petite tranchée à eau. Le bol à boire était parfaitement sec.
- Ho, non, Puppy... Tu n’as ni mangé ni bu depuis hier soir !?
L’eni poussa un gémissement plus long. Le iop comprenait parfaitement. Il avait besoin qu’on s’occupe de lui. Comme un animal malade, il ne pouvait qu’attendre que cela passe. Shi revint se mettre face à lui. Tout doucement, il tendit sa grande pogne et dégagea la main de l’eni de son propre torse. Il avait la main glacée.
- Tu ne peux pas me dire où tu as mal... Désolé, Puppy, je vais devoir chercher.
L’eni-mal ne cessait de le fixer d’un air presque implorant. S’il n’avait su que les animaux ne se suicidaient pas, il aurait été convaincu qu’il lui demandait de l’achever tout de suite. Il commença par lui caresser la joue, puis glissa la main le long de son cou. Il a les ganglions enflés. Il se bat contre la maladie. Il s’installa correctement sur les genoux, et mit la seconde main, tatonna sur ses bras. Pas de bleus de ce coté, pas de fracture non plus. Il repassa sur son torse et les épaules, evitant à tout prix son dos déjà meurtris. L’eni couina de douleur lorsqu’il passa la main sur l’estomac et les intestins. Une collique ?
Il eternua puis toussa.
« Vite, quelque chose pour lui tenir chaud... »
Il chercha hardiement dans ses affaire et en sortis une bonne couverture de laine de bouftou. Tout doucement, en essayant ni de lui faire mal ni peur, il enveloppa l’eni dedans. Ce faisant, il sentit qu’il tremblait de froid sous la sueur. Il gémit une troisième fois. Shi lui caressa le visage, voulant lui montrer qu’il s’occupait de lui.
- Ca va aller, Puppy.
Il s’en alla du coté sanitaire de la cellule. Il y ramassa une écuelle pleine et la réchauffa d’une colère d’iop. Il revint alors près du gamin enfoui sous les couvertures, et tendis la cuillère.
- Il faut que tu mange. Tu as besoin d’énergie pour te battre.
Pour l’inciter à manger, il ouvrit la bouche, esperant qu’il fasse de même. Le régressé se tourna un peu, fuyant la nourriture.
- Bon d’Iop, il faut que tu mange, je t’en prie !
Il insista. Le blanco se tourna carrement. Excédé, le iop le refit pivoter de son côté. La bébète se laisait toujours faire.
- Tu me laisse pas le choix, tu va l’avaler de force !
Il mangea lui-même le contenu de la cuiller et lui transvasa la bouillasse en bouche, comme un père piou. Il recommença, encore et encore, jusqu'à ce qu’il n’y ait plus une seule goute du hachis. Puis il lui ammena le bol d’eau, et lui fit couler un peu de liquide entre les lèvres.
- Bois, Puppy. Ca fera baisser la température.
L’eni-mal finit par boire le bol en entier. D’un air satisfait, le iop lui frotta la tête en lui souriant.
- C’est bien, gentil Puppy.
Il se leva et passa la grille, prenant la couverture qu’il utilise habituellement pour dormir, assis au bureau, ainsi qu’une petite serviette à main quil alla humidifier dans le bac à eau. Il l’appliqua comme un antifièvre sur l’eni, s’allongea à coté de lui en le serrant, et mit la couverture par-dessus eux.
- Tu aura bien chaud comme ça, mon Puppy.
L’eni ne bougea pas, se contentant d’essayer de dormir, chose qu’il faisait maintenant à quatre vingt pourcent de ses journées.
Et ils dormirent.
Le lendemain, le iop constata une nette difference. Doucement, il reveilla le cocon à ses coté.
- Bonne nouvelle, Puppy.
Il se rapprocha du gamin qui s’était tourné dans sa direction, lui lançant un air interrogateur. Le iop l’embrassa sur le front en lui chatouillant l’oreille, lui dit :
- Tu es guéri.
Albynn- Le Respectable
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Re: Albynn, porte-poisse?
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Le iop bleu passait à Astrub, et vit deux personne assise à terre l’une contre l’autre.
- Hep la bas, pas d’exbibitionitisme !
L’écatte se leva, mais l’eniripsa resta assi. D’une savante manipulation, ils se positionna face au garde trouffion :
- Je t’emmerde. Et c’est Exhibitionisme.
- Ouai, ouai, cherchez pas à m’embrouiller avec vos mots de plus de trois syllabes ! Foi de garde Shi Yourme, je veille !
L’eniripsa, affilé d’une chemise et d’un pantalon noirs sérré laissait voler ses meches violettes sombres dans le vent. Il était a croupis, coudes bloqué dans les genoux, en mordillant le bout de son pouce.
- Le garde iop chargé de s’occuper de Al pendant son procès, hein ?
- Ouai et bah ?
- Hum... Al est mort de manière étrange, tout de même.
- Bah c’est pas étrange de se faire decapiter pourtant, c’est juste qu’on perd la tête. S’il était pas mort, là ca aurait été bizarre, plutôt.
- Oui, peut-etre, mais...
Il mit la main à la poche, chechant à en extirper un objet volumineux.
- Mais je connais personellement un de ses amis, et il m’a garantis que jamais Albynn ne serait mort juste comme ça. C’est bien trop simple, trop rapide...et trop ‘clandestin’.
L’eni sortis une friandise de sa poche et entrepris de retirer la protection pochaire qui l’enveloppait.
- Je suis allé verifier moi-même sur les cendres que tu as laissé en faisant son bucher. Albynn mesure environ 1m60 au total. Or, le corp brulé sans tête mesurait largement plus que ca. Au bas mot un kamametre soixante dix. Et sans tête. Donc ce n’est pas son corp qui a été brulé. Ensuite, je suis allé voir au fameux endroit de « l’execution ». Au sol, il restait des traces non effacée, et j’ai à nouveau pu prendre les mesures. La personne executés, si c’était bien une personne, mesurait au alentour de 1 kamametre soixante cinq...sans tête ! or, en otant le cou, on obtient environ la taille de Albynn. Et j’ai remarqué des taches sèches de lailait, à coté de la mare de sang écarlate. Comme si une bouteille entière avait été vidée sur l’autel.
Le iop se mit à rire. Puis sous l’air surpris de l’ecatte, dis :
- Ha, c’était pas une blague drôle ? j’ai perdu le fil après « Or »...
L’ecatte attendait apparemment un resultat. Le iop, de son coté, reflechissait à tout berzingue. Ce type est bien trop intelligent. Il n’allait quand même pas se faire griller par un pur inconnu ?
- Ce qui veux dire, Haruki ?
- Attend un peu, je reflechis.
- Reflechis ? bah vous etes pas un miroir pourtant...
Il déballa sa friandise et commença à macher conscienscieusement. Il lui fallait plus de preuves, un indice supplementaire. Il y a des chacha dans les égouts, il était bien possible que quelqu’un y ai posé du lailait à leur intention. Il est aussi possible que le iop ne soit pas impliqué dans l’affaire. Il le considéra du regard.
C’est un homme d’age moyen, à peu près la trentaine. Il a les cheveux bleus et une armure azure. Son port est parfaitement droit, autoritaire. On distingue un leger scintillement au fond de ses prunelles. Il souris d’un air afreusement crétin, mais ses yeux ne reflètent pas la moindre betises. Il remarqua un léger spasme de stresse au niveau de sa main gauche. Il a donc quelque chose à cacher.
Il se leva et alla droit vers lui, sortant un outil en verre rond de sa poche.
- Tu joue les imbéciles, histoire de brouiller les pistes, mais je suis certain que tu n’es pas la moitier du quart de l’abruti que tu veux nous montrer.
« Donc le huitième. » pensa automatiquement le iop.
Il le fixa dans les yeux. L’un comme l’autre avaient l’air parfaitement serieux, le iop ayant laissé son sourir d’idiot de coté.
- Hey, le iop. Sept plus sept ?
- Heuuu.....zéro ?
Le questionné se gratta le crâne.
- Mais non. Réfléchis.
Pendant ce temps, le denomé Haruki baissa son pantalon d’un coup. Le iop n’avait pas besoin de ce concentrer autant que d’autre poour ne pas s’apercevoir de la chose, mais il devait garder son role d’abrutis concentré. Si au moins c’était un petit gars mignon, au lieu de ce détective à la...
En son fort interieur, il se disait ne rien risquer. Il prenait soin de se laver après chaque relation. Très soigneusement, même. Armé de sa loupe grossissante, le detective ne se gèna pas pour considerer l’engin. Une hyper réactivité et des traces de dents le firent frisonner, mais il avait là ses derniers indices.
De son coté, le igarde comptais « à la iop », sur ses doigts. Il leve un à un tout les doigts de la main comme s’il comptait, puis en leva quatre autres sur la main gauche. Il savait bien que cela faisai quatorze, inutile même de compter sur ses doigts, mais annonca, fort et fièrement en montrant sa main gauche :
- Ca fait quatre !
Personne ne lui repondis. Lunna était hypnotisée par le bout de verre réfléchissant qui lui lancais les rayons du soleil dans les yeux.
L’eni enqueteur se releva face à lui et déclara d’un air grave, en rangeant l’objet :
- Je vous déclare coupable de viol.
L’interessé le regarda d’un air d’incomprehension :
- Ha ben non, j’ai rien volé, moi !
- Si on regarde attentivement, il a utilise son engin pas plus tard qu’hier, cette nuit même.
- Ben quoi, j’ai pas le droit d’avoir une compagne ? Ca t’emmerde que je baise ?
L’ecatte bleue ouvrit grand les yeux, parfaitement choquée :
- Attend, il a tout de même pas.....violé Al !?
- Si. Ca colle.
Interieurement, le garde sentait que la situation ne tournait pas à son avantage. « Ca se gâte. »
- Shi a aidé Albynn, à condition de le droguer, le privant de sa volonter, et ainsi le baiser.
D’un air degouté, en faisant la moue, le iop repondis :
- Bwerk, un gars !? Ca va pas non ?
Mais aucun des deux ne faisait attention à ses dires. Il pensait : « Impossible qu’ils aient deviné tout seul. C’est la couturière qui a cafté, peut etre ? »
- Un iop à tendance homosexuelle ?? On aura tout vu !
- Tu as baisé avec Albynn, oui, dit le detctive en fixant le iop dans les yeux.
Ne voyant pas de contradiction venant du iop qui reflechissait, Lunaa eu l’impression de suffoquer, la main devant la bouche figé d’horreur :
- Ho, mon Dieu....
- Comme tu dis.
Silencieux, le iop essayait de voir où se trouvait sa faille. D’un puissant coup de patte, elle le griffa au visage. Ses yeux étaient emplis de haine.
- Espèce de.... !
Il lui semblais qu’aucun mot, même le plus horrible, ne soit assez fort pour exprimer son ressentiment. Le iop qui remontait son pantalon se dégagea d’une colère de iop enflammé :
- Non mais ça va pas ! Faut se calmer, la minette, hein ! »
Des deux mains, il empoigna son imposante épée iop pour se mettre en garde. « ca sent le roussi. On va songer à filer à la brakmarienne. »
- Pas touche ou je te coupe les papattes !!
Rapide comme le vent, elle l’empoigna et le lanca à terre :
- Je n’ai pas besoin de te battre, ano temere !!
Le iop roula sur le dos et poussa sur les mains, se propulsant sur ses pieds.
- Bon, puisque vous avez donc pas l’air de baiser en public, je continue ma ronde...
Il ficha le camp en marchant, garde sur l’épaule, prenant soin de ne pas aller dans la direction de sa cachette. Mais il se cacha à proximité pour savoir ce qu’ils se disaient. Exaspéré, Haruki soupira :
- Lunaa. Ca colle. J’ai forcement raison.
Il sortit à nouveau un gateau et recommença ses reflexions. L’ecatte essayait tant bien que mal de se calmer, et se tourna dans sa direction :
- Tu as toujours raison.
- Mais il reste une zone d’ombre. Pourquoi Shi agit-il ainsi ?
L’eni en resta là sur sa reflexion à haute voix.
- Il a reussi à brouiller mes pistes.
- Peut etre que quelqu’un lui as demandé contre une somme ? Beaucoup de gens veulent éliminer Al’.
L’eni repondis d’un ton catégorique :
- Et ces gens mourront. Tous.
Plus loin, une Bananas Pirate écoutais légèrement la conversation. « Al... ? Albynn ? » Pourquoi parlaient-ils de lui ?
Assis au sol, l’enqueteur se releva.
- Ce mec s’appel Shi.... Bon. 96% de probabilité, ce n’est pas encore suffisant. Les 4% restants ne peuvent pas etres négligés. Je vais devoir continuer d’enqueter sur cette affaire.
Lunaa observais l’herbe, un tantinet mélancolique :
- Evidament. Cela fait longtemps que je n’ai tué personne.... Autant rattraper le passé.
- Quoi qu’il en soi, personne connaissant Albynn autre que toi et moi.... Et elle là-bas... ne doivent savoir ce que j’ai dis.
La « elle là-bas » bailla et repondis :
- J’ai un nom, tu sais. »
Inyerloquée, Lunaa observa l’intruse. Elle ne semblais pas animée d’intention hostiles, mais elle pencha la tête d’un air curieux.
- Certe, mais je ne l’ai pas. »
D‘un mouvement sur, la nouvelle venue entoura sa chaine autour de son cou. Dessus s’inscrivait l’emblème des Bananas.
- Elina. Et toi ? »
- Haruki. Haruki Hideyoshi. »
En son fort interieur, le detective pensait : « Si je révèle mon vrai nom maintenant, ça ne sera pas aisé de passer innaperçut. »
Lunaa lanca d’un air admiratif, les yeux brillants :
- Hooo, une Bananas Pirate ! »
L’interessée haussa les épaules :
- Oui, une Bananas, et alors ? »
L’enqueteur se leva, bien décidé à mettre tout au clair.
- Je vais vous laisser, toutes les deux.
- On se serait pas déjà vu, le petit, là ?
D’un ton méprisant, Haruki répéta sans prendre la peine de se tourner et véxé en son fort interieur :
- « Petit ». Hmf.
La bananas Elina sourit étrangement.
- Haruki, hein ? Hou, le vilain petit menteur...
Mais l’enquèteur s’était éloigné, assis au bord de la route de Bontastrub. Il se remit au niveau assis au sol, menton coincé entre les genoux. Scrutant le sol vert moussu, il continuait à cogiter. Les deux jeunes filles vienrent à proximité. Embété, à quelques pas, le iop se cachais du mieux que possible. « Flute. Trop près pour aller se cacher discrètement, maintenant. »
- Rha. J’enrage. Où est passé ce salaud ?
Elina se posta plus en retrait, adossée à la pierre. Lunaa se cala face à Haruki, dans l’herbe.
- En tout cas, il va pas tarder à passer l’arme à gauche, c’est certain.
Le iop sourit aux mots. Qules pathétiques sauveurs. Ils ne savent même pas où est caché l’eni. Le tuer, c’était condamner cet ami qu’ils tenaient tant à aider. « Très intelligent. Tuez moi, et vous condamnerez Puppy. »
L’ecatte huma l’air. Une vilaine odeur lui titillait le museau. Gaito fixait la bougie qui éclairait le bord de la route. Juste derière se planquais le iop, invisible de sa position. Elina prit la parole, rompant la concentration des compères :
- Il est pas mort, depuis le temps, le Albynn ?
- Et on ne t’as jamais dis que c’était mal d’espionner ?
Mias c’était parfaitement prévisible. On appelle cela la curiosité. Et tant qu’enqueteur, les facteurs humains ne sont jamais à negliger. Un coup de vent passa, et eteignit la bougie de route. L’enqueteur n’attendais pas de réponse de sa remarque précédente.
- Albynn ? Non.
Derrière la stelle, bien caché, le iop pensait le contraire. « Ho que si, il est mort. Albynn n’existe plus. Il ne reste qu’une enveloppe bien dréssée. »
- Oh, nous avons donc un deuxième menteur. A moins qu’il ne s’agisse d’une erreur...
A ce moment, coup de vent passa et éteignit la flamme, plongeant la zone dans la nuit.
- Il s’est enfuis... Avec l’aide de Shi. Le garde qui devait l’emmener en prison. Ils ont surement monté ce coups pour que Al ai la paix. Cela me semble logique. Avec cette histoire de recherche, tout le monde lui courrait après.
Le garde iop avisa à droite et a gauche. « C’est le moment de prendre ses cliques et ses claques. Il fait assez noir maintenant. »
La pirate semblait à peine surprise :
- Ha, tiens donc. Encore un.
Profitant du noir, le iop se faufila dans les ombres. Lunaa, tout sens felins en alerte, se leva en appercevant l’ombre :
- Il est pas loin, il empeste et... Hey, il s’enfuit !
Elle se leva pour courser le fuyard, mais Haruki, resté assis, la rappela :
- Lunaa. Reste ici. Laissons-le agir pour l’instant.
L’ecatte freina à contre cœur, fixant la silhouette qui rétrécissait.
- Mais, il retient Al...
- Laisse. A force de paniquer, il va faire une erreur. Il suffira de le cueillir à ce moment.
Elina ria légèrement. De son coté, le iop avait toujours toute sa tête. « C’est le moment de penser à rentrer à Amakna. Ils ne pourront jamais venir me chercher en ville. Et Al a un passeport Amaknéen plus vrai que nature. »
Il passa tout d’abord à la taverne en constatant qu’on ne le suivait pas.
- Mademoiselle la couturière ? Vous etes là ?
Il tourna la têteà droite à gauche, mais ne vit rien. Juste une cra blonde et un jeune enfant de six ans qui lui parlait :
- T’as vu, Phoebe, j’ai grandis, hein !
« Il pourrait presque etre à mon gout, celui là. Mais ca pousse trop vite, à cet age là. Dommage, d’ailleur. Bon, y’a urgence. »
Il fila en faisant un grand détour. Plus vite ils déménageaient, plus vite ils auraient définitivement la paix.
Albynn- Le Respectable
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Re: Albynn, porte-poisse?
- AVERTISSEMENT:peut choquer les lecteurs:
Albynn était replié tout au fond de sa cellule, comme tout les jours depuis le 23 novemaire. Tout seul. Bras pliés contre la poitrine, il attendait que son « maitre » vienne. Il ne portait rien, en l’état actuel des choses. Dans un coin se trouvait ses affaires personelles : son deuxième journal, commencé à son arrivé à Bonta, une plume de son meilleur ami Kaito Dark Mousy Awa, taillée pour l’écriture, et son carnet de croquis et de dessins. Plié dans la forme du fœtus, et tourné dos à l’entrée, il semblait dormir. Son dos lui faisait mal. De nombreux sillons, créés à coup de lanières, le constellaient depuis les épaules jusqu’en bas de la collone vertébrale.
La porte s’ouvrit en claquant. Le garde Shi était très préssé. Pas le temps de déplacer le havre prison. Fébrilement, il installa son propre havre sur la table, et fit tomber dedans tout le bazar dont il avait besoin d’un seul coup de bras : la tisane, ses notes, les herbes correspondantes... Tout. Il faisait tout tomber au fond du sac à bras le corp, puis alla decrocher le fouet placé à coté des barreaux de la cellule. Il enfourna l’objet tout au fond, puis passa la main sur le dispositif mecanico-magique. Les portes de fer s’ouvrirent, et il alla reveiller l’eni :
- Debout, Puppy, on file.
Il le secoua comme un bananagrumier, par l’épaule. L’eni cligna des yeux se se mit à quatre pattes, bailla à s’en decrocher la machoire et fini en se frottant les yeux, à genoux, la main gauche se tenant au sol, entre les jambes.
- Tu t’accroche et tu pipe pas un bruit. On va devoir filer comme le vent.
Shi se mit accroupis, et l’eni entrepris se s’installer sur son dos. Shi loucha sur son tatouage de guilde, de couleur noir, tranchant avec sa peau blanche lailait. Constatant qu’il n’avait pas une enorme force musculaire, il aimanta les menottes qu’il avait aux poignets. Ceux-ci se collèrent, coincant les bras de l’albinos autour du cou du garde. Le gamin serrait au possible avec les genoux pour s’accrocher. Shi saisit la cape la plus ample qu’il avait et la mis sur son dos, cachant l’eni aux regards. Dans la glace, il put constater qu’on ne voyait pas son fardeau, hors mit un examen attentif. Les accroches autours des épaules et la boutonnières cachaient les bras maigrichons qui se tenaient au possible.
L’eni posa le front contre l’homoplate du « maitre » et ferma les yeux. Le regard du iop était flamboyant, ferme. Il avait décidé qu’il le garderait coute que coute. Même s’ils devaient aller jusqu’à la shukrute !
Les affaires à la ceinture et l’eni sur le dos, il passa la porte à toute berzingue. Tout n’était qu’une question de vitesse et de discrètion, maintenant. Il allait passer la charrette qui cachais le sac prison, mais il reconnu des voix. Encore des amis de sa proie. Ils sont partout ou quoi ?!
Il décida d’attendre qu’ils s’en aillent, mais l’ecatte bleue était là elle aussi. Son odorat l’avertie d’une presence inhabituelle. L’odeur qu’elle avait deja sentis, et une autre… Elle fit le tour de la charrette et tomba face au iop. Son regard étudia rapidement l’ennemi. Il portait une cape qui lui faisait une enorme bosse dans le dos. Puis sur le coté du iop, son regard se posa sur un pied blanc, nu, passé au coté de sa taille.
- Al !
Cette fois, le iop se dit qu’il n’était même plus question de discretion, mais uniquement de vitesse. En deux bonds de iop, il avait dépassé l’écatte et courrait comme si sa vie en dépendait. Et il savait bien qu’elle en dépendait. Si un des alliés du gosse l’attrapait, il se vengerais violamment. Sur son dos, l’eni ne bougeait pas d’un poil. Ses mains étant coincées par les deux menottes, il ne risquait pas de glisser de ce coté là. Des deux mains, le iop maintenait ses chevilles comme une ceinture. L’ecatte lui collait au train, cette fois. Mais le iop avait eu tout le temps et l’envie d’explorer la zone. Et l’eni avait des épices dans son sac. Il en largua une poignée puis fila en zig zaguant, passant et repassant aux même endroits pour brouiller encore plus les odeurs.
L’ecatte l’avait mauvaise. Sous son nez ! Il venait d’emmener son ami sous son nez !
Pas de temps à perdre. Branle bas de combat, tout le monde allait le traquer, ce iop là.
En passant devant la taverne, il tomba pratiquement nez à nez avec le dénommé Saaul. Le même qui avait décapité Blaydor. « Aie, s’il me voit avec Albynn, ca va barder. » Celui-ci leva le nez, considerant le iop préssé. Ce dernier se tourna puis fuir en sens opposé, et la cape vola dans l’air. Saaul entrevit alors la tête de celui qu’il pensait avoir enterré.
- Albynn ? Hey, revenez ici !
Mais le iop foncait à toute berzingue. Il fatiguait serieusement. Pire, l’eni dans son dos commençait à etre en manque. Il le sentait tremblotter, ses genoux se ressèrant au niveau de sa taille.
- Mais attendez !
Finalement, le iop freina et lacha les cheville de son fardeau pour empoigner son épée à deux mains. Saaul leva les mains en signe de paix.
- Je ne veux pas me battre. Je veux juste savoir, pourquoi vous le cachez ? Pourquoi s’est il fait passer pour mort ?
- On ne pourchasse pas les morts. C’est la seule manière qu’on avait de faire lacher prise à ses poursuivants. Je ne vous laisserais pas le prendre.
- Ha, ben voilà. Prenez soin de lui, alors.
Là dessus, le feca vampire repartis en sens inverse. Soulagé, le iop traversa les champs et installa son fardeau au sol. N’ayant rien d’autre à sa taille, il l’habilla de la robe verte printemps. Peut etre avait-il juste froid ?
Mais non, l’eni était bien en manque. Il commençait à gemir de douleur, son corps tremblait pour réclamer. Il roula sur le coté en se pliant, comme en proie à des colliques. Le iop eu l’impression d’avoir le coeur fendu sous les gemissement et, vite, chercha dans son sac la fiole de drogue. Il leva la verrerie à la lumière des bougies. Il ne restait que deux doses. Il allait bientôt devoir en refaire, rapidement. Il en versa la moitier dans un autre flacon, lequel contenait un liquide pour le moins incolore. Puis il secoua le tout, bouchon coincé par le pouce, et entrepris de mettre l’eni tremblant assis près de lui. L’intoxiqué virait au rose et commençait à avoir très chaud. Sa respiration devenait bruyante et accélérée, une goutte de sueur lui coula le long de la tempe. Une fois installé, le iop ouvrit la fiole avec les dents et versa le tout dans sa propre bouche. Puis il redressa légèrement l’adolescent et lui transvasa la drogue en l’embrassant. Le liquide marron fut rapidement avalé lorsque le iop lui caressa doucement la gorge. Une goutte lui glissa au coin des lèvres et coula jusqu'à son menton. Chez l’eni, la goutte en question se detachait nettement sur sa peau pale comme la lune. Il tomba, inerte, toujours tremblant. La drogue ne s’était pas encore répendue. Le garde le soutint des deux bras, observant Albynn, la tête pendant en arrière sous son poid. Le premier idiot venu les confondrait avec un chevalier et sa belle, tombée dans les poms.
« Bon, le soporifique fait effet plus vite. Ca m’evitera d’avoir un Puppy fou furieux bloqué sur le dos. »
Le soir était déjà tombé. Le iop essayait de se calmer et d’analyser la situation, plutôt mauvaise. Les minutes passaient. Un iop et un eni en plein milieux des champs d’Astrub. Le vent leur rabatis les cheveux sur la figure, transportant parla même occasion une voix horrifiée et choqué, à la nuance furieuse.
- Qu’est ce que tu as fait à Albynn !?
Le iop se tourna vers le nouveau venu. Ou plutot, la nouvelle venue. Tout comme l’eni, sa peau de roublarde était un clair de lune à elle seule, ses yeux rougeoyait de colère et d’horreur. Elle frémit en observant la scène. Le iop à genoux, moitier tourné vers elle, une goutte maronne brillant au coins du menton, restait penché au dessus de son jouet. Ses yeux brillaient de fureur, comme un meulou à qui on essayerait de voler le dejeuner. La lune brillant. Murmure Ombreclair avait l’impression de voir un vampire penché sur sa proie. Le iop souleva son fardeau à bout de bras et commença à repartir à toute berzingue.
- Reviens ici !
La roublarde furieuse lui emboita le pas. Mais le iop s’arreta au bord de la route pour reprendre son souffle. La roublarde le suivait de près. Interieurement, le iop devenait fou. La main gauche passée dans le dos de l’eni vint lui plaquer la joue contre son plastron. Il dormait, ayant cessé de trembler. Personne ne lui retirerait Puppy. Personne. Il se battrait avec le Rushu s’il le fallait. Tout n’allait pas etre gaché maintenant qu’il avait trouvé son bonheur. Le court soporifique finissait de faire effet, l’eni papilonna des yeux, levant le regard vers son gardien. La drogue répendue, il reprenait son souffle.
- Al ! Répond moi.... !
Shi entrepris de tenir l’eni assis sur son avant bras gauche, de manière à ce qu’il soit presque face à la roublarde. Les bras toujours coincés par les menottes, il se tenait correctement autour du cou de son « maitre ». Puis de la main droite, maintenant libre, il empoigna son imposante épée. La roublarde recula un peu, parfaitement consciente qu’elle serait assez rapide pour éviter un coup et l’attaquer par l’arrière. En revanche, l’état de sa « peluche à calins » l’inquiétait. Mais le iop fit monter le fil de sa lame près de lui et en appuya le bout pointu au dessus des motifs floraux de la robe verte printemp. La pointe glissa légèrement et remonta, se coincant finalement sur la clavicule dénudée de l’eni.
- Reculez. Dans cette position, je peux nous envoyez tout les deux en enfer d’un seul coup.
Murmure préféra ne pas verifier s’il en était capable et abdiqua, prenant du recul. L’eni couinait légèrement, protestant contre l’épée froide posée le long de sa poitrine. L’objet le piquait de manière très désagréable. Le iop tourna la tête, et lui murmura un « chhht » qui se voulait rassurant, mais son regard resta froid envers son ennemie. Puis rapidement, il reprit sa course vers Amakna.
- Saaul, bloque le chemin, vite !!
Au fur et à mesure ou le iop avançait, il vit quelqu’un qui bloquait la route. Impossible de sauter et de passer par-dessus les barrières du bord. Il risquait de perdre Al en sautant. L’homme bloquant la route avait réagis à l’appel de la roublarde. Encore celui-là.
- Quelque chose ne va pas, Murmure ?
La roublarde arrivait derière le iop, lui coupant la retraite. Essouflée, elle répondit quand même :
- Ce type sequestre Al !
En quelques pas lent, le feca vampyre marcha droit vers le iop, certain de ses capacités. Il serait capable de desarmer cette enflure sans problème. Un petit iop de rien du tout... Mais le iop de rien du tout menacait toujours l’eni de la pointe de l’arme, et celui-ci se remit à gemir lorsque la pointe en question piqua un peu plus sa peau. Murmure compris que le iop ne plaisantait pas en entendant les protestations animales, et hurla à son collègue :
- Arrete, Saaul, n’avance pas plus !
Le feca se stopa à environ deux mêtres du duo. Il tourna la tête en direction de la roublarde, près de la fontaine :
- Tu pense pouvoir te debrouiller ?
- Oui, mais surtout, ne t’approche pas plus !
- Bien. Bonne chance alors.
Il fit demi tour, et s’en retourna à la taverne. Murmure tiens toujours parole, elle se debrouillerais. Une fois le vampyre partis, l’amie s’approcha très peu, s’adressant au porteur :
- Rend moi Albynn. Il n’a aucune envie de rester avec toi.
Le iop souria, amusé, et entreprit de rehausser l’eni sur son bras, au grand détriment de Mumu qui se bornait à surveiller la pointe éffilée de l’arme blanche.
- Qu’est ce que tu en sais ?
- Comment ça ?
Le iop souffla sur une mèche blanche de son jouet pour lui attirer l’attention en l’appelant par son nouveau nom.
- Hey, Puppy.
Le puppy en question leva les yeux vers son maitre d’un air interrogateur.
- Tu vois la dame, là ? Ca te dirait d’aller avec elle ?
Le garde pointa la roublarde. Le jouet posa son regard vide sur son ancienne amie. D’un air de detresse, celle-ci l’appela par son vrai nom :
- Albynn... Viens...
Il ne semblait pas la voir, et en guise de réponse, se blotis un peu plus sur l’épaule de Shi, serrant l’etoffe de protection dans ses mimines blanches, comme un gosse qui s’accroche à l’épaule de son père face à un inconnu.
- Ha. Je sais pas pour toi, mais moi je prend ça pour un « non ».
Murmure était furieuse, et aussi inquiète, toujours. Elle ne supportait pas qu’on se paye sa tête, mais elle ne savait pas ce que le iop lui avait fait pour le mettre dans cet état.
- Il n’est plus lui-même. Tu as du lui faire quelque chose d’horrible, il n’est pas comme ça normalement. Il ne parle plus, il a l’air absent.... Il ne me reconnait même pas !
- Surement parce qu’il ne tenait pas tant que ça à toi.
- Non, tu lui as fait quelque chose. C’était quoi, le truc marron que tu lui as fait avaler de force ?
Elle commença à avancer un peu vers le iop et l’eni. Elle voulait voir son visage, être sur qu’elle avait réver... Le iop ne répondit pas, souriant en coin. Murmure bouillonnait interieurement, mais elle voulait eviter tout risque inutile. Elle n’avait pour arme que les paroles. Le iop sauta en arrière lorsqu’il jugea la jeune femme trop proche et appuya un peu plus. Une goutte blanche perla le long de la lame brillante, et l’eni poussa un cri suraigu de douleur exagéré. La pointe venait de lui rentrer dans la peau jusqu'à un vaisseau sanguin.
- Arretez ! Vous lui faites mal !
Mais le iop se contrefichait des plaintes des deux blancs. Il gardait son sourire figé. Murmure fut estomaquée du manque d’empathie du iop vis-à-vis de l’eni qui lui semblait si précieux.
- Pourquoi ? Pourquoi vous faites ça ?
Le iop partis d’un franc rire. Murmure se dit qu’il était félé. Completement félé. En son fort interieur, le iop trouvait la situation comique. Il s’adressait à une amie qui aimait le prendre comme coussin calineur. L’eni l’avait bien mis dans son journal, dès qu’elle pouvait, elle lui faisait un calin. Il trouvait la situation comique et imita la question de la roublarde :
- Pourquoi ? Pourquoi ?
Son rire cessa, mais il garda son sourir inquiétant. Il fixa son prisonnier, toujours cramponné fermêment à l’étoffe de son épaule. Il fixait un point au loin, situé derière le cou de Shi, se contrefichait de la pointe accérée qui le menacait. Le garde eut un sourir en coin devant la scène, et reporta son attention sur la roublarde.
- Est ce que t'as la moindre idée de ce que c'est que le bagne? Je parle des vrais bagnes, pas ces petites prisons minables qu’on trouve en ville. Celles sur les îles, loin de tout. Officiellement, on y envoi les gardes aux meilleurs nerfs.... Mais en réalité, on y envoi surtout les homosexuels.
Mumure eu l’impression qu’il changeait de sujet :
- Quel rapport... ?
- Je vais y venir.
Ombreclaire continua de le fixer. Il était manifestement complètement dérangé. Fou. Mais fou de quoi ?
- Le rapport, c’est qu'ils tiennent mieux la frustration. Normal, ils en ont pas! Que des gardes hommes, et des hommes prisonniers. Ce ne sont plus des prisons, mais des maisons closes! Moi, je pensais à un paradis quand on m'a dis qu'on me mutais la bas. Je pensais à...
Il cessa son debit et reflechit en observant la lune brillante.
- Immaginez, pour un heterosexuel. Il apprend qu'il va travailler avec des filles de joie. Bien sur, il s'immagine qu'il va pouvoir prendre du bon temps. Il les immagine bonne, jolies, gentilles... Bref un vrai petit paradis! J'était comme ca en partant pour ce bagne. Des hommes ayant les mêmes tendances que moi! Que demander de plus?
Puis son regard mélancolique passa à un regard de haine général. Sourcils froncés, il se remémora des souvenirs détestables :
- J'ai vite déchanté. Les trouffions comme moi servaient juste de jouet. Il n'y avait aucun plaisir dans les actions, c'était juste une manière de se defouler. Pas d'emotion, pas de sentiment... C'était pire que la boucherie! Ils étaient sales, vilain, violents, brutes et sans coeur. La moitier semblait deja bouffée par la charogne. Pire, certains s'amusaient à blesser, dans chaque relation.
Son sourir revint, suite à une courte pause. Murmure avait peur de voir où il en venait :
- Alors tu te venge sur lui ? Mais t’es un monstre !
- Qui a parlé de vengeance ?
- Hein ?
Le iop souriait encore. Il lui semblait loin, ce temps de torture mental et physique.
- Et il y a quelques temps, ils ont fait passer une circulaire. Ils avaient besoin d'un garde costaud et primaire pour une arrestation astrubienne, à propos d'un eni. La representation m'a fait l'effet d'un coup de fouet, d'une baffe monumentale. Ils l'ont representé sur l'herbe, debout, l'air le plus provocant possible. Pourtant, son regard triste est parfaitement identique à l'original.
Il soupira, presque triste :
- Je pensais juste pouvoir en profiter pour faire un break, voir enfin un humanoide plaisant à regarder. Mais plus le temps passait à jouer son garde, plus il me plaisait. Propre. Mignon. Gentil et doux. Jeune et pacifique. On dirait presque une fille. En deux mots, parfaitement à mon goût. Alors j’ai monté ce plan de sauvetage. Et je laisserais personne le reprendre, c’est vu !
A bout de sa patience et reposé, le iop couru à toute berzingue. Direction Amakna, personne ne pourrait le suivre la bas. La roublarde essaya de suivre, mais elle était partis trop tard. Elle le perdit de vue au milieux des arbres.
- Al.... AL !!!
Le cris se repercuta, faisant fuir chaque piou vers les prairies éloignées.
Perdu de vue.
- Je te couperais moi-même les bijoux de familles, sale type.
Albynn- Le Respectable
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Re: Albynn, porte-poisse?
- Avertissement: peut choquer les lecteurs:
- Les sensations tournaient au fond du iop. Pas question, pas question qu’on lui prenne son jouet ! Il est à lui. Rien qu’a lui ! Personne d’autre n’y toucherais. Personne ! Il le garderais, pour toujours, c’est son jouet !
Un rat passa derrière lui en couinant. Un rocher lui tomba dessus. Rocknerock. Les yeux du iop lançaient des éclairs. Rien ni personne ! Plutôt aller en enfer en l’emmenant que se le faire arracher.
Bloqué dans un recoin des rochers, l’eni blanc se faisait le plus petit possible, tremblant de peur. Il était vetu d’une robe verte printemps. Les dentelles blanches des épaulettes devenaient grises à force de frotter à la pierre. Assis, il cherchait à prendre moins de place que d’habitude. Il serrait les mains pliées contre sa poitrine, cachant les delicats motifs situés au milieu de la robe. Ses pieds nus touchaient pratiquement ses cuisses à force de plier les genoux.
Apparemment amadoué par l’allure du jouet, le iop prit un ton qui se voulait doux et rassurant :
- Ne t’inquiete pas, personne d’autre ne te touchera. Personne !
Doucement, il passa la main en une caresse rassurante sur sa joue. L’eni, qui s’attendait à une punition, eut un leger mouvement de recul et ferma les yeux pour encaisser. Le maitre était enervé, donc il avait fait une bétise et aurait droit à sa punition. Ainsi raisonnait-il en bon animal dréssé. Le iop aimait le doux contact de sa paume sur la joue. Il avait veillé à ce que l’eni s’occupe correctement de sa peau et de sa toilette. L’affaire n’avait pas été aisée, mais l’humanoïde regressé avait fini par rapprendre à s’occuper de lui. Grace a la pierre ponce qu’il lui avait offerte, il était sur que sa peau blanche serait aussi douce que la soie d’arakne.
- Je te ferais jamais de mal pour te faire mal, tu sais, Puppy.
Il decala sa main et lui peigna les mèches arrières avec les doigts. Comprenant qu’il ne prendrait pas de coups, l’eni avait rouvert les yeux et le fixait de ses pupilles rouges. Derrière ce regard, impossible de donner une présence au jouet. Il fixait droit devant comme si rien ni personne n’existait. Pour respirer, il gardait la bouche entrouverte. Shi voyait ainsi le bout de sa langue. Le iop le tira alors contre lui et l’embrassa, ne se gènant pas pour lui mordiller la langue. Doux.
Il était ivre d’envie. Il voulait sa peau, là, tout de suite, sentir son corps maigrichon et moite serré contre lui. La main balladeuse s’était faufilée dans son dos. De l’index, il suivait un sillon profond creusé dans le dos de l’eni. La blessure était encore recente. L’eni frisonna, grimaçant et gemissant. Le contact était plutôt douloureux. Tous les sillons de son dos le blessaient, traces d’un rude dressage à coup de fouets. Son cœur battait puissement tandis que sa temperature montais un peu, unique trace d’une perception consciente, en son fort interieur, de l’interdit qui commençait. Le iop le senti trembler contre lui, ce qui ne fit qu’accentuer son desir.
Alors il fit glisser les bretelles et le prit, une fois encore.
Qui disait que les iops n’avaient pas besoin de chaleur humaine.
Les rats gardèrent un cri animal gravé dans leur mémoire de rongeurs. Un cri à glacer le sang.
Albynn- Le Respectable
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Re: Albynn, porte-poisse?
Mousy plana comme un rageux et s’agrippa au iop pédophile. Bien qu’il en mourrait d’envie, il ne pouvait pas se permettre de le tuer avant de savoir où il avait caché son ami.
- Dis-moi où tu as caché Albynn, ordure !
Dans son dos, à la rescousse, un iop nommé Jean-Gû passa dans el dos de son collègue d’un bond d’iop. Il le ceintura fermement, lui bloquant les bras le long du corp. Le violeur, coincé par un ange perché sur lui et un iop garde-du-corp vit arriver le troisième compère. Nezorf Wymany. Le feca est habillé richement, dans les tons marrons. Son equipement, armure et casque sont construit dans du bois de Chène Mou. Le grain du bois s’allie parfaitement à ses cheveux chatain. Calmement, il vint se mettre à côté du iop bloqué.
- Kaito, descend de là.
L’ange noir ne tenait pas à obéir à l’espèce de bourgeois, mais il descendit tout de même. Les riches ont les moyens de faire parler, et il tenait à retrouver son ami en un morceau. Jean-Gû commença à expliquer la situation au iop.
- Tu devrais parler, très franchement. Si tu ne le fait pas, on sera obligé de te torturer.
- Vous ne pouvez pas vous permettre de me tuer. Vous perdriez la seule manière de retrouver votre protégé.
Nezorf considéra son employé du regard :
- Torturer... ?
Ses yeux se mirent à briller quand il parla au iop. Il avait un air dément rien qu’en pensant à ce qu’il pouvait faire au violeur.
- Ho, oui, ne parle pas, surtout, ne parle pas !
Le garde du corps fixa son employeur en frisonnant. Nezorf faisait vraiment peur quand il s’y mettait. En plus, il a en horreur les violeurs. Il ne leur trouve aucune excuse. Les meurtriers peuvent avoir des raisons de leurs actes. Les violeurs, non.
Le iop indiqua la planque de son jouet. Vif comme l’éclair, l’ange courru à l’endroit indiqué en suivant les instructions du féca. Il avait dit qu’il répondrait au nom de « puppy ». Il pensait qu’il se payait sa tête, mais cela se révéla véridique. Il n’approcha pas trop pour ne pas l’effaroucher, mais veilla à noter son emplacement. Habillé d’une robe verte... Grotesque.
Il revint assez vite pour voir Nezorf atellé à la torture. Le iop avait l’oreille en lambeau. Le feca prenait un malin plaisir à la lui arracher à coup de cisaille à bois. Une autre feca faisait face au bonhomme, pêchant les informations necessaire dans la tete du iop. Mineuchi.
- Albynn refusera de manger si c’est pas lui qui le nourrit.
Le feca sourit d’un air peu engageant.
- Avec sa peau, n’importe qui pourra se faire passer pour lui...
- Dis-moi où tu as caché Albynn, ordure !
Dans son dos, à la rescousse, un iop nommé Jean-Gû passa dans el dos de son collègue d’un bond d’iop. Il le ceintura fermement, lui bloquant les bras le long du corp. Le violeur, coincé par un ange perché sur lui et un iop garde-du-corp vit arriver le troisième compère. Nezorf Wymany. Le feca est habillé richement, dans les tons marrons. Son equipement, armure et casque sont construit dans du bois de Chène Mou. Le grain du bois s’allie parfaitement à ses cheveux chatain. Calmement, il vint se mettre à côté du iop bloqué.
- Kaito, descend de là.
L’ange noir ne tenait pas à obéir à l’espèce de bourgeois, mais il descendit tout de même. Les riches ont les moyens de faire parler, et il tenait à retrouver son ami en un morceau. Jean-Gû commença à expliquer la situation au iop.
- Tu devrais parler, très franchement. Si tu ne le fait pas, on sera obligé de te torturer.
- Vous ne pouvez pas vous permettre de me tuer. Vous perdriez la seule manière de retrouver votre protégé.
Nezorf considéra son employé du regard :
- Torturer... ?
Ses yeux se mirent à briller quand il parla au iop. Il avait un air dément rien qu’en pensant à ce qu’il pouvait faire au violeur.
- Ho, oui, ne parle pas, surtout, ne parle pas !
Le garde du corps fixa son employeur en frisonnant. Nezorf faisait vraiment peur quand il s’y mettait. En plus, il a en horreur les violeurs. Il ne leur trouve aucune excuse. Les meurtriers peuvent avoir des raisons de leurs actes. Les violeurs, non.
Le iop indiqua la planque de son jouet. Vif comme l’éclair, l’ange courru à l’endroit indiqué en suivant les instructions du féca. Il avait dit qu’il répondrait au nom de « puppy ». Il pensait qu’il se payait sa tête, mais cela se révéla véridique. Il n’approcha pas trop pour ne pas l’effaroucher, mais veilla à noter son emplacement. Habillé d’une robe verte... Grotesque.
Il revint assez vite pour voir Nezorf atellé à la torture. Le iop avait l’oreille en lambeau. Le feca prenait un malin plaisir à la lui arracher à coup de cisaille à bois. Une autre feca faisait face au bonhomme, pêchant les informations necessaire dans la tete du iop. Mineuchi.
- Albynn refusera de manger si c’est pas lui qui le nourrit.
Le feca sourit d’un air peu engageant.
- Avec sa peau, n’importe qui pourra se faire passer pour lui...
Albynn- Le Respectable
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Re: Albynn, porte-poisse?
Nezorf fixait l’eni au sol. Il tremblait. Plus loin, un athé arrivait en courant à toute blinde. Le drogué arrivait en manque. Mousy lui sauta dessus d’un air catastrophé. Il n’aurait pas du le laisser seul ! Maintenant, il allait devoir se battre pour lui faire avaler une simple goutte.
- Cela fait quatre jours, ce n’est pas le moment d’arreter le traitement ?
Le féca jugea utile de filer un coup de main à l’ange. D’un coup sec du manche de sa hache il assoma l’eniripsa enragé qui fut soudainement bien plus calme, même s’il tremblait toujours.
- Nezorf, on arrive à une goutte de produit, ce doit etre le moment du sevrage, non ?
- A toi de voir, c’est toi qui t’en occupe depuis ce jour là. Mais vu sa réaction, je ne crois pas.
Mousy n’avait jamais eu besoin de quelqu’un pour savoir ce qu’il avait à faire. Au bout de quatre jours à diminuer la dose à chaque fois, il en était arrivé à lui donner quelques gouttes seulement. Il était sur que c’était maintenant qu’il fallait y aller.
- Al...
L’ecatte était triste de voir un ami dans pareil état. Si ce n’était pas déjà fait, elle decouperais le responsable en petit morceaux. Kaito se leva en trainant le drogué assomé. La suite promettait d’être sport. Il rentra dans le havre de Al. Pas de chambre, mais un petit jardin à porte. Al n’aime ni les tabourets ni les lits. De toute manière, il n’en avaient pas besoin. Il s’installa sur la terre, assis en tailleur. Il avait installé le drogué de manière à lui coincer les bras le long du corp en le tenant immobile contre lui. Pour l’intstant, il ne faisait que trembler. Il déploya ses ailes et les rajouta au dessus de ses bras pour affermir sa prise. Il ne devait pas bouger. S’il s’échappait, il pouvait se passer n’importe quoi. Il partirait probablement à toute berzingue n’importe où et finirait par mourir d’un bète accident... s’il n’y passait pas par manque.
Lunaa fini par rentrer et vint s’installer à coté.
- Comment va-t-il ?
- Bien, pour l’instant. C’est quand il va reprendre conscience qu’on va avoir des problèmes.
- Tiens bon, Kaito.
Il aquiesca. Il n’allait pas lacher, question de vie ou de mort. Kaito Dark Mousy ne plaisante pas avec ça.
Lunaa vit Al reprendre conscience. Il papilonna des yeux.
- Kaito, il se réveille.
Il serra le plus possible. S’il le lachait, tout était cuit. Lunaa ne perdait pas son air triste, mais ne ferait rien pour laisser Al partir.
Tout d’abord, il voulu se lever. Impossible, puisqu’il était coincé, à genoux contre Kaito qui lui tenait les bras. Il gronda sourdement en se tortillant. Lunaa avait l’impression qu’il faisait un concour de sauvagerie. Contre un chacha, il pouvait gagner. Il mordit dans une des ailes de l’ange qui lui bouchait la vue, ribambelle de plumes en bouche, il les cracha. En même temps, il pliait les poignets et les doigts, griffant la chemise noires du bout des ongles. Kaito refusait de lacher, même si l’autre y tenait. Il prit un coup de boule dans le nez, mais l’encaissa. Il remordit dans une aile, continuant à se débattre. Lunaa ne pouvait que regarder, devant parfois supporter le regard brulant de l’eni en manque. Des plumes de jais jonchent le sol, plusieurs touffes manquent sur les ailes de l’ange. Il y eu un claquement et des pas.
- Kaito, qu’est ce qui se passe !?
Kaito se tourn légèrement, puis se remit droit rapidement en sentant que le fou manquait de se liberer.
- Al perd la boule parce qu’il a pas sa dose, mais c’est le moment de faire cesser ce cycle de drogue.
- Ne le lache pas !
C’était pas faute d’y penser, mais il refusait de rester trnaquile, comme un chacha sauvage. Murmure Ombreclaire alla se mettre à coté de Lunaa. D’autres pas plus rapide se firent entendre.
- C’est quoi ce bazar ?
Un cra aux cheveux gris venait d’entrer. Grey’s, suivit de l’apprenti eniripsa Asp. Le cra fonca bille en tete vers Kaito, et le souleva de terre. Privé de support, son prisonnier glissa sous son poids, et fini libéré de l’étreinte. Lunaa et Murmure hurlèrent :
- Non !
- Grey’s, qu’est ce que tu as fait !
Libre, l’eni sauta sur la cible la plus proche, en l’occurrence Murmure. Celle-ci esquiva en se baissant au niveau du ras du sol et fila dans la première pièce. Grey’s y était déjà, ayant emmené Mousy qui fixait le fou. Ce dernier se retourna et vit la porte ouvert qui lui ammenait l’odeur de l’herbe verte. Crapahutant, mi courrant à quatre patte, mi voletant, il fila droit vers la porte. Le petit Asp regardait Grey’s d’un air de reproche. Meme lui avai compris qu’il ne falait pas liberer le monsieur blanc. Mousy se dégagea presto et choppa Al à la cheville au moment où il passait.
- Bloquez le, il ne doit pas sortir !
- Quoi, mais qu’est ce qui lui arrive à la fin ?
Le cra souleva le gosse comme un balot de linge. Aussitôt, celui-ci lui mordit le bras le plus proche. Mousy avait, pendant ce temps, fermé la porte. En hurlant un « ouaille », le cra balança le malade dans la pièce vide. Ou presque vide. Lunaa était resté dans le coin, et il ferma la porte. S’ensuivit un bruit de crissement sur le bois, et des bruits de pas... Ou plutôt, de course.
- Lunaa ! tu vas bien ?
- Oui, je vais me debrouiller !
A l’intrerieur, Lunaa fixait le gamin fou de douleur. Qui avait la dose ? Elle ? Qu’elle la donne, tout de suite !
Il prit appuits au sol pour l’attaquer, et l’ecatte disparu dans une brume bleuatre. Retombé sur patte, l’animal regarda à droite à gauche. Disparue. Il se mit à courir en tout sens, cherchant un moyen de sortir. Voletant, il semblait courire tellement vite qu’il se baladait sur les murs. Il s’attaqua une autre fois à la porte, crissant des ongles sur le bois dur. Il en criait pas, mais poussait ce qui ressemblait à des feulements, et des grognements de chachas enragé. Il laissa tomber la porte une fois de plus, et se mit à courir en rond. Lunaa redevint elle-même, et regarda le gosse se fatiguer à tourner en rond. Puis il se mit à ralentir, et se mit presque debout.
Dans l’autre pièce....
- Non, mais qu’est ce qui se passe ? Kaito, explique toi.
- Al est sous la coupe d’une drogue plutôt tenace. J’ai diminué ses dose jusqu'à aujourd’hui, et je suis sur que c’est maintenant qu’il faut tout arreter.
- Une drogue ? Albynn se drogue ?
Asp regardait d’un air curieux la porte d’où venait les cris animals. Il ne savait pas qu’on pouvait etre atteint à ce point. Murmure était inquiète. Le iop s’était pas géné pour lui en faire boire, de cette cochonerie. Elle espérait qu’il n’y passe pas.
- Non, il a été forcé. Le type est mort. Pourquoi tu m’as fait lacher ? Il a faillis s’enfuir !
- Je pensais que vous étiez bloqués, pas qu’il avait perdu la boule.
- Pfrrr... hihi !
Grey’s se tourna. Avec un pinceau, Asp lui avait gribouillé un dessin noiratre sur sa cape, dans son dos. Le cra dégrapha les attache et regarda la réalisation de l’artiste. Une tete tirant la langue.
- Haha, très drole, Asp, très drole...
Murmure leva la main. Le silence lui semblais anormal.
- Ouvrez !!
- Lunaa ! Qu’est ce qui se passe ?
L’eni s’était complètement fatigué à tourner en rond. Il se mit à ralentir, et se releva presque entièrement. Un court instant, Lunaa avait l’impression qu’il avait repris conscience. Puis il tomba lourdement au sol. Rapide comme l’éclair, l’écatte fila verifier son état.
- Al ! Répond moi !
Elle passa la patte sur le coté gauche de sa poitrine. Sa peau est chaude, mais elle ne sentis aucun battement de cœur.
Elle se releva, retenant ses larmes, et tambourina à la porte :
- Ouvrez !!
- Lunaa ! qu’est ce qui se passe ?
En tambouriantn, elle sentis les leger sillons qu’avait reussi à creuser le mort :
- Al est mort ! Ouvrez, vite !
La porte s’ouvrit à la volée. Murmure entra en première, suvit d’un ange qui planait cahin-caha, ailes à partiellement déplumées. Le cra se faufila à la suite, et l’apprentis eni suivis. Mousy fila s’installer au dessus de la tete du cadavre.
- Merde... Nezorf avait quand même pas raison... ? Al ! Accroche-toi petit !
Murmure se mit à genoux et passa sa main froide sur la peau encore brulante.
- A droite, Murmure, à droite !
Mousy pointait l’autre coté de Albynn. Murmure se rappela, et deplaca sa main. Elle sentis les battement sous la peau blanche.
- C’est bon, il vit encore...
Lunaa leva la truffe. Elle n’avait pas sentis un seul battement, elle. La roublarde mentait elle ? Elle regarda où elle prenait le pouls. Au niveau droit de la poitrine, alors que elle l’avait pris à gauche...Dextrocardie ? Grey’s fixa la roublarde :
- Mais ?
- Je ne sais pas s’il va tenir. Les battements sont faibles.
Grey’s fouilla dans son sac, et sortis une étrange plante.
- Ca devrais le sortir de son état, ça.
Lunna fixa l’objet, l’air ébahis :
- C’est la même plante qui t’as remis sur pied !?
- Oui, Lunaa.
Murmure et Mousy se regardèrent. L’un comme l’autre ne faisaient pas vraiment confiance à cette plante violette, couleur de stasis. Murmure baissa les yeux, son regard s’accrocha sur le collier. Voir cette chose l’insupportais. Elle fit pivoter l’objet jusqu'à trouver le fermoir. Le collier noir était orné d’une petit fermoir doré. Mous s’élança pour lui prendre le poignet.
- Murmure, non !
Elle tira sur le fermoire, et il y eu deux déclic. Un quand l’objet s’ouvrit, et un autre quand le décharge magique se lança.
Murmure lacha l’objet de douleur. Cela lui rappelait les décharges d’Asp, mais en plus brut. Le collier piégé alla rouler au sol, l’inscription rose et grossière « puppy » flashais à la lumière. Mousy avait levé une aile sous une légère décharge. Trop près. En revanche, l’ancien Puppy eu carrement des mouvement désordonnés, près de la discohorde. Son bras droit se leva en même temps que le pied gauche, l’autre bras et l’autre pied se tendirent. Il bascula plus la tete en arrière, des étincelles bleues partant dans l’air. Puis il retomba à plat. Murmure secoua la tête pour se reprendre, puis se hata de verifier le rythme cardiaque. Elle ouvrit grand les yeux.
- Murmure ! Il est mort ?
- Non, mais son cœur fait n’importe quoi ! On va le perdre !
Asp poussa un peu le cra et se mit à coté de Murmure :
- Je pense pouvoir contrer la décharge magique avec les miennes. Je peux, Murmure ?
- Vas-y, Asp !
Elle se décala, et le futur soigneur plaqua ses petites mains au niveau du cœur de son futur collègue. Il y eu un « brtz », un mouvement de remontée, puis Asp vérifia si la situation avait changé. Les battements anarchiques avaient cessé. Les normaux aussi. Plus de battements du tout.
- Nan !
Il recommença une deuxième fois, et une troisième. Il refusait d’échouer avant même d’avoir été baptisé dans le Rituel. Cette fois, il attendis plus longtemps. Des étincelles bleues lui passèrent dans les yeux. En hurlant de rage, il lança la dernière décharge. Des leger éclaires bleutés lui remontrèrent le long des bras et serpentaient un coup dans ses cheveux. Au bout de quelques secondes, son sourire revint. Le cœur était reparti. Lui, essayait de reprendre son souffle. Il avait dépensé l’energie necessaire à un marathon.
- Asp, tu as reussi ton premier cas grave ! Bravo !
- Mer...ciii...
Le jeune de six ans tombait de sommeil. Mais il était content d’avoir réussi. Extrèmement content. Il bailla un grand coup.
- Je pense quand même qu’avec cette plante...
- Non !
Mousy et Murmure se regardèrent. Ni l’un ni l’autre n’avaient effectivement confiance en une plante qu’ils ne connaisaient pas. Murmure détourna le regard et secoua Albynn.
- Al, reveille toi, tu es sauvé !
- Murmure, attent-....
Brinquebalé en tout sens, l’eni se releva brusquement, se plia en deux, et vomit un contenu d’estomac majoritairement transparent.
Grey, situé en face, regarda les dégats.
- Ho putain, c’est dégueulasse !
- Cela fait quatre jours, ce n’est pas le moment d’arreter le traitement ?
Le féca jugea utile de filer un coup de main à l’ange. D’un coup sec du manche de sa hache il assoma l’eniripsa enragé qui fut soudainement bien plus calme, même s’il tremblait toujours.
- Nezorf, on arrive à une goutte de produit, ce doit etre le moment du sevrage, non ?
- A toi de voir, c’est toi qui t’en occupe depuis ce jour là. Mais vu sa réaction, je ne crois pas.
Mousy n’avait jamais eu besoin de quelqu’un pour savoir ce qu’il avait à faire. Au bout de quatre jours à diminuer la dose à chaque fois, il en était arrivé à lui donner quelques gouttes seulement. Il était sur que c’était maintenant qu’il fallait y aller.
- Al...
L’ecatte était triste de voir un ami dans pareil état. Si ce n’était pas déjà fait, elle decouperais le responsable en petit morceaux. Kaito se leva en trainant le drogué assomé. La suite promettait d’être sport. Il rentra dans le havre de Al. Pas de chambre, mais un petit jardin à porte. Al n’aime ni les tabourets ni les lits. De toute manière, il n’en avaient pas besoin. Il s’installa sur la terre, assis en tailleur. Il avait installé le drogué de manière à lui coincer les bras le long du corp en le tenant immobile contre lui. Pour l’intstant, il ne faisait que trembler. Il déploya ses ailes et les rajouta au dessus de ses bras pour affermir sa prise. Il ne devait pas bouger. S’il s’échappait, il pouvait se passer n’importe quoi. Il partirait probablement à toute berzingue n’importe où et finirait par mourir d’un bète accident... s’il n’y passait pas par manque.
Lunaa fini par rentrer et vint s’installer à coté.
- Comment va-t-il ?
- Bien, pour l’instant. C’est quand il va reprendre conscience qu’on va avoir des problèmes.
- Tiens bon, Kaito.
Il aquiesca. Il n’allait pas lacher, question de vie ou de mort. Kaito Dark Mousy ne plaisante pas avec ça.
Lunaa vit Al reprendre conscience. Il papilonna des yeux.
- Kaito, il se réveille.
Il serra le plus possible. S’il le lachait, tout était cuit. Lunaa ne perdait pas son air triste, mais ne ferait rien pour laisser Al partir.
Tout d’abord, il voulu se lever. Impossible, puisqu’il était coincé, à genoux contre Kaito qui lui tenait les bras. Il gronda sourdement en se tortillant. Lunaa avait l’impression qu’il faisait un concour de sauvagerie. Contre un chacha, il pouvait gagner. Il mordit dans une des ailes de l’ange qui lui bouchait la vue, ribambelle de plumes en bouche, il les cracha. En même temps, il pliait les poignets et les doigts, griffant la chemise noires du bout des ongles. Kaito refusait de lacher, même si l’autre y tenait. Il prit un coup de boule dans le nez, mais l’encaissa. Il remordit dans une aile, continuant à se débattre. Lunaa ne pouvait que regarder, devant parfois supporter le regard brulant de l’eni en manque. Des plumes de jais jonchent le sol, plusieurs touffes manquent sur les ailes de l’ange. Il y eu un claquement et des pas.
- Kaito, qu’est ce qui se passe !?
Kaito se tourn légèrement, puis se remit droit rapidement en sentant que le fou manquait de se liberer.
- Al perd la boule parce qu’il a pas sa dose, mais c’est le moment de faire cesser ce cycle de drogue.
- Ne le lache pas !
C’était pas faute d’y penser, mais il refusait de rester trnaquile, comme un chacha sauvage. Murmure Ombreclaire alla se mettre à coté de Lunaa. D’autres pas plus rapide se firent entendre.
- C’est quoi ce bazar ?
Un cra aux cheveux gris venait d’entrer. Grey’s, suivit de l’apprenti eniripsa Asp. Le cra fonca bille en tete vers Kaito, et le souleva de terre. Privé de support, son prisonnier glissa sous son poids, et fini libéré de l’étreinte. Lunaa et Murmure hurlèrent :
- Non !
- Grey’s, qu’est ce que tu as fait !
Libre, l’eni sauta sur la cible la plus proche, en l’occurrence Murmure. Celle-ci esquiva en se baissant au niveau du ras du sol et fila dans la première pièce. Grey’s y était déjà, ayant emmené Mousy qui fixait le fou. Ce dernier se retourna et vit la porte ouvert qui lui ammenait l’odeur de l’herbe verte. Crapahutant, mi courrant à quatre patte, mi voletant, il fila droit vers la porte. Le petit Asp regardait Grey’s d’un air de reproche. Meme lui avai compris qu’il ne falait pas liberer le monsieur blanc. Mousy se dégagea presto et choppa Al à la cheville au moment où il passait.
- Bloquez le, il ne doit pas sortir !
- Quoi, mais qu’est ce qui lui arrive à la fin ?
Le cra souleva le gosse comme un balot de linge. Aussitôt, celui-ci lui mordit le bras le plus proche. Mousy avait, pendant ce temps, fermé la porte. En hurlant un « ouaille », le cra balança le malade dans la pièce vide. Ou presque vide. Lunaa était resté dans le coin, et il ferma la porte. S’ensuivit un bruit de crissement sur le bois, et des bruits de pas... Ou plutôt, de course.
- Lunaa ! tu vas bien ?
- Oui, je vais me debrouiller !
A l’intrerieur, Lunaa fixait le gamin fou de douleur. Qui avait la dose ? Elle ? Qu’elle la donne, tout de suite !
Il prit appuits au sol pour l’attaquer, et l’ecatte disparu dans une brume bleuatre. Retombé sur patte, l’animal regarda à droite à gauche. Disparue. Il se mit à courir en tout sens, cherchant un moyen de sortir. Voletant, il semblait courire tellement vite qu’il se baladait sur les murs. Il s’attaqua une autre fois à la porte, crissant des ongles sur le bois dur. Il en criait pas, mais poussait ce qui ressemblait à des feulements, et des grognements de chachas enragé. Il laissa tomber la porte une fois de plus, et se mit à courir en rond. Lunaa redevint elle-même, et regarda le gosse se fatiguer à tourner en rond. Puis il se mit à ralentir, et se mit presque debout.
Dans l’autre pièce....
- Non, mais qu’est ce qui se passe ? Kaito, explique toi.
- Al est sous la coupe d’une drogue plutôt tenace. J’ai diminué ses dose jusqu'à aujourd’hui, et je suis sur que c’est maintenant qu’il faut tout arreter.
- Une drogue ? Albynn se drogue ?
Asp regardait d’un air curieux la porte d’où venait les cris animals. Il ne savait pas qu’on pouvait etre atteint à ce point. Murmure était inquiète. Le iop s’était pas géné pour lui en faire boire, de cette cochonerie. Elle espérait qu’il n’y passe pas.
- Non, il a été forcé. Le type est mort. Pourquoi tu m’as fait lacher ? Il a faillis s’enfuir !
- Je pensais que vous étiez bloqués, pas qu’il avait perdu la boule.
- Pfrrr... hihi !
Grey’s se tourna. Avec un pinceau, Asp lui avait gribouillé un dessin noiratre sur sa cape, dans son dos. Le cra dégrapha les attache et regarda la réalisation de l’artiste. Une tete tirant la langue.
- Haha, très drole, Asp, très drole...
Murmure leva la main. Le silence lui semblais anormal.
- Ouvrez !!
- Lunaa ! Qu’est ce qui se passe ?
L’eni s’était complètement fatigué à tourner en rond. Il se mit à ralentir, et se releva presque entièrement. Un court instant, Lunaa avait l’impression qu’il avait repris conscience. Puis il tomba lourdement au sol. Rapide comme l’éclair, l’écatte fila verifier son état.
- Al ! Répond moi !
Elle passa la patte sur le coté gauche de sa poitrine. Sa peau est chaude, mais elle ne sentis aucun battement de cœur.
Elle se releva, retenant ses larmes, et tambourina à la porte :
- Ouvrez !!
- Lunaa ! qu’est ce qui se passe ?
En tambouriantn, elle sentis les leger sillons qu’avait reussi à creuser le mort :
- Al est mort ! Ouvrez, vite !
La porte s’ouvrit à la volée. Murmure entra en première, suvit d’un ange qui planait cahin-caha, ailes à partiellement déplumées. Le cra se faufila à la suite, et l’apprentis eni suivis. Mousy fila s’installer au dessus de la tete du cadavre.
- Merde... Nezorf avait quand même pas raison... ? Al ! Accroche-toi petit !
Murmure se mit à genoux et passa sa main froide sur la peau encore brulante.
- A droite, Murmure, à droite !
Mousy pointait l’autre coté de Albynn. Murmure se rappela, et deplaca sa main. Elle sentis les battement sous la peau blanche.
- C’est bon, il vit encore...
Lunaa leva la truffe. Elle n’avait pas sentis un seul battement, elle. La roublarde mentait elle ? Elle regarda où elle prenait le pouls. Au niveau droit de la poitrine, alors que elle l’avait pris à gauche...Dextrocardie ? Grey’s fixa la roublarde :
- Mais ?
- Je ne sais pas s’il va tenir. Les battements sont faibles.
Grey’s fouilla dans son sac, et sortis une étrange plante.
- Ca devrais le sortir de son état, ça.
Lunna fixa l’objet, l’air ébahis :
- C’est la même plante qui t’as remis sur pied !?
- Oui, Lunaa.
Murmure et Mousy se regardèrent. L’un comme l’autre ne faisaient pas vraiment confiance à cette plante violette, couleur de stasis. Murmure baissa les yeux, son regard s’accrocha sur le collier. Voir cette chose l’insupportais. Elle fit pivoter l’objet jusqu'à trouver le fermoir. Le collier noir était orné d’une petit fermoir doré. Mous s’élança pour lui prendre le poignet.
- Murmure, non !
Elle tira sur le fermoire, et il y eu deux déclic. Un quand l’objet s’ouvrit, et un autre quand le décharge magique se lança.
Murmure lacha l’objet de douleur. Cela lui rappelait les décharges d’Asp, mais en plus brut. Le collier piégé alla rouler au sol, l’inscription rose et grossière « puppy » flashais à la lumière. Mousy avait levé une aile sous une légère décharge. Trop près. En revanche, l’ancien Puppy eu carrement des mouvement désordonnés, près de la discohorde. Son bras droit se leva en même temps que le pied gauche, l’autre bras et l’autre pied se tendirent. Il bascula plus la tete en arrière, des étincelles bleues partant dans l’air. Puis il retomba à plat. Murmure secoua la tête pour se reprendre, puis se hata de verifier le rythme cardiaque. Elle ouvrit grand les yeux.
- Murmure ! Il est mort ?
- Non, mais son cœur fait n’importe quoi ! On va le perdre !
Asp poussa un peu le cra et se mit à coté de Murmure :
- Je pense pouvoir contrer la décharge magique avec les miennes. Je peux, Murmure ?
- Vas-y, Asp !
Elle se décala, et le futur soigneur plaqua ses petites mains au niveau du cœur de son futur collègue. Il y eu un « brtz », un mouvement de remontée, puis Asp vérifia si la situation avait changé. Les battements anarchiques avaient cessé. Les normaux aussi. Plus de battements du tout.
- Nan !
Il recommença une deuxième fois, et une troisième. Il refusait d’échouer avant même d’avoir été baptisé dans le Rituel. Cette fois, il attendis plus longtemps. Des étincelles bleues lui passèrent dans les yeux. En hurlant de rage, il lança la dernière décharge. Des leger éclaires bleutés lui remontrèrent le long des bras et serpentaient un coup dans ses cheveux. Au bout de quelques secondes, son sourire revint. Le cœur était reparti. Lui, essayait de reprendre son souffle. Il avait dépensé l’energie necessaire à un marathon.
- Asp, tu as reussi ton premier cas grave ! Bravo !
- Mer...ciii...
Le jeune de six ans tombait de sommeil. Mais il était content d’avoir réussi. Extrèmement content. Il bailla un grand coup.
- Je pense quand même qu’avec cette plante...
- Non !
Mousy et Murmure se regardèrent. Ni l’un ni l’autre n’avaient effectivement confiance en une plante qu’ils ne connaisaient pas. Murmure détourna le regard et secoua Albynn.
- Al, reveille toi, tu es sauvé !
- Murmure, attent-....
Brinquebalé en tout sens, l’eni se releva brusquement, se plia en deux, et vomit un contenu d’estomac majoritairement transparent.
Grey, situé en face, regarda les dégats.
- Ho putain, c’est dégueulasse !
Albynn- Le Respectable
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Date d'inscription : 19/10/2014
Age : 32
Localisation : Devant mon ordi! T'as cru quoi?
Re: Albynn, porte-poisse?
[Attention pata!]
4 decemaire
J’ai jamais eu autant de mal à me reveiller. C’est comme si j’avais dormis des semaines. Les deux premières choses que j’ai vu, c’est Arsen sur le pas de la porte, et deux ailes noires qui me bouchaient la vue. Il manque des touffes entières de plumes. Mousy ?
Il me tient contre lui, bras serré le long du corp. Qu’est ce qui s’est passé ? J’ai encore l’esprit embrumé. Puis Mousy se lève soudainement, me lâche et balance Arsen dehors, avant de le poursuivre. Ils vont s’entretuer !
On dirait que mes jambes savent plus rester droites. Je mets un temps à rester definitivement debout. Dehors, Mousy et Arsen se font face.
« Ne vous battez pas, je vous en prie ! »
Mais j’ai pas l’impression qu’ils m’écoutent. C’est monsieur Kaure qui arrive, en demandant ce qui ne va pas. Arsen décide de lui-même de partir, il dit qu’il reviendra aux nouvelles une autre fois. Je dis à monsieur Kaure que tout va bien, et il part, disant que, si j’ai des problèmes, il était près à m’aider.
Merci.
J’ai l’impression que des images me tournent devant les yeux. Pas encore assez reveillé pour les voirs distinctement.
« Mousy... qu’est ce qu’il s’est passé... ? »
« Si tu ne t’en rappel pas, il vaut mieux que tu ne le sache jamais, petit. »
Je cligne et me frotte les yeux. J’ai très mal au dos, et une petite partie du cou a la chaire à vif. Qu’est ce...
Je fini par bien voir des images. On dirait un théatre auquel mon corp a participé sans mon esprit. Mais je sais que c’est moi.
Shi Yourme... Il m’a drogué. Puis il m’a gardé, pire qu’un animal de compagnie. Il m’a utilisé comme...
Non, c’est forcement une halucination. Impossible.
Pourtant je sent vraiment les coups de fouets dans mon dos....
Je me tourne vers Mousy, perdu :
« Je...me rappel... Mousy, c’est un cauchemard ? Ca ne peut pas etre vrai, hein ? »
« Désolé petit, mais si. Tu t’es bien fait sequestré par un iop gay et pédophile. »
Ca m’a tellement choqué que Mousy est pesque obligé de me porter pour m’ammener à la taverne. Les images continuent à defiler. Je me sens mal. Mais mon estomac n’a rien à jeter de dégout.
Mousy cherche quelqu’un. Il appel le feca Nezorf, mais il n’est pas là. Alors il me fait m’assoire au sol puis me colle un casque à corne et une cape en laine :
« Cette histoire de procès court toujours, alors tu ferais mieux de te planquer. »
Puis il s’en va. Ses ailes de jais se decoupent sur la nuit bleue sombre. Surement partis chercher monsieur Nez...
Sous le préhau du bar, un homme en manteau épais tousse. Plusieurs fois, fortement. S’il s’est enrhummé, il risque d’arriver au stade de la gastro rapidement... Ou alors il a quelque chose de coincé ?
Du coup, je suis allé le voir. Il a un large chapeau, et le col du manteau jusqu’au nez.
« Ca va monsieur... ? Vous etes malade... ? »
Il a ouvert les yeux et m’a fixé. J’ai l’impression qu’il m’étudie.
« Ou vous avez avalé de travers... ? »
Il a passé la main derière le tonneau rouge à gauche, et il en a sortis une épée gigantesque. Même fixée dans son dos, elle traine presque au sol. Il va m’attaquer !?
« Non, ca va, j’ai juste la gorge un peu sèche. »
Et il est rentré dans la taverne. Il sait ce qu’il fait, je suppose... Et quelqu’un m’interpelle dans mon dos :
« Tiens, tu as repris conscience, toi ? »
Qui... ?
C’est monsieur Saaul. Si je vois bien, je l’ai enervé hier...
« C’est pas grave, petit. Et puis il valait mieux que je me retienne, je t’aurais tué sur le coup sinon. Mais maintenant que t’as repris conscience.... »
Son regard est pas engageant du tout. Il va se venger, j’en suis sur. Je suis coincé par la caisse derrière moi de toute facon.
« ...Je suis certain que tu risque pas de refaire ce genre de chose, hein ? »
« Heu...oui..non.... »
Il n’y a pas de vent mais j’ai un sale frisson depuis deux, trois minutes.
« Shi est repartis à Amakna comme ça ? »
« On dirais que oui. A moins qu’il ne soit mort. »
« M-mort ? Pourquoi ? »
« Nezorf deteste les violeurs. »
« ...Ha....c’était obligé, quand même... ? »
J’ai pas entendu la réponse. Blaydor se trouvais juste à ma droite. Quand est- il arrivé ? j’en sais rien ! Je sais qu’il m’accuse de la mort de Kina, mais je ne lui ai rien fait.
« j’ai rien fait à ta sœur, laisse moi tranquile ! »
« A qui tu parle, Al ? »
Saaul me fixe comme si j’était dingue. Pourtant, Blay est bien face à moi....
« A Blaydor... Je pensais que vous le connaissiez... »
« Ha, le sacrieur que j’ai décapité. Oui, sans plus. »
« Déc-....quoi ?? »
Je le vois pourtant face à moi. Ses yeux m’envoient des éclairs, et une voix resonne directement dans ma tête :
« Ta faute. Kina est mort de ta faute. Je suis mort par ta faute aussi. Les autres vont arrivés. Toutes les âmes que tu porte, nous nous reunirons. On t’attend en enfer ! »
Saaul fixe a droite à gauche en fouillant son sac.
« Laisse moi deviner, son esprit revient te hanter ? Calme-toi, ils peuvent rien te faire. »
Il va me coller à chaque pas ! Il en est capable ! Si je l’entend tout le temps, je vais avoir du mal à l’ignorer....
Les autres ?
Qu-quels autres ?
En faisant attention, je vois des ombres étranges passer. Combien il y en a ?
Je n’ai tué personne !
L’une s’approche et prend forme. C’est un homme encapuchonné. L’assassin de Feuille !
« Je ne vous ai pas tué non plus ! C’est Mousy qui.... »
« Prend ça, et dis moi où ils sont, Al. »
Monsieur Saaul me colle un bocal avec une fleur étrange. Blaydor et le tueur reculent. Les autres ombres étranges semblent se fondrent dans le décor. Je sers le bocal comme si c’était mon salut.
Je n’ai tué personne ! Pourquoi me hantez-vous ? Pourquoi maintenant !
Blaydor a des derniers mots avant de disparaitre. Monsieur Saaul construit une barrière de sel pour les tenir à distance.
« Shi t’emmènera en enfer... On t’attendra ! »
C’est dingue mais.... J’ai peur. Je ne devrais pas. Même monsieur Saaul le dis, ils ne peuvent rien me faire. J’ai peur pour mon âme. Si je suis autant poursuivi, est-ce que Eniripsa me fermera son royaume ? J’ai toujours essayé d’être bon... J’ai les mains propres pourtant....
Cette fois, c’est une voix tendre qui m’apelle. Je sais déjà qui c’est.
« Hey, vous, bienveillant ou malfaisant ? »
« Albynn, mon cheri.... »
Maure. Ma mère de sang. Elle est morte pour moi, mais je n’arrive pas à l’aimer tout de même. Ils m’ont abandonné à Amakna. Et dix sept ans après, ils essayent de me rallier à leur cause par la force. C’est égoiste, je sais. Maure à sauvé Matsuko à ma place, je devrais lui en être reconnaissant mais...
« Va avec ton père, il te protègera... Tu es son fils, il t’aime. »
« Je ne suis pas un Körudo. Arretez de dire ça, tout les deux. J’ai refusé le patronyme que l’on m’a donné à Amakna, je refuse aussi le votre. »
Je me relève en gardant la fleur dans les bras. Maure a profondement l’air triste. J’ai pardonné, mais je n’oublie pas.
« Vous avez tués mes parents adoptifs, sous mes yeux. Vous etes des criminels, et vous m’avez laissé seuls pendant toutes ces années.
Je n’accepte pas le nom de Delunia, ni celui de Korudo. Je suis Albynn. J’ai changé de prononciation avec ma nouvelle nation. C’est mon choix. C’est moi. Albynn, ni plus...ni moins ! Et je vai former moi-même une nouvelle famille, qui sera mienne. »
Je ne reviendrais pas sur mes paroles. Si je prend un nom, même si c’est celui de Körudo ou de Delunia, c’est seulement parce que je l’aurais décidé.
Maure est partie, et Saaul est à une table avec quelqu’un d’autre. Lyrena, je crois. Elle m’observait étrangement, quand j’était inconscient...
Je verrais ca plus tard.
Je tiens presque plus debout. Peut etre que cette fleur pompe mon energie pour repousser les esprits....
4 decemaire
J’ai jamais eu autant de mal à me reveiller. C’est comme si j’avais dormis des semaines. Les deux premières choses que j’ai vu, c’est Arsen sur le pas de la porte, et deux ailes noires qui me bouchaient la vue. Il manque des touffes entières de plumes. Mousy ?
Il me tient contre lui, bras serré le long du corp. Qu’est ce qui s’est passé ? J’ai encore l’esprit embrumé. Puis Mousy se lève soudainement, me lâche et balance Arsen dehors, avant de le poursuivre. Ils vont s’entretuer !
On dirait que mes jambes savent plus rester droites. Je mets un temps à rester definitivement debout. Dehors, Mousy et Arsen se font face.
« Ne vous battez pas, je vous en prie ! »
Mais j’ai pas l’impression qu’ils m’écoutent. C’est monsieur Kaure qui arrive, en demandant ce qui ne va pas. Arsen décide de lui-même de partir, il dit qu’il reviendra aux nouvelles une autre fois. Je dis à monsieur Kaure que tout va bien, et il part, disant que, si j’ai des problèmes, il était près à m’aider.
Merci.
J’ai l’impression que des images me tournent devant les yeux. Pas encore assez reveillé pour les voirs distinctement.
« Mousy... qu’est ce qu’il s’est passé... ? »
« Si tu ne t’en rappel pas, il vaut mieux que tu ne le sache jamais, petit. »
Je cligne et me frotte les yeux. J’ai très mal au dos, et une petite partie du cou a la chaire à vif. Qu’est ce...
Je fini par bien voir des images. On dirait un théatre auquel mon corp a participé sans mon esprit. Mais je sais que c’est moi.
Shi Yourme... Il m’a drogué. Puis il m’a gardé, pire qu’un animal de compagnie. Il m’a utilisé comme...
Non, c’est forcement une halucination. Impossible.
Pourtant je sent vraiment les coups de fouets dans mon dos....
Je me tourne vers Mousy, perdu :
« Je...me rappel... Mousy, c’est un cauchemard ? Ca ne peut pas etre vrai, hein ? »
« Désolé petit, mais si. Tu t’es bien fait sequestré par un iop gay et pédophile. »
Ca m’a tellement choqué que Mousy est pesque obligé de me porter pour m’ammener à la taverne. Les images continuent à defiler. Je me sens mal. Mais mon estomac n’a rien à jeter de dégout.
Mousy cherche quelqu’un. Il appel le feca Nezorf, mais il n’est pas là. Alors il me fait m’assoire au sol puis me colle un casque à corne et une cape en laine :
« Cette histoire de procès court toujours, alors tu ferais mieux de te planquer. »
Puis il s’en va. Ses ailes de jais se decoupent sur la nuit bleue sombre. Surement partis chercher monsieur Nez...
Sous le préhau du bar, un homme en manteau épais tousse. Plusieurs fois, fortement. S’il s’est enrhummé, il risque d’arriver au stade de la gastro rapidement... Ou alors il a quelque chose de coincé ?
Du coup, je suis allé le voir. Il a un large chapeau, et le col du manteau jusqu’au nez.
« Ca va monsieur... ? Vous etes malade... ? »
Il a ouvert les yeux et m’a fixé. J’ai l’impression qu’il m’étudie.
« Ou vous avez avalé de travers... ? »
Il a passé la main derière le tonneau rouge à gauche, et il en a sortis une épée gigantesque. Même fixée dans son dos, elle traine presque au sol. Il va m’attaquer !?
« Non, ca va, j’ai juste la gorge un peu sèche. »
Et il est rentré dans la taverne. Il sait ce qu’il fait, je suppose... Et quelqu’un m’interpelle dans mon dos :
« Tiens, tu as repris conscience, toi ? »
Qui... ?
C’est monsieur Saaul. Si je vois bien, je l’ai enervé hier...
« C’est pas grave, petit. Et puis il valait mieux que je me retienne, je t’aurais tué sur le coup sinon. Mais maintenant que t’as repris conscience.... »
Son regard est pas engageant du tout. Il va se venger, j’en suis sur. Je suis coincé par la caisse derrière moi de toute facon.
« ...Je suis certain que tu risque pas de refaire ce genre de chose, hein ? »
« Heu...oui..non.... »
Il n’y a pas de vent mais j’ai un sale frisson depuis deux, trois minutes.
« Shi est repartis à Amakna comme ça ? »
« On dirais que oui. A moins qu’il ne soit mort. »
« M-mort ? Pourquoi ? »
« Nezorf deteste les violeurs. »
« ...Ha....c’était obligé, quand même... ? »
J’ai pas entendu la réponse. Blaydor se trouvais juste à ma droite. Quand est- il arrivé ? j’en sais rien ! Je sais qu’il m’accuse de la mort de Kina, mais je ne lui ai rien fait.
« j’ai rien fait à ta sœur, laisse moi tranquile ! »
« A qui tu parle, Al ? »
Saaul me fixe comme si j’était dingue. Pourtant, Blay est bien face à moi....
« A Blaydor... Je pensais que vous le connaissiez... »
« Ha, le sacrieur que j’ai décapité. Oui, sans plus. »
« Déc-....quoi ?? »
Je le vois pourtant face à moi. Ses yeux m’envoient des éclairs, et une voix resonne directement dans ma tête :
« Ta faute. Kina est mort de ta faute. Je suis mort par ta faute aussi. Les autres vont arrivés. Toutes les âmes que tu porte, nous nous reunirons. On t’attend en enfer ! »
Saaul fixe a droite à gauche en fouillant son sac.
« Laisse moi deviner, son esprit revient te hanter ? Calme-toi, ils peuvent rien te faire. »
Il va me coller à chaque pas ! Il en est capable ! Si je l’entend tout le temps, je vais avoir du mal à l’ignorer....
Les autres ?
Qu-quels autres ?
En faisant attention, je vois des ombres étranges passer. Combien il y en a ?
Je n’ai tué personne !
L’une s’approche et prend forme. C’est un homme encapuchonné. L’assassin de Feuille !
« Je ne vous ai pas tué non plus ! C’est Mousy qui.... »
« Prend ça, et dis moi où ils sont, Al. »
Monsieur Saaul me colle un bocal avec une fleur étrange. Blaydor et le tueur reculent. Les autres ombres étranges semblent se fondrent dans le décor. Je sers le bocal comme si c’était mon salut.
Je n’ai tué personne ! Pourquoi me hantez-vous ? Pourquoi maintenant !
Blaydor a des derniers mots avant de disparaitre. Monsieur Saaul construit une barrière de sel pour les tenir à distance.
« Shi t’emmènera en enfer... On t’attendra ! »
C’est dingue mais.... J’ai peur. Je ne devrais pas. Même monsieur Saaul le dis, ils ne peuvent rien me faire. J’ai peur pour mon âme. Si je suis autant poursuivi, est-ce que Eniripsa me fermera son royaume ? J’ai toujours essayé d’être bon... J’ai les mains propres pourtant....
Cette fois, c’est une voix tendre qui m’apelle. Je sais déjà qui c’est.
« Hey, vous, bienveillant ou malfaisant ? »
« Albynn, mon cheri.... »
Maure. Ma mère de sang. Elle est morte pour moi, mais je n’arrive pas à l’aimer tout de même. Ils m’ont abandonné à Amakna. Et dix sept ans après, ils essayent de me rallier à leur cause par la force. C’est égoiste, je sais. Maure à sauvé Matsuko à ma place, je devrais lui en être reconnaissant mais...
« Va avec ton père, il te protègera... Tu es son fils, il t’aime. »
« Je ne suis pas un Körudo. Arretez de dire ça, tout les deux. J’ai refusé le patronyme que l’on m’a donné à Amakna, je refuse aussi le votre. »
Je me relève en gardant la fleur dans les bras. Maure a profondement l’air triste. J’ai pardonné, mais je n’oublie pas.
« Vous avez tués mes parents adoptifs, sous mes yeux. Vous etes des criminels, et vous m’avez laissé seuls pendant toutes ces années.
Je n’accepte pas le nom de Delunia, ni celui de Korudo. Je suis Albynn. J’ai changé de prononciation avec ma nouvelle nation. C’est mon choix. C’est moi. Albynn, ni plus...ni moins ! Et je vai former moi-même une nouvelle famille, qui sera mienne. »
Je ne reviendrais pas sur mes paroles. Si je prend un nom, même si c’est celui de Körudo ou de Delunia, c’est seulement parce que je l’aurais décidé.
Maure est partie, et Saaul est à une table avec quelqu’un d’autre. Lyrena, je crois. Elle m’observait étrangement, quand j’était inconscient...
Je verrais ca plus tard.
Je tiens presque plus debout. Peut etre que cette fleur pompe mon energie pour repousser les esprits....
Albynn- Le Respectable
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Re: Albynn, porte-poisse?
5 decemaire
Je suis descendu voir ce qui se passait. Il y a mademoiselle Necta et monsieur Etreka. Il la tiens fermement, en lui demandant quel chatiment elle choisis pour son crime.
Un crime ? Quel crime ?
Elle a choisi la « fosse aux meulous ». Etreka lui demande si elle est sure. Une odeur ferrique m’attire. Vers la porte des habitants, à droite. Une tache rouge dépasse. Du vin ?
J’ai poussé la porte.
Le carnage est indescriptible. Je m’arrete là pour ça.
Matsuko a rendez-vous avec moi au cimetière à minuit. C’est l’heure, j’y vais en disant que je reviendrais.
On s’est mariés devant un pretre. Un pretre fantome, d’accord, mais Matsuko a dis que c’était valable. Un anneau doré est là pour confirmer.
Je crois que je suis plus heureux que jamais.
Marié avec Matsuko. Quel plus beau cadeau ? Pourtant quelque chose me turlupine...
Des plumes ? Je dois m’inquieter pour Mousy, surement.
Pourtant, je n’ai pas l’impression que c’est ça....
Qu’est ce qui cloche ?
- Pour ton crime, que choisis tu comme rédemption ?
La sacrieuse blonde était fermement maintenue par l’autre sacrieur, Etreka. Blanche regardait son amie d’un air absolument horrifiée. Elle avait remis ça ?
- Nectarinne, pourquoi !?
La concernée ne répondis pas.
- Je choisis la fosse aux meulous.
- Necta !
Un grincement se fit entendre, suivit d’un cri d’horreur étouffé. Blanche, les deux autres sacrieurs et Noara le pecheur tournèrent la tête vers la batisse. Un jeune eniripsa avait poussé la porte, attiré par une odeur ferrique. Sous la porte, des trainées rougeâtre auraient du lui mettre la puce à l’oreille. La famille gisait dans un salon en sang. Absolument pas préparé à ce genre de vision, il avait reculé et trébuché jusqu’au mur de la taverne. Il se contentait de rester au sol, hanté par la vision de ceux qui gisaient à quelques kamamêtres de lui. Dans un salon noir, uniquement éclairé par les lumières des bougies exterieures, des taches sombres avaient redécoré l’interieur d’un air macabre. Pas loin de l’entrée gisait un nourisson coupé en deux. Ses grands yeux bleuse restaient figés, ouverts à jamais. Juste derrière, la mère était morte en courrant vers la porte de service. Ses jambes avaient été tranchés en course et un coup net l’avait tuée sur le coup. Au niveau du canapé, se devinait la silhouette affalée du père de famille sur le dossier. Les trainées rouges descendaient, encore fraiches, sur le dossier, rejoignant la mare dégoulinante vers la porte.
Blanche hurla :
- Al, non !
Elle accouru, refusant elle-même de regarder le massacre, et claqua la porte. Faisant demi-tour, elle se mit face à Albynn, esperant rompre la vision qui lui hantait l’esprit. L’eni fixait droit devant, bouche ouverte sous le choc.
- Al ! Al, regarde-moi, c’est fini. Reprend toi !
En tant que plus agée, elle devait veiller sur les plus jeunes. Cet eniripsa albynos avait sept ans de moins, et le fait qu’il soit albynos comme elle ne faisait que renforcer son envie de le proteger. Une fois, elle avait cru faillir à sa tâche, mais il s’était avéré que la rumeur de sa mort était un mensonge.
Elle le tira contre elle, autant pour essayer de se rassurer que rassurer l’eni. Elle tremblais, alors que lui ressemblait à une statue de sel.
Durant ce temps, Etreka et Nectarinne avaient disparu. Blanche ne comprenait pas pourquoi elle avai agis ainsi, et elle s’inquiétait de son sort, à present. Noara se dit qu’il ne pouvait pas rester sans rien faire et s’approcha. Il ne serra que Blanche, esperant lui apporter un peu de chaleur reconfortante.
En même temps, il se sentait un peu jaloux.
Je suis descendu voir ce qui se passait. Il y a mademoiselle Necta et monsieur Etreka. Il la tiens fermement, en lui demandant quel chatiment elle choisis pour son crime.
Un crime ? Quel crime ?
Elle a choisi la « fosse aux meulous ». Etreka lui demande si elle est sure. Une odeur ferrique m’attire. Vers la porte des habitants, à droite. Une tache rouge dépasse. Du vin ?
J’ai poussé la porte.
Le carnage est indescriptible. Je m’arrete là pour ça.
Matsuko a rendez-vous avec moi au cimetière à minuit. C’est l’heure, j’y vais en disant que je reviendrais.
On s’est mariés devant un pretre. Un pretre fantome, d’accord, mais Matsuko a dis que c’était valable. Un anneau doré est là pour confirmer.
Je crois que je suis plus heureux que jamais.
Marié avec Matsuko. Quel plus beau cadeau ? Pourtant quelque chose me turlupine...
Des plumes ? Je dois m’inquieter pour Mousy, surement.
Pourtant, je n’ai pas l’impression que c’est ça....
Qu’est ce qui cloche ?
- Pour ton crime, que choisis tu comme rédemption ?
La sacrieuse blonde était fermement maintenue par l’autre sacrieur, Etreka. Blanche regardait son amie d’un air absolument horrifiée. Elle avait remis ça ?
- Nectarinne, pourquoi !?
La concernée ne répondis pas.
- Je choisis la fosse aux meulous.
- Necta !
Un grincement se fit entendre, suivit d’un cri d’horreur étouffé. Blanche, les deux autres sacrieurs et Noara le pecheur tournèrent la tête vers la batisse. Un jeune eniripsa avait poussé la porte, attiré par une odeur ferrique. Sous la porte, des trainées rougeâtre auraient du lui mettre la puce à l’oreille. La famille gisait dans un salon en sang. Absolument pas préparé à ce genre de vision, il avait reculé et trébuché jusqu’au mur de la taverne. Il se contentait de rester au sol, hanté par la vision de ceux qui gisaient à quelques kamamêtres de lui. Dans un salon noir, uniquement éclairé par les lumières des bougies exterieures, des taches sombres avaient redécoré l’interieur d’un air macabre. Pas loin de l’entrée gisait un nourisson coupé en deux. Ses grands yeux bleuse restaient figés, ouverts à jamais. Juste derrière, la mère était morte en courrant vers la porte de service. Ses jambes avaient été tranchés en course et un coup net l’avait tuée sur le coup. Au niveau du canapé, se devinait la silhouette affalée du père de famille sur le dossier. Les trainées rouges descendaient, encore fraiches, sur le dossier, rejoignant la mare dégoulinante vers la porte.
Blanche hurla :
- Al, non !
Elle accouru, refusant elle-même de regarder le massacre, et claqua la porte. Faisant demi-tour, elle se mit face à Albynn, esperant rompre la vision qui lui hantait l’esprit. L’eni fixait droit devant, bouche ouverte sous le choc.
- Al ! Al, regarde-moi, c’est fini. Reprend toi !
En tant que plus agée, elle devait veiller sur les plus jeunes. Cet eniripsa albynos avait sept ans de moins, et le fait qu’il soit albynos comme elle ne faisait que renforcer son envie de le proteger. Une fois, elle avait cru faillir à sa tâche, mais il s’était avéré que la rumeur de sa mort était un mensonge.
Elle le tira contre elle, autant pour essayer de se rassurer que rassurer l’eni. Elle tremblais, alors que lui ressemblait à une statue de sel.
Durant ce temps, Etreka et Nectarinne avaient disparu. Blanche ne comprenait pas pourquoi elle avai agis ainsi, et elle s’inquiétait de son sort, à present. Noara se dit qu’il ne pouvait pas rester sans rien faire et s’approcha. Il ne serra que Blanche, esperant lui apporter un peu de chaleur reconfortante.
En même temps, il se sentait un peu jaloux.
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Re: Albynn, porte-poisse?
9 decemaire
Et puis j’ai entendu monsieur... Visse, je crois. Nezrof parlait de lui à Serobe, rapport à une histoire de secte, il me semble... « Le Culte du Chacha Noir » je crois. Une secte qui voudrait eliminer les hommes et mettre les felins au pouvoir, quelque chose comme ça...
Ca me revient, il voulait me voir il y a quelques temps. Monsieur Kaure faisait obstacle.
Il était en train de partir, mais j’ai reussi à le ratrapper en courant.
Gaito a fini par partir, alors j’ai réengagé la conversation avec monsieur Visse.
« Il y a quelques temps quand j’habitait avec monsieur Nezorf, vous avez voulu me voir...pourquoi ? »
Son sourir felin me fait froid dans le dos :
« Pour savoir s’il était dans mon interet de te proteger aussi.... ou bien de te tuer. »
Son ton est tellement froid, j’ai reculé. Un tueur à gage !?
« Votre interet ou à l’interet du Culte aussi ? »
J’aurais du me taire. Son regard est devenu brulant. J’ai continué à reculer, et ai percuté le bord découpé de la colline de la taverne. Il n’y a personne d’assez près pour m’aider ou me voir.
« Comment as tu entendu parler de ca ? Qu’est ce que tu sais sur Le Culte ? »
Il me fait peur, j’en begaye mes réponse. J’aurais du me taire ! Aie, aie, aie...
« J-j’ai juste surpris des conversations, je sais pas grand-chose, juste que vous en faites partis avec plusieurs autres ecas.... »
« Une conversation, hein ? Entre qui ? »
« U-un feca qui accusait un eca d’en etre, je ne les connais pas vraiment.. »
Je sais parfaitement que si je donne des noms, il va aller s’occuper d’eux. Et puis je ne mens pas vraiment, c’est vrai que je ne connais pas Monsieur Serobe, et que monsieur Nezorf ne m’a pas enormêment parlé de sa vie... En plus, si je parle de la suspiscition que tout deux soulève à son propos...
« Je ne supporte pas les menteurs, petit. »
Je prend un rayon du soleil couchant dans les yeux. Il a une arme blanche en main !
Ô Eniripsa... Protègez-moi !
Il s’approche. Il tiens la lame dans une patte, et a l’air passablement agacé.
« C’est Messieurs Serobe et Nezorf qui en parlaient ! »
Il s’est arrété à environ un kamamètre de moi. Je suis toujours coincé. Escaliers à gauche, mur à droite. C’est un félin, donc si j’essaye de m’envoler, il pourra faire sans problème un bond assez grand pour au moins m’attraper par la cheville.
« Hé bien voila, quand tu veux. C’est tout ? »
Il garde la lame au niveau de son museau. C’est très clair, si je ne dis pas tout ce que je sais...
« Monsieur Nezorf accusait Serobe de faire partis de votre... Culte, ainsi que d’autres que j’ai oubliés... Il faisait nuit, donc il y avait pas beaucoup de monde pour entendre... »
« Et qu’a repondu Serobe ? »
J’ai hesité. Je pouvait quand même pas dire qu’il se doutait de quelque chose à propos d’une manipulation de sa part...
L’éclat argenté m’a fait changé d’avis :
« Il a ouvertement nié l’affaire en disant qu’il ne voyait pas de quoi on l’accusait. »
« hm...Bien... Et donc c’est tout ? »
Je crois que j’ai signé mon arrete de mort.
« C’est tout... »
« Parfait, alors tu n’a plus rien à m’apprendre. Je pense que je vais donc... »
Il avance vraiment. J’ai rien ni personne pour me proteger. Impossible de hurler, de toute facon il serait plus rapide. Ma respiration s’accelère pour alimenter mon esprit de survit. Il me faut une idée, vite ! Il lève sa dague... J’ai créé un bouclier de glace pour parer l’attaque mais je ne crois pas que ca suffira...
« ..Te prendre à mon service. »
« Qu-quoi ? » Il a l’air de rire, la lame choit et se plante au sol juste devant mes pieds.
« Allons, tu ne pensais quand même pas que j’allais te tuer ? »
Evidamment que si, puisque c’était son but...
« Bien, alors tu va retourner vivre ta vie comme avant...sauf que tu va me rapporter tout les faits et gestes de Jean-Gû, Nezorf et Serobe. Tout ce qu’ils se disent, ce qu’ils font, tu me dira tout. Ha, et Kaure aussi. »
Je le fixe dans ses yeux moqueurs :
« Je suppose que je n’ai pas le choix... »
« Perspicace. En effet, tu n’as pas le choix, si tu vois ce que je veux dire. Mais si je chatie bien ceux qui me trahissent, je sais aussi recompenser les bons serviteurs. Tu auras tout ce que tu desire. Alors ouvre bien tes oreilles pointues... Car sinon je les tranche. »
« Oui monsieur... »
Remarque, je vais pouvoir contourner ses ordres. Il ne m’a pas dit de les suivre ou de les chercher. Alors je vais juste les eviter. Comme ça, j’aurais pas grand-chose à dire de compromettant.
Encore à jouer le traitre...
Encore trop faible.
Nezorf et Kaure m’en voudrons si je les espionne.
Et puis j’ai entendu monsieur... Visse, je crois. Nezrof parlait de lui à Serobe, rapport à une histoire de secte, il me semble... « Le Culte du Chacha Noir » je crois. Une secte qui voudrait eliminer les hommes et mettre les felins au pouvoir, quelque chose comme ça...
Ca me revient, il voulait me voir il y a quelques temps. Monsieur Kaure faisait obstacle.
Il était en train de partir, mais j’ai reussi à le ratrapper en courant.
Gaito a fini par partir, alors j’ai réengagé la conversation avec monsieur Visse.
« Il y a quelques temps quand j’habitait avec monsieur Nezorf, vous avez voulu me voir...pourquoi ? »
Son sourir felin me fait froid dans le dos :
« Pour savoir s’il était dans mon interet de te proteger aussi.... ou bien de te tuer. »
Son ton est tellement froid, j’ai reculé. Un tueur à gage !?
« Votre interet ou à l’interet du Culte aussi ? »
J’aurais du me taire. Son regard est devenu brulant. J’ai continué à reculer, et ai percuté le bord découpé de la colline de la taverne. Il n’y a personne d’assez près pour m’aider ou me voir.
« Comment as tu entendu parler de ca ? Qu’est ce que tu sais sur Le Culte ? »
Il me fait peur, j’en begaye mes réponse. J’aurais du me taire ! Aie, aie, aie...
« J-j’ai juste surpris des conversations, je sais pas grand-chose, juste que vous en faites partis avec plusieurs autres ecas.... »
« Une conversation, hein ? Entre qui ? »
« U-un feca qui accusait un eca d’en etre, je ne les connais pas vraiment.. »
Je sais parfaitement que si je donne des noms, il va aller s’occuper d’eux. Et puis je ne mens pas vraiment, c’est vrai que je ne connais pas Monsieur Serobe, et que monsieur Nezorf ne m’a pas enormêment parlé de sa vie... En plus, si je parle de la suspiscition que tout deux soulève à son propos...
« Je ne supporte pas les menteurs, petit. »
Je prend un rayon du soleil couchant dans les yeux. Il a une arme blanche en main !
Ô Eniripsa... Protègez-moi !
Il s’approche. Il tiens la lame dans une patte, et a l’air passablement agacé.
« C’est Messieurs Serobe et Nezorf qui en parlaient ! »
Il s’est arrété à environ un kamamètre de moi. Je suis toujours coincé. Escaliers à gauche, mur à droite. C’est un félin, donc si j’essaye de m’envoler, il pourra faire sans problème un bond assez grand pour au moins m’attraper par la cheville.
« Hé bien voila, quand tu veux. C’est tout ? »
Il garde la lame au niveau de son museau. C’est très clair, si je ne dis pas tout ce que je sais...
« Monsieur Nezorf accusait Serobe de faire partis de votre... Culte, ainsi que d’autres que j’ai oubliés... Il faisait nuit, donc il y avait pas beaucoup de monde pour entendre... »
« Et qu’a repondu Serobe ? »
J’ai hesité. Je pouvait quand même pas dire qu’il se doutait de quelque chose à propos d’une manipulation de sa part...
L’éclat argenté m’a fait changé d’avis :
« Il a ouvertement nié l’affaire en disant qu’il ne voyait pas de quoi on l’accusait. »
« hm...Bien... Et donc c’est tout ? »
Je crois que j’ai signé mon arrete de mort.
« C’est tout... »
« Parfait, alors tu n’a plus rien à m’apprendre. Je pense que je vais donc... »
Il avance vraiment. J’ai rien ni personne pour me proteger. Impossible de hurler, de toute facon il serait plus rapide. Ma respiration s’accelère pour alimenter mon esprit de survit. Il me faut une idée, vite ! Il lève sa dague... J’ai créé un bouclier de glace pour parer l’attaque mais je ne crois pas que ca suffira...
« ..Te prendre à mon service. »
« Qu-quoi ? » Il a l’air de rire, la lame choit et se plante au sol juste devant mes pieds.
« Allons, tu ne pensais quand même pas que j’allais te tuer ? »
Evidamment que si, puisque c’était son but...
« Bien, alors tu va retourner vivre ta vie comme avant...sauf que tu va me rapporter tout les faits et gestes de Jean-Gû, Nezorf et Serobe. Tout ce qu’ils se disent, ce qu’ils font, tu me dira tout. Ha, et Kaure aussi. »
Je le fixe dans ses yeux moqueurs :
« Je suppose que je n’ai pas le choix... »
« Perspicace. En effet, tu n’as pas le choix, si tu vois ce que je veux dire. Mais si je chatie bien ceux qui me trahissent, je sais aussi recompenser les bons serviteurs. Tu auras tout ce que tu desire. Alors ouvre bien tes oreilles pointues... Car sinon je les tranche. »
« Oui monsieur... »
Remarque, je vais pouvoir contourner ses ordres. Il ne m’a pas dit de les suivre ou de les chercher. Alors je vais juste les eviter. Comme ça, j’aurais pas grand-chose à dire de compromettant.
Encore à jouer le traitre...
Encore trop faible.
Nezorf et Kaure m’en voudrons si je les espionne.
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Re: Albynn, porte-poisse?
10 décemaire
J’ai vu monsieur Serobe à la taverne. Ho, la poisse. J’essaye de m’eclipser discretement mais... je pense qu’il a entendu mes pensées.
« Hep, la bas, j’aime pas qu’on pense à moi aussi fortement. »
J’approche en apréhendant la réaction. Qu’est ce qu’il va faire ?
« Dit à ce sale matou de goutière de Visse que je ne suis plus sous son emprise, et qu’il peut se brosser pour savoir comment j’ai fais. Vu ? »
« Ou-oui... »
J’ai filé sans demander mon reste, en me dirigeant vers le navire des Kwaks. Là bas, on a à peu près la paix. Il y a Bryanor sur place.
« Hé, Al, comment va ! »
« Bonsoir Bry. Ca va bien, et toi, ton bras... ? »
« Bah toujours aussi catastrophique. Normal, quoi ! Tu faisais quoi dans le coin ? »
J’entends une voix profonde qui me dérange sur le moment. Monsieur Nezorf est assis juste au sommet d’un monticule, parlant avec un membre de l’équipage des Kwaks. La conversation a l’air importante. Il faut que je me tire de là. Je garde monsieur Nez à l’œil en repondant :
« Heu, rien, je faisais que passer... D’ailleur je file, hein, j’ai à faire ! A plus tard ! »
Je garde les yeux fixés sur Nezorf, sur qu’il soit occupé à sa discussion, puis je m’éloigne d’une vingtaine de metre en sprintant. Je me stop histoire de reprendre mon souffle. C’est vraiment pas de chance...
« Chance » venant de ma part. Haha ? Non, ca ne m’amuse pas.
Quelqu’un me tapotte l’épaule. Bryanor m’a suivit ? Oui, mais il est à ma gauche. C’est monsieur Nezorf qui essaye d’attirer mon attention.
« Alors, on me fuit, Albynn ? »
En essayant de reprendre mon souffle je sors un mensonge plus gros que moi :
« Non, pas du tout. Juste un peu préssé. »
Je repars en courant.
« Ha, tu ne verra pas d’inconveniant à ce que je t’accompagne, alors. »
Il me suit ! Bryanor court à coté, aussi. Je dois vraiment les faire lacher prise. Ils seraient capable de me faire parler, et Visse me tuerais pour ça. Je saute en agitant des ailes, mais impossible de decoler. Il pleut. Le temps est donc beaucoup trop humide. Je me ramasse lamentablement un kamametre plus loin. Hourg... Dur atterissage. Une grande main puissante me relève, en me tenant sous les bras.
« Merci... »
« Pas de quoi. »
Monsieur Nezrof me fixe, cherchant un signe. Il a compris que je le fuyais, j’en suis sur. Il refuse de lacher mon épaule, alors que je suis remis sur pieds. Mon air coupable lui fait surement comprendre que quelque chose ne va pas.
« Bon, c’est facile de voir quand tu cache quelque chose, petit, alors parle. Tu sais que j’ai de quoi te delier la langue. »
J’ai envie de pleurer. Je me retiens, et je fixe monsieur Nez d’un air de detresse. Son air est sévère.
« Je peux rien dire... Il me tuerait... »
« Qui donc ? On peux t’aider si tu parle ! »
« Hey, Al, qu’est ce qui va pas ? »
Nezorf ne me lache toujours pas. Plus encore, il continue de serrer mon épaule. J’ai l’impression qu’il va la broyer. Il est exaspéré, c’est evident.
« Je peux RIEN DIRE !! »
Bryanor m’interroge du regard, mais monsieur Nez refuse de me lacher avant que j’ai expliqué la situation. Mais si je leur en parle, Visse me tuera pour traitrise. C’est un felin, et il saura de suite si je lui ments....
J’ai une idée, si je ne peux rien dire, je peux peut etre...
Je cherche quelque chose dans mon sac. J’en ai toujours sur moi, à cause de mon journal. J’ai de quoi écrire. Si j’ai pas le droit de parler, je peux toujours le leur écrire. Et je pourrais dire en le regardant dans les yeux que je ne leur en ai pas parlé, ça ne sera pas mentir. Monsieur Nez avait l’air de s’attendre à autre chose, main sur sa garde. Il pensait que j’allais les attaquer ?
Je gribouille rapidement une phrase, penché au dessus du papier pour que la pluie ne retire pas immediatement l’encre.
‘Visse m’a coincé, et j’ai du lui parler de ce que j’ai entendu, entre vous et monsieur Serobe, lorsque je me prenait pour un animal. Du coup, il m’a engagé de manière un peu forcé pour vous espionner, Serobe, vous, Jean-Gû et monsieur Kaure aussi. Je suis un espion à sa botte, et si je vous en parle, il me tuera, c’est certain.’
Monsieur Nez lit en quelque secondes, puis me fixe d’un air à me demander « c’est serieux ? » et part dans un fou rire effrayant. On dirait que ses yeux brillent de contentement, il sourit.
« Ha, alors ce vieux Visse t’a pris à sa botte, hein... Parfait, parfait, il est fichu. Continue comme ca, mon vieux, tu scelle toi-même ton piège. »
Il se met a fermer le poing sur le vide comme s’il attrapait un petit moskitos :
« Tu t’engouffre toi-même dans ta trappe. Visse Khas, tu va bientôt te faire prendre, et tu ne pourra rien faire. Tu est fichu ! »
Fichu ? Qu’est ce qu’il raconte ? Qu’est ce qu’il prépare ? Il se met à écrire une lettre courte et la confie à un tofu messager, ses yeux brillent toujours de contentement, et son sourir scintille au milieu de la pluie. Puis il repose son regard sur moi en me prenant par les deux épaules.
« Fait ce qu’il t’as demandé, petit. De toute facon il est fichu. Il ne t’arrivera rien du tout, ne t’inquiète pas. Continu à lui rapporter ce que tu vois. Joue ton rôle. Jusqu’au bout ! »
Il me tient maintenant par les deux épaules et me fixe directement dans les yeux. Qu’est ce qui se trame ? Je dois aussi lui rapporter cette conversation ? Je n’y comprends rien...
On dirait que Bryanor non plus, d’ailleur.
‘’Albynn.... rejoins-nous....’’
Ho, non...cette voix...
« C’est qui, ça ? »
« J’sais pas, un roublard on dirait, avec une cape pareille... »
Je me tourne doucement. IL est là, juste derrière, avec son eternel sourire dissumulé en cagoule. Ou est l’autre ? Blaydor ? Les ombres ? Il est seul ? les autres se cachent-ils derrière la première pierre venue ? Il vient encore me tourmenter avec les souvenirs !
Pourquoi ? Je ne suis pas coupable ! Pas responsable, c’est faux ! C’est eux qui nous ont attaqués ! C‘est eux les criminles ! Je n’avais pas demandé leur mort, moi !
Pourquoi, pourquoi, pourquoi !
Je ne veux pas le voir. Il va continuer à me poursuivre, encore et encore !
Monsieur Nezorf fixe le iop en capuchonné :
« Al ? Il te fait peur ? »
« Ils veulent m’emmener à la SHukrute ! »
« Ho, des âmes errantes, hein ? »
J’essaye de me cacher de l’esprit du tueur en restant à vue de Nezorf et Bryanor. Où sont les autres ? qu’est ce qu’ils attendent pour se montrer ? Ils attendent plus loin pour m’arracher à mon corp ? Ou sont ils ?
‘’Tu ne te crois pas coupable, hein. Shi s’occupera de t’emmener en enfer. Lui ou nous. On a tout notre temps, tous. ‘’
Nezorf est à coté. « Il ne peut rien te faire. Bouge pas, je connait un spécialiste.... » Il fait tinter une étrange pièce contre l’arbre. Elle vibre étrangement. J’ai déjà entendu ce son...
Monsieur Jean arrive en courant, une autre vibration semble venir de sa personne. Oui, leur moyen de communication, j’avais oublié !
Je ne sens plus l’esprit... Ou est-il ?
« Jean, toi qui est prêtre, peut tu nous debarasser de cette ame errante ? »
« Une ame errante ? Ou donc ? »
On cherche des yeux. Il a disparu.
« Ha, il a du sentir ta venue et a fichu le camp. »
Prêtre ? Il doit savoir, pour l’esprit marieur alors...
Comment cela, c’est impossible ? Mais il s‘est passé quelque chose... Qu’est ce qui s’est passé !? Si un esprit ne peut pas marier... que s’est il passé ?
Les esprits des prêtres sont dans un cycle de reincarnation... C’était quoi, avec Matsuko ?
Non, non, Matsuko s’est fait embobiner par des histoires ?
Des ailes noires, j’ai vu des ailes noires... je crois...
Il faut que j’en ai le cœur net !
Quelque chose ne va pas ! Pas du tout !
J’ai vu monsieur Serobe à la taverne. Ho, la poisse. J’essaye de m’eclipser discretement mais... je pense qu’il a entendu mes pensées.
« Hep, la bas, j’aime pas qu’on pense à moi aussi fortement. »
J’approche en apréhendant la réaction. Qu’est ce qu’il va faire ?
« Dit à ce sale matou de goutière de Visse que je ne suis plus sous son emprise, et qu’il peut se brosser pour savoir comment j’ai fais. Vu ? »
« Ou-oui... »
J’ai filé sans demander mon reste, en me dirigeant vers le navire des Kwaks. Là bas, on a à peu près la paix. Il y a Bryanor sur place.
« Hé, Al, comment va ! »
« Bonsoir Bry. Ca va bien, et toi, ton bras... ? »
« Bah toujours aussi catastrophique. Normal, quoi ! Tu faisais quoi dans le coin ? »
J’entends une voix profonde qui me dérange sur le moment. Monsieur Nezorf est assis juste au sommet d’un monticule, parlant avec un membre de l’équipage des Kwaks. La conversation a l’air importante. Il faut que je me tire de là. Je garde monsieur Nez à l’œil en repondant :
« Heu, rien, je faisais que passer... D’ailleur je file, hein, j’ai à faire ! A plus tard ! »
Je garde les yeux fixés sur Nezorf, sur qu’il soit occupé à sa discussion, puis je m’éloigne d’une vingtaine de metre en sprintant. Je me stop histoire de reprendre mon souffle. C’est vraiment pas de chance...
« Chance » venant de ma part. Haha ? Non, ca ne m’amuse pas.
Quelqu’un me tapotte l’épaule. Bryanor m’a suivit ? Oui, mais il est à ma gauche. C’est monsieur Nezorf qui essaye d’attirer mon attention.
« Alors, on me fuit, Albynn ? »
En essayant de reprendre mon souffle je sors un mensonge plus gros que moi :
« Non, pas du tout. Juste un peu préssé. »
Je repars en courant.
« Ha, tu ne verra pas d’inconveniant à ce que je t’accompagne, alors. »
Il me suit ! Bryanor court à coté, aussi. Je dois vraiment les faire lacher prise. Ils seraient capable de me faire parler, et Visse me tuerais pour ça. Je saute en agitant des ailes, mais impossible de decoler. Il pleut. Le temps est donc beaucoup trop humide. Je me ramasse lamentablement un kamametre plus loin. Hourg... Dur atterissage. Une grande main puissante me relève, en me tenant sous les bras.
« Merci... »
« Pas de quoi. »
Monsieur Nezrof me fixe, cherchant un signe. Il a compris que je le fuyais, j’en suis sur. Il refuse de lacher mon épaule, alors que je suis remis sur pieds. Mon air coupable lui fait surement comprendre que quelque chose ne va pas.
« Bon, c’est facile de voir quand tu cache quelque chose, petit, alors parle. Tu sais que j’ai de quoi te delier la langue. »
J’ai envie de pleurer. Je me retiens, et je fixe monsieur Nez d’un air de detresse. Son air est sévère.
« Je peux rien dire... Il me tuerait... »
« Qui donc ? On peux t’aider si tu parle ! »
« Hey, Al, qu’est ce qui va pas ? »
Nezorf ne me lache toujours pas. Plus encore, il continue de serrer mon épaule. J’ai l’impression qu’il va la broyer. Il est exaspéré, c’est evident.
« Je peux RIEN DIRE !! »
Bryanor m’interroge du regard, mais monsieur Nez refuse de me lacher avant que j’ai expliqué la situation. Mais si je leur en parle, Visse me tuera pour traitrise. C’est un felin, et il saura de suite si je lui ments....
J’ai une idée, si je ne peux rien dire, je peux peut etre...
Je cherche quelque chose dans mon sac. J’en ai toujours sur moi, à cause de mon journal. J’ai de quoi écrire. Si j’ai pas le droit de parler, je peux toujours le leur écrire. Et je pourrais dire en le regardant dans les yeux que je ne leur en ai pas parlé, ça ne sera pas mentir. Monsieur Nez avait l’air de s’attendre à autre chose, main sur sa garde. Il pensait que j’allais les attaquer ?
Je gribouille rapidement une phrase, penché au dessus du papier pour que la pluie ne retire pas immediatement l’encre.
‘Visse m’a coincé, et j’ai du lui parler de ce que j’ai entendu, entre vous et monsieur Serobe, lorsque je me prenait pour un animal. Du coup, il m’a engagé de manière un peu forcé pour vous espionner, Serobe, vous, Jean-Gû et monsieur Kaure aussi. Je suis un espion à sa botte, et si je vous en parle, il me tuera, c’est certain.’
Monsieur Nez lit en quelque secondes, puis me fixe d’un air à me demander « c’est serieux ? » et part dans un fou rire effrayant. On dirait que ses yeux brillent de contentement, il sourit.
« Ha, alors ce vieux Visse t’a pris à sa botte, hein... Parfait, parfait, il est fichu. Continue comme ca, mon vieux, tu scelle toi-même ton piège. »
Il se met a fermer le poing sur le vide comme s’il attrapait un petit moskitos :
« Tu t’engouffre toi-même dans ta trappe. Visse Khas, tu va bientôt te faire prendre, et tu ne pourra rien faire. Tu est fichu ! »
Fichu ? Qu’est ce qu’il raconte ? Qu’est ce qu’il prépare ? Il se met à écrire une lettre courte et la confie à un tofu messager, ses yeux brillent toujours de contentement, et son sourir scintille au milieu de la pluie. Puis il repose son regard sur moi en me prenant par les deux épaules.
« Fait ce qu’il t’as demandé, petit. De toute facon il est fichu. Il ne t’arrivera rien du tout, ne t’inquiète pas. Continu à lui rapporter ce que tu vois. Joue ton rôle. Jusqu’au bout ! »
Il me tient maintenant par les deux épaules et me fixe directement dans les yeux. Qu’est ce qui se trame ? Je dois aussi lui rapporter cette conversation ? Je n’y comprends rien...
On dirait que Bryanor non plus, d’ailleur.
‘’Albynn.... rejoins-nous....’’
Ho, non...cette voix...
« C’est qui, ça ? »
« J’sais pas, un roublard on dirait, avec une cape pareille... »
Je me tourne doucement. IL est là, juste derrière, avec son eternel sourire dissumulé en cagoule. Ou est l’autre ? Blaydor ? Les ombres ? Il est seul ? les autres se cachent-ils derrière la première pierre venue ? Il vient encore me tourmenter avec les souvenirs !
Pourquoi ? Je ne suis pas coupable ! Pas responsable, c’est faux ! C’est eux qui nous ont attaqués ! C‘est eux les criminles ! Je n’avais pas demandé leur mort, moi !
Pourquoi, pourquoi, pourquoi !
Je ne veux pas le voir. Il va continuer à me poursuivre, encore et encore !
Monsieur Nezorf fixe le iop en capuchonné :
« Al ? Il te fait peur ? »
« Ils veulent m’emmener à la SHukrute ! »
« Ho, des âmes errantes, hein ? »
J’essaye de me cacher de l’esprit du tueur en restant à vue de Nezorf et Bryanor. Où sont les autres ? qu’est ce qu’ils attendent pour se montrer ? Ils attendent plus loin pour m’arracher à mon corp ? Ou sont ils ?
‘’Tu ne te crois pas coupable, hein. Shi s’occupera de t’emmener en enfer. Lui ou nous. On a tout notre temps, tous. ‘’
Nezorf est à coté. « Il ne peut rien te faire. Bouge pas, je connait un spécialiste.... » Il fait tinter une étrange pièce contre l’arbre. Elle vibre étrangement. J’ai déjà entendu ce son...
Monsieur Jean arrive en courant, une autre vibration semble venir de sa personne. Oui, leur moyen de communication, j’avais oublié !
Je ne sens plus l’esprit... Ou est-il ?
« Jean, toi qui est prêtre, peut tu nous debarasser de cette ame errante ? »
« Une ame errante ? Ou donc ? »
On cherche des yeux. Il a disparu.
« Ha, il a du sentir ta venue et a fichu le camp. »
Prêtre ? Il doit savoir, pour l’esprit marieur alors...
Comment cela, c’est impossible ? Mais il s‘est passé quelque chose... Qu’est ce qui s’est passé !? Si un esprit ne peut pas marier... que s’est il passé ?
Les esprits des prêtres sont dans un cycle de reincarnation... C’était quoi, avec Matsuko ?
Non, non, Matsuko s’est fait embobiner par des histoires ?
Des ailes noires, j’ai vu des ailes noires... je crois...
Il faut que j’en ai le cœur net !
Quelque chose ne va pas ! Pas du tout !
Albynn- Le Respectable
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Localisation : Devant mon ordi! T'as cru quoi?
Re: Albynn, porte-poisse?
11 decemaire
Je cherche Matsuko depuis hier. Il faut que je sache pour cet esprit !
Elle est près de l’embarquadère des Kwaks. Ils sont déjà partis, à ce qu’il semble. Leur bateau est introuvable à vue. Il y a Bryanor aussi.
« Matsuko ! L’esprit qui nous as lié, c’est une liaison comment ?? »
« Une liaison comme ceci... »
Elle a pris son couteau de trappeur et s’est coupé la paume. Et au même moment, une coupure identique est apparue sur ma paume de main !
Pourquoi !? Pourquoi avoir fait ca ?
Elle veux m’expliquer dans un havre.
« Vois-tu, ca nous permetra de rester liés pour toujours, jusqu'à l’au-delà. Jusqu'à la mort ou on y passera en même temps. Parce que je te veux, seulement pour moi, Puppy. »
Pupyy ? Ce regard... non, impossible... Shi a... ?
C’EST UN CAUCHEMARD !
Je m’enfuis le plus vite possible. Shi... non, Matsuko... Il a possédé Matsuko pour m‘abuser ? Pourquoi s’acharne-t-il... Pourquoi sur moi !?
Il me poursuit à coup de flèches. Elles fusent près de mes oreilles. Je prend mon envol. Si j’arrive à aller à incarnam, peut etre que je serais en sécurité... Je continue à grimper. Matsu-Shi n’arrive plus à em lancer ses flèches. Il fait froid. Je monte toujours. Il/elle hurle quelque chose, mais je n’entend déjà plus.
Il fait froid. J’arriverais pas à aller jusqu'à incarnam... Mes ailes s’engourdissent. Sortant d’un nuage, quelque chose de dur me rentre dedans. Du bois ? En plein ciel ? Je dois déjà etre mort...
Sans reflechir plus, je m’accroche au bastinguage. Du vrai bois, et je ne me rappel pas etre mort. Ce bateau me dis quelque chose...
Les Kwaks !
Je reconnais ceux à la barre. C’est Cyd et Blanche ! J’espère avoir un peu d’hospitalité, histoire de trouver un endroit ou debarquer...
Ils sont tous occupés. On se gèle. Blanche est enveloppée dans le manteau de Cyd, les deux autres membres d’équipage sont trop occupé à essayer de se rechauffer pour faire attention à mon arrivé.
« Eclaircie en vue ! » hurle Cyd.
Au sens propres comme figuré, tout les visages s’éclairent à la percée des nuages. Je crois que j’ai les ailes gelées !
« Haaa, un temps magnifique... Ce moteur ronronne comme un parfait chacha ! »
Il a l’air content de lui. C’est quand même fou...On vole avec un navire ?
« Fait voir ce que tu as dans le ventre, Salbatros ! »
Des cris de protestations commencent à s’élever. Quoi, qu’est ce qui se passe ??
Cyd pousse soudainement une manette en hurlant : ACCROCHEZ VOUS ! Sans chercher, je m’agrippe au bois du mat, et soudainement, le moteur se met à tourner à fond. On fend le vent, aussi vite que le vol de Mousy ! Ca fait peur, le bois grince de partout, l’equipage hurle comme un damné. J’evite de hurler, j’essaye de passer un peu incognito...
Une multitude de cris se rapprochent.
« Attention volée de pious en vue ! »
Volée de pious !? On va percuter un vol de pious !!?
Effectivement, rapidement, on en voit plus à un metre par la densité de ces oiseaux en vol. La pluspart nous evitent, aussi bien l’équipage que le bateau. Enfin, pas tous. Lorsqu’ils disparaissent, je constatent que certins membre de l’équipage n’ont pas eu de chance. Deux d’entre eux crachent des plumes colorée. Un « platch » m’infome que je n’ai pas eu de chance non plus, mais cela ne m’étonne guère. Une pioulette, aux plumes couleur crozoli, s’envol de mon crane. Quelque chose degouline le long de mon dos. Transparent, avec un peu de jaune. Un œuf ! Elle m’a pondu un œuf sur la tête !
C’est chaud et poisseux, très désagréable. Cyd arrete soudainement le bateau, les membres les moins bien accrochés roulent vers la poupe. Je profite de ce moment d’arret pour aller me laver la tête à coup de bulle d’eau. Un pecheur tremble à coté du bastinguage juste à coté de moi. Ils sont fous d’embarquer pour une aventure pareil !
Puis sans crier gare, le bateau tombe.
N’étant pas accroché au pont, je descend pas exactement en même temps, et remet donc à faire marcher mes ailes. Quelque chose me tiens la jambe. Ou plutôt, quelqu’un. C’est le pecheur qui s’est accroché en sentant le navire fuser vers le sol.
« Me laisse pas tomber, surtout !! »
Il refuse de regarder le vide et ferme les yeux. Houach, ca fait lourd, deux personnes ! Si je ne veux pas qu’on aille s’écraser au sol tout les deux, il faut reprendre pied au plancher.
« Paniquez pas, arretez de bouger et accrochez vous bien, monsieur. »
S’il commence à s’agiter, il va tomber, ou pire, on tombera tout les deux. Doucement, je me dirige vers le navire. Il s’est stabilisé à environ huit cent kamametre du sol. Je nous fait atterir discretement en haut du mât de la vigie, et il s’empresse de descendre vers le pont.
« Ouf, merci petit ! »
« De rien monsieur... »
On entend tout de la haut. Même les mauvaises nouvelles...
« Non, mais, je vous jure ! Un bateau volant pour pirate, passe encore, mais avoir un chef encor plus félé qu’un bocal c’est..... »
Je n’entend pas la suite, mais j’ai compris une chose : les Kwaks sont des pirates !
Pas question de descendre. Si je me fait reperer, ils me jetterons par-dessus bord !
« Arrete de rouspeter, Nao, ou je te fais passer sur la planche, et sans ceinture de retour ! »
La planche ! Ha, j’ai peur ! Mais de toute facon, impossible de redescendre. Shi doit m’attendre en bas, et je ne sais pas au dessus de quel pays nous sommes. Pour l’instant, je suis plus en sécurité ici, dans ce mat, que n’importe où ailleur. Pourvu que le pêcheur ne dise rien... ! Je ne vois pas un eni dans la garnison. Une seule allusion et je suis decouvert...
C’est bon, on dirait qu’il m’a déjà oublié. Par contre, quelque chose cloche. Comment faire pour ne pas mourir de faim ? Mon ventre gargouille déjà. Normal, à force de courir partout pour chercher « Matsuko »....
J’ai de la chance, avec tout ça, ils sont en panne et vont descendre chercher du ravitaillement. Les autres veulent juste se degourdir les pattes. Après un vol pareil, je les comprends ! En fait, cela m’arrange qu’ils partent tous. Je vais pouvoir aller prendre un peu de nourriture dans la cale.... C’est malhonnète, je sais, mais je payerais plus tard... Si je laisse de l’argent dans la cale, ca semblera louche.
J’allais descendre du mat quand j’ai vu qu’il restait UNE personne. Une sadidette aux cheveux gris, à l’air très peu amical. Ha, zut ! Quelle poisse !
Elle tourne en rond sur le pont en marmonnant. Pourquoi ne va-t-elle pas se coucher !?
Ho, zut, je pensais qu’ils ne laisseraient pas de sentinelle.... C’est vrai, qu’est ce qui peut arriver à leur bateau ? Suspendu en l’air, le seul moyen d’y arriver c’est d’avoir une de ces ceintures de transport... ou de voler, comme moi. Ha, quel crédule, ils ont du y penser, evidamment....
Soudainement, on entend un grand « blaong ». Deux personnes viennent d’apparaitre sur le pont. C’est Monsieur Saaul et monsieur Etreka ! La sadidette à l’air surprise et heureuse de voir Etreka. Ils se connaissent ?
Je garde la tête au dessus de l’appuis de vigile pour voir. Puis monsieur Saaul dis quelque chose en regardant dans ma direction. Heureusement, la nuit est arrivée, il ne m’a pas vu, je pense... Plaqué au fond du cercle de ronde, je prie Eniripsa que personne ne me voie. Pas la planche, pitié !
Le silence se fait. Ils sont tous partis ? Je me relève et entend des froissement derrière moi. En me tournant, je me retrouve face à quelqu’un accroché dans les cordages. Saaul !
« Al ! Qu’est ce que tu fou là !? T’as été engagé !? »
Il fixe mon ventre, recherchant surement une trace de la ceinture. Je n’en ai pas, je suis clandestin. D’une force poigne vampirique, il me coince sous son bras et entreprend de redescendre.
« Bon, tu ferais mieux de retourner sur la terre ferme, parce que si on te trouve en clandestin ici... tu risque de passer un sale moment. Et le dernier. »
« Non ! Je ne veux pas redescendre, s’il vous plait, monsieur Saaul ! »
Il ignore completement ma supplication et descend sur le pont. D’un seul appui sur le bouton ceinturale, on est à nouveau à terre. Je panique. Shi est surement là, dans l’ombre, à m’attendre ! Je panique et essaye de me degager. Je veux remonter ! Tout, plutôt que retomber encore sur ce monstre !
« Hola, du calme, si tu tiens tant à rester sur le Salbatros, je vais demander à quelqu’un de t’engager, mais arrete de bouger, ca risque de l’enerver. »
Plus loin, il y a Etreka et l’adepte sadidas. Bras dans les bras, ils me font mal au cœur quand je pense à Matsuko. Puis une voix semble se rapprocher de plus en plus vite :
« EEEEEEEEEEEEEEEEETREEEEEEEEEEEEEEEKAAAAAAAAAAAAAAAA !! »
Une sorte de « blam » s’entend. C’est la sacrieuse blonde qui était avec Blanche il y a quelques jours ! Elle s’entend très mal avec monsieur Etreka, on dirait. Ils se battent ! Du coup, Saaul me lache en m’ordonnant de rester à proximiter. Ce doit etre elle qui doit me recruter, je parie. Etreka aussi a l’air enervé de la voir. Ils s’appelent « frère » et « sœur » mais s’envoient des mots durs, qui blessent. Affaires de familles ?
Comme monsieur Saaul, je m’interpose pou qu’ils arretent de se battre. Ils sont drôlement forts ! Mais monsieur Saaul obtient de meilleurs resultat, surtout vis-à-vis de « Necta ». Saaul essaye de lui parler de mon recrutement mais elle fait la sourde oreille. Au final, monsieur Saaul décide de l’emmener se reposer, en la tenant pour qu’elle ne re-saute pas sur son frère. Etreka s’en va avec la sadidette du coté opposé.
Je relève les yeux vers le navire. Bien sur, il n’a pas bouger. Le vent fait bruisser les herbes. Je suis tout seul !
Pas question de rester là, Shi peut debarquer n’importe quand. A nouveau, je m’envol vers le bateau. Le pont est toujours aussi désert. Ce vol m’a épuiser. Trop de vol pour aujourd’hui. Je sais qu’il est inutile de remonter dans la vigie, Saaul ira me chercher la haut dès son retour. Les voiles sont repliées. Epaisses, elles forment une longue place de toile. Je vais m’installer là. Je suis pas assez épais ou grand pour qu’on me voit dedans. C’est confortable comme un hamac. Rapidement, je dors.
Pas pour très longtemps. Je suis reveillé par un soupir d’exaspération en même temps qu’on me tire par le col. Saaul est déjà de retour. A nouveau, il me balade comme un vulgaire paquet en descendant le long des cordages. Il me pose sur mes deux pieds, au niveau du plancher. Face à moi, son regard est très serieux :
« Bon, je t’autorise à rester, mais tu me lache pas, sinon ils te jetterons par-dessus bord. Vu ? »
« Oui... »
Sans crier gare, il me réembarque vers la vigie et me pose confortablement, puis degaine ses deux sabres brillants. Il s’installe à coté pour veiller au grain, et met les épées de manière à créer un blocage au niveau des accès, lames pointées vers le haut. La lune s’y reflète, laissant une macabre lueur au fond de mon œil.
« Bon, on pionce ici et j’expliquerais ça demain. »
« Ok, ok... »
« Hey, Saaul. J’ai envie de te balancer de la haut. »
La sadidette l’a suivit. Elle m’a vue ? J’en sais rien, on dirais pas. Depuis le pont, elle hurle la discussion avec Saaul.
« Bah tu me lancera de la haut demain, Chtula. »
« Ha, tu crois ça ? »
D’un ton sans equivoque, monsieur Saaul repond sèchement :
« Ouai ! »
Je tourne la tête pour voir. Elle est déjà partie. Le pont est vide, archivide.
« Au fait... Vous aviez raison pour Matsuko, monsieur Saaul... »
« Ha ? »
« C’était pas Matsuko.... »
« Qui donc, alors ? »
« C’était Shi... »
Roulé en boule, je ne voit pas son air, mais il doit surement etre étonné ou furieux.
« Hou ! Et tu l’as encore fait avec ? »
Impossible de repondre. Ca fait trop mal. Je pensais etre avec Matsuko, et je decouvre un... Un monstre profiteur.... Pourquoi moi ? C’est injuste... Ou est Matsuko si c’est Shi... ?
« Pas de reponse, je prend ca pour un oui. T’aurais du me le dire. »
« Je pensais que c’était Matsuko... »
« ....Je l’aurais tué de suite. »
Comment voulait- il que je sache... Je croyais... Non, plutôt je voulais croire que... C’était Matsuko... Me manque elle au point de refuser de voir ce qui cloche lorsque ca saute aux yeux ? J’avais bien remarqué un comportement different.... Comment sait-il pour le passé de Matsu ? Comment en sait-il aussi long sur ce qu’on a vecu... ? Je ne lui ai rien raconté...
« Si vous la tuez, vous me tuez avec... Grace à un rituel deguisé en mariage, elle a lié nos corps, tout les deux... Toutes ses blessures graves se repecuterons sur moi... »
« Elle ? Donc c’est bien une femme, de corps ? »
« Bah oui, il a fait ca pour me tromper.... Donc oui c’est une femme de corps... Pourquoi... ? »
Il rit. Un rire franc, hilare, claire qui grimpe vers les étoiles. Il se moque de moi. Mais pourquoi ? J’ai rien trouvé de drôle, moi...
Comme pour me cacher de honte, je me replie encore plus sur moi-même. Peut etre que je pourrais me fondre dans le plancher....
« Je comprends mieux comment tu t’es fait avoir, petit pervers, va ! »
Sa main me decoiffe les cheveux. Ca me rappel Pa’Joe quand il voulait me consoler...
Pa’Joe... Mal au cœur. Ils étaient vraiment à la botte d’un démon pour me garder en otage... ?
« J’aime vraiment Matsuko.... »
Je refuse de le laisser sous entendre qu’il n’y a que le physique qui compte pour moi. La première chose que j’ai vriament regardé de Matsuko, ce sont ses yeux. Un regard de haine qui m’a cloué au sol, dès mon débarquement à Bonta.
« T’inquiete, je tenterais de separer Shi de son corp. Je m’y connait un peu en âmes. Endors toi, je veille. »
« Merci m’sieur Saaul... »
Shi... Il a pris soin de moi quand j’était malade... Il n’est pas si méchant... Il faut vraiment le tuer... ?
Pourquoi toujours resoudre ces problèmes par le meurtre...
Pourquoi....
Je cherche Matsuko depuis hier. Il faut que je sache pour cet esprit !
Elle est près de l’embarquadère des Kwaks. Ils sont déjà partis, à ce qu’il semble. Leur bateau est introuvable à vue. Il y a Bryanor aussi.
« Matsuko ! L’esprit qui nous as lié, c’est une liaison comment ?? »
« Une liaison comme ceci... »
Elle a pris son couteau de trappeur et s’est coupé la paume. Et au même moment, une coupure identique est apparue sur ma paume de main !
Pourquoi !? Pourquoi avoir fait ca ?
Elle veux m’expliquer dans un havre.
« Vois-tu, ca nous permetra de rester liés pour toujours, jusqu'à l’au-delà. Jusqu'à la mort ou on y passera en même temps. Parce que je te veux, seulement pour moi, Puppy. »
Pupyy ? Ce regard... non, impossible... Shi a... ?
C’EST UN CAUCHEMARD !
Je m’enfuis le plus vite possible. Shi... non, Matsuko... Il a possédé Matsuko pour m‘abuser ? Pourquoi s’acharne-t-il... Pourquoi sur moi !?
Il me poursuit à coup de flèches. Elles fusent près de mes oreilles. Je prend mon envol. Si j’arrive à aller à incarnam, peut etre que je serais en sécurité... Je continue à grimper. Matsu-Shi n’arrive plus à em lancer ses flèches. Il fait froid. Je monte toujours. Il/elle hurle quelque chose, mais je n’entend déjà plus.
Il fait froid. J’arriverais pas à aller jusqu'à incarnam... Mes ailes s’engourdissent. Sortant d’un nuage, quelque chose de dur me rentre dedans. Du bois ? En plein ciel ? Je dois déjà etre mort...
Sans reflechir plus, je m’accroche au bastinguage. Du vrai bois, et je ne me rappel pas etre mort. Ce bateau me dis quelque chose...
Les Kwaks !
Je reconnais ceux à la barre. C’est Cyd et Blanche ! J’espère avoir un peu d’hospitalité, histoire de trouver un endroit ou debarquer...
Ils sont tous occupés. On se gèle. Blanche est enveloppée dans le manteau de Cyd, les deux autres membres d’équipage sont trop occupé à essayer de se rechauffer pour faire attention à mon arrivé.
« Eclaircie en vue ! » hurle Cyd.
Au sens propres comme figuré, tout les visages s’éclairent à la percée des nuages. Je crois que j’ai les ailes gelées !
« Haaa, un temps magnifique... Ce moteur ronronne comme un parfait chacha ! »
Il a l’air content de lui. C’est quand même fou...On vole avec un navire ?
« Fait voir ce que tu as dans le ventre, Salbatros ! »
Des cris de protestations commencent à s’élever. Quoi, qu’est ce qui se passe ??
Cyd pousse soudainement une manette en hurlant : ACCROCHEZ VOUS ! Sans chercher, je m’agrippe au bois du mat, et soudainement, le moteur se met à tourner à fond. On fend le vent, aussi vite que le vol de Mousy ! Ca fait peur, le bois grince de partout, l’equipage hurle comme un damné. J’evite de hurler, j’essaye de passer un peu incognito...
Une multitude de cris se rapprochent.
« Attention volée de pious en vue ! »
Volée de pious !? On va percuter un vol de pious !!?
Effectivement, rapidement, on en voit plus à un metre par la densité de ces oiseaux en vol. La pluspart nous evitent, aussi bien l’équipage que le bateau. Enfin, pas tous. Lorsqu’ils disparaissent, je constatent que certins membre de l’équipage n’ont pas eu de chance. Deux d’entre eux crachent des plumes colorée. Un « platch » m’infome que je n’ai pas eu de chance non plus, mais cela ne m’étonne guère. Une pioulette, aux plumes couleur crozoli, s’envol de mon crane. Quelque chose degouline le long de mon dos. Transparent, avec un peu de jaune. Un œuf ! Elle m’a pondu un œuf sur la tête !
C’est chaud et poisseux, très désagréable. Cyd arrete soudainement le bateau, les membres les moins bien accrochés roulent vers la poupe. Je profite de ce moment d’arret pour aller me laver la tête à coup de bulle d’eau. Un pecheur tremble à coté du bastinguage juste à coté de moi. Ils sont fous d’embarquer pour une aventure pareil !
Puis sans crier gare, le bateau tombe.
N’étant pas accroché au pont, je descend pas exactement en même temps, et remet donc à faire marcher mes ailes. Quelque chose me tiens la jambe. Ou plutôt, quelqu’un. C’est le pecheur qui s’est accroché en sentant le navire fuser vers le sol.
« Me laisse pas tomber, surtout !! »
Il refuse de regarder le vide et ferme les yeux. Houach, ca fait lourd, deux personnes ! Si je ne veux pas qu’on aille s’écraser au sol tout les deux, il faut reprendre pied au plancher.
« Paniquez pas, arretez de bouger et accrochez vous bien, monsieur. »
S’il commence à s’agiter, il va tomber, ou pire, on tombera tout les deux. Doucement, je me dirige vers le navire. Il s’est stabilisé à environ huit cent kamametre du sol. Je nous fait atterir discretement en haut du mât de la vigie, et il s’empresse de descendre vers le pont.
« Ouf, merci petit ! »
« De rien monsieur... »
On entend tout de la haut. Même les mauvaises nouvelles...
« Non, mais, je vous jure ! Un bateau volant pour pirate, passe encore, mais avoir un chef encor plus félé qu’un bocal c’est..... »
Je n’entend pas la suite, mais j’ai compris une chose : les Kwaks sont des pirates !
Pas question de descendre. Si je me fait reperer, ils me jetterons par-dessus bord !
« Arrete de rouspeter, Nao, ou je te fais passer sur la planche, et sans ceinture de retour ! »
La planche ! Ha, j’ai peur ! Mais de toute facon, impossible de redescendre. Shi doit m’attendre en bas, et je ne sais pas au dessus de quel pays nous sommes. Pour l’instant, je suis plus en sécurité ici, dans ce mat, que n’importe où ailleur. Pourvu que le pêcheur ne dise rien... ! Je ne vois pas un eni dans la garnison. Une seule allusion et je suis decouvert...
C’est bon, on dirait qu’il m’a déjà oublié. Par contre, quelque chose cloche. Comment faire pour ne pas mourir de faim ? Mon ventre gargouille déjà. Normal, à force de courir partout pour chercher « Matsuko »....
J’ai de la chance, avec tout ça, ils sont en panne et vont descendre chercher du ravitaillement. Les autres veulent juste se degourdir les pattes. Après un vol pareil, je les comprends ! En fait, cela m’arrange qu’ils partent tous. Je vais pouvoir aller prendre un peu de nourriture dans la cale.... C’est malhonnète, je sais, mais je payerais plus tard... Si je laisse de l’argent dans la cale, ca semblera louche.
J’allais descendre du mat quand j’ai vu qu’il restait UNE personne. Une sadidette aux cheveux gris, à l’air très peu amical. Ha, zut ! Quelle poisse !
Elle tourne en rond sur le pont en marmonnant. Pourquoi ne va-t-elle pas se coucher !?
Ho, zut, je pensais qu’ils ne laisseraient pas de sentinelle.... C’est vrai, qu’est ce qui peut arriver à leur bateau ? Suspendu en l’air, le seul moyen d’y arriver c’est d’avoir une de ces ceintures de transport... ou de voler, comme moi. Ha, quel crédule, ils ont du y penser, evidamment....
Soudainement, on entend un grand « blaong ». Deux personnes viennent d’apparaitre sur le pont. C’est Monsieur Saaul et monsieur Etreka ! La sadidette à l’air surprise et heureuse de voir Etreka. Ils se connaissent ?
Je garde la tête au dessus de l’appuis de vigile pour voir. Puis monsieur Saaul dis quelque chose en regardant dans ma direction. Heureusement, la nuit est arrivée, il ne m’a pas vu, je pense... Plaqué au fond du cercle de ronde, je prie Eniripsa que personne ne me voie. Pas la planche, pitié !
Le silence se fait. Ils sont tous partis ? Je me relève et entend des froissement derrière moi. En me tournant, je me retrouve face à quelqu’un accroché dans les cordages. Saaul !
« Al ! Qu’est ce que tu fou là !? T’as été engagé !? »
Il fixe mon ventre, recherchant surement une trace de la ceinture. Je n’en ai pas, je suis clandestin. D’une force poigne vampirique, il me coince sous son bras et entreprend de redescendre.
« Bon, tu ferais mieux de retourner sur la terre ferme, parce que si on te trouve en clandestin ici... tu risque de passer un sale moment. Et le dernier. »
« Non ! Je ne veux pas redescendre, s’il vous plait, monsieur Saaul ! »
Il ignore completement ma supplication et descend sur le pont. D’un seul appui sur le bouton ceinturale, on est à nouveau à terre. Je panique. Shi est surement là, dans l’ombre, à m’attendre ! Je panique et essaye de me degager. Je veux remonter ! Tout, plutôt que retomber encore sur ce monstre !
« Hola, du calme, si tu tiens tant à rester sur le Salbatros, je vais demander à quelqu’un de t’engager, mais arrete de bouger, ca risque de l’enerver. »
Plus loin, il y a Etreka et l’adepte sadidas. Bras dans les bras, ils me font mal au cœur quand je pense à Matsuko. Puis une voix semble se rapprocher de plus en plus vite :
« EEEEEEEEEEEEEEEEETREEEEEEEEEEEEEEEKAAAAAAAAAAAAAAAA !! »
Une sorte de « blam » s’entend. C’est la sacrieuse blonde qui était avec Blanche il y a quelques jours ! Elle s’entend très mal avec monsieur Etreka, on dirait. Ils se battent ! Du coup, Saaul me lache en m’ordonnant de rester à proximiter. Ce doit etre elle qui doit me recruter, je parie. Etreka aussi a l’air enervé de la voir. Ils s’appelent « frère » et « sœur » mais s’envoient des mots durs, qui blessent. Affaires de familles ?
Comme monsieur Saaul, je m’interpose pou qu’ils arretent de se battre. Ils sont drôlement forts ! Mais monsieur Saaul obtient de meilleurs resultat, surtout vis-à-vis de « Necta ». Saaul essaye de lui parler de mon recrutement mais elle fait la sourde oreille. Au final, monsieur Saaul décide de l’emmener se reposer, en la tenant pour qu’elle ne re-saute pas sur son frère. Etreka s’en va avec la sadidette du coté opposé.
Je relève les yeux vers le navire. Bien sur, il n’a pas bouger. Le vent fait bruisser les herbes. Je suis tout seul !
Pas question de rester là, Shi peut debarquer n’importe quand. A nouveau, je m’envol vers le bateau. Le pont est toujours aussi désert. Ce vol m’a épuiser. Trop de vol pour aujourd’hui. Je sais qu’il est inutile de remonter dans la vigie, Saaul ira me chercher la haut dès son retour. Les voiles sont repliées. Epaisses, elles forment une longue place de toile. Je vais m’installer là. Je suis pas assez épais ou grand pour qu’on me voit dedans. C’est confortable comme un hamac. Rapidement, je dors.
Pas pour très longtemps. Je suis reveillé par un soupir d’exaspération en même temps qu’on me tire par le col. Saaul est déjà de retour. A nouveau, il me balade comme un vulgaire paquet en descendant le long des cordages. Il me pose sur mes deux pieds, au niveau du plancher. Face à moi, son regard est très serieux :
« Bon, je t’autorise à rester, mais tu me lache pas, sinon ils te jetterons par-dessus bord. Vu ? »
« Oui... »
Sans crier gare, il me réembarque vers la vigie et me pose confortablement, puis degaine ses deux sabres brillants. Il s’installe à coté pour veiller au grain, et met les épées de manière à créer un blocage au niveau des accès, lames pointées vers le haut. La lune s’y reflète, laissant une macabre lueur au fond de mon œil.
« Bon, on pionce ici et j’expliquerais ça demain. »
« Ok, ok... »
« Hey, Saaul. J’ai envie de te balancer de la haut. »
La sadidette l’a suivit. Elle m’a vue ? J’en sais rien, on dirais pas. Depuis le pont, elle hurle la discussion avec Saaul.
« Bah tu me lancera de la haut demain, Chtula. »
« Ha, tu crois ça ? »
D’un ton sans equivoque, monsieur Saaul repond sèchement :
« Ouai ! »
Je tourne la tête pour voir. Elle est déjà partie. Le pont est vide, archivide.
« Au fait... Vous aviez raison pour Matsuko, monsieur Saaul... »
« Ha ? »
« C’était pas Matsuko.... »
« Qui donc, alors ? »
« C’était Shi... »
Roulé en boule, je ne voit pas son air, mais il doit surement etre étonné ou furieux.
« Hou ! Et tu l’as encore fait avec ? »
Impossible de repondre. Ca fait trop mal. Je pensais etre avec Matsuko, et je decouvre un... Un monstre profiteur.... Pourquoi moi ? C’est injuste... Ou est Matsuko si c’est Shi... ?
« Pas de reponse, je prend ca pour un oui. T’aurais du me le dire. »
« Je pensais que c’était Matsuko... »
« ....Je l’aurais tué de suite. »
Comment voulait- il que je sache... Je croyais... Non, plutôt je voulais croire que... C’était Matsuko... Me manque elle au point de refuser de voir ce qui cloche lorsque ca saute aux yeux ? J’avais bien remarqué un comportement different.... Comment sait-il pour le passé de Matsu ? Comment en sait-il aussi long sur ce qu’on a vecu... ? Je ne lui ai rien raconté...
« Si vous la tuez, vous me tuez avec... Grace à un rituel deguisé en mariage, elle a lié nos corps, tout les deux... Toutes ses blessures graves se repecuterons sur moi... »
« Elle ? Donc c’est bien une femme, de corps ? »
« Bah oui, il a fait ca pour me tromper.... Donc oui c’est une femme de corps... Pourquoi... ? »
Il rit. Un rire franc, hilare, claire qui grimpe vers les étoiles. Il se moque de moi. Mais pourquoi ? J’ai rien trouvé de drôle, moi...
Comme pour me cacher de honte, je me replie encore plus sur moi-même. Peut etre que je pourrais me fondre dans le plancher....
« Je comprends mieux comment tu t’es fait avoir, petit pervers, va ! »
Sa main me decoiffe les cheveux. Ca me rappel Pa’Joe quand il voulait me consoler...
Pa’Joe... Mal au cœur. Ils étaient vraiment à la botte d’un démon pour me garder en otage... ?
« J’aime vraiment Matsuko.... »
Je refuse de le laisser sous entendre qu’il n’y a que le physique qui compte pour moi. La première chose que j’ai vriament regardé de Matsuko, ce sont ses yeux. Un regard de haine qui m’a cloué au sol, dès mon débarquement à Bonta.
« T’inquiete, je tenterais de separer Shi de son corp. Je m’y connait un peu en âmes. Endors toi, je veille. »
« Merci m’sieur Saaul... »
Shi... Il a pris soin de moi quand j’était malade... Il n’est pas si méchant... Il faut vraiment le tuer... ?
Pourquoi toujours resoudre ces problèmes par le meurtre...
Pourquoi....
Albynn- Le Respectable
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Localisation : Devant mon ordi! T'as cru quoi?
Re: Albynn, porte-poisse?
12 decemaire
A mon reveil, Saaul étai partis. Pas de mot, rien. En revanche, il reste les lames croisées au dessus de moi, comme une barrière protectrice. Le soleil brille, un nuage double le navire à l’arret. Il y a deux membres d’équipage en bas. Je reconnais le pecheur que j’ai aidé lorsque le navire a commencer à tomber. Nao, je crois. L’autre, c’est la sadidette Chtula, qui était avec monsieur Etreka hier. Le vent de nuit est tombé, je peut entendre leur conversation cette fois ci, mais je n’y comprend goutte. Sauf une chose. Chtula est une tueuse !
Ho, Eniripsa ! Si je fais un mouvement de travers, je suis cuit !
Elle monte, elle arrive !
Je me cache derrière le mat quand elle arrive. Je suis sur de ne pas depasser, ce mat est très épais, et moi beaucoup moins. Je ne peux pas descendre du bon coté, elle est restée face aux cordages. Peut etre que je peux emprunter les lames de Saaul pour descendre par le mat... Pas la peine de compter sur mes ailes, je serais obligé de fuir en cas de découverte.
Alors que je tire un des manches pour déloger la lame du bois, une voix froide m’informe :
« Je ferais pas ça si j’était toi... »
« Quoi... !? »
Je lache la garde et me tourne en direction de la voix. Je me retrouve coincé en un éclair contre la rembarde. Le plancher semble vraiment bas !
Elle me bloque les mains dans le dos :
« Alors, sale espion, qu’est ce que tu trafique ? Qui t’envois ? Qui est ta cible ? T’es là pour saboter le bateau des Kwaks ? »
« Non, je voulais juste me cacher de mon ennemi et... »
« Ouai, ouai. Bon, j’espère que tu sais tomber sur tes pattes. »
Elle ne m’écoute guère, on dirait. Puis elle me pousse par-dessus la rembarde. Le plancher arrive rapidement. J’ai reussi à ralentir ma chute grâce aux cordages, mais l’aterrissage est tout de même dur, juste devant monsieur Nao. Celui-ci ne se gène pas pour engueuler sa collègue :
« Chtula ! Non, mais tu es folle ? »
Le pecheur Noa est outré. Il m’aide à me relever, mais la sadidas revient à la charge et me colle contre la vraie rembarde cette fois. Au dessus du vide. Elle m’étrangle !
« Parle ou je t’envois faire ton baptème de l’air...sans ceinture. Tu nous espionne ? »
En un sens, oui, mais pas pour collecter des informations... J’attendais juste qu’ils partent pour aller chercher à manger...
« Qui t’as ammené ici ? »
Je vais pas parler de Saaul s’il ne l’a pas fait lui-même. D’un autre coté, ma réponse n’est pas un mensonge : je suis bien arrivé en volant la première fois sur ce bateau.
« Tu sais voler ? »
« Ou-oui... Je ne mens pas, c’est vrai ! S’il vous plait... »
Le pecheur essaye de pousser la sadidas derrière lui, ou plutôt, il essaye de se mettre entre nous deux. Mais elle me tiens fermement au col avant. D’un coup de pied, elle envoit le pecheur balader contre la porte de cabine.
« Très bien, alors... vole. »
« CHTULA, NON ! »
Je me retrouve à tomber dans les airs. Elle m’a balancé par-dessus la rembarde ! Une chance qu’il ne fasse pas trop froid... Au bout d’une centaine de kamametre j’arrive à faire du sur place. Mais que faire maintenant ? Avec cette sadidas, je ne vais pas pouvoir monter, et avec Shi au sol, impossible de descendre... Un hurlement m’interrompt. Le pecheur est passé par-dessus la rembarde aussi ! Cette sadidas est assez dingue pour jeter ses prores compagnons !?
Je file vers lui et quelques chose m’entaille le dos. Quelque chose de pointu. Juste entre les deux ailes. Encore un peu et j’en perdais une... et alors, bonjour le crash.
Ca pique, mais je vais quand même pendre le pecheur en vol. Par contre, on fait quoi, maintenant ? Je ne peux ni descendre ni monter...
Le pêcheur a résolu le problème. En appuyant sur sa ceinture, on s’est fait téléporter jusqu'au pont du navire. Dur aterrissage, encore !
« Non, mais ca va pas ? Et s’il n’avait pas pû voler ? Tu es completement dingue ! »
« Ca marche comme ça chez les pirates ! Les espions et le traitres, on les envois par la planche ! T’aura qu’à demander à Cyd quand il reviendra ! »
Je me suis cogné contre le bois de la rembarde en aterissant. Ouille, plutôt dur comme bois... Mon dos me pique, je crois que je suis bléssé, mais impossible de verifier. Enfin, si, en passant la main le long de mon dos, je la retrouve blanche. Une serieuse coupure, mais si je suis assez souple pour toucher mon dos, le faire avec une bulle de soin n’a rien à voir... Ho, lala...
Une voix claire resonne dans mon dos :
« Ca suffit ce boucan, oui ? Il y a encore des membres d’équipage qui essayent de dormir dans la cale ! »
Sortant de la cale ou de la cabine, je n’ai pas pu voir, Blanche se scandalise du vacarme que l’on crée. Je me tourne dans sa direction pour la saluer.
« Bonjour Blanche... »
« C’est Chtula ! Elle a essayé de tuer ton ami l’eniripsa ! »
« Al ! Qu’est ce que tu fais là ? Qui t’as ammené ? »
« Monsieur Saaul a dis que je pouvais rester.... »
Elle a l’air contente de me voir, je ne sais pas vraiment pourquoi. Je risque de leur porter poisse, au fond... Quelle est la pire poisse qui puisse arriver à un equipage volant ? Tomber ? rester bloquer en l’air ? La penurie de nourriture si les ceintures ne fonctionnent plus ?
« Ton dos... tu t’es bléssé ? »
« Heu...oui... »
« Tourne toi, je m’en occupe. »
J’obeis donc et me retourne. Je plaque mes ailes sur le coté, qu’elle n’ait pas à y toucher. Les ailes, c’est personnel ! En plus, si elle y touche, mes nerfs vont le prendre de travers... Beuh !
« Comment tu t’es fait ça ? »
« Je sais pas, pendant que je volais, quelque chose m’a coupé... J’ai pas vu ce que c’était... »
« Hum... »
Après un court silence, elle lance un sort sacrieur sur mon dos. J’ai plus mal ! Elle m’a soigné ? Ce n’est pas une eniripsa pourtant... ?
« Merci, Blanche... »
« Ce n’est rien, tu as fait bien plus pour moi déjà. Bon, alors, tu veux redescendre ? »
« Non, je voulais plutôt rester ici, mais si je gène... »
« Ok, tu peux rester ! »
Juste comme ça, et c’est tout ? Son regard s’attarde un peu sur Chtula. Celle-ci me fixe d’un air plutôt étrange. Je pense qu’elle ne m’apprécie pas beaucoup, à moins qu’elle se méfie.
« Mais tu devra payer ton voyage. »
« Payer... ? Comment ? »
« Bah, tu feras deux trois corvée de ci de là, rien de bien passionnant mais ca devrais suffire, ne t’inquiète pas. »
Des corvées... Bah, c’est un travail comme un autre, au fond.
Juste devant moi apparait soudainement un iop. J’en ai sauté en arrière de surprise. Il est monté voir Blanche qui était retournée à la barre. Je fait un tour du regard de l’équipage, de manière plus attentive. Une sacrieuse est allée s’installer à la précédente place du pêcheur Naora…
On tombe dans le vide ! Cette sadidas est folle ? On va sécraser au sol !
J’essaye de voler, mais elle coince fermêment mes ailes. Elle touche mes ailes ! En plus ça a l’air de l’amuser !
A une dizaine de kamametre, j’ai du fermer les yeux. Finalement, on a atteint le sol... en douceur. On a atteris sur une enorme gonflable qu’elle a lancé au dernier moment.
J’ai cru mourir de crise cardiaque. Du coup, je me retrouve assis par terre comme une chiffe molle. Je crois que je tremble, aussi. Quelle frousse.
Je vois des bottes noires dans mon champs de vision. Je lève le nez vers le propriétaire. C’est monsieur Kaure.
« Personne est bontarien, dans le lot de votre équipage, disais-je ? »
« Je vous ai dis que non. »
« Si, je suis Bontarien, moi.. »
« Ha, Al, tu tombe à pic alors. Figure toi que.... Hey, repartez pas ! »
J’écoutais, mais je n’ai pas pu entendre la fin. Chtula m’a saisi aussi prestement qu’a l’allé et a appuyé sur son ceinturon, m’a balancé sur le pont, puis a resauté encore une fois.
Il y a le iop sur le pont. Il a l’air bien embarassé, tenant une brosse dans la main droite, il regarde à droite à gauche. Un seau d’eau savonneuse est sur le plancher. Son regard semble s’illuminer, puis il vient vers moi. Je me retrouve avec la brosse en main.
« Albynn, hein ? Tiens, Blanche a dis que tu devais nettoyer le pont. »
« Ha ? Bon... »
Alors que je cherchais sur quelle partie commencer à frotter, Blanche est arrivée. Elle est furieuse et marche rapidement. Alors que je me depèche de frotter, elle me prend la brosse des mains et court après le iop :
« Razeed, sale faignant ! C’est toi que j’ai puni pour avoir osé reluquer ta supperieur ! Tu va frotter ce pont jusqu'à ce qu’il brille comme un miroir !! »
Après une grande poursuite, un coup de pied où ça fait mal et un bon direct, le pauvre iop se démène comme un diable pour faire briller le pont. Un peu trop, même. Il va tomber dans la cale s’il continue à frotter comme ça !
A mon reveil, Saaul étai partis. Pas de mot, rien. En revanche, il reste les lames croisées au dessus de moi, comme une barrière protectrice. Le soleil brille, un nuage double le navire à l’arret. Il y a deux membres d’équipage en bas. Je reconnais le pecheur que j’ai aidé lorsque le navire a commencer à tomber. Nao, je crois. L’autre, c’est la sadidette Chtula, qui était avec monsieur Etreka hier. Le vent de nuit est tombé, je peut entendre leur conversation cette fois ci, mais je n’y comprend goutte. Sauf une chose. Chtula est une tueuse !
Ho, Eniripsa ! Si je fais un mouvement de travers, je suis cuit !
Elle monte, elle arrive !
Je me cache derrière le mat quand elle arrive. Je suis sur de ne pas depasser, ce mat est très épais, et moi beaucoup moins. Je ne peux pas descendre du bon coté, elle est restée face aux cordages. Peut etre que je peux emprunter les lames de Saaul pour descendre par le mat... Pas la peine de compter sur mes ailes, je serais obligé de fuir en cas de découverte.
Alors que je tire un des manches pour déloger la lame du bois, une voix froide m’informe :
« Je ferais pas ça si j’était toi... »
« Quoi... !? »
Je lache la garde et me tourne en direction de la voix. Je me retrouve coincé en un éclair contre la rembarde. Le plancher semble vraiment bas !
Elle me bloque les mains dans le dos :
« Alors, sale espion, qu’est ce que tu trafique ? Qui t’envois ? Qui est ta cible ? T’es là pour saboter le bateau des Kwaks ? »
« Non, je voulais juste me cacher de mon ennemi et... »
« Ouai, ouai. Bon, j’espère que tu sais tomber sur tes pattes. »
Elle ne m’écoute guère, on dirait. Puis elle me pousse par-dessus la rembarde. Le plancher arrive rapidement. J’ai reussi à ralentir ma chute grâce aux cordages, mais l’aterrissage est tout de même dur, juste devant monsieur Nao. Celui-ci ne se gène pas pour engueuler sa collègue :
« Chtula ! Non, mais tu es folle ? »
Le pecheur Noa est outré. Il m’aide à me relever, mais la sadidas revient à la charge et me colle contre la vraie rembarde cette fois. Au dessus du vide. Elle m’étrangle !
« Parle ou je t’envois faire ton baptème de l’air...sans ceinture. Tu nous espionne ? »
En un sens, oui, mais pas pour collecter des informations... J’attendais juste qu’ils partent pour aller chercher à manger...
« Qui t’as ammené ici ? »
Je vais pas parler de Saaul s’il ne l’a pas fait lui-même. D’un autre coté, ma réponse n’est pas un mensonge : je suis bien arrivé en volant la première fois sur ce bateau.
« Tu sais voler ? »
« Ou-oui... Je ne mens pas, c’est vrai ! S’il vous plait... »
Le pecheur essaye de pousser la sadidas derrière lui, ou plutôt, il essaye de se mettre entre nous deux. Mais elle me tiens fermement au col avant. D’un coup de pied, elle envoit le pecheur balader contre la porte de cabine.
« Très bien, alors... vole. »
« CHTULA, NON ! »
Je me retrouve à tomber dans les airs. Elle m’a balancé par-dessus la rembarde ! Une chance qu’il ne fasse pas trop froid... Au bout d’une centaine de kamametre j’arrive à faire du sur place. Mais que faire maintenant ? Avec cette sadidas, je ne vais pas pouvoir monter, et avec Shi au sol, impossible de descendre... Un hurlement m’interrompt. Le pecheur est passé par-dessus la rembarde aussi ! Cette sadidas est assez dingue pour jeter ses prores compagnons !?
Je file vers lui et quelques chose m’entaille le dos. Quelque chose de pointu. Juste entre les deux ailes. Encore un peu et j’en perdais une... et alors, bonjour le crash.
Ca pique, mais je vais quand même pendre le pecheur en vol. Par contre, on fait quoi, maintenant ? Je ne peux ni descendre ni monter...
Le pêcheur a résolu le problème. En appuyant sur sa ceinture, on s’est fait téléporter jusqu'au pont du navire. Dur aterrissage, encore !
« Non, mais ca va pas ? Et s’il n’avait pas pû voler ? Tu es completement dingue ! »
« Ca marche comme ça chez les pirates ! Les espions et le traitres, on les envois par la planche ! T’aura qu’à demander à Cyd quand il reviendra ! »
Je me suis cogné contre le bois de la rembarde en aterissant. Ouille, plutôt dur comme bois... Mon dos me pique, je crois que je suis bléssé, mais impossible de verifier. Enfin, si, en passant la main le long de mon dos, je la retrouve blanche. Une serieuse coupure, mais si je suis assez souple pour toucher mon dos, le faire avec une bulle de soin n’a rien à voir... Ho, lala...
Une voix claire resonne dans mon dos :
« Ca suffit ce boucan, oui ? Il y a encore des membres d’équipage qui essayent de dormir dans la cale ! »
Sortant de la cale ou de la cabine, je n’ai pas pu voir, Blanche se scandalise du vacarme que l’on crée. Je me tourne dans sa direction pour la saluer.
« Bonjour Blanche... »
« C’est Chtula ! Elle a essayé de tuer ton ami l’eniripsa ! »
« Al ! Qu’est ce que tu fais là ? Qui t’as ammené ? »
« Monsieur Saaul a dis que je pouvais rester.... »
Elle a l’air contente de me voir, je ne sais pas vraiment pourquoi. Je risque de leur porter poisse, au fond... Quelle est la pire poisse qui puisse arriver à un equipage volant ? Tomber ? rester bloquer en l’air ? La penurie de nourriture si les ceintures ne fonctionnent plus ?
« Ton dos... tu t’es bléssé ? »
« Heu...oui... »
« Tourne toi, je m’en occupe. »
J’obeis donc et me retourne. Je plaque mes ailes sur le coté, qu’elle n’ait pas à y toucher. Les ailes, c’est personnel ! En plus, si elle y touche, mes nerfs vont le prendre de travers... Beuh !
« Comment tu t’es fait ça ? »
« Je sais pas, pendant que je volais, quelque chose m’a coupé... J’ai pas vu ce que c’était... »
« Hum... »
Après un court silence, elle lance un sort sacrieur sur mon dos. J’ai plus mal ! Elle m’a soigné ? Ce n’est pas une eniripsa pourtant... ?
« Merci, Blanche... »
« Ce n’est rien, tu as fait bien plus pour moi déjà. Bon, alors, tu veux redescendre ? »
« Non, je voulais plutôt rester ici, mais si je gène... »
« Ok, tu peux rester ! »
Juste comme ça, et c’est tout ? Son regard s’attarde un peu sur Chtula. Celle-ci me fixe d’un air plutôt étrange. Je pense qu’elle ne m’apprécie pas beaucoup, à moins qu’elle se méfie.
« Mais tu devra payer ton voyage. »
« Payer... ? Comment ? »
« Bah, tu feras deux trois corvée de ci de là, rien de bien passionnant mais ca devrais suffire, ne t’inquiète pas. »
Des corvées... Bah, c’est un travail comme un autre, au fond.
Juste devant moi apparait soudainement un iop. J’en ai sauté en arrière de surprise. Il est monté voir Blanche qui était retournée à la barre. Je fait un tour du regard de l’équipage, de manière plus attentive. Une sacrieuse est allée s’installer à la précédente place du pêcheur Naora…
On tombe dans le vide ! Cette sadidas est folle ? On va sécraser au sol !
J’essaye de voler, mais elle coince fermêment mes ailes. Elle touche mes ailes ! En plus ça a l’air de l’amuser !
A une dizaine de kamametre, j’ai du fermer les yeux. Finalement, on a atteint le sol... en douceur. On a atteris sur une enorme gonflable qu’elle a lancé au dernier moment.
J’ai cru mourir de crise cardiaque. Du coup, je me retrouve assis par terre comme une chiffe molle. Je crois que je tremble, aussi. Quelle frousse.
Je vois des bottes noires dans mon champs de vision. Je lève le nez vers le propriétaire. C’est monsieur Kaure.
« Personne est bontarien, dans le lot de votre équipage, disais-je ? »
« Je vous ai dis que non. »
« Si, je suis Bontarien, moi.. »
« Ha, Al, tu tombe à pic alors. Figure toi que.... Hey, repartez pas ! »
J’écoutais, mais je n’ai pas pu entendre la fin. Chtula m’a saisi aussi prestement qu’a l’allé et a appuyé sur son ceinturon, m’a balancé sur le pont, puis a resauté encore une fois.
Il y a le iop sur le pont. Il a l’air bien embarassé, tenant une brosse dans la main droite, il regarde à droite à gauche. Un seau d’eau savonneuse est sur le plancher. Son regard semble s’illuminer, puis il vient vers moi. Je me retrouve avec la brosse en main.
« Albynn, hein ? Tiens, Blanche a dis que tu devais nettoyer le pont. »
« Ha ? Bon... »
Alors que je cherchais sur quelle partie commencer à frotter, Blanche est arrivée. Elle est furieuse et marche rapidement. Alors que je me depèche de frotter, elle me prend la brosse des mains et court après le iop :
« Razeed, sale faignant ! C’est toi que j’ai puni pour avoir osé reluquer ta supperieur ! Tu va frotter ce pont jusqu'à ce qu’il brille comme un miroir !! »
Après une grande poursuite, un coup de pied où ça fait mal et un bon direct, le pauvre iop se démène comme un diable pour faire briller le pont. Un peu trop, même. Il va tomber dans la cale s’il continue à frotter comme ça !
Albynn- Le Respectable
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Re: Albynn, porte-poisse?
13 decemaire
La nuit était tombée. Le féca et son garde personnel avançaient en quinconce. Ils savaient où ils allaient, comme toujours. Le feca Nezorf vérifia qu’il ne perdait pas sa courronne d’argent et continua d’avancer.
Dans un havre, un unique occupant. Alongé sur le dos, des liens l’empèchent de bouger ne serait-ce qu’un malheureux bras. Il est blanc, comme s’il n’avait pas vu la lumière depuis toujours. Un bandeau noir lui planque les yeux. Il est là depuis un moment. Combien de temps, il ne le sait pas. Un grincement provint de la porte auparavant fermée. Des pas. Quelqu’un entrait. Le prisonnier parla à son bourreau :
- Shi, laisse moi partir, je t’en prie !
- Hey, Al !
L’eni attaché pencha la tête en arrière, reflexe pour voir l’homme qui venait d’entrer. Impossible de voir quoi que ce soit avec le large bandeau noir. D’autres pas, près de la porte.
- Monsieur Jean-Gû ?
- Ne bouge surtout pas.
- ...Bouger ?
Comment pouvait-il esperer bouger, ficelé ainsi ? Il avait bien essayé, mais il était déjà tendu au maximum, impossible de faire autre chose que remuer les doigts.
Le iop garde attaqua les cordes à coup de couteau. Il ne tenait pas à lui couper une main ou un pied, mais en l’état, cela risquait d’arriver s’il bougeait. Les liens étaient étroitement sérrés. Quand il fut libre, il se redressa et retira lui-même le bandeau et cligna des yeux. Enfin de la lumière !
- Merci.
Le feca Nezorf, Vice gouverneur de Sufokia, fit le tour de l’endroit. Une pièce plutôt sombre, sans autre ammeublement que la porte d’entrée et les piquets de fer qui avaient maintenu le prisonnier au sol, cloué au plancher.
« C’est d’un glauque. »
D’un pas assuré, il vint se mettre à coté de son garde personnel. L’eni brulait d’envie de sortir, mais il refusait de se faire encore avoir en faisant l’erreur de se prommener seul.
- Jean-Gû, tu serais capable de rompre la liaison qu’il y a entre Albynn et Matsu-shi ?
- Absolument.
L’homme se concentra, longuement, priant les Douze dans un marmonnenemt. Puis, de son arme bénie, il rompit le fil diabolique qui liait l’eni à son bourreau.
Enfin libre !
La nuit était tombée. Le féca et son garde personnel avançaient en quinconce. Ils savaient où ils allaient, comme toujours. Le feca Nezorf vérifia qu’il ne perdait pas sa courronne d’argent et continua d’avancer.
Dans un havre, un unique occupant. Alongé sur le dos, des liens l’empèchent de bouger ne serait-ce qu’un malheureux bras. Il est blanc, comme s’il n’avait pas vu la lumière depuis toujours. Un bandeau noir lui planque les yeux. Il est là depuis un moment. Combien de temps, il ne le sait pas. Un grincement provint de la porte auparavant fermée. Des pas. Quelqu’un entrait. Le prisonnier parla à son bourreau :
- Shi, laisse moi partir, je t’en prie !
- Hey, Al !
L’eni attaché pencha la tête en arrière, reflexe pour voir l’homme qui venait d’entrer. Impossible de voir quoi que ce soit avec le large bandeau noir. D’autres pas, près de la porte.
- Monsieur Jean-Gû ?
- Ne bouge surtout pas.
- ...Bouger ?
Comment pouvait-il esperer bouger, ficelé ainsi ? Il avait bien essayé, mais il était déjà tendu au maximum, impossible de faire autre chose que remuer les doigts.
Le iop garde attaqua les cordes à coup de couteau. Il ne tenait pas à lui couper une main ou un pied, mais en l’état, cela risquait d’arriver s’il bougeait. Les liens étaient étroitement sérrés. Quand il fut libre, il se redressa et retira lui-même le bandeau et cligna des yeux. Enfin de la lumière !
- Merci.
Le feca Nezorf, Vice gouverneur de Sufokia, fit le tour de l’endroit. Une pièce plutôt sombre, sans autre ammeublement que la porte d’entrée et les piquets de fer qui avaient maintenu le prisonnier au sol, cloué au plancher.
« C’est d’un glauque. »
D’un pas assuré, il vint se mettre à coté de son garde personnel. L’eni brulait d’envie de sortir, mais il refusait de se faire encore avoir en faisant l’erreur de se prommener seul.
- Jean-Gû, tu serais capable de rompre la liaison qu’il y a entre Albynn et Matsu-shi ?
- Absolument.
L’homme se concentra, longuement, priant les Douze dans un marmonnenemt. Puis, de son arme bénie, il rompit le fil diabolique qui liait l’eni à son bourreau.
Enfin libre !
Albynn- Le Respectable
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Re: Albynn, porte-poisse?
14 decemaire
L’eni restait au sol, il n’était que larmes. Elle venait de mourir devant lui. Il allongea la chef correctement et lui remit la tête sur les épaules. Sans la mare rouge, elle semblait dormir. A genoux, il s’effondra sur le corp, continuant à se vider de ses larmes. Il n’y avait aucun autre moyen, alors... ?
Trop tard pour y réfléchir. Il ne pouvait pas echanger sa vie contre celle de Matsuko non plus. Il savait qu’elle la refuserait. Il se contentait de pleurer amèrement. Il ne pouvait pas recoller la tête. Sans son bras, il était incapable d’invoquer l’eau et le soin. Un cri lui parvint, comme lointain. Deux bras l’arrachèrent à ses pleurs, quelqu’un le serra. Un contact chaleureux. Al n’arrivait pas à s’arreter, et continua à laisser sortir la douleur. La roublarde qui le tenait essayait de le consoler, sans se soucier des tâche rouges que laissait l’eni sur elle.
- Calme toi, c’est fini. Elle ne voudrais pas que tu pleure, tu as passé l’âge du Rituel. Cesse de pleurer.
En même temps, elle remarqua son bras qui pendait. Al était droitier, il devait donc plutôt s’accrocher de la main droite plus que de la gauche. Elle poussa le bras de la main gauche. Le poing qui se ressera brusquement et le léger angle que forma le bras à un endroit sans articulation confirma ses dires. Cassé. Malgrè tout, l’eni ne s’arrétait pas. Il hocquetait sans cesse.
- C’est injuste...Pour-quoi Matsuko devait mourir... à cause de ce iop...
La roublarde fit des mouvements de rotations appaisants de droite à gauche, esperant calmer l’eniripsa dans tout ses états. Cela marchait, habituellement. Mais il était completement bouleversé. Un jeune sacrieur arriva :
- Qu’est ce qui se passe ici... ?
Son regard courru, du corp à l’eni trempé de larmes et de sang, puis à nouveau vers le corp, et il fit un salut qui se voulait solanel.
- C’est elle, la Matsuko, alors...
- Oui. Al, calme toi je t’en prie... Bryanor, va chercher de quoi faire une atelle.
Mais il ne cessait pas de pleurer en tremblant. Murmure le laissa s’appuyer contre elle, et entrepris de déchirer du tissu en plusieurs longueures. Bryanor alla casser du bois de la barrière pour fabriquer les deux morceaux rigides necessaire.
- Comme ça, ça suffira ?
- Un peu plus court, Bryanor. C’est pas une jambe qu’il faut soigner.
« Et la dernière fois que l’on s’est vu... elle était faché contre moi... Et elle a dis qu’elle ne s’occuperais plus jamais de moi...»
Restant agrippé sur l’épaule gauche de Murmure, celle-ci utilisa ses deux bras pour attacher les planches avec des bandes pour maintenair les deux morceaux d’avant bras ensemble. Trop endoloris en lui-même, l’eni ne fit pas attention à la douleur. Murmure lui passa l’écharpe autour du cou pour tenir son bras horizontale, puis recommença à le bercer. Bryanor s’avança en considérant le cadavre. Il ramassa la tête, souvela le corp après de grands efforts et mis tout dans son havre.
- Qu’est ce qui s’est passé ?
- Shi... a possédé Matsuko pour rester avec moi.... Alors Saaul les as tués en même temps pour qu’il me laisse definitivement tran...quile...
Sa phrase mourut dans le vent. Murmure avait enfin réussi à l’endormir. Elle vit quelqu’un sortir de derrière la colline où le bateau des Kwaks étaient installé en cale sèche quelques jours avant. Un grand féca, portant une couronne argentée. Son port droit et fier en fait un homme respecté et respectable.
- Que s’est il passé ici ?
Nezorf fixa la tâche de sang, et chercha parmis les presents qui pouvait etre autant bléssé. Il exclua les deux albinos : leur sang n’est pas de couleur écarlate. Il fixa donc le jeune sacrieur.
- Matsuko, la copine de Al, est morte.
- Ho ? Comment cela ?
La roublardee réfléchit au sens des paroles de Albynn. Elle n’en voyait pas vraiment.
- Al a dis que Shi a possédée sa copine pour reste avec lui, puis que Saaul les avaient tués tout deux pour se débarasser de Shi.
Le féca pesta. Saaul, encor lui !
- Mais quel imbécile !
Il fit légèrement le tour pour essayer de voir le gosse trempé de sang. Des larmes continuaient à couler, menant leur vie indépendament de la conscience de leur proprio.
- Il dort, là.
- Ha. Ce Saaul est un pauvre imbécile. Jean-gû est prètre, il aurait pu obliger Shi à la lacher, sans effusion de sang.
Il refixa le duo d’albinos :
- Ne dites jamais ça à Albynn, il risque de ne pas le supporter. Ce doit être assez dur comme ça pour lui.
- Oui.
Bryanor fit signe à Murmure.
- Un enterrement s’impose, je crois.
L’eni restait au sol, il n’était que larmes. Elle venait de mourir devant lui. Il allongea la chef correctement et lui remit la tête sur les épaules. Sans la mare rouge, elle semblait dormir. A genoux, il s’effondra sur le corp, continuant à se vider de ses larmes. Il n’y avait aucun autre moyen, alors... ?
Trop tard pour y réfléchir. Il ne pouvait pas echanger sa vie contre celle de Matsuko non plus. Il savait qu’elle la refuserait. Il se contentait de pleurer amèrement. Il ne pouvait pas recoller la tête. Sans son bras, il était incapable d’invoquer l’eau et le soin. Un cri lui parvint, comme lointain. Deux bras l’arrachèrent à ses pleurs, quelqu’un le serra. Un contact chaleureux. Al n’arrivait pas à s’arreter, et continua à laisser sortir la douleur. La roublarde qui le tenait essayait de le consoler, sans se soucier des tâche rouges que laissait l’eni sur elle.
- Calme toi, c’est fini. Elle ne voudrais pas que tu pleure, tu as passé l’âge du Rituel. Cesse de pleurer.
En même temps, elle remarqua son bras qui pendait. Al était droitier, il devait donc plutôt s’accrocher de la main droite plus que de la gauche. Elle poussa le bras de la main gauche. Le poing qui se ressera brusquement et le léger angle que forma le bras à un endroit sans articulation confirma ses dires. Cassé. Malgrè tout, l’eni ne s’arrétait pas. Il hocquetait sans cesse.
- C’est injuste...Pour-quoi Matsuko devait mourir... à cause de ce iop...
La roublarde fit des mouvements de rotations appaisants de droite à gauche, esperant calmer l’eniripsa dans tout ses états. Cela marchait, habituellement. Mais il était completement bouleversé. Un jeune sacrieur arriva :
- Qu’est ce qui se passe ici... ?
Son regard courru, du corp à l’eni trempé de larmes et de sang, puis à nouveau vers le corp, et il fit un salut qui se voulait solanel.
- C’est elle, la Matsuko, alors...
- Oui. Al, calme toi je t’en prie... Bryanor, va chercher de quoi faire une atelle.
Mais il ne cessait pas de pleurer en tremblant. Murmure le laissa s’appuyer contre elle, et entrepris de déchirer du tissu en plusieurs longueures. Bryanor alla casser du bois de la barrière pour fabriquer les deux morceaux rigides necessaire.
- Comme ça, ça suffira ?
- Un peu plus court, Bryanor. C’est pas une jambe qu’il faut soigner.
« Et la dernière fois que l’on s’est vu... elle était faché contre moi... Et elle a dis qu’elle ne s’occuperais plus jamais de moi...»
Restant agrippé sur l’épaule gauche de Murmure, celle-ci utilisa ses deux bras pour attacher les planches avec des bandes pour maintenair les deux morceaux d’avant bras ensemble. Trop endoloris en lui-même, l’eni ne fit pas attention à la douleur. Murmure lui passa l’écharpe autour du cou pour tenir son bras horizontale, puis recommença à le bercer. Bryanor s’avança en considérant le cadavre. Il ramassa la tête, souvela le corp après de grands efforts et mis tout dans son havre.
- Qu’est ce qui s’est passé ?
- Shi... a possédé Matsuko pour rester avec moi.... Alors Saaul les as tués en même temps pour qu’il me laisse definitivement tran...quile...
Sa phrase mourut dans le vent. Murmure avait enfin réussi à l’endormir. Elle vit quelqu’un sortir de derrière la colline où le bateau des Kwaks étaient installé en cale sèche quelques jours avant. Un grand féca, portant une couronne argentée. Son port droit et fier en fait un homme respecté et respectable.
- Que s’est il passé ici ?
Nezorf fixa la tâche de sang, et chercha parmis les presents qui pouvait etre autant bléssé. Il exclua les deux albinos : leur sang n’est pas de couleur écarlate. Il fixa donc le jeune sacrieur.
- Matsuko, la copine de Al, est morte.
- Ho ? Comment cela ?
La roublardee réfléchit au sens des paroles de Albynn. Elle n’en voyait pas vraiment.
- Al a dis que Shi a possédée sa copine pour reste avec lui, puis que Saaul les avaient tués tout deux pour se débarasser de Shi.
Le féca pesta. Saaul, encor lui !
- Mais quel imbécile !
Il fit légèrement le tour pour essayer de voir le gosse trempé de sang. Des larmes continuaient à couler, menant leur vie indépendament de la conscience de leur proprio.
- Il dort, là.
- Ha. Ce Saaul est un pauvre imbécile. Jean-gû est prètre, il aurait pu obliger Shi à la lacher, sans effusion de sang.
Il refixa le duo d’albinos :
- Ne dites jamais ça à Albynn, il risque de ne pas le supporter. Ce doit être assez dur comme ça pour lui.
- Oui.
Bryanor fit signe à Murmure.
- Un enterrement s’impose, je crois.
Albynn- Le Respectable
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Re: Albynn, porte-poisse?
19 decemaire
Je trainais à la taverne. Je pense que je vais m’engager chez les Kwaks, même si je reste avant tout un Tisseur. J’ai besoin de personnes présentes, de compagnons. C’est mesquin mais ils peuvent surement me proteger... ?
Shi gravite, encore, encore, encore !
Al se planqua derrière un des murs bordant la taverne, face à la statue du capitaine Fracasse. Il savait bien que c’était inutile, Shi le retrouvera ou qu’il se cache, quand il le voudrait.
Alors qu’il cherchait une idée pour se debarasser de ses suiveurs, une roublarde vint le prendre par la main :
- Reste pas là, suis moi !
- Hein ? Heu...oui !
La roublarde le tira, loin de la taverne où restait postés les esprits. Leur heure viendrait. A force de l’epuiser durant la nuit, il allait forcement y passer. Obligé.
En même temps, ses nouveaux membres d’équipage le cherchaient. Il se sentirait plus rassuré avec eux, que seul face à ces esprits. Puis il fallu se rendre à l’evidance.
Albynn avait disparu.
La roublarde s’arreta soudainement de courir et se colla contre un mur, cherchant à voir s’il y avait des poursuivants. Apparement, personne ne les avaient suivis. Elle considera d’un œil l’eni qui tentais de reprendre son souffle. Ses mèches lui cachaient à moitier le visage.
« ...Trop choupi ! » pensa-t-elle. Mais l’heure n’était pas à contemplation. Elle voulait ses renseignements et elle les aurait.
- Tu dois etre serieusement fatigué si tu les fuis tout les jours, dis moi...
- C’est surtout que...ils m’empeche de dormir...alors oui, je suis fatigué...
La roublarde lui jeta un coup d’œil, encore. Elle avait son idée pour qu’il parle.
- Tu ferais mieux d’aller te coucher dans ton havre, ils ne viendront pas ce soir si je veille.
- J’ai laissé mon havre au Salbatroz, avec mes collègues d’équipage...
- Ha, hmmm....
La roublarde tendis les bras en sa direction :
- Viens là, alors.
Sans trop savoir pourquoi, l’eni se blottis contre l’inconnue. Sa chaleur lui rappelais Murmure, une autre roublarde qu’il considérait presque comme une sœur...
Au bout de quelques minutes, il eu l’impression d’étouffer. La roublarde le serrait fortement.
- Et sinon, tu as déjà rencontré une roublarde comme moi ?
Al refléchit. Il ne connaissait vraiment que deux roublarde. La première, Florianne, voulait sa peau à tout prix, mais elle était actuellement disparue. L’autre s’appel Murmure Ombreclaire. S’il avait eu une sœur, Al l’aurait bien vue comme Murmure.
- Ben, il y a bien Murmure qui aime aussi les calins...
- Ha oui ? Qu’est ce que tu sais sur elle ?
Il pris son inspiration pour répondre, chose difficile vu à quel point l’inconnue serrait fort.
- V...ous m’étouffez... !
Elle relacha assez pour lui permettre de respirer.
- Elle doit avoir beaucoup d’amis, si elle est si sympa que ça. Tu les connais ?
Pourquoi voulait elle savoir ?
Mal au crâne. Après tout, tout le monde est curieux de nature, non ?
- Elle est dans la guilde de Silk Mortemain, mais je connais pas franchement leurs relations. Y’a m’sieur Saaul, je crois, même s’ils ont eu quelques problèmes ensemble. Un future eniripsa du nom de Asp lui est très attachée... Pourquoi ça vous interesse ?
En guise de réponse, elle lui frotta la moelle epinière de l’index. S’il avait été un chacha, il était certain qu’il aurait ronronner.
- Ce sont les seuls ?
- N-non, il y a Gaito Mousy Awa, aussi... Ensuite, je ne vois pas trop.... Je suppose que ceux qui la connaissent un peu tiennent à elle...
- Tu ne sais pas où elle est en ce moment, par hasard ?
- Non. Quand elle n’est pas à la taverne, je ne ais pas où elle est...
Informations utiles, mais pas encore suffisantes.
- Mais qu’est ce que vous voulez à Murmure... ?
- Tu n’as pas lu l’inscription sur le livre des guildes ?
Il la regarda. A travers son masque, ses yeux brillent :
- Quelle inscription... ?
- Hm, laisse tomber.
Un frisson chaire de poule passa le long de l’eni quand elle décala sa main jusqu'à la base de la colone vertébrale. Du bout des doigts, elle lui pinça la fesse. Il en sursauta de surprise. Qu’est ce qu’elle cherchait à faire !?
- Dis moi, pour etre aussi sensible, t’as du faire des trucs pas net recemment, hein ?
Surpris, les oreilles de l’eni se tirèrent vers l’arrière, ouvrant de grands yeux :
- Ce-...c’était forcé !
- Ha ouiii ?
De ses longs doigts fins, la roublarde souleva le bord du shirt de l’eni et glissa ses mains le long de son dos.
- Que...qu’est ce que vous faites !?
- Tu as gouté à mon enseignement ? demanda-t-elle en ignorant la question.
Du bout du doigt, la roublarde frola les homoplates. Al eut un soubressaut et ressera ses deux ailes, les éloignant le plus possible des mains étrangères. La roublarde le remarqua à vue, les deux ailes rapprochées ne semblant en former qu’une.
- Oh oh hoooo, dit-elle d’un air interéssé, le point faible !
Elle redescendit le long de l’homoplate et passa l’index autour de la liaison ailes-muscles. Les ailes frémirent, cherchant à s’éloigner tant bien que mal de l’intrusion.
- N-non, pas ça... !
- Ma petite sœur t’as montré ce que je lui ai appris, oui ou non ?
Le souffle raccourcis, l’eni parvint malgrès tout à demander :
- Petite...soeur ?
Soupirant d’un air exaspéré, la roublarde lui répondis sans le lacher :
- Murmure, tiens. Pas très dégourdis, toi, hein ?
- Qu-quoi !??
- Hmmm, je vais prendre ça pour un non.
La sœur Ombreclaire dégagea les mains du dos moite. Ressentant la pression se relacher, l’eni tenta de se dégager :
- Lachez-moi !
- Tu-tu-tut.
D’une prise de bras, elle saisit son poignet et le tira vers elle à nouveau, puis lui coinca les deux bras dans le dos, la face contre le mur.
- Haw !
- Tu disais être fatigué ? Tu arriveras à dormir après ça, normalement.
Curieuse, elle lecha un cartilage composant l’aile gauche, tenant fermêment son propriétaire par les poignets. La partie est lisse, presque comme de la corne de bouftout. Les deux ailes, pliées en position de repos, se drèssèrent, parfaitement droites. L‘eni hurla son horreur et son ressentiment. La cri suraigu se répercuta le long du mur. Interieurement, la roublarde se ravissait de la réaction exagérée. Par contre, elle tenait à une certaine discretion. Maintenant toujours le gosse d’une main, elle mit l’autre sur sa bouche, l’empechant de hurler une seconde fois. A nouveau, elle titilla l’aile cartilagineuse du bout de la langue. Le cri étouffé de l’eni lui parvint, sans aller plus loin. Il tremblait, comme en proie à une maladie. Sa peau blanche virait au rose, un rose proche des couleurs des pioulettes. Il était toujours aussi moite et brulant. A croire qu’il avait attrapé de la fièvre.
- Tu sais que tu es drôle, toi ?
« Drôle !? Qu’est ce qu’elle trouve de drôle ? Elle est encore plus sadique que Florianne ! »
Inlassable, la roublarde recommença plus bas. Naturellement, c’est la zone la plus receptive des eniripsa : tout les nerfs passent par la colone vertéblrales, et les ailes y sont attachés. C’est donc une zone de reception sensitive fortement exclue des contacts.... Sauf....
Sauf dans quelques cas. Le premier était la seduction. Il est dis, peut etre à tord, qu’un eniripsa peut tomber amoureux de quelqu’un qui lui frole juste les ailes. Technique peu vérifiée de nos jours, semble-t-il. La deuxième utilité est la torture. Tout les nerfs passent le long de ailes. Ainsi donc, avec une simple aiguille, il est possible d’obtenir d’un eniripsa guerrier les mêmes hurlements de douleurs qu’un iop en train de se faire couper tout les membres à la lame chauffée à blanc.
Des rumeurs et légendes circulent, aussi.
Des ailes arrachées à un eniripsa bougeraient encore toute seules, même loin du propriétaire.
Arracher une aile à un eniripsa pourrait le tuer de douleur.
L’aile d’eniripsa en poudre aurrait des propriétés curatives bien plus puissantes que n’importe lequel de leurs soins. Ce qui, à une époque où l’on croyait dur comme fer à cette idée, occasionna des découpage méthodiques dans les cimetières ou des chasses aux médecins chez les ennemis.
Comme les oreilles d’écaflips ou le Rituel du Sang des sacrieurs, les ailes eniripsa peuvent etre à vocation sexuelle. Dans le cas de celui-ci, des mains fines avaient prises l’habitude de s’y promener, caressant les jointures de manière bien particulière. Les nerfs s’en souvenaient encore, et ne risquaient pas de l’oublier d’ici tôt avec ce genre de traitement.
Excités par le contact, les nerfs situés auprès du dos envoyèrent des signaux confus aux divers muscles qu’ils controlaient. La jambe gauche se leva toutes seule, son dos se cabra légèrement vers l’arrière, les ailes restaient raides, droite comme des branches pointées vers le ciel.
Les yeux de la roublarde brillaient de ravissement. L’eni, en revanche, se sentais mal. La chaleur, la pression artèrielle et le stresse lui faisait tourner la tête comme après un marathon courru à la vitesse d’un trois cents kamametre.
« Si je m’évanoui, qu’est ce qu’elle va me faire ? Qu’est ce qu’elle va faire... ? »
- Hmm, je parlerais de cette sensibilité à Mumu, ca l’interessera fortement.
- Hmmmg !
- Hum, je vais bien m’amuser avec toi, petit. Ma sœur devra me supplier ne serait-ce que pour te voir.
« Elle veut me sequestrer aussi !? Mais qu’est ce qu’ils ont tous ! Mousy ! A l’aide ! »
Personne n’entendis le cri mental, hors mis une qui ne pouvait faire que regarder, silencieuse et invisible : « Accroche-toi, mon cheri... »
Située dans l’ombre, Maure ne pouvait pas intervenir. Ce n’est qu’un esprit, que peut-elle faire contre une vivante ? Même pas la posseder. Même pas la maudire ou l’effrayer.
Une fois de plus, la roublarde se pencha. Mais cette fois ci, elle souffla sur l’aile avant. Comme une queue de moogre se débarasse des moomooche, l’aile tourna d’un mouvement rapide, comme emprunt à une vie propre à son porteur. Puis à nouveau sous le contact, l’eni cria, encore de son cri étouffé. Bien moins puissant que les fois précédente, les stimulis ne différaient pas pour autant. Le souffle semblait même avoir accrue la sensibilité. Ses oreilles pointues se drèssèrent vers le ciel, exprimant le soulèvement interne de Al.
Puis la sœur se retrouva avec une poupée de chiffon dans les bras. A force de pression interieur, l’eni était tombé dans les poms. D’un air de regret, elle le remit face à elle.
« Ho, ben zut alors.... »
Elle se sentait contrariée. Elle le posa dos au mur, assis sur le sol moussu. Trop lourd pour etre mit ailleur. Elle ne s’appelait pas « miss biscotos », elle.
« Il est beaucoup moins amusant comme ça. Mais en tout cas, il dors bien, là. ‘Pourra pas dire que je lui ai mentis. »
Elle ricana un peu, puis sortis un petit sac de sa besace. Ca devrait l’aider à dormir les nuits suivantes, s’il osait en prendre. Du somnifère.
Elle se tira, laissant sa victime affalée contre le mur, tendis que progressivement, son souffle redevenait normal. Dans la main, le sac de somnifère.
« Les traitres payent toujours, soeurette, les traitres payent toujours... »
Je trainais à la taverne. Je pense que je vais m’engager chez les Kwaks, même si je reste avant tout un Tisseur. J’ai besoin de personnes présentes, de compagnons. C’est mesquin mais ils peuvent surement me proteger... ?
Shi gravite, encore, encore, encore !
Al se planqua derrière un des murs bordant la taverne, face à la statue du capitaine Fracasse. Il savait bien que c’était inutile, Shi le retrouvera ou qu’il se cache, quand il le voudrait.
Alors qu’il cherchait une idée pour se debarasser de ses suiveurs, une roublarde vint le prendre par la main :
- Reste pas là, suis moi !
- Hein ? Heu...oui !
La roublarde le tira, loin de la taverne où restait postés les esprits. Leur heure viendrait. A force de l’epuiser durant la nuit, il allait forcement y passer. Obligé.
En même temps, ses nouveaux membres d’équipage le cherchaient. Il se sentirait plus rassuré avec eux, que seul face à ces esprits. Puis il fallu se rendre à l’evidance.
Albynn avait disparu.
La roublarde s’arreta soudainement de courir et se colla contre un mur, cherchant à voir s’il y avait des poursuivants. Apparement, personne ne les avaient suivis. Elle considera d’un œil l’eni qui tentais de reprendre son souffle. Ses mèches lui cachaient à moitier le visage.
« ...Trop choupi ! » pensa-t-elle. Mais l’heure n’était pas à contemplation. Elle voulait ses renseignements et elle les aurait.
- Tu dois etre serieusement fatigué si tu les fuis tout les jours, dis moi...
- C’est surtout que...ils m’empeche de dormir...alors oui, je suis fatigué...
La roublarde lui jeta un coup d’œil, encore. Elle avait son idée pour qu’il parle.
- Tu ferais mieux d’aller te coucher dans ton havre, ils ne viendront pas ce soir si je veille.
- J’ai laissé mon havre au Salbatroz, avec mes collègues d’équipage...
- Ha, hmmm....
La roublarde tendis les bras en sa direction :
- Viens là, alors.
Sans trop savoir pourquoi, l’eni se blottis contre l’inconnue. Sa chaleur lui rappelais Murmure, une autre roublarde qu’il considérait presque comme une sœur...
Au bout de quelques minutes, il eu l’impression d’étouffer. La roublarde le serrait fortement.
- Et sinon, tu as déjà rencontré une roublarde comme moi ?
Al refléchit. Il ne connaissait vraiment que deux roublarde. La première, Florianne, voulait sa peau à tout prix, mais elle était actuellement disparue. L’autre s’appel Murmure Ombreclaire. S’il avait eu une sœur, Al l’aurait bien vue comme Murmure.
- Ben, il y a bien Murmure qui aime aussi les calins...
- Ha oui ? Qu’est ce que tu sais sur elle ?
Il pris son inspiration pour répondre, chose difficile vu à quel point l’inconnue serrait fort.
- V...ous m’étouffez... !
Elle relacha assez pour lui permettre de respirer.
- Elle doit avoir beaucoup d’amis, si elle est si sympa que ça. Tu les connais ?
Pourquoi voulait elle savoir ?
Mal au crâne. Après tout, tout le monde est curieux de nature, non ?
- Elle est dans la guilde de Silk Mortemain, mais je connais pas franchement leurs relations. Y’a m’sieur Saaul, je crois, même s’ils ont eu quelques problèmes ensemble. Un future eniripsa du nom de Asp lui est très attachée... Pourquoi ça vous interesse ?
En guise de réponse, elle lui frotta la moelle epinière de l’index. S’il avait été un chacha, il était certain qu’il aurait ronronner.
- Ce sont les seuls ?
- N-non, il y a Gaito Mousy Awa, aussi... Ensuite, je ne vois pas trop.... Je suppose que ceux qui la connaissent un peu tiennent à elle...
- Tu ne sais pas où elle est en ce moment, par hasard ?
- Non. Quand elle n’est pas à la taverne, je ne ais pas où elle est...
Informations utiles, mais pas encore suffisantes.
- Mais qu’est ce que vous voulez à Murmure... ?
- Tu n’as pas lu l’inscription sur le livre des guildes ?
Il la regarda. A travers son masque, ses yeux brillent :
- Quelle inscription... ?
- Hm, laisse tomber.
Un frisson chaire de poule passa le long de l’eni quand elle décala sa main jusqu'à la base de la colone vertébrale. Du bout des doigts, elle lui pinça la fesse. Il en sursauta de surprise. Qu’est ce qu’elle cherchait à faire !?
- Dis moi, pour etre aussi sensible, t’as du faire des trucs pas net recemment, hein ?
Surpris, les oreilles de l’eni se tirèrent vers l’arrière, ouvrant de grands yeux :
- Ce-...c’était forcé !
- Ha ouiii ?
De ses longs doigts fins, la roublarde souleva le bord du shirt de l’eni et glissa ses mains le long de son dos.
- Que...qu’est ce que vous faites !?
- Tu as gouté à mon enseignement ? demanda-t-elle en ignorant la question.
Du bout du doigt, la roublarde frola les homoplates. Al eut un soubressaut et ressera ses deux ailes, les éloignant le plus possible des mains étrangères. La roublarde le remarqua à vue, les deux ailes rapprochées ne semblant en former qu’une.
- Oh oh hoooo, dit-elle d’un air interéssé, le point faible !
Elle redescendit le long de l’homoplate et passa l’index autour de la liaison ailes-muscles. Les ailes frémirent, cherchant à s’éloigner tant bien que mal de l’intrusion.
- N-non, pas ça... !
- Ma petite sœur t’as montré ce que je lui ai appris, oui ou non ?
Le souffle raccourcis, l’eni parvint malgrès tout à demander :
- Petite...soeur ?
Soupirant d’un air exaspéré, la roublarde lui répondis sans le lacher :
- Murmure, tiens. Pas très dégourdis, toi, hein ?
- Qu-quoi !??
- Hmmm, je vais prendre ça pour un non.
La sœur Ombreclaire dégagea les mains du dos moite. Ressentant la pression se relacher, l’eni tenta de se dégager :
- Lachez-moi !
- Tu-tu-tut.
D’une prise de bras, elle saisit son poignet et le tira vers elle à nouveau, puis lui coinca les deux bras dans le dos, la face contre le mur.
- Haw !
- Tu disais être fatigué ? Tu arriveras à dormir après ça, normalement.
Curieuse, elle lecha un cartilage composant l’aile gauche, tenant fermêment son propriétaire par les poignets. La partie est lisse, presque comme de la corne de bouftout. Les deux ailes, pliées en position de repos, se drèssèrent, parfaitement droites. L‘eni hurla son horreur et son ressentiment. La cri suraigu se répercuta le long du mur. Interieurement, la roublarde se ravissait de la réaction exagérée. Par contre, elle tenait à une certaine discretion. Maintenant toujours le gosse d’une main, elle mit l’autre sur sa bouche, l’empechant de hurler une seconde fois. A nouveau, elle titilla l’aile cartilagineuse du bout de la langue. Le cri étouffé de l’eni lui parvint, sans aller plus loin. Il tremblait, comme en proie à une maladie. Sa peau blanche virait au rose, un rose proche des couleurs des pioulettes. Il était toujours aussi moite et brulant. A croire qu’il avait attrapé de la fièvre.
- Tu sais que tu es drôle, toi ?
« Drôle !? Qu’est ce qu’elle trouve de drôle ? Elle est encore plus sadique que Florianne ! »
Inlassable, la roublarde recommença plus bas. Naturellement, c’est la zone la plus receptive des eniripsa : tout les nerfs passent par la colone vertéblrales, et les ailes y sont attachés. C’est donc une zone de reception sensitive fortement exclue des contacts.... Sauf....
Sauf dans quelques cas. Le premier était la seduction. Il est dis, peut etre à tord, qu’un eniripsa peut tomber amoureux de quelqu’un qui lui frole juste les ailes. Technique peu vérifiée de nos jours, semble-t-il. La deuxième utilité est la torture. Tout les nerfs passent le long de ailes. Ainsi donc, avec une simple aiguille, il est possible d’obtenir d’un eniripsa guerrier les mêmes hurlements de douleurs qu’un iop en train de se faire couper tout les membres à la lame chauffée à blanc.
Des rumeurs et légendes circulent, aussi.
Des ailes arrachées à un eniripsa bougeraient encore toute seules, même loin du propriétaire.
Arracher une aile à un eniripsa pourrait le tuer de douleur.
L’aile d’eniripsa en poudre aurrait des propriétés curatives bien plus puissantes que n’importe lequel de leurs soins. Ce qui, à une époque où l’on croyait dur comme fer à cette idée, occasionna des découpage méthodiques dans les cimetières ou des chasses aux médecins chez les ennemis.
Comme les oreilles d’écaflips ou le Rituel du Sang des sacrieurs, les ailes eniripsa peuvent etre à vocation sexuelle. Dans le cas de celui-ci, des mains fines avaient prises l’habitude de s’y promener, caressant les jointures de manière bien particulière. Les nerfs s’en souvenaient encore, et ne risquaient pas de l’oublier d’ici tôt avec ce genre de traitement.
Excités par le contact, les nerfs situés auprès du dos envoyèrent des signaux confus aux divers muscles qu’ils controlaient. La jambe gauche se leva toutes seule, son dos se cabra légèrement vers l’arrière, les ailes restaient raides, droite comme des branches pointées vers le ciel.
Les yeux de la roublarde brillaient de ravissement. L’eni, en revanche, se sentais mal. La chaleur, la pression artèrielle et le stresse lui faisait tourner la tête comme après un marathon courru à la vitesse d’un trois cents kamametre.
« Si je m’évanoui, qu’est ce qu’elle va me faire ? Qu’est ce qu’elle va faire... ? »
- Hmm, je parlerais de cette sensibilité à Mumu, ca l’interessera fortement.
- Hmmmg !
- Hum, je vais bien m’amuser avec toi, petit. Ma sœur devra me supplier ne serait-ce que pour te voir.
« Elle veut me sequestrer aussi !? Mais qu’est ce qu’ils ont tous ! Mousy ! A l’aide ! »
Personne n’entendis le cri mental, hors mis une qui ne pouvait faire que regarder, silencieuse et invisible : « Accroche-toi, mon cheri... »
Située dans l’ombre, Maure ne pouvait pas intervenir. Ce n’est qu’un esprit, que peut-elle faire contre une vivante ? Même pas la posseder. Même pas la maudire ou l’effrayer.
Une fois de plus, la roublarde se pencha. Mais cette fois ci, elle souffla sur l’aile avant. Comme une queue de moogre se débarasse des moomooche, l’aile tourna d’un mouvement rapide, comme emprunt à une vie propre à son porteur. Puis à nouveau sous le contact, l’eni cria, encore de son cri étouffé. Bien moins puissant que les fois précédente, les stimulis ne différaient pas pour autant. Le souffle semblait même avoir accrue la sensibilité. Ses oreilles pointues se drèssèrent vers le ciel, exprimant le soulèvement interne de Al.
Puis la sœur se retrouva avec une poupée de chiffon dans les bras. A force de pression interieur, l’eni était tombé dans les poms. D’un air de regret, elle le remit face à elle.
« Ho, ben zut alors.... »
Elle se sentait contrariée. Elle le posa dos au mur, assis sur le sol moussu. Trop lourd pour etre mit ailleur. Elle ne s’appelait pas « miss biscotos », elle.
« Il est beaucoup moins amusant comme ça. Mais en tout cas, il dors bien, là. ‘Pourra pas dire que je lui ai mentis. »
Elle ricana un peu, puis sortis un petit sac de sa besace. Ca devrait l’aider à dormir les nuits suivantes, s’il osait en prendre. Du somnifère.
Elle se tira, laissant sa victime affalée contre le mur, tendis que progressivement, son souffle redevenait normal. Dans la main, le sac de somnifère.
« Les traitres payent toujours, soeurette, les traitres payent toujours... »
Albynn- Le Respectable
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Re: Albynn, porte-poisse?
29 decemaire
Il y a beaucoup de monde à la taverne aujourd’hui... Beaucoup trop de monde. J’ai passé mon chemin. J’irais voir plus tard, quand quelques personnes seront parties.
Les campagnes, en revanche, sont toujours calmes. Ou presque. C’est Mousy la bas ?
Mousy !
Qui est la demoiselle avec lui ?
Ha. Alice, fille de Joléy. Alice Fleurimont Mephisto Féréa Da Firenzo, quelque chose comme ça.
Bonjour la ralonge !
Ce doit etre une grande famille noble...
L’eni regarda l’ange athé. Ce dernier pensait fortement. « Albynn... Oui, je peux l’utiliser, tout le monde lui fait confiance, et il me fait confiance aussi. Il sera très simple de le manipuler pour arriver à mes fins... »
- Mousy... Où étais tu partis... ?
- Ou j’étais parti ?
Son regard se faisait dur et froid :
- OU J’ETAIS PARTIS !?
Il paraissais passablement enervé. Ressentant sa colère, l‘eni recula près du bord de l’eau.
- Je te cherchais, voilà ou j’étais ! Et toi, où était tu, toi !
- Je... Je ne me cachais pas... Je passe presque tout mon temps à la taverne...
- Ha, tu était à la taverne, hein ? Pendant que je te cherchais, dehors, dans le froid, en m’inquiétant, toi tu étais tranquilement avec des amis à la taverne !
- Des amis... ?
Al serrait les dents pour ne pas hurler. Des amis !
- Ouai, Nezorf, Saaul et le bazar, c’est tes amis, non ?
Amis... Ces derniers temps, il s’était fait recruté de force par Visse, prendre au collet par la sœur de Murmure, attaqué par un osamodas rouge, et surtout, abusé par une fausse Matsuko...
- J’ai des amis, mais j’ai aussi dû subir les assauts d’une roublarde folle, d’un osamaodas qui voulais me tuer et voir Matsuko mourir une fois, en apprenant que ce n’était pas elle mais quelqu’un qui avait pris son apparence pour m’abuser....
- Shi, hein ?
Sans répondre, il se tourna, essayant de reprendre son sang froid. En même temp, il voulait pleurer et hurler de rage. Comment Mousy pouvait penser qu’il s’était amusé avec des amis ? Comment le pouvait-il !
Histoire de se calmer, il sauta délibérément à l’eau. Un peu de vapeur sortais du ruisseau où il avait sauté. L’ange élancé sauta à l’eau à sa suite et le repecha. D’un mouvement, il le lanca sur la berge et s’assit sur son dos en l’engueulant :
- Bon, tu te calme maintenant !
Les sanglots desespéré de l’eni ne trompaient personne, il souffrait. Rien de nouveau en somme. Alice décida de rester à part. Cela ne la concernait pas, mais...
- Hey, le monsieur, arrete de faire mal à l’autre monsieur !
- Tu va arreter de te lamenter ! Lève toi, et cesse de te laisser faire ! Vu ?
- Oui ! Oui, pardon, pardon !
Il le lacha et se remit debout, entreprenant de s’essorer. Son collègue se remit rapidement debout.
- Bien, maintenant, tu va aller t’entrainer illico. Aller, hop.
Immediatement, encore alongé au sol l’eni repondis, sûr de lui :
- Nan.
Kaito tourna son profond regard violet vers lui. Sourcil froncés, il attendait l’explication, en même temps qu’il se relevait.
- Tu viens de le dire, je ne dois plus me laisser faire, non ? Donc ca vaut aussi pour tes ordres.
Kaito sourit, apparemment satisfait de la réaction de son ami.
- Bien, tu apprend vite.
- Et puis, tu l’as dis aussi : je ne dois pas toujours t’obeir et te faire confiance aveuglément.
L’ange noir s’éloigna légèrement. Les enseignements. Il les avait parfaitement mémorisés. Embétant, cela. Ces anciens ordres contredisaient ce qu’il projetait de faire.
- Tu as une excelente mémoire à ce que je vois, Al.
Il s’assit au sol, et lui fit signe d’approcher. Sans hesiter, Al alla s’assoir en face de lui :
- Je vais te confier quelque chose, Al.
- Confier ? Une mission ?
- Plutôt un conseil. Oublie toutes les leçons que j’ai pu t’enseigner précédement.
Etonné, l’eni fixa les yeux violets. Il était très serieux.
- Je ne plaisante pas. Cela t’empèche de te developper correctement. Tu dois trouver tes propres règles. Et puis, cela nous met tout deux en danger.
- Danger ? Quelqu’un te poursuit ?
En même temps, il pensait : « Mais ces règles, ce sont celles que j’ai toujours voulu suivre... Ne pas tuer, toujours rester calme, chercher les compromis... »
- Non, on ne me poursuit pas, ne t’en fait pas.
Il se retourna. Les cris d’Alice indiquaient un problème.
- Mais Tatie, c’est moi, c’est Alice, tu me reconnais pas !?
- Je ne supporte pas les gamines !
Kaito se leva et se mit devant Alice. Al le suivit du regard, fixant l’air meurtrier de Yourri.
[...]
Sur que Yourri tiendrais parole, l’ange se releva, tandis que la tueuse s’éclipsa une fois de plus. Kaito annonça :
- Bon, je vais y aller.
- Ou vas-tu ?
Alice fixa l’homme qui lui paraissait antipathique. Al se mit sur pieds, fixant le dos de Kaito qui s’en allait :
- J’ai des choses à faire.
- Tu va chercher Heaven et Hellsing... ?
L’ange n’avait pas du tout cela en tête, mais repondis tout de même :
- Entre autre, oui.
- Je peux t’aider... ?
L’homme à peau sombre sourit, satisfait, puis se tourna, l’air parfaitement neutre et serieux. Il dit :
- Si tu y tiens, pourquoi pas. Mais entraine-toi dès que tu pourras, d’accord ?
- Je vais les trouver, Mousy ! C’est promis !
Interieurement, en partant, l’ange se disait : « Je me moque bien de ces deux armes. Ce que je veux voir, c’est tout ce que tu es prêt à faire pour moi. »
L’eni reflechissait déjà à la localisation des deux armes. Si quelqu’un les avaient prises, il en aurait entendu parler. Il les aurait sentis, ou Mousy tout du moins. Donc elle devaient etre restée dans la prison où Shi les avaient enfermés, elles et lui. Chercher le lieu en question ne l’enthousiasmait guère, mais il n’avait aucune autre piste.
[...]
L’eni partis. Du mauvais coté de la berge. Il s’en apperçut ensuite.
« Ho, zut, c’est pas de ce coté. »
Trop tard pour prendre le coté le plus court. Il allais terminer en passant par les remparts de la vieille Astrub. Ce qu’il ne voyait pas, c’est que la tueuse le suivait. Pas à bonne distance, plutôt de près. Légère, elle passait de rempard en rempard, par les caisses et les arbres. En hauteur, elle ne pouvait pas le perdre de vue. Soudainement, il s’arréta et revint sur ses pas. L’assassineuse cru qu’il l’avait vu, mais non. Il revint près d’une charrette. Il songeait.
« Je reconnait cet endroit... C’est là que Lunaa a couru après Shi quand il nous a fait déménager en vitesse. Alors la prison cachée ne doit pas etre loin... »
La tueuse le vit scruter el sol, cherchant quelque chose, puis il disparu. Environ quelques minutes après, il ressortis, en portant deux armes qu’il rengea dans son sac. Il avait l’air plutôt content.
« Je vais vous rendre à Mousy quand il reviendras. Désolé de vous avoir laissé toutes seule. Mais, Ein, qu’est ce que tu faisait là ? »
« Je te cherchais, et comme ces miss ont dis que toi ou Mousy viendrais les chercher... J’ai attendu avec elles. »
Il y a beaucoup de monde à la taverne aujourd’hui... Beaucoup trop de monde. J’ai passé mon chemin. J’irais voir plus tard, quand quelques personnes seront parties.
Les campagnes, en revanche, sont toujours calmes. Ou presque. C’est Mousy la bas ?
Mousy !
Qui est la demoiselle avec lui ?
Ha. Alice, fille de Joléy. Alice Fleurimont Mephisto Féréa Da Firenzo, quelque chose comme ça.
Bonjour la ralonge !
Ce doit etre une grande famille noble...
L’eni regarda l’ange athé. Ce dernier pensait fortement. « Albynn... Oui, je peux l’utiliser, tout le monde lui fait confiance, et il me fait confiance aussi. Il sera très simple de le manipuler pour arriver à mes fins... »
- Mousy... Où étais tu partis... ?
- Ou j’étais parti ?
Son regard se faisait dur et froid :
- OU J’ETAIS PARTIS !?
Il paraissais passablement enervé. Ressentant sa colère, l‘eni recula près du bord de l’eau.
- Je te cherchais, voilà ou j’étais ! Et toi, où était tu, toi !
- Je... Je ne me cachais pas... Je passe presque tout mon temps à la taverne...
- Ha, tu était à la taverne, hein ? Pendant que je te cherchais, dehors, dans le froid, en m’inquiétant, toi tu étais tranquilement avec des amis à la taverne !
- Des amis... ?
Al serrait les dents pour ne pas hurler. Des amis !
- Ouai, Nezorf, Saaul et le bazar, c’est tes amis, non ?
Amis... Ces derniers temps, il s’était fait recruté de force par Visse, prendre au collet par la sœur de Murmure, attaqué par un osamodas rouge, et surtout, abusé par une fausse Matsuko...
- J’ai des amis, mais j’ai aussi dû subir les assauts d’une roublarde folle, d’un osamaodas qui voulais me tuer et voir Matsuko mourir une fois, en apprenant que ce n’était pas elle mais quelqu’un qui avait pris son apparence pour m’abuser....
- Shi, hein ?
Sans répondre, il se tourna, essayant de reprendre son sang froid. En même temp, il voulait pleurer et hurler de rage. Comment Mousy pouvait penser qu’il s’était amusé avec des amis ? Comment le pouvait-il !
Histoire de se calmer, il sauta délibérément à l’eau. Un peu de vapeur sortais du ruisseau où il avait sauté. L’ange élancé sauta à l’eau à sa suite et le repecha. D’un mouvement, il le lanca sur la berge et s’assit sur son dos en l’engueulant :
- Bon, tu te calme maintenant !
Les sanglots desespéré de l’eni ne trompaient personne, il souffrait. Rien de nouveau en somme. Alice décida de rester à part. Cela ne la concernait pas, mais...
- Hey, le monsieur, arrete de faire mal à l’autre monsieur !
- Tu va arreter de te lamenter ! Lève toi, et cesse de te laisser faire ! Vu ?
- Oui ! Oui, pardon, pardon !
Il le lacha et se remit debout, entreprenant de s’essorer. Son collègue se remit rapidement debout.
- Bien, maintenant, tu va aller t’entrainer illico. Aller, hop.
Immediatement, encore alongé au sol l’eni repondis, sûr de lui :
- Nan.
Kaito tourna son profond regard violet vers lui. Sourcil froncés, il attendait l’explication, en même temps qu’il se relevait.
- Tu viens de le dire, je ne dois plus me laisser faire, non ? Donc ca vaut aussi pour tes ordres.
Kaito sourit, apparemment satisfait de la réaction de son ami.
- Bien, tu apprend vite.
- Et puis, tu l’as dis aussi : je ne dois pas toujours t’obeir et te faire confiance aveuglément.
L’ange noir s’éloigna légèrement. Les enseignements. Il les avait parfaitement mémorisés. Embétant, cela. Ces anciens ordres contredisaient ce qu’il projetait de faire.
- Tu as une excelente mémoire à ce que je vois, Al.
Il s’assit au sol, et lui fit signe d’approcher. Sans hesiter, Al alla s’assoir en face de lui :
- Je vais te confier quelque chose, Al.
- Confier ? Une mission ?
- Plutôt un conseil. Oublie toutes les leçons que j’ai pu t’enseigner précédement.
Etonné, l’eni fixa les yeux violets. Il était très serieux.
- Je ne plaisante pas. Cela t’empèche de te developper correctement. Tu dois trouver tes propres règles. Et puis, cela nous met tout deux en danger.
- Danger ? Quelqu’un te poursuit ?
En même temps, il pensait : « Mais ces règles, ce sont celles que j’ai toujours voulu suivre... Ne pas tuer, toujours rester calme, chercher les compromis... »
- Non, on ne me poursuit pas, ne t’en fait pas.
Il se retourna. Les cris d’Alice indiquaient un problème.
- Mais Tatie, c’est moi, c’est Alice, tu me reconnais pas !?
- Je ne supporte pas les gamines !
Kaito se leva et se mit devant Alice. Al le suivit du regard, fixant l’air meurtrier de Yourri.
[...]
Sur que Yourri tiendrais parole, l’ange se releva, tandis que la tueuse s’éclipsa une fois de plus. Kaito annonça :
- Bon, je vais y aller.
- Ou vas-tu ?
Alice fixa l’homme qui lui paraissait antipathique. Al se mit sur pieds, fixant le dos de Kaito qui s’en allait :
- J’ai des choses à faire.
- Tu va chercher Heaven et Hellsing... ?
L’ange n’avait pas du tout cela en tête, mais repondis tout de même :
- Entre autre, oui.
- Je peux t’aider... ?
L’homme à peau sombre sourit, satisfait, puis se tourna, l’air parfaitement neutre et serieux. Il dit :
- Si tu y tiens, pourquoi pas. Mais entraine-toi dès que tu pourras, d’accord ?
- Je vais les trouver, Mousy ! C’est promis !
Interieurement, en partant, l’ange se disait : « Je me moque bien de ces deux armes. Ce que je veux voir, c’est tout ce que tu es prêt à faire pour moi. »
L’eni reflechissait déjà à la localisation des deux armes. Si quelqu’un les avaient prises, il en aurait entendu parler. Il les aurait sentis, ou Mousy tout du moins. Donc elle devaient etre restée dans la prison où Shi les avaient enfermés, elles et lui. Chercher le lieu en question ne l’enthousiasmait guère, mais il n’avait aucune autre piste.
[...]
L’eni partis. Du mauvais coté de la berge. Il s’en apperçut ensuite.
« Ho, zut, c’est pas de ce coté. »
Trop tard pour prendre le coté le plus court. Il allais terminer en passant par les remparts de la vieille Astrub. Ce qu’il ne voyait pas, c’est que la tueuse le suivait. Pas à bonne distance, plutôt de près. Légère, elle passait de rempard en rempard, par les caisses et les arbres. En hauteur, elle ne pouvait pas le perdre de vue. Soudainement, il s’arréta et revint sur ses pas. L’assassineuse cru qu’il l’avait vu, mais non. Il revint près d’une charrette. Il songeait.
« Je reconnait cet endroit... C’est là que Lunaa a couru après Shi quand il nous a fait déménager en vitesse. Alors la prison cachée ne doit pas etre loin... »
La tueuse le vit scruter el sol, cherchant quelque chose, puis il disparu. Environ quelques minutes après, il ressortis, en portant deux armes qu’il rengea dans son sac. Il avait l’air plutôt content.
« Je vais vous rendre à Mousy quand il reviendras. Désolé de vous avoir laissé toutes seule. Mais, Ein, qu’est ce que tu faisait là ? »
« Je te cherchais, et comme ces miss ont dis que toi ou Mousy viendrais les chercher... J’ai attendu avec elles. »
Albynn- Le Respectable
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Re: Albynn, porte-poisse?
Il fait noir. Juste des voix dechirent les ténèbres. Qui parle ? Des inconnus. Trois au moins. Les deux premières sont assez douces et calme. La dernière pourrait venir des entrailles de l’enfer. Rushu a-t-il eu envie de venir en surface ?
La voix est posée. Froide, controlée.
- Voilà la cible.
Un froissement de papier. Deux exclamations discrete, comme des respirations.
- Mais c’est...
Les voix s’interrompent soudainement. La voix profonde repris. Un mouvement a du les interrompre.
- C’est la cible et c’est tout. Rammenez-la vivante, sans une égratignure. Un de ses cheveux vaut plus que votre tête.
Le noir commence à disparaitre. Deux personnes face à quelqu’un caché. Ils sont de dos. La scene est floue. Qui est-ce ?
Deux sram, ou bien deux roublards, puisqu’ils sont encapuchonnés. Ou seulement des gens habillés de capuchons ? Lui-même en avait porté lorsqu’il voulait se cacher... Les voix sont déformées. Deux hommes ? Un couple ? Deux femmes ? Impossible à dire.
- Si c’est le hum-hum, il doit etre assez fort pour nous envoyer au tapis tout deux.
- Pourquoi vous ne pouvez pas vous en charger, vous ?
Quelque chose grince. Les images restent floues. Un fauteuil qui grince ? Un bureau ?
- Impossible d’aller dans cette nation pour moi. Il est relativement fort, mais sortez lui un bon bobard, ammenez-le loin de la ville. Isolé et par surprise, vous l’aurez sans problèmes.
- Comme si c’était fait, alors.
A nouveau le noir. Quelqu’un ricanne. Une forme alongée, presque horizontale. Tout est flouté. Le rire se met soudainement à se repercuter en un écho lointain. La scene devient noire.
Au milieu de ce noir, apparaissent deux yeux qui s’ouvrent.
Il l’a vu !
Albynn se redressa sur son séant. Souffle court. Ces yeux l’avaient surpris. Un cauchemard. Il lui semblait bizarre. Different des autres.
Prémonitoire ? Quelqu’un voulait enlever... Enlever qui ?
Surement un de ses amis. Pourquoi Eniripsa lui aurait envoyé cette vision, sinon ?
Ces yeux...comment étaient ils ? Impossible de se les remetre en mémoire. Il les a vus trop rapidement. Mais assez pour savoir qu’il en aurait peur. Tout ce qu’il arrivait à se rappeler, c’est ce sursautement interne devant ces yeux qui se sont ouvert dans le noir.
« c’est le hum-hum. » Une personne forte, on dirait.
Une personne forte qui peut faire peur... En ville... Une personne précieuse...
Le quoi ? Le chef ? Le rempart ? Le roi ? Il n’y a plus de roi... Le héros ?
Héros ?
Mousy !
Quelqu’un voulait enlever le héros de Bonta !
Albynn s’entrainait à la vitesse. Il était plus taillé pour cela que la force. Mais en ce moment, son esprit n’était pas sur l’entrainement. Qui voudrait s’en prendre à Kaito ?
Kaito, son ami, son entraineur, son maitre, même. Il avait un air moins doux, plus grave qu’auparavant. Que s’était il passé ?
Il s’était levé en pleine nuit. Impossible de dormir après ce rève effrayant. Il attendait le jour pour aller avertir Mousy. Mousy dormais à un endroit inaccessible, et inconnu, inutile de le chercher. Il risquait de retourner tout le ciel sans même le trouver.
Il lança un sort amplifié de fiole de frayeur. Le feuillage de l’arbre visé se balança. Les feuilles les plus fragiles tombèrent. Pour tester sa vitesse, il entrepris de trancher le plus de feuilles possible.
Un coup de Silk ? La voix avait le même ton sombre, mais à entendre la deformation, il pouvait même s’agire de Delonius...
« Al, concentre-toi un peu ! »
L’épée blanche luisait et enguirlandait son porteur. Plus loin contre un rocher, une encombrante épée ramifiée et une dague à manche doré. Les trois armes brillaient légèrement dans la nuit.
« Tu est trop préocuppé pour t’entrainer correctement. Tu devrait plutôt faire une pause. »
Les pensées tranchantes de Hellsing se mèlèrent :
« Il est pas fichu de me manipuler. Quelle barbe. Au moins, Kaito arrivait à me soulever et ne tenir droit, lui. »
La dague Einzige se joignit :
« Normal, pour un gros bourrin. Et puis pourquoi tu t’entraine à la vitesse avec cette épée, Al, c’est moi ton arme Maudite ! »
« Ha, c’est madame la lacheuse qui dit ça ? »
« Ho, l’amoureuse du bourrin, on se tait. »
« Dague à deux sous. »
« Calmez vous s’il vous plait. Al, arrete de t’épuiser pour rien. Tu en as coupé deux fois moins qu’hier, tellement tu es préocuppé. »
Al regarda tour à tour l’épée blanche Heaven, la multilame Hellsing et la dague Einzige. Des armes errantes enfermées dans des armes, leur procurant des capacités particulières. Une musique resonna légèrement.
« Heaven, pitié, arrete de chanter ! »
« Rabas joie. Mâdââââme est poete, donc trouve que le simple chant est quelque chose de rébarbatif ? »
« Y’a pas la place pour quatre dans ce compartiment mentale commun ! Et si les nouvelles allaient se faire voir ? »
- Einzige, c’est toi qui es partie. Avant que tu reviennes, Hellsing et Heaven m’ont aidé à ta place. Tu devrais les remercier plutôt que les traiter de nouvelles, ce qu’elles ne sont, en l’occurrence, pas du tout.
L’arme se tût, sachant très bien qu’il avait raison. Si elle se montrait irrascible, c’est parce qu’en réalité, elle avait honte d’elle-même. Elle jugea mieux placé de garder le silence et de réfléchir dans son coin. Un cri de surprise mentale parvint à Al.
« Heaven, je t’ai déjà dis de ne pas te mettre dans notre coin commun pour penser à tes fantasmes ! J’ai déjà du rester avec ton image en tête pendant toute la captivité, alors stop ! »
« Ha, c’était ton coté. Je l’ferais plus. »
- Qu’est ce qui se passe ?
Il y eu un silence de gène, puis les trois sortirent en même temps :
« C’est pas tes oignons ! »
La voix est posée. Froide, controlée.
- Voilà la cible.
Un froissement de papier. Deux exclamations discrete, comme des respirations.
- Mais c’est...
Les voix s’interrompent soudainement. La voix profonde repris. Un mouvement a du les interrompre.
- C’est la cible et c’est tout. Rammenez-la vivante, sans une égratignure. Un de ses cheveux vaut plus que votre tête.
Le noir commence à disparaitre. Deux personnes face à quelqu’un caché. Ils sont de dos. La scene est floue. Qui est-ce ?
Deux sram, ou bien deux roublards, puisqu’ils sont encapuchonnés. Ou seulement des gens habillés de capuchons ? Lui-même en avait porté lorsqu’il voulait se cacher... Les voix sont déformées. Deux hommes ? Un couple ? Deux femmes ? Impossible à dire.
- Si c’est le hum-hum, il doit etre assez fort pour nous envoyer au tapis tout deux.
- Pourquoi vous ne pouvez pas vous en charger, vous ?
Quelque chose grince. Les images restent floues. Un fauteuil qui grince ? Un bureau ?
- Impossible d’aller dans cette nation pour moi. Il est relativement fort, mais sortez lui un bon bobard, ammenez-le loin de la ville. Isolé et par surprise, vous l’aurez sans problèmes.
- Comme si c’était fait, alors.
A nouveau le noir. Quelqu’un ricanne. Une forme alongée, presque horizontale. Tout est flouté. Le rire se met soudainement à se repercuter en un écho lointain. La scene devient noire.
Au milieu de ce noir, apparaissent deux yeux qui s’ouvrent.
Il l’a vu !
Albynn se redressa sur son séant. Souffle court. Ces yeux l’avaient surpris. Un cauchemard. Il lui semblait bizarre. Different des autres.
Prémonitoire ? Quelqu’un voulait enlever... Enlever qui ?
Surement un de ses amis. Pourquoi Eniripsa lui aurait envoyé cette vision, sinon ?
Ces yeux...comment étaient ils ? Impossible de se les remetre en mémoire. Il les a vus trop rapidement. Mais assez pour savoir qu’il en aurait peur. Tout ce qu’il arrivait à se rappeler, c’est ce sursautement interne devant ces yeux qui se sont ouvert dans le noir.
« c’est le hum-hum. » Une personne forte, on dirait.
Une personne forte qui peut faire peur... En ville... Une personne précieuse...
Le quoi ? Le chef ? Le rempart ? Le roi ? Il n’y a plus de roi... Le héros ?
Héros ?
Mousy !
Quelqu’un voulait enlever le héros de Bonta !
Albynn s’entrainait à la vitesse. Il était plus taillé pour cela que la force. Mais en ce moment, son esprit n’était pas sur l’entrainement. Qui voudrait s’en prendre à Kaito ?
Kaito, son ami, son entraineur, son maitre, même. Il avait un air moins doux, plus grave qu’auparavant. Que s’était il passé ?
Il s’était levé en pleine nuit. Impossible de dormir après ce rève effrayant. Il attendait le jour pour aller avertir Mousy. Mousy dormais à un endroit inaccessible, et inconnu, inutile de le chercher. Il risquait de retourner tout le ciel sans même le trouver.
Il lança un sort amplifié de fiole de frayeur. Le feuillage de l’arbre visé se balança. Les feuilles les plus fragiles tombèrent. Pour tester sa vitesse, il entrepris de trancher le plus de feuilles possible.
Un coup de Silk ? La voix avait le même ton sombre, mais à entendre la deformation, il pouvait même s’agire de Delonius...
« Al, concentre-toi un peu ! »
L’épée blanche luisait et enguirlandait son porteur. Plus loin contre un rocher, une encombrante épée ramifiée et une dague à manche doré. Les trois armes brillaient légèrement dans la nuit.
« Tu est trop préocuppé pour t’entrainer correctement. Tu devrait plutôt faire une pause. »
Les pensées tranchantes de Hellsing se mèlèrent :
« Il est pas fichu de me manipuler. Quelle barbe. Au moins, Kaito arrivait à me soulever et ne tenir droit, lui. »
La dague Einzige se joignit :
« Normal, pour un gros bourrin. Et puis pourquoi tu t’entraine à la vitesse avec cette épée, Al, c’est moi ton arme Maudite ! »
« Ha, c’est madame la lacheuse qui dit ça ? »
« Ho, l’amoureuse du bourrin, on se tait. »
« Dague à deux sous. »
« Calmez vous s’il vous plait. Al, arrete de t’épuiser pour rien. Tu en as coupé deux fois moins qu’hier, tellement tu es préocuppé. »
Al regarda tour à tour l’épée blanche Heaven, la multilame Hellsing et la dague Einzige. Des armes errantes enfermées dans des armes, leur procurant des capacités particulières. Une musique resonna légèrement.
« Heaven, pitié, arrete de chanter ! »
« Rabas joie. Mâdââââme est poete, donc trouve que le simple chant est quelque chose de rébarbatif ? »
« Y’a pas la place pour quatre dans ce compartiment mentale commun ! Et si les nouvelles allaient se faire voir ? »
- Einzige, c’est toi qui es partie. Avant que tu reviennes, Hellsing et Heaven m’ont aidé à ta place. Tu devrais les remercier plutôt que les traiter de nouvelles, ce qu’elles ne sont, en l’occurrence, pas du tout.
L’arme se tût, sachant très bien qu’il avait raison. Si elle se montrait irrascible, c’est parce qu’en réalité, elle avait honte d’elle-même. Elle jugea mieux placé de garder le silence et de réfléchir dans son coin. Un cri de surprise mentale parvint à Al.
« Heaven, je t’ai déjà dis de ne pas te mettre dans notre coin commun pour penser à tes fantasmes ! J’ai déjà du rester avec ton image en tête pendant toute la captivité, alors stop ! »
« Ha, c’était ton coté. Je l’ferais plus. »
- Qu’est ce qui se passe ?
Il y eu un silence de gène, puis les trois sortirent en même temps :
« C’est pas tes oignons ! »
Albynn- Le Respectable
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Localisation : Devant mon ordi! T'as cru quoi?
Re: Albynn, porte-poisse?
L’eni frappa au battant. Le bar était ouvert, comme toujours. Il n’y a qu’un seul homme, le Capitaine Bananas, Isho Dart. L’eni passa la tête, cherchant une présence du regard.
- Heu... Il y a quelqu’un ?
Une voix lui répondis, du coté du jardin.
- Ouai, c’est pour ?
L’homme ne cessait de travailler, plantant des boutures à main nues. L’eni, de couleur blanc, s’approcha et s’arréta devant la rangée de boutures. Il reconnaissait bien le Capitaine. Barbe taillée, la vingtaine. Voyant qu’il était occupé, le gamin s’excusa.
- Ho, pardon m’sieur Isho...
Le capitaine lui souria d’un air qui se voulait aimable.
- Tu me dérange pas, petit, tu sais.
- Heu... Ha bon ?
- Ouai !
Marchant un peu sur place, l’eni demanda :
- Heum... Es-ce que vous possedez une ceinture... un peu particulière ?
Isho lui lança un regard interrogateur.
- Hu ?
Il baissa alors les yeux sur sa propre ceinture, une bonne vieille ceinture de laine de bouftout.
- Ben... Elle est en laine, m’enfin...
Il releva le regard vers l’eni, surpris qu’on vienne jusqu'à son bar lui parler d’une malheureuse ceinture de laine.
- Ben, tout le monde la porte celle là !
- Heu, non, plutôt... Dans ce genre là...
Le petit tira un coup pour relever son tishirt noir. Le long de son ventre, il avait bouclé une ceinture marron, un léger mécanisme bleuté se trouvait au centre de la fermeture. Un bouton d’appuis trone au centre.
- Hmmmm...
Le Capitaine refléchis quelques secondes en se grattant les cheveux.
- T’es des Kwaks, toi ?
Albynn balbutia :
- Ou-oui, m’sieur...
Isho haussa les épaules.
- Heh, j’ai pas ce genre de ceinture. Je suis pas des vôtres, après tout.
Il lui lança un sourire goguenard. Géné, l’eni le fixa par dessuss les boutures qui commencèrent à lui boucher la vue.
- Vous...en etes certain... ?
- Sûr.
- Mais... Vous avez pû en ramasser une, non... ?
L’air interessé, le sacrieur le regarda de ses yeux blancs.
- Ho, quelqu’un en a perdu ?
- Je.....Je ne sais pas exactement mais... J’ai entendu dire que vous en aviez une, et...
Plus qu’embarassé de sous entendre que le Bananas était un voleur, il marchotait sur place. Finalement, les pousses en croissances accélérées lui bouchèrent parfaitement la vue, et il alla faire le tour. L’homme vint à sa rencontre, ayant fini ses plantations. Soucieux de la végétation d’autrui, l’eni n’avanca pas dans le verger.
- On t’as mentis, alors. Ou on a mal vu.
Il posa un pied contre l’arbre en face de l’entrée secondaire du jardin et s’essuya le front d’un revers de bras. « C’est pas mon boulot de faire le jardinier ! »
- Heu.... Comme vous êtes pirate, vous l’avez peut-etre prise machinalement... ?
Le capitaine soupira de fatigue, provoquant de l’inquiétude chez l’eni.
- Ca ne va pas ??
- Si, si, ça va, repondit-il en souriant. C’est juste dur de s’occuper de ces arbres.
- Ha... Oui, c’est dur...
Il se gratta la barbichette d’un air de reflexion.
- M’enfin, pour te répondre...
Le jeune soigneur leva les yeux d’un air curieux, gardant le silence.
- Je me rend encore compte de ce que je prends, machinalement ou non. J’suis pas un roublard ou un sram.
« Si je le traite de voleur, il va me mettre aux fers.... » Le petiot reprit tout de même.
- Ou-oui, d’accord mais... Hem... Ca dit vraiment que vous l’avez...
Il releva le regard, et fixa une coupure au niveau de sa lèvre. Mordu en tombant ? Fourchette tranchante ?
- Qu’est ce que vous voulez faire avec... ?
Exaspéré, le capitaine soupira fortement.
- J’ai pas cette ceinture, je te dis !
Il jugea en même temps que, vu la naiveté du gamin, il pouvait en profiter pour lui soutirer des informations.
- Et elle a quoi de si important ?
« Est-ce que je dois faire le salut sacrieur ou... ? Non, m’sieur Etreka l’as mal prit... »
- Heu...Hors mit revenir au bateau, j’en sais rien... Elles sont uniques ?
Il réfléchit deux secondes.
- Non, c’est idiot on en a une chacun....
- Hahaha ! J’allais le dire.
L’eni baissa les oreilles et fixa le sol, puis les releva en fixant l’homme :
- Je sais pas, mais ils veulent vraiment que vous la rendiez !
- Mais ! C’est pas croyable ça !
Son ton était devenu feroce, enervé qu’on vienne l’embeter pour un bète morceau de cuir traffiqué.
- T’es têtu comme gosse, hein !
A nouveau, l’eni prit un air de chienchien battu.
- Désolé....
Isho hésita à lui mettre la main sur l’épaule puis ne le fit pas.
- Bah, c’est rien, j’comprend les soupçons que vous avez à mon égard. Mais, j’ai pas cette ceinture.
Il dit cela d’un air très franc, en le fixant droit dans les yeux.
- Ha.... C’est ennuyeux...
Si Isho n’avait pas la ceinture, il ne pouvait pas la rendre, donc il ne pourrait pas la récuperer. Il rentrerait bredouille, et Blanche lancerait l’expedition dans une chasse inutile. Des bléssés, peut etre des morts... Pour rien...
Pour un vol qui n'existait pas.
- Heu... Il y a quelqu’un ?
Une voix lui répondis, du coté du jardin.
- Ouai, c’est pour ?
L’homme ne cessait de travailler, plantant des boutures à main nues. L’eni, de couleur blanc, s’approcha et s’arréta devant la rangée de boutures. Il reconnaissait bien le Capitaine. Barbe taillée, la vingtaine. Voyant qu’il était occupé, le gamin s’excusa.
- Ho, pardon m’sieur Isho...
Le capitaine lui souria d’un air qui se voulait aimable.
- Tu me dérange pas, petit, tu sais.
- Heu... Ha bon ?
- Ouai !
Marchant un peu sur place, l’eni demanda :
- Heum... Es-ce que vous possedez une ceinture... un peu particulière ?
Isho lui lança un regard interrogateur.
- Hu ?
Il baissa alors les yeux sur sa propre ceinture, une bonne vieille ceinture de laine de bouftout.
- Ben... Elle est en laine, m’enfin...
Il releva le regard vers l’eni, surpris qu’on vienne jusqu'à son bar lui parler d’une malheureuse ceinture de laine.
- Ben, tout le monde la porte celle là !
- Heu, non, plutôt... Dans ce genre là...
Le petit tira un coup pour relever son tishirt noir. Le long de son ventre, il avait bouclé une ceinture marron, un léger mécanisme bleuté se trouvait au centre de la fermeture. Un bouton d’appuis trone au centre.
- Hmmmm...
Le Capitaine refléchis quelques secondes en se grattant les cheveux.
- T’es des Kwaks, toi ?
Albynn balbutia :
- Ou-oui, m’sieur...
Isho haussa les épaules.
- Heh, j’ai pas ce genre de ceinture. Je suis pas des vôtres, après tout.
Il lui lança un sourire goguenard. Géné, l’eni le fixa par dessuss les boutures qui commencèrent à lui boucher la vue.
- Vous...en etes certain... ?
- Sûr.
- Mais... Vous avez pû en ramasser une, non... ?
L’air interessé, le sacrieur le regarda de ses yeux blancs.
- Ho, quelqu’un en a perdu ?
- Je.....Je ne sais pas exactement mais... J’ai entendu dire que vous en aviez une, et...
Plus qu’embarassé de sous entendre que le Bananas était un voleur, il marchotait sur place. Finalement, les pousses en croissances accélérées lui bouchèrent parfaitement la vue, et il alla faire le tour. L’homme vint à sa rencontre, ayant fini ses plantations. Soucieux de la végétation d’autrui, l’eni n’avanca pas dans le verger.
- On t’as mentis, alors. Ou on a mal vu.
Il posa un pied contre l’arbre en face de l’entrée secondaire du jardin et s’essuya le front d’un revers de bras. « C’est pas mon boulot de faire le jardinier ! »
- Heu.... Comme vous êtes pirate, vous l’avez peut-etre prise machinalement... ?
Le capitaine soupira de fatigue, provoquant de l’inquiétude chez l’eni.
- Ca ne va pas ??
- Si, si, ça va, repondit-il en souriant. C’est juste dur de s’occuper de ces arbres.
- Ha... Oui, c’est dur...
Il se gratta la barbichette d’un air de reflexion.
- M’enfin, pour te répondre...
Le jeune soigneur leva les yeux d’un air curieux, gardant le silence.
- Je me rend encore compte de ce que je prends, machinalement ou non. J’suis pas un roublard ou un sram.
« Si je le traite de voleur, il va me mettre aux fers.... » Le petiot reprit tout de même.
- Ou-oui, d’accord mais... Hem... Ca dit vraiment que vous l’avez...
Il releva le regard, et fixa une coupure au niveau de sa lèvre. Mordu en tombant ? Fourchette tranchante ?
- Qu’est ce que vous voulez faire avec... ?
Exaspéré, le capitaine soupira fortement.
- J’ai pas cette ceinture, je te dis !
Il jugea en même temps que, vu la naiveté du gamin, il pouvait en profiter pour lui soutirer des informations.
- Et elle a quoi de si important ?
« Est-ce que je dois faire le salut sacrieur ou... ? Non, m’sieur Etreka l’as mal prit... »
- Heu...Hors mit revenir au bateau, j’en sais rien... Elles sont uniques ?
Il réfléchit deux secondes.
- Non, c’est idiot on en a une chacun....
- Hahaha ! J’allais le dire.
L’eni baissa les oreilles et fixa le sol, puis les releva en fixant l’homme :
- Je sais pas, mais ils veulent vraiment que vous la rendiez !
- Mais ! C’est pas croyable ça !
Son ton était devenu feroce, enervé qu’on vienne l’embeter pour un bète morceau de cuir traffiqué.
- T’es têtu comme gosse, hein !
A nouveau, l’eni prit un air de chienchien battu.
- Désolé....
Isho hésita à lui mettre la main sur l’épaule puis ne le fit pas.
- Bah, c’est rien, j’comprend les soupçons que vous avez à mon égard. Mais, j’ai pas cette ceinture.
Il dit cela d’un air très franc, en le fixant droit dans les yeux.
- Ha.... C’est ennuyeux...
Si Isho n’avait pas la ceinture, il ne pouvait pas la rendre, donc il ne pourrait pas la récuperer. Il rentrerait bredouille, et Blanche lancerait l’expedition dans une chasse inutile. Des bléssés, peut etre des morts... Pour rien...
Pour un vol qui n'existait pas.
Albynn- Le Respectable
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Localisation : Devant mon ordi! T'as cru quoi?
Re: Albynn, porte-poisse?
Un petit bout de papier traine comme marque age dans le dernier journal d'Albynn...
Guerroyons ensemble, nous sommes une famille.
Encourageons notre génération suivante,
Tout sera beau pour nos fils et nos filles.
Faisons table rase de la noirceur humaine,
Recolorons les mœurs, et sifflons nos rengaines.
Espérons réussir, car c’est ce qui nous meut.
Et réussissons, car tout n’en ira que mieux.
Get Free.
Pour la liberté
De notre humanité !
Encourageons notre génération suivante,
Tout sera beau pour nos fils et nos filles.
Faisons table rase de la noirceur humaine,
Recolorons les mœurs, et sifflons nos rengaines.
Espérons réussir, car c’est ce qui nous meut.
Et réussissons, car tout n’en ira que mieux.
Get Free.
Pour la liberté
De notre humanité !
Albynn- Le Respectable
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Re: Albynn, porte-poisse?
[C'est surtout l'hymne à la fin qui m'est venu tout seul x)
Et comme promis, la saga de Deamons Hunter!
PS: iltallique avec "[...]" = résumés, je ferais l'histoire des journaux un de ces 4.
Tout se passe en l'an 970.]
[...]
Je me rappelerais toujours de cette lettre qui as tout lancé. Un sram voulait me voir. A ses cotés, un cra, Aremys.
Solenellement, ils m'ont dit que j'avais été choisis. C'est surtout le sram, Fynh, qui a parlé. Il m'a parlé de Démons, et d'une série de trois puissants qui peuvent habiter des humains. Des Hotes.
Moi, j'avais été choisis par une épée consciente, bénie, créée pour tuer ces démons. Le sram m'a dit qu'elle m'avait croisé et choisis.
Qu'elle ne prendrais personne d'autre. Son nom est Ariz.
Je traine partout. N'importe qui peut porter un de ces démons, n'importe qui... Et je dois être prêt à verser le sang, quoi qu'il m'en coute.
Grande soeur Blanche a ouvert un cabaret, "Les folies Bergères". C'est joli, je m'y sens bien, mais j'ai un dur travail à accomplir en attendant de m'y prélasser...
J'ai rencontré un homme sympathique sur place, Soth. Un sacrieur, un peu renfermé et bougon.
Et comme promis, la saga de Deamons Hunter!
PS: iltallique avec "[...]" = résumés, je ferais l'histoire des journaux un de ces 4.
Tout se passe en l'an 970.]
[...]
Je me rappelerais toujours de cette lettre qui as tout lancé. Un sram voulait me voir. A ses cotés, un cra, Aremys.
Solenellement, ils m'ont dit que j'avais été choisis. C'est surtout le sram, Fynh, qui a parlé. Il m'a parlé de Démons, et d'une série de trois puissants qui peuvent habiter des humains. Des Hotes.
Moi, j'avais été choisis par une épée consciente, bénie, créée pour tuer ces démons. Le sram m'a dit qu'elle m'avait croisé et choisis.
Qu'elle ne prendrais personne d'autre. Son nom est Ariz.
Je traine partout. N'importe qui peut porter un de ces démons, n'importe qui... Et je dois être prêt à verser le sang, quoi qu'il m'en coute.
Grande soeur Blanche a ouvert un cabaret, "Les folies Bergères". C'est joli, je m'y sens bien, mais j'ai un dur travail à accomplir en attendant de m'y prélasser...
J'ai rencontré un homme sympathique sur place, Soth. Un sacrieur, un peu renfermé et bougon.
Dernière édition par Albynn le Jeu 27 Nov - 13:17, édité 2 fois
Albynn- Le Respectable
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Localisation : Devant mon ordi! T'as cru quoi?
Re: Albynn, porte-poisse?
[...]
J'ai rencontré un veil homme sage, un ami de soeur Blanche.
Mais surtout, il sait. Il sait pour Fynh, Aremys et pour Ariz, il sait que je suis le Manieur de l'épée bénie. Il se nomme Allastal, au service du Conseil. Un groupe de garde astrubéens, apparemment, et leur chef se nomme Dilu, une femme.
J'ai trouvé le premier démon, Bolas. Il a été enchainé par une bande de fanatique et intégré à un humain. Il ne l'a pas supporté et en est décédé, de ce que j'ai entendu dire.
Un en moins.
Ariz se pose de plus en plus de question sur son passé. J'ai découvert en même temps qu'elle qu'elle pouvait s'incarner en un corp complet, mais reste liée à moi.
Elle a aussi appris, en même temps que moi, qu'elle était la fille du premier manieur, une âme pure scéllée dans une arme bénie pour renvoyer les Démons d'où ils viennent.
Je ne veux pas penser à l'horrible sacrifice que le premier Manieur a dû faire pour aider l'humanité...
C'est horrible.
Elle est partie, seule, afin de trouver ses réponses. Elle a promis de revenir, et a pris le premier bateau vers le Zinit.
J'ai rencontré un veil homme sage, un ami de soeur Blanche.
Mais surtout, il sait. Il sait pour Fynh, Aremys et pour Ariz, il sait que je suis le Manieur de l'épée bénie. Il se nomme Allastal, au service du Conseil. Un groupe de garde astrubéens, apparemment, et leur chef se nomme Dilu, une femme.
J'ai trouvé le premier démon, Bolas. Il a été enchainé par une bande de fanatique et intégré à un humain. Il ne l'a pas supporté et en est décédé, de ce que j'ai entendu dire.
Un en moins.
Ariz se pose de plus en plus de question sur son passé. J'ai découvert en même temps qu'elle qu'elle pouvait s'incarner en un corp complet, mais reste liée à moi.
Elle a aussi appris, en même temps que moi, qu'elle était la fille du premier manieur, une âme pure scéllée dans une arme bénie pour renvoyer les Démons d'où ils viennent.
Je ne veux pas penser à l'horrible sacrifice que le premier Manieur a dû faire pour aider l'humanité...
C'est horrible.
Elle est partie, seule, afin de trouver ses réponses. Elle a promis de revenir, et a pris le premier bateau vers le Zinit.
Albynn- Le Respectable
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